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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 août 2013

Course poursuite à Lisbonne.

CHAPITRE 23ème : Branle-bas le combat !
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Bien heureusement, les communications satellites sont surveillées, non seulement par les réseaux de leurs destinataires, mais également par plusieurs réseaux d’alerte. Le plus ancien, c’est celui du NORAD américain, destiné à prévenir d’une attaque surprise soviétique par au-dessus du pôle nord.
Les soviétiques n’existent plus, mais le réseau d’écoute et d’alerte est toujours actif et réorienté vers d’autres menaces balistiques : la Chine, la Corée du nord, par exemple.
Le second, c’est celui du NSA, beaucoup plus puissant et ne couvrant pas seulement le « grand-nord ». Lui, il écoute tout ce qui est relayé, quelle qu’en soit la nature ou l’origine. Partout autour du globe.
Alors, évidemment, une bouée météo qui se met à « causer » morse, ça fait assez tâche pour que les ordinateurs relèvent rapidement l’incongruité.
Et puis au NSA, l’officier du premier quart de nuit, il connaît le morse, lui.
Et décode parfaitement le message.
 
Une recherche plus tard, « Charlotte » est identifié comme « classifié-défense nationale » dans les bases de données interrogées, autrement dit un agent très spécial d’une agence gouvernementale ou fédérale d’importance. Et de plus, tout le monde en a entendu parler : le seul étranger vivant à avoir été décoré à la fois de la médaille de la liberté et de la médaille du Congrès.
N’est-ce pas lui qui a aussi récemment fait un tour du monde sur un prototype par les pôles en 12 heures ?
La procédure veut que les autorités compétentes soient alertées, dont le Pentagone et la CIA. À eux de décider de l’alerte à la Maison-Blanche ou des services secrets, selon le degré de menace ou d’importance estimée de l’information.
Ce que fait faire l’officier responsable dans la minute suivante avec un sourire narquois en pensant aux réactions de tous ses collègues anonymes. Même démarche simultanée de la part du QG NORAD, qui a aussi repéré « l’anomalie » de son côté.
Par ailleurs, il vérifie si aucun bateau ne croise dans le coin de ladite bouée.
C’est comme ça que l’US Navy déroute assez rapidement une frégate de type Aegis située à proximité, en pleine nuit.
La Cellule Megiddo, toute à la traque du caboteur toujours présent sur les scopes des satellites, en revanche ne fait pas le rapprochement. 
Il fait nuit et le colonel Jackson se repose, à Washington, d’une journée de travail ordinaire et fatigante.
 
Et au petit matin local, finalement la frégate américaine lance en éclaireur un hélicoptère, dès qu’un possible aller-retour devient raisonnable. Qui arrive sur la bouée-météo avec l’aube. L’équipage un peu étonné, pour s’attendre seulement à diagnostiquer une panne classique de l’émetteur de la bouée, à charge pour les autorités portugaises de la réparer, découvre quatre naufragés et les treuille.
L’opération dure un peu et la masse accrue de l’engin rend alors improbable un retour à bord dans des conditions de sécurité normales.
Le pilote, après en avoir obtenu la permission du chef des opérations de son bord, met alors le cap sur l’aéroport de Lisbonne où il pense refaire les pleins avant de regagner le navire de guerre en toute sécurité. De toute façon, sur les quatre personnes recueillies, trois sont « limite » en hypothermie dont une nécessite des soins urgents.
Quant au plus vaillant, il s’agit bien de « Charlotte », le capitaine de frégate de la marine française Paul de Bréveuil, le héros dont toutes les air-force ont entendu parler peu ou prou, un peu comme une légende irréelle.
L’équipage qui croise une légende, c’est à peine croyable !
Encore plus incrédule, mais elle est bien la seule, c’est Matilda : des deux autres rescapés, l’un est transi, l’autre ne s’étonne plus de rien, derrière ses stigmates et ses grands yeux…
Alors avoir rencontré un « illustre », connu du premier militaire venu, pas mal foutu de sa personne en plus, et qui « bande » à la vue de sa poitrine flottante, là au milieu de l’océan, il y a de quoi lui en boucher un large coin !
Et pour l’heure, ils sont tous au chaud et au sec : c’est bien l’essentiel !
 
