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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 2 janvier 2010

Le 2 janvier 2015.


Comme convenu la veille, le « Capitaine Haddock » débarque à Marignane par l’avion du milieu d’après-midi pour être accueilli par Paul. 

C’est la cinquième fois que leurs routes se croisent. Une première fois à Barcelone, sur les indications d’Emily Lison, agent de la NSA, la première et unique épouse de Paul, téléguidée par feu le Directeur Almont de la CIA.

C’était il y a bien longtemps et Paul cherchait les milliards disparus de la guerre du Golfe.

Une deuxième fois quelques mois plus tard, après avoir retrouvé lesdits milliards en Grande-Bretagne et les avoir recyclé dans le « Grand-Emprunt » du Président Krasoski, à Bastia, pour le second vol du « Nivelle 001 » qu’il s’agissait de ramener de la base de Solenzara située en Corse jusqu’à Aubenas, dans ses ateliers, après le premier vol d’essai quasi-catastrophique de ce prototype hypersonique, juste pour tester les « céramiques » des bords d’attaque des ailes en passant au large de la Tunisie à Mach 5.

Une troisième fois, pour un vol historique autour du globe et par les pôles, en une seule traite de 12 heures et 4 minutes, qui les firent entrer tous les deux dans « la légende » des grands exploits aéronautiques, même si cette performance n’a pas eu l’écho mérité en France… avec Miho Mihado la coréenne du nord dans le rôle de l’hôtesse de l’air et d’espionne, équipée d’une balise radio, sa spécialité…

Et une quatrième fois, récemment, début juin, en Normandie d’abord, puis, dans la même journée à Carita, la base aérienne de l’armée de l’air où ils avaient ramené le « Nivelle 001 » après leur tour du monde, pour un autre vol de cinglé en travers de la route de deux navires russes faisant « hippodrome » devant la rade de Toulon.

Une affaire « curieuse », initiée par l’amirauté russe en représailles d’un vol sur Canadair de Paul au-dessus de Kiev, lors des événements de la place Maïdan en février 2014, pour exfiltrer discrètement un commando de snippers des SAS britanniques parachuté l’avant-veille…

Pour le vol sur Toulon, ils avaient manqué d’y laisser leur peau tous les deux et à plusieurs reprises, à filer à presque Mach 3 au raz des vagues de la méditerranée : Le « piège » était à la limite « du contrôlable » !

Sportif.

 

Et ils avaient convenu tous les deux de ne se retrouver que pour le premier vol du « Nivelle 002 », un prototype qui devait les propulser à 250 km d’altitude, hors de l’atmosphère, là encore, juste pour tester les « céramiques » étalées sur tout le corps de l’avion à construire, dans une tentative de rentrer dans les couches denses de l’atmosphère à très grande vitesse.

Ça passait ou ça cramait…

Or, à l’heure qu’il est, non seulement le premier euro du financement du « 002 » n’a pas été trouvé, mais le concept est toujours dans les planches à dessins et « calculettes » : Normalement, ce devait être un avion orbital, type Hermès, Bourane (« Бура́н », « tempête de neige » en russe) ou Shuttle, la Navette américaine mais en plus petit, conçu comme d’un seul bloc, sans le soutien d’accélérateur extérieurs et fonctionnant au kérosène de l’aviation.

Mais tel quel, le calcul démontre que finalement, il ne peut pas acquérir la vitesse nécessaire pour une mise en orbite, alors il reste à l’état de projet suborbital.

Plutôt si, il pourrait se mettre en orbite, mais dans ce cas, il n’aurait plus assez de carburant pour ne pas « redescendre » avant plusieurs décennies…

Ce sera le rôle assigné au « Nivelle 003 », si Paul parvient à trouver là encore les financements, des ingénieurs et techniciens assez compétents et en quantité suffisante, et une nouvelle source d’énergie primaire.

