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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 21 août 2013

Un « plastron » malgré lui

CHAPITRE 38ème : Le massacre Otzar Hatorah
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Néanmoins, même pour un djihadiste, tuer un homme de sang-froid, ce n’est pas rien.
Mohamed s’enferme avec Ahmed pour prier, tellement il est ébranlé par ce qu’il vient de faire : tuer un homme comme d’une bête.
Pas sûr qu’il faille vraiment compter sur lui par la suite.
 
Fruit de ses prières et des lectures du Coran, le 15 mars 2012, Mohamed Merah retire « 1,83 € » sur un de ses comptes, portant le solde à une « nullité parfaite » comme s'il cherchait à liquider ses biens terrestres, tel que recommandé par le livre saint.
Le lendemain, il achète une seconde caméra Go-Pro167 pour 350 €, pour Ahmed. Il achète une cagoule chez le concessionnaire « Yamaha 31 » à qui il demande en vain comment désactiver le système de géolocalisation d'un scooter T-Max.
Le même jour mais à des kilomètres de là, vers 14 h 10 et à Montauban, un individu casqué arrivé en scooter, s'arrête devant un distributeur de billets de La Société Générale, situé à proximité de la caserne Doumerc devant lequel stationne un groupe de militaires.
Après avoir écarté une personne âgée, il sort une arme de poing et tue un premier militaire, Mohamed Farah Chamse-Dine Legouad du 17ème Régiment du génie parachutiste qui était en train de composer son code bancaire.
Le tireur vise ensuite le caporal Loïc Liber qui essaie de s'enfuir vers l'angle du centre commercial avant de s'effondrer, grièvement blessé d'une balle dans la tête et une autre au thorax.
Le tueur recharge son arme et touche un dernier parachutiste, le caporal Abel Chennouf qui tente de s'éloigner en rampant vers la boulangerie.
Le terroriste s'approche, le retourne et l'achève froidement.
Devant la caméra miniature qu’il s’est sanglée sur le buste, Ahmed fait le chiffre trois avec sa main, pour indiquer le nombre de ses victimes, et s'enfuit sur son scooter en hurlant « Allah Akbar ! ».
Trois, et non pas quatre…
 
Poursuivi par un adjudant-chef qui essaie de le faire tomber de son deux-roues et de l'arrêter, il parvient à s'échapper sain et sauf mais en ayant abandonné sur la scène du crime des douilles et un chargeur qu'il a laissé tomber par inadvertance.
Les témoins parleront d’un « petit-gros » avec une balafre sur la gauche du visage… et d’un deux-roues de couleur blanche.
Le jour même, encore ailleurs, Mohamed Merah à peine remis de son assassinat du 11, il y a 4 jours de ça, invite sa sœur Aïcha et son frère Abdelkader à partager une pizza et à boire un verre, se montrant inhabituellement affectueux, la conscience soulagée, comme s'il voulait leur « dire au revoir ».
Le soir, il participe même à un «rodéo» aux Izards.
Alors qu’Ahmed prépare déjà son dernier coup et va garer sa voiture et la charge nucléaire dans un quartier éloigné : il marchera toute la nuit et rentrera discrètement par les sous-sols de l’habitation de Mohamed.
 
Le surlendemain 17 mars 2012, Mohamed passe une soirée en discothèque au « Calypso », une boîte de Fenouillet fréquentée par les jeunes des cités toulousaines, pendant qu’Ahmed a finalement trouvé une chambre dans un hôtel, loin de Mohamed qui n’en finit pas de faire des cauchemars, toujours « traumatisé » par son unique meurtre, basculant de périodes de prières en périodes de fêtard alcoolique.
Le 19 mars 2012 vers 8 h 00, un homme casqué gare un scooter Yamaha T-Max blanc devant le collège-lycée juif Otzar Hatorah, dans un quartier résidentiel de Toulouse. Armé d'un des 11,43 et du pistolet mitrailleur de type mini-Uzi, il ouvre le feu sur un groupe de personnes rassemblées devant l'établissement.
Il tue un enseignant et ses deux enfants. La première arme s'enraye. Le terroriste sort la seconde, pénètre dans la cour, met à terre la fille du directeur âgée de huit ans, lui tire les cheveux et lui loge une balle dans la tempe.
Il dresse sept doigts des deux mains devant l’objectif sa caméra fixée sur son thorax.
7 et non 8…
 
