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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 17 août 2013

Ordre de mission

CHAPITRE 30ème : Pour rentrer plus vite.
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul ne met pas longtemps à comprendre que plus tu apparais vieux dans ce type de hiérarchie, plus tes pompes sont luxueuses, plus ta coupe de cheveu est rase et blanchie, plus ta cravate s’assombrit !
Donc, plus tu es positionné en haut de la pyramide décisionnelle…
Un type, jeune, aussi grand que Paul mais plus « étriqué », à la chevelure « dense », cravate claire dans les tons gris, mais costume sombre, parlant un français impeccable et sans accent se présente dans le hall et le prie de le suivre… alors que Paul mâte encore les fesses de Matilda qui disparaissent dans un ascenseur.
Lui file jusqu’en haut du building par un autre et vaste ascenseur situé dans un coin reculé de la batterie des dits appareils. Paul peut vérifier ainsi dans les miroirs de la cabine de l’engin qu’il fait « physiquement » tâche : encore fatigué de ses dernières quarante-huit heures éprouvantes, de sa nuit de folie avec Matilda, mal rasé, habillé d’un vague pantalon et d’une veste « pas assortie » et au ton clair, même si l’ensemble est neuf, le tout mis à sa disposition à l’hôtel.
Pire, les chaussures sont neuves aussi et lui font un mal de chien !
 
Le groupe de quatre personnes qui le reçoit dans une vaste salle de réunion ouverte sur la ville, au sommet du building, est habillé « sombre », même pour la « dame » en tenue stricte avec son chignon affreux et blond, et parlent portugais…
L’un des plus « grands » et âgé, s’avance souplement et chaleureusement vers Paul, main tendue en parlant français, lui aussi impeccablement.
« Capitaine de frégate Paul de Bréveuil ! Je suis absolument ravi de faire votre connaissance et d’accueillir un héros. Vous êtes le bienvenu ! »
Il ne manque pas de tuller Paul avec l’index à la mode « franc-maçon » et de lui saisir le coude avec l’autre bras, comme pour mieux l’entraîner vers le groupe qui prend place autour de la table de conférence après qu’ils soient présentés un à un.
Pas tous francs-maçons tout de même… Il y a un doute pour la dame, puisque Paul n’hésite pas à lui faire le coup du baisemain façon vieille-France… Pour éviter de rire à l’aspect triste de son chignon.
Ils se sont donc procuré son curriculum-vitæ…
 
Et l’autre de poursuivre : « Le lieutenant Matilda et Sœur Sarah nous ont conté dans le détail, toutes… leurs aventures. Nous ne saurions trop vous remercier de les avoir libérés et aussi sauvées de la noyade. Ainsi que le père Pedro.
Un grand théologien de la Curie romaine. Il va mieux et s’en sortira après quelques soins.
Mais peut-être ne connaissez-vous pas l’essentiel, qu’il vous convient de savoir, car nous aurions un petit service à vous demander avant que vous ne rentriez en France… Si vous le voulez bien, naturellement. »
En tout cas, pour un portugais même banquier, il manie bien le subjonctif de la langue de Molière, Racine, Hugo et les autres…
Globalement, le voilà qui lui raconte une histoire ahurissante. À peu près la même qu’il a compris la veille et l’avant-veille, quand il pataugeait dans l’océan.
La stigmatisée serait une réincarnation du Christ. Ou de l’antéchrist.
« Nous avons quelques doutes. Car d’un côté, tous les chrétiens du monde espèrent et attendent avec ferveur le retour de notre Seigneur comme il a pu l’annoncer lui-même, et avant et après lui, bien des prophètes. Mais à part ses stigmates et ses dernières actions, elle n’est pas encore capable de prodige… D’autant l’antéchrist est sensé précéder le retour du Fils de Dieu… »
Comme si le Christ avait fait des prodiges  au cours de son adolescence !
Paul réprime cette pensée : il n’allait pas se mettre, lui non plus et tout d’un coup, à défendre l’indéfendable. Et puis quoi encore ?
 
« En revanche, sans se tromper, elle a su guider celui qu’elle appelle « Ahmed-le-diabolique » jusqu’à vous pour que vous l’éliminiez ! Et sans se tromper ! »
Rien de moins. « Je suis un officier de réserve de l’aéronavale de mon pays, pas un tueur à gage ! » Ils savent.
Ils savent aussi ses activités à la MAPEA, ses prouesses aéronautiques, et même ses engagements passés au service « de la paix » dans le monde ainsi qu’en attestent ses décorations américaines.
« D’accord ! Mais pourquoi moi, justement ? N’est-ce pas le rôle des services de police ? Et puis il a fait quoi, le Ahmed pour mériter que je le tue comme ça ? »
Sarah l’a rêvé à plusieurs reprises : « C’est exactement pour cette raison qu’elle l’a identifié aussi sûrement que deux et deux font quatre au Nigéria.
Dont elle avait toujours refusé de partir jusque-là et depuis toute jeune.
Elle savait aussi, toujours pour l’avoir rêvé en prémonition, exactement où vous croiseriez sa route vers l’Europe.
Et, dois-je rajouter, elle sait pour l’avoir déjà vu, que vous l’éliminerez ! Sans doute un soir ou une nuit ! »
C’est précis, ça au moins…
Mais ça ne répond pas à sa question.
 
