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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 23 août 2013

Moshe.

CHAPITRE 42ème : Almont patauge…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Mais pour en revenir au premier sujet, Paul rapporte ce qu’il a compris et qu’il s’agit d’un matériau d’origine iranienne monté sur un plan du père de la bombe pakistanaise, celui du docteur Khan.
« Alors, un modèle proche de la bombe coréenne. Ce que vous me dites est proprement stupéfiant. Je vais me renseigner, mais c’est cohérent avec tout le reste. »
Puisqu’il se renseigne, peut-il dire aussi un mot des services secrets du Vatican ?
Un large sourire éclaire le visage austère et vieilli de l’ex-directeur.
 
« C’est beaucoup de fadaises, comme vous dites dans ce pays. Mais qui cachent une réalité. Entre le Mossad et eux, il n’y a pas plus secret. Vous avez été en contact ? »
Oui, au Portugal. La banque de l’Esprit-Saint abrite au moins deux officiers de la « Milice du Christ » et il donne leurs noms.
« De Sousa, ça ne va pas être facile. C’est un peu comme Smith & Wesson en Angleterre ou Dupont-Durant chez vous ! » fait-il en riant de bon cœur à son jeu de mot.
« Je ne veux pas vous faire peur, mais entre une charge nucléaire introduite en Europe par des djihadistes affiliés à Al-Qaïda, une autre perdue en Espagne, une banque qui croient dur comme fer à une sorte de complot apocalyptique anti-chrétien contre les jeux de Londres, jusque-là, ça fait à la fois un peu sérieux et complétement déjanté.
Mais en plus, qu’une cellule secrète, ou à tout le moins « discrète » de la CIA, s’intéresse de si près à ses avatars, pour leur donner la chasse, au Portugal et en Espagne, et que je retrouve dans le sillage de notre terroriste national du moment à Toulouse, ce n’est plus l’effet du hasard. Ne pensez-vous pas ? »
Il serait peut-être temps de sonner le tocsin.
« D’autant que ma hiérarchie tenue au courant par mes rapports, semble jouer au sourd-muet. Là, je ne sais plus à qui m’adresser. »
Almont comprend.
 
« Je vous avoue que votre histoire est abracadabrante. Je ne vous connaîtrais pas, je n’en croirai pas un mot. J’avoue aussi que la « Milice du Christ », si elle prend la menace au sérieux, c’est qu’il faut que je m’informe aussi auprès du Mossad. Ils peuvent avoir eu vent de cette histoire.
En revanche, que mes potes de la CIA, voire mes collègue du MI6 ne m’en aient pas encore parlé, je m’étonne : il y a quelque chose qui cloche. »
Et puis, ils devisent ensemble sur les retombées de leurs anciennes affaires : les machines de McShiant, le J20 et le T50, son prototype 001, les suites de sa rencontre au Bourget avec Allen, avant de se séparer.
Ils ne le savent pas encore, mais ils ne se reverront plus jamais.
 
Pendant que Paul retourne à ses affaires et à « son » harem, Almont passe le reste de son après-midi à flâner sur les quais de Seine en réfléchissant à la meilleure façon de faire sans se faire repérer.
Si la « Cellule Megiddo » est une pieuvre machiavélique au sein même de la CIA, protégée par son propre patron, hypothèse hautement improbable dans son esprit, c’est que non seulement il se prépare quelque chose de pas très claire, mais qu’elle dispose de moyens de rétorsion et de détection de toute fuite possible sur ses propres activités dont il faut absolument se méfier.
C’est même vital.
 
Il passe à l’ambassade en fin d’après-midi pour obtenir un rendez-vous avec « l’attaché culturel », patron de l’antenne de l’agence à Paris, son ancien subordonné.
Qui est ravi de recevoir son ancien patron « Europe de l’ouest ».
Après un tour d’horizon évasif, c’est le chef d’antenne qui aborde le sujet.
« Savez-vous que votre protégé est surveillé par nos services ? »
Qui ça ?
« « Charlotte » intéresse au plus haut point une certaine « cellule Megiddo » basée à Langley… »
Deux fois qu’il entend ce nom en moins de 24 heures.
« Ah oui ! Et qu’a-t-il encore fait, mon « meilleur agent » ? Vous savez qu’il a travaillé pour nous à plusieurs reprises sans même avoir jamais été rémunéré. C’est un agent « officieux » de leur ministère de la guerre. Un excellent élément qui m’a valu ma dernière promotion ! »
Il sait.
Il sait aussi qu’il peut être considéré comme un véritable héros aux USA.
« Et c’est justifié. Vous savez donc que je suis dans ce pays justement à son appel ! »
Non, ça, il vient de l’apprendre.
 
