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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 26 août 2013

Les Services Secrets américains en déplacement en France

CHAPITRE 48ème : Réunion à Lyon…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Mark Sullivan ne se déplace pas tout seul non plus. Car les « services-secrets » des USA, l’USSS, c’est une agence fédérale à part.
Une sorte d’État dans l’État.
Pour être exact, son patron depuis mai 2006 est chargé de lutter contre la fausse monnaie et d'assurer la protection du président et du vice-président des États-Unis.
L’United States Secret Service (USSS) ou simplement « Secret Service » est une agence gouvernementale dépendante du Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (jusqu'en mars 2003, elle dépendait du Département du Trésor).
Ses deux missions distinctes sont très différentes : lutter contre la fausse monnaie et la fraude financière, et assurer la protection du président des États-Unis, du vice-président, de leur famille, de certaines personnalités (comme des candidats à la présidence ou à la vice-présidence durant 120 jours avant les élections, les anciens présidents, certains représentants officiels, des personnalités étrangères en visite aux États-Unis) ainsi que de leurs résidences officielles, comme la Maison-Blanche.
 
Le « Secret Service » a été créé le 5 juillet 1865 à Washington D.C. pour combattre la contrefaçon de la monnaie.
Il a donc été rattaché au Département du Trésor des États-Unis.
Évoluant ensuite comme la première agence fédérale de renseignement intérieure et de contre-espionnage.
Beaucoup de ces missions sont par la suite reprises par les agences alors plus récemment créées comme le FBI, l'ATF ou l'IRS.
L’AFT (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives) est par exemple le service fédéral chargé de la mise en application de la loi sur les armes, les explosifs, le tabac et l'alcool et de la lutte contre leur trafic.
Le BATFE dispose pour cela de plusieurs SWA-Teams portant le nom de Special Response Teams (SRT). Jusqu'en 2003, son nom était Bureau of Alcohol, Tobacco and Firearms.
Cette agence dépendant du Département de la Justice des États-Unis emploie environ 5.000 personnes et dispose d'un budget annuel d'un milliard de dollars américains.
En 1968, lorsqu'est voté le Gun Control Act, l'agence change à nouveau de nom pour devenir l’Alcohol, Tobacco, and Firearms Division of the IRS et c'est alors qu'on commence à faire référence à elle en employant l'acronyme « ATF ».
Quant à l’Internal Revenue Service (IRS), il s’agit de l'agence du gouvernement des États-Unis qui collecte l'impôt sur le revenu et des taxes diverses (taxes sur l'emploi, impôt sur les sociétés, successions, etc..) et fait respecter les lois fiscales concernant le budget fédéral des États-Unis. Il fait partie du Département du Trésor.
 
Rappelons que durant leurs 138 premières années d'existence (1776-1913), les États-Unis n'avaient pas d'impôt fédéral sur le revenu. La plus grande part du revenu du gouvernement provenait des impôts indirects sur les produits, des droits de douane et de diverses taxes sur les photographies, les chèques de banque, les certificats d'actions, les testaments, les actes translatifs et d'autres documents légaux.
Plusieurs impôts sur le revenu furent levés à la fin du XIXème siècle, dont certains furent déclarés anticonstitutionnels par la Cour suprême.
En 1913, le XVIème amendement à la Constitution supprime les restrictions sur l'impôt sur le revenu, permettant à cet impôt de devenir permanent.
L'agence créée pour percevoir cet impôt fut baptisée « Internal Revenue Service » (« Service des recettes internes »), pour se distinguer des institutions du gouvernement collectant les « recettes externes » au moyen des taxes et des droits de douane.
Depuis 1919, elle dispose d'un IRS Criminal Investigation Division (« Bureau d'enquêtes criminelles de l'IRS ») regroupant 2.800 agents enquêtant sur les faits liés au trafic de drogue ou au blanchiment d'argent.
Quant au FBI, c’est l’agence de police fédérale la plus connue aux USA…
Pas besoin de précision.
 
Pour en revenir au « Secret Service », c’est après l'assassinat du président William McKinley, le 6 septembre 1901, que le Congrès des États-Unis décida de confier la protection du président au Secret Service.
Le 22 novembre 1963, le président John F. Kennedy est à son tour assassiné à Dallas par un sniper. Le Secret Service est accusé par le chef de la police de Dallas Jesse Curry d'avoir négligé l'importance de sa protection et ses moyens seront renforcés.
Après l'assassinat du candidat à la présidence des États-Unis Robert Francis Kennedy, le 5 juin 1968, le Congrès a étendu le rôle du Secret Service à la protection des candidats à la présidence et à la vice-présidence 120 jours avant les élections, aux anciens présidents jusqu'à maximum dix ans après la fin de leur mandat présidentiel, ainsi qu’à leurs enfants jusqu'à l'âge de 16 ans.
Le Secret Service est aussi chargé, en collaboration en autre avec le « Diplomatic Security Service », de protéger les chefs d’État ou d'autres personnalités étrangères en visite ou présentes sur le sol américain.
Depuis le Patriot Act, voté le 26 octobre 2001, le Secret Service combat également, aux côtés du FBI, la criminalité informatique.
Enfin, en 2003, l'agence fut rattachée au nouvellement créé « Département de la Sécurité intérieure » des États-Unis.
Le service est crédité de quelques 5.000 personnes dont 2.100 agents spéciaux, 1.200 agents en uniformes et 1.700 employés administratifs et techniques pour bénéficier d’un budget d’environ 1,5 milliard de dollars.
 