L’idée maintes fois étudiée serait de se servir d’un générateur au thorium afin d’expulser dans une tuyère un plasma, fabriqué avec de l’eau : Une grosse machine à vapeur, en somme…

Mais que de « sauts technologiques » à faire pour y parvenir, notamment ceux de la puissance et de la miniaturisation, même si « sur le papier », on peut faire un tel réacteur assez puissant avec seulement 40 tonnes de matériels divers, transportable sur une semi-remorque.

Et puis, trouver un « pays d’accueil » pour ce « genre d’acrobaties », parce que promener une centrale nucléaire volante, même inoffensive, au-dessus de quelques populations, ça n’attire pas nécessairement les autorisations de vol par pelletés enthousiastes…

 

« Et pourquoi vous n’utiliseriez pas l’E-Cat du professeur Rossi ? » de l’université de Bologne, demande JCD à PdB. « Ou votre Z-Machine ? » reprend-il sans lui laisser le temps de répondre, celle de feu McShiant, qui est entreposée dans les caves des locaux du Kremlin-Bicêtre de Paul.

« L’E-Cat est encore un dispositif expérimental de fusion froide et déjà couvert par des brevets. Quant à ma Z-Machine, non seulement elle n’est pas d’un fonctionnement assez stable et sûr, mais en plus elle produit beaucoup de rayons X dont il conviendrait de se protéger avec des très lourdes enceintes en plomb inutiles et encombrantes pour un vol orbital.

Alors que les indiens et les chinois, mais aussi les norvégiens, sont en avance sur les centrales à sels fondus de thorium, qui sont, semble-t-il, nettement moins dangereuses à faire tourner.

Ils en sont d’ailleurs au stade préindustriel de leur exploitation.

Comment va la Baronne, à propos ! », fait Paul pour changer de conversation avant de prendre des nouvelles de la santé de JCB, dont il sait qu’elle n’est pas formidable.

(… à compléter à la guise de JCB)

 

Mais ce n’est pas de tout ça dont ils doivent s’entretenir.

« Je n’ai que vous sous la main pour le vol de ce soir. D’autant que vous, je sais que vous tiendrez votre langue. Ce qui est devenu, semble-t-il, absolument indispensable. »

De quoi s’agit-il ?

« On part pour l’Algérie tout-à-l’heure. Vous me larguerez en parachute au pied des Monts du Zab, au sud des Aurès, au-dessus d’Ain Zaatout pour aller atterrir un peu plus loin sur l’aérodrome de Aéroport de Biskra – Mohamed Khider – une piste de 2.900 m de béton bitumeux sur l’axe 130/310, quelques 50 kilomètres au sud-ouest. »

En parachute ?

« Oui, je vais vous expliquer. Le lendemain à l’aube, après avoir refait le plein, vous irez amerrir sur un lac artificiel formé par le barrage de « foum el gherza » où vous m’attendrez sur la rive nord, côté est ou déboule la rivière qui alimente en eau le barrage. J’aurai 45 bornes à faire pour vous rejoindre, soit une arrivée vers 9/10 heures si tout va bien, et on revient à Marseille. »

Une opération « barbouzarde » ?

 

C’est un peu ça.

« Ma femme a été enlevée il y a une dizaine de jours et se trouve être retenue par une équipe de rebelles alliés à Aqmi ou quelque chose comme ça, qui va passer la nuit à Ain Zaarout. Inutile de vous dire que je suis sur les nerfs depuis et que je remue ciel et terre pour que les autorités locales se bougent un peu.

Mais c’est sans compter avec l’inertie de fin d’été de notre propre diplomatie.

Or, depuis avant-hier, j’ai réussi à la localiser avec des moyens, comment dire… « exotiques » ! »

Exotiques ? Ça veut dire quoi !

« – Il n’y a qu’à vous que je peux le dire.

Et pourquoi donc, « qu’à moi » ?