La « Cellule Megiddo » agit sous couverture directement depuis Langley, sans passer par les procédures habituelles…
« Curieux, non ? »
En effet, mais il faut savoir fermer les yeux sur les petites entorses aux règlements.
« Je n’en doute pas. Savez-vous que justement notre homme m’a rapporté une bien curieuse histoire où serait mêlé ladite cellule, d’une façon ou d’une autre. Le colonel Jackson, ça vous dit quelque chose ? »
Non, pas du tout. Curieux de connaître l’existence de la « Cellule Megiddo » et d’ignorer le nom de son patron…
Quelle histoire ?
« Une charge nucléaire terroriste en partance pour Londres… »
Il en reste un temps silencieux, un peu tétanisé du cerveau, comme atterré.
« Vous êtes sûr ? Parce qu’il y a les JO fin juillet, le jubilé du 2 au 5 juin prochain et prochainement le mariage du prince William à la fin du mois, le 29 avril … » Autant d’occasions de faire un feu d’artifice qui marquera les esprits au moins autant que le 11 septembre 2001, sinon plus.
Seraient visés les JO …
 
Comment en est-il si sûr, le retraité ?
« Je n’en dis justement pas plus. Mais renseignez-vous auprès de votre collègue au Portugal. Une munition atomique aurait été interceptée le mois dernier. Si c’est authentique, à vous de prendre la responsabilité d’alerter mon successeur. »
Et il n’en dira effectivement pas plus.
Le surlendemain, à midi et avant de reprendre l’avion du soir pour la côte Est, Almont se fait inviter par son ex-collègue de l’ambassade israélienne à Paris, dans un restaurant cascher du quartier du Sentier.
 
« Mon ami Moshe »
« Mon frère Charles ! Que ça fait plaisir de te revoir. Ça te va bien à la mine, la retraite, dis donc ! »
Il n’est pas venu pour lui parler de ses parties de pêche, ses ballades sur la tombe de sa femme, ses visites trop rares à sa fille : de toute façon, il n’a pas eu le temps.
« En fait, Moshe, je reprends du service … officieusement. Tu te souviens de notre agent « Charlotte » ? »
Il se souvient. « Le type qui est allé voir de près les zincs des russes et chinois, et a fait un tour du monde sans escale par les pôles l’année dernière en moins de 12 heures, ou il y a deux ans, je ne sais plus ?
Et qui devait venir travailler dans notre université de Tel-Aviv sur les scramjets et les céramiques ? »
Ah, parce que lui aussi a essayé de le débaucher ?
« Tu sais, il travaillait pour nous, mais sous couvert de l’autorisation de son ministère.
C’est un officier de réserve sérieux, goy et patriote ! Et il nous a rendu de sacrés services en qualité d’allié.
Tu n’aurais eu aucune chance. »
« Oh mais on ne désespère pas ! C’est un goy, mais il a pour voisine une de nos coreligionnaires qui est chargée de l’attirer dans ses filets. »
Almont en rit de bon cœur !
 
« Parce que tu crois qu’un type de son calibre, il suffit de le faire coucher avec une blonde pour qu’il trahisse son pays ? Tu rêves debout Moshe, là ! Il a toutes les filles qu’il veut ! »
Oui, oui, mais il ne désespère pas : les négociations sont en cours avec son école polytechnique, son ministère et les leurs.
« On ne sait jamais, tu sais, Charles ! »
Ils n’ont pas les moyens face à la fortune d’un Paul Allen, des « projets » communs d’aller dans les étoiles et l’aide des fonds secrets du gouvernement américain.
« Charles, comme je dis toujours, il n’y a pas que l’argent qui compte dans la vie !
Bon tu veux me dire quoi sur ce type ? »

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