Dans le cadre de la protection des personnalités et de leur famille proche, le Secret Service peut collecter toutes les informations nécessaires auprès des différentes agences gouvernementales, y compris celles déjà citées.
Étant historiquement chargé de la lutte contre la fausse monnaie, le Secret Service s'occupe également de la fraude financière en tous genres, comme celle à la carte de crédit ou encore la « fraude 4-1-9 ».
Disposant de moyens scientifiques importants, le Secret Service peut également aider les polices locales pour résoudre certains crimes.
 
Mark Sullivan peut s’appuyer sur toutes les agences fédérales pour assurer la sécurité du Président. Et notamment le « Diplomatic Security Service »
Le Diplomatic Security Service (DSS), c’est le service de sécurité du département d'État des États-Unis, il dépend du Bureau of Diplomatic Security.
C’est un service qui vit le jour en 1916 sous le nom de Bureau of Secret Intelligence.
Créé par le secrétaire d'État des États-Unis Robert Lansing qui après avoir utilisé des agents de l’United States Secret Service et du Military Intelligence Division a souhaité disposer d'un service en propre alors qu’États-Unis s'engagent dans la Première Guerre mondiale. Il comportera un petit nombre d'agents qui effectueront du contre-espionnage sur les fonds privés du secrétaire d'État.
En 1945, il prend le nom d'Office of Security. Suite à la réorganisation consécutive à l'attaque contre l'ambassade américaine à Beyrouth en 1983, il prend alors son nom actuel en 1985.
Globalement, il est chargé de la protection, en 2011, d’environ 400 sites du département d'État à l'étranger (ambassades, consulats, etc.) et sur le sol américain.
Il s'occupe également, souvent en collaboration avec le United States Secret Service, de la protection des diplomates américains à l'étranger et de celle des dignitaires étrangers en visite aux États-Unis ainsi que de la protection de certains chefs d'États alliés en situation difficile (par exemple les présidents du Libéria et d'Afghanistan…).
 
Il participe à l'évacuation de citoyens américains en difficulté. Les valises diplomatiques américaines sont sous sa responsabilité. Ses agents peuvent participer à des arrestations à l'étranger telle celle de Ramzi Yousef et des extraditions d'individus résidents aux États-Unis et recherché à l'étranger.
Ce service entraîne également certaines unités de police étrangères.
Son budget est augmentation constante depuis les années 2000, passant de 24 millions de dollars américains en 2006 à 70 millions en 2010.
En 2011, son personnel, qui a considérablement augmenté suite à la guerre contre le terrorisme et les interventions en Afghanistan et en Irak, est de plus de 5.000 agents de sécurité privé et 200 agents spéciaux.
Il coordonne également les agents de 1.377 entreprises de sécurité privées et 35.150 gardes non-américains assurant la sécurité du périmètre des enclaves diplomatiques et des zones résidentielles à l'étranger, offrant des services de protection pour les dignitaires en environnements critique en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et en Israël.
 
Dans la salle de réunion, il n’y a que des têtes inconnues de Paul. Il a un peu l’impression de s’être trompé de lieu, ou de jour. Voire seulement d’heure.
Il ne sait même pas de quoi on va causer entre « braves-gens », un peu trop âgés pour jouer à la marelle, qui ont chacun le visage austère des moments de « profonde-gravitude ».
« Charlotte, je présume ? On n’attendait plus que vous pour commencer… » C’est le « chinois », l’hôte des lieux qui cause ainsi en anglais…
« Votre excellence… ? » bafouille Paul en tendant une main hésitante, ne sachant pas trop à qui il a affaire.
Et voilà que Mister Khoo présente tour à tour les « officiels », en passant par Mark Sullivan, son adjoint, tous les deux cachés derrière des lunettes noires sans doute pour qu’on identifie mieux qu’ils sont affectés aux « services secrets » américains, ceux qui ont provoqué cette réunion, un anglais du MI5, un officier subalterne de la DCRI française, mais aussi, de façon assez stupéfiante, un directeur de la police portugaise et un « nonce » apostolique de la curie romaine, déguisé en laïc.
Mais aussi un certain « Moshe Lévystraus », adjoint du sous-directeur du Mossad à Paris et un iranien, arrivé la veille de Téhéran, le correspondant du ministère de l’intérieur pour Interpol !
Les carpes et les lapins, dans la même salle, les pistolets restés au vestiaire, semble-t-il.
Dans quoi l’amiral l’avait-il encore fourré ?
 
« Messieurs, » (il y a bien une dame assise dans un coin, mais ce n’est manifestement que la sténodactylographe qui note les dires des autres avec son appareil d’un autre âge si particulier).
« Des menaces pèsent sur les prochains jeux olympiques de Londres. Plusieurs sources, policières, diplomatiques et du renseignement en témoignent de façon concordantes, cohérentes et convergentes. Il s’agit pour nous de nous organiser afin de les empêcher. »
 
Ah bé enfin ! On s’occupe encore un peu de l’avenir de la planète, au moins en ce lieu reculé où il faut montrer patte-blanche devant chaque porte.
Et dire qu’il faut attendre la fin juin pour entendre ça, maugrée Paul pour lui-même.

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