Parce que c’est compliqué. Mais vous allez comprendre puisque vous m’avez dit avoir déjà croisé un OVNI au-dessus de Paris. »

Ça faisait un bail, mais Haddock se souvient parfaitement à la fois de cet épisode de sa vie de commandant de bord d’Air-France et de ce vol Nice-Londres, ainsi que de leur première rencontre, à Barcelone justement, où se tenait un congrès scientifique « très sérieux », sur l’approche de découverte de civilisations spatiales à venir, où comment aborder le sujet face aux inquiétudes légitimes des populations à qui la découverte pourrait être révélée.

Quel rapport ?

« Ces photos ! »

Paul sort d’une enveloppe une série de clichés satellite de la région en question.

Avec nombre d’agrandissements focalisés à la fois sur le bourg cité, où, au fil des zooms on finissait par distinguer des silhouettes en grappe dans un coin isolé de la montagne.

Paul pointe son doigt sur une des personnes allongée sur une civière portée par deux gaillards enturbannés.

« Ça, c’est Florence, la mère de ma fille. Je reconnais sa silhouette. Et elle est blessée à ne pas pouvoir marcher. Je vais l’extraire ce soir avec votre aide. »

Il délire, là ? Tout seul ?

Et d’abord, comment Paul a-t-il eu ces clichés ?

« Je vous ai dit que c’était compliqué. Voyez la date et l’heure… »

Les caractères inscrits dans un coin démontrent qu’elles sont toutes récentes, de la matinée du jour même, pas plus vieux.

« Mais c’est incroyable, ça ! » ne peut-il pas s’empêcher de s’exclamer. « Vous m’avez contacté hier… »

« Il y a mieux. Ces clichés montrent mon hydravion là où vous allez le poser en m’attendant. Regarder l’immatriculation et la date. »

Pas de doute : Une photo qui ne devrait pas encore exister !

Incroyable ! Absolument vertigineux…

 

« Mais comment vous avez eu ça ? »

C’est là que c’est encore plus invraisemblable.

« – Je les ai eu il y a trois jours maintenant.

Mais c’est fou !

Pas tant que ça : On s’y fait avec le temps, vous verrez. D’autant qu’elles vont vous guider. Ces photos m’ont été remises par « Birgit », une brune aux lunettes et vêtements noirs se présentant comme l’assistante d’un chercheur suisse du CERN de Genève. Lui existe bien, mais il n’a jamais eu d’assistante se prénommant Birgit et aucune ressemblant de près ou de loin à la description que je lui en ai faite.

Une femme en noire ? Voilà bien la première fois que j’entends parler de cette hypothèse. Des « hommes en noirs », style Matrix, oui, et en quantité mais dans la littérature ufologique. Menaçant même, les « MIB », pour Man in Black, mais jamais de femme !

D’autant que celle-là n’était pas menaçante, c’est le moins qu’on puisse dire.

Vous voulez dire une vraie… femme ? Ou une sorte de robot ?

Je ne sais pas, en tout cas c’était très ressemblant… Bref, nous avons un accord : Elle me permet de récupérer Florence avec ces photos-là, mais je ne dois dire à personne, absolument personne ce qui s’est passé et ce qui va se passer sur place. Donc, personne ne m’accompagne, surtout pas des « officiels », sauf vous, si vous ne craignez par les mesures de rétorsions et gardez à jamais le silence sur ce petit-épisode de votre carrière de pilote ! »

Le « Capitaine Haddock », de son surnom, éclate de rire. Une véritable explosion d’hilarité !

« De toute façon, personne ne croirait une pareille histoire ! J’ai déjà testé le problème avec mon Ovni parisien d’un autre millénaire, croyez-moi ! »

Et le voilà qui se met à causer de ses « petits-camarades » exposés aux mêmes soucis de leurs observations iconoclastes sous des cieux divers, de ses réunions de fêlés d’ufologistes et autres tenants du gag Ummo.

Que ça dure un bon moment.

(… à enrichir)

 

« Vous savez » conclut Paul, « je n’ai jamais cru à ses balivernes de doux rêveurs ou d’excités. D’abord je n’avais jamais fait ce type de rencontre, même céleste. Mais là, depuis deux jours, je me rends à l’évidence : Il n’est pas possible, avec notre technologie actuelle, à moins de faux grossiers, d’avoir des photos du lendemain.