Tous les quatre sont évacués en ambulance depuis le tarmac, dès l’atterrissage, jusqu’à l’hôpital militaire de la capitale portugaise.
Et après un « petit » check-up, hors le père Pedro qui nécessite des soins, ils sont rapidement entendus par la police locale.
Si Sarah n’est pas causante, Paul l’est bien plus : il en profite pour déposer une plainte internationale pour piraterie !
En revanche, la tenente Matilda fait tout de suite état de son grade et de sa mission de protection de « novato Sarah ».
Aux mots de « Ordre du Christ », c’est tout juste si les officiels en uniforme ne se mettent pas au garde-à-vous à la surprise non feinte de Paul qui n’entend pourtant rien du portugais.
 
L’Ordre, officiellement dissout, héritier de l’Ordre des templiers, reste encore très puissant au Portugal.
L’État est officiellement laïc depuis la fin de la dictature et l’ère de Suarez, mais chacun sait en cette terre de foi, que l’église catholique est le plus gros propriétaire, non seulement foncier, mais d’une part considérable de l’économie du pays : stations de radio, de télévision, presse écrite, loto national et de quelques autres superbes perles pour être incontournable et au moins inspirer le respect. La « Banco esperito santo » est d’ailleurs le premier établissement financier du pays (ou le second) et participe d’une filière directe d’avec l’IOR, la banque du Vatican.
Matilda est rapidement mise en relation avec le responsable des « affaires honorables » de la cellule spéciale qui œuvre avec le clergé financier local.
Et c’est donc tout aussi rapidement que le trio est escorté dans la suite d’un hôtel discret, confortable mais sans luxe ostentatoire, situé juste en face du siège de la banque.
Plus exactement avenue Sidonio Pais, à proximité de la Praça Marquès de Pombal, de l’autre côté du parc.
 
Paul est fatigué, rincé, a faim et n’a qu’une envie, c’est de s’endormir sous le déluge d’une douche chaude.
Mais galant, alors que leurs gardes du corps se mettent en position dans la coursive extérieure et que l’un d’entre eux va pour commander des plateaux-repas aux cuisines, il propose la douche aux deux filles
Et comme elles hésitent, il n’insiste pas et va se laver des heures passées, dans la salle de bain centrale, qu’il compte bien transformer en hammam, qui séparent les deux chambres de la suite, pour se nettoyer aussi des odeurs de l’hôpital.
À peine déshabillé, c’est branle-combat bruyant de l’autre côté de la porte.
« Il est là ! »
C’est Sarah, en français dans le texte, à son adresse et à travers la porte qu’elle ouvre en toute impudeur. Mais elle parle combien de langues au juste, celle-là ?
Qui ça « il » ?
Ahmed. « Il faut le poursuivre ! »
Ah ça, un peu ! S’il s’agit du pirate qui lui est rentré dedans la nuit dernière et lui a tiré dessus, il va entendre parler de sa jument-verte !
 
Curieusement, Matilda n’est plus là et il n’y a plus qu’un seule G-man dans la coursive extérieure.
Où sont-ils tous ?
Pas grave, ils s’extraient tous les deux en trombe de l’hôtel, Paul pressé par « la black », et descendent la rue au trottoir de petits pavés blancs posés de façon inégale, le tout à vive allure à en trébucher à plusieurs reprises.
Pour croiser un utilitaire parmi d’autres dans le trafic routier chargé du milieu d’après-midi, qui descend vers la place Pombal.
Il n’y aurait pas eu le regard du passager, Paul n’aurait rien vu d’alarmant.
Mais Ahmed, assis à la place du passager, tourne la tête dans leur direction. Semble reconnaître Sarah et Paul distingue sur son visage balafré le regard effrayé d’un étonnement abyssal !
« C’est lui ! C’est lui ! » fait la fille, toujours en français…
Là encore, pas très probant, mais à mesure que Paul court vers la camionnette, celle-ci accélère brutalement et s’enfile dans la circulation dense, en grands zigzags…
Faudrait être niais pour douter encore !
Paul traverse à grandes enjambées rapides la chaussée vers la place Pombal.
Gagne un peu sur la camionnette qui est stoppée par la circulation à l’arrêt.
Un coup de feu ! Elle redémarre avec Paul collé à son train, direct sur la chaussée, à plusieurs dizaines de mètres d’elle.
 