« Vous allez être étonné par ce que je vais vous dire. Tout cela démontre au moins les dons de prémonition de Sœur Sarah. Et dans ses prémonitions, il est question de fin du monde apocalyptique. « Ahmed-le-diabolique » porte une bombe nucléaire de fabrication artisanale vers Londres. »
Pour faire péter quoi ?
« Mais la capitale anglaise le soir de la cérémonie de l’ouverture des jeux olympiques et déclencher une riposte nucléaire contre les islamistes. C’est un membre d’Al-Qaïda… »
Et il doit « l’éliminer » … « Pour éviter le pire, ou pour ne pas l’éviter ? »
« Vous posez d’emblée les bonnes questions. Il est de par le monde des puissances obscures qui souhaitent un événement grave pour aggraver encore la situation au Moyen-Orient et plonger l’humanité dans une guerre mondiale et ses conséquences obscurantistes.
Y compris chez les islamistes appelant au retour d’Allah le grand qui imposera la Charia au monde entier. La loi divine.
Il en est dans notre camp, celui des chrétiens, qui souhaitent la même chose, mais pour entraîner notre monde dans un chaos nucléaire généralisé afin de réduire à néant et pour l’éternité la menace des islamistes.
Des sortes de croisés … modernes, avec les moyens de destructions … modernes ! »
Comme les « miliciens du Christ » ? Ce n’est pas la même chose.
 
« La Milice naît en 1209 dans la mouvance de saint Dominique et des frères dominicains. Encouragée au cours des siècles par de nombreux Papes, elle se développe comme une institution chevaleresque dont les membres, laïcs courageux et fidèles, se mettent au service de l’Église pour la défense de la foi. »
Donc vraiment rien à voir avec les frères bénédictins dont lui causait Matilda, il y a encore quelques minutes sur le trottoir.
En 1870, l’Ordre chevaleresque de la « Militia Christi » se réorganise à Rome autour d’un cercle d’officiers pontificaux qui, assistés du Maître général des dominicains et encouragés par Pie IX, relancent l’esprit de la vieille institution en orientant ses membres vers la construction du royaume de Dieu dans la société.
La période de réforme vécue de 1959 à 1973 voit l’Ordre se transformer en association de fidèles et adapter ses finalités aux exigences de l’apostolat des laïcs dans la perspective du Concile Vatican II. « Le 21 novembre 1981, le Conseil Pontifical pour les Laïcs décrète la reconnaissance de la Milice de Jésus-Christ comme association internationale de fidèles de droit pontifical. »
Pas tout-à-fait ce qu’il a entendu quelques minutes plus tôt… Curieux. Ou alors ils ne parlent pas de la même chose… Ou bien qu’il « l’enfume » totalement, là.
 
Il a quatre « missions ». « Le département de la Vérité assure la formation des membres – basée sur la philosophie et la théologie thomiste – aussi bien par l’enseignement que par l’orientation vers des sources sûres. Le département du Rosaire correspond à la vocation mariale de l’ordre et a pour but d’alimenter la vie intérieure et la piété des individus membres, grâce à des retraites spirituelles, des veillées de prière, des moments de méditation. Le département de l’Hospitalité a pour tâche non seulement d’assurer l’aide réciproque entre les membres et d’organiser l’accueil à l’occasion de rencontres et de chapitres, mais aussi et surtout de soutenir et de promouvoir des œuvres de solidarité et de charité inséparables de l’évangélisation. Le département de la Chevalerie à vocation à former et fournir effectivement des mercenaires aguerris détachés aux nobles missions de l’Église romaine et apostolique, ainsi qu’à toutes ses confréries… »
Bon. Eh bien, qu’ils se tapent sur la gueule, ça fera moins de cons sur la planète, non ?
« Je ne crois pas que vous pensiez réellement ce que vous dites : du chaos, pour tous, il s’ensuivra un nouvel âge obscure pour l’humanité. Réalisant ainsi toutes les prophéties apocalyptiques, qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes. »
Si c’est déjà écrit, c’est donc inéluctable. À quoi bon résister ?
 
« Il n’y a rien d’inéluctable. Vous souvenez-vous des secrets de Fatima, par exemple ? » Oui.
« Le premier prévenait de la guerre mondiale. Le second du danger de l’empire communiste. Le troisième, correspondait à celui un homme en blanc qui meurt sous les glaives de feu. L’attentat contre sa sainteté Jean-Paul II. »
On peut dire ça comme ça, mais il peut y avoir d’autres interprétations pas plus farfelues que celle-là, incluant même des explications relatives aux mouvements totalement improbables du soleil à cette occasion. Et « le pape n’en est pas mort ! »
« Le communisme l’est. C’est-à-dire que par la prière, l’œuvre quotidienne des croyants pour la paix, la lutte contre la misère, notre destin peut être modifié par les forces de l’esprit et par la prière.
Et puis vous savez, de vous à moi, notre établissement et notre petite communauté vient du fin fond de l’Histoire. Nous savons toute la relativité des prophéties, mais aussi toute la puissance des actions de grâce répétées et des dévotions des croyants aux écritures saintes.
L’homme a entre ses mains son destin, aidé de Dieu et éclairé de la Parole de son fils Jésus ! C’est de cette façon-là que sa Sainteté Jean-Paul II a survécu à l’attentat dont il a été victime. Par la prière et la dévotion des fidèles. »
Il vient de répondre à une partie de la question…
« Et je fais quoi moi, dans tout ça ? »

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