Or, ce n’est pas un faux, c’est bien l’immatriculation de mon hydravion et le bout de peinture manquant quand je l’ai sorti hier soir de son hangar sur le bout de l’aile est visible. Vous pourrez vérifier tout-à-l’heure.

Et, de toute façon, si je ne peux pas faire autrement pour récupérer sa mère à ma fille rapidement. Et figurez-vous que je compte sur vous pour me piloter sur place et ne pas prendre le risque de la perdre une nouvelle fois ! »

Banco.

« Une fois de plus, je suis votre homme… Parce que bon, s’il y a des MIB dans les parages, on aura sans doute droit à un OVNI à l’occasion de ce vol et je veux voir quelle forme il va avoir. Le mien était ovoïde, lenticulaire, là je parie que ce sera un triangle noir, comme lors des vagues récentes. »

Il aura la forme d’un drone noir, sans lumière, compact, mais aucun des deux ne le sait encore, pas plus que d’imaginer la vague de ces mêmes engins en survol de centrales nucléaires dans le nord de l’Europe et en France, qui va suivre et confirmer leur présence, parce qu’elle n’aura lieu qu’au début du mois prochain.

« – Le seul problème, c’est que je ne sais pas amerrir ! Je n’ai jamais fait. 

– Pas bien grave ! C’est comme un atterrissage mais sans les freins ni les débords de piste. Il faut juste penser à sortir les gouvernails pour se diriger une fois à l’eau, et le train pour accoster.

Moteur coupé, de toute façon l’eau est un excellent ralentisseur autour des flotteurs et en plus les vaguelettes indiquent la direction du vent : Il suffit de s’aligner à la perpendiculaire… »

Sauf par grosse mer, ce qui ne sera pas le cas.

Son problème sera surtout de ne pas emplafonner les rives qui pourraient être escarpées en cette fin d’été si le barrage a eu le temps de se vider…

 

(…)

 

« Ami-râle » à vous de jouer.

Sachez seulement qu’à l’occasion de la suite, Paul retrouve sur place, dans le village algérien la fameuse Birgit qui lui donne un coup de main opportun pour avoir le dessus sur les ravisseur de Florence, et deux pilules d’amphétamine de guerre d’un type inconnu.

Des pilules dont Paul aura besoin pour sortir des palais gouvernementaux à Pyongyang, où il « abîme » la jambe de Kim-Jong Un en représailles de celle abîmée de Florence.

Cette dernière est enceinte ne peut pas être opérée avant le mois d’août 2015 et reste handicapée à boiter affreusement : Une blessure reçue à l’occasion de son enlèvement fin août 2014 sur le parking du Carrefour de Carpiquet (Calvados).

Enlèvement commandé par le régime et mis en œuvre par la fameuse Miho Mihado, agent tourné et retourné à plusieurs reprises, que vous avez côtoyé au cours du vol circumpolaire.

 

Kim-Jong Un se fera opérer et « reconstruire » son genou plus rapidement que la jambe mal soignée de Florence et expliquera son absence pendant le mois de septembre ainsi que quelques déplacements de chirurgiens des articulations.

Miho Mihado est tuée à l’occasion de l’évasion de Florence du bled algérien.

Et le commando, furieux de ne pas avoir été payé faute de ne pas avoir su empêcher l’évasion de Florence, s’en prendront à Hervé Gourdel qu’ils assassinent lâchement, le prenant pour un agent de la DGSE envoyé sur place par le gouvernement français pour retrouver ladite Florence.

En fait, il y a bien un commando d’agents envoyé en repérage par et de la DGSE sur place au moment de cet enlèvement du guide, mais ils s’exfiltrent rapidement après l’annonce de la libération de Florence.

Et c’est Gourdel qui paye la rage des kidnappeurs de Florence.

 

Ainsi vont les « Mains Invisibles »…