Ils descendent comme ça l’avenue de la Liberdade, le champ Élysée Lisboète. Paul ne manquant pas de se faire klaxonner par les véhicules qui le dépassent ou ceux qui remontent en sens inverse : les trottoirs seraient plus sûrs malgré le pavage, mais les nombreux passants seraient autant d’obstacles dans sa course.
Jusqu’à la place de la « Restauradores » et plus loin le théâtre national. La camionnette semble vouloir atteindre le vieux quartier ou celui des ministères, vers la place du commerce et le Tage, un peu perdue dans le trafic.
Pas du tout ! À un moment du côté de la rua Àurea, loin donc, elle change de direction et grimpe rue Conceiçào. Il faut suivre, parce que ça grimpe en virages serrés et que la boîte de vitesse de Paul n’en a qu’une…
Paul la perd de vue à la faveur d’un virage, à bout de souffle, rua Vitor Cordon, puis la retrouve un peu plus loin dans une ruelle qui descend et puis regrimpe aussi le long d’une des sept collines de la ville, alors qu’elle avait ralenti son allure, pensant avoir perdu son poursuivant.
 
Elle repart en direction du Tage quand le chauffeur s’aperçoit de la présence de Paul qui se rapproche, dans le rétroviseur, sprintant comme un dératé, le souffle qui lui arrache la gorge à forcer sur « la machine » depuis un petit-quart d’heure.
Re-coup de feu au jugé d’Ahmed le passager, en direction de Paul qui entend siffler le projectile qu’il ne voit pas passer.
La galopade se poursuit, avenue du 24 julho, de loin en loin. Qui est longue, longue, très longue…
Mais Paul attrape un tramway à la volée – il y a des tramways partout à Lisbonne, même dans des ruelles improbables, y compris aux fortes pentes, qui ont le bonheur de partager la chaussée avec les autres véhicules –, s’y cramponnant comme il peut, pour reprendre son souffle, récupérer d’un point de côté naissant et faire circuler le sang du cœur aux jambes pour éviter les crampes… C’est qu’il a encore faim, au passage, et pourrait manquer de sucre rapide.
 
Ce genre de chose, ce n’est décidément plus de son âge : il vieillit.
Déjà 20 minutes d’une course d’enfer qui lui fait se réveiller sa douleur en haut du dos.
Où va « son » pirate, comme ça ?
Il ferait mieux d’attendre une voiture de police et de rentrer…
Mais non, au loin, la camionnette s’est arrêtée à un feu rouge et pique à droite. Le tram repart de la station où il a fait halte en direction de Belem… En coupant par une rue adjacente, « qui monte » (une de plus !), Paul a peut-être une chance de voir quelle direction elle va prendre.
Il a du bol. En débouchant sur la rua Cascacalis, qui monte aussi, il aperçoit la camionnette, attendant normalement le feu vert sur la voie qui mène au viaduc du 25 avril.
Punaise ! Les suivre sur la construction des Salazar qui enjambe le Tage, va jusqu’au pied du monumental Christ qui surplombe la vallée comme une réplique du célèbre Christ de Rio-de-Janeiro ?
Paul est pris d’un étourdissement : manque de sucre et de « coco »…
Là, c’est trop pour lui : il abandonne.

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