L'homme s'enfuit en scooter, de couleur blanche, après avoir touché de deux balles un adolescent qui se réfugie dans sa chambre.
Ahmed est désormais en route pour La Rochelle après avoir déposé sa caméra et remis les armes dans la voiture de Mohamed.
Les deux « frères de lutte » se croisent, se saluent, se disent « à bientôt ». Et se remercient : Mohamed est devenu un meurtrier mais ne peut pas, ne veut pas poursuivre. « Ce n’est pas grave !
Tu as bien servi le djihad, finalement.
On fait comme on a dit, mon frère. »
 
Ce 19 mars 2012, à 10 h 49 et à 12 h 02, Mohamed Merah reçoit deux appels téléphoniques de la DRCI.
L'après-midi, il joue au football avec les enfants d'une « relation » aux Izards et finit la soirée dans une boîte de nuit toulousaine, le Bahia.
 
La même arme, un pistolet automatique Colt 45 de calibre 11,43 a été utilisée pour les trois attentats. Elle sera retrouvée le 21 mars 2012 dans une voiture de location, une Clio garée dans un box.
Selon le procureur de Paris, l'auteur des actes a filmé chacune des tueries avec une caméra attachée à son torse. Une clé USB contenant ces prises de vue sera retrouvée dans la poche de Mohamed Merah après son décès.
Une autre, inattendue celle-là, sera curieusement envoyée par la poste le 21 mars 2012 aux bureaux parisiens d'Al Jazeera.
Ce 19 mars 2012, Mohammed Merah est identifié par la police comme le principal suspect des attentats. Il a été confondu notamment par l'adresse IP de sa mère qui fait partie des 576 personnes à s'être connectées à la petite annonce passée par la première victime sur le site Leboncoin.fr.
Il est ensuite localisé chez lui par des policiers, qu'il a repérés.
Malgré la surveillance policière, il parvient à sortir avant l'assaut du Raid en passant vraisemblablement par les sous-sols de sa résidence.
 
Il aurait pu fuir ce soir-là, mais ignore totalement que les policiers le suspectent pour les meurtres auxquels il n’a pas participé.
Celui du 11 dans l’après-midi, il se défaussera assez aisément sur Ahmed, pense-t-il.
Pour les suivants, dont il a entendu parlés par les medias et ses potes des cités, il a de toute façon de sérieux alibis vérifiables : il suppose qu’Ahmed est directement concerné dans un plan « archi-tordu », et ce n’est pas plus mal qu’il ait quitté la ville avant de devenir l’ennemi public n° 1.
Ça arrange même Mohamed qui va pouvoir reprendre une vie calme, avec de l’argent en plus et quelques armes.
Pour bien faire, il faut se débarrasser des « liens directs » : le lendemain, vers 19 h 30, après avoir prié toute la journée, il remet un sac à dos contenant la caméra GoPro ainsi qu'une perruque à une amie dont l’ex-mari, carrossier, l’a fait travailler.
Il lui précise : «Sil marrive quelque chose, donne ce sac à ma mère». Car Mohamed se méfie désormais d’Ahmed…
 
Puis vers minuit passé de 22 minutes, il utilise une cabine téléphonique se trouvant au numéro 79 de lavenue de la Gloire pour appeler Al-Jazira Paris, BFMTV, i>télé et France 24.
Enfin, vers 1 heure du matin, il regagne son domicile.
Il aurait dû fuir, se sachant surveillé, mais son djihad à lui, c’est de couvrir jusqu’au bout Ahmed dans sa fuite, comme prévu.
S'ensuit un face à face avec le RAID qui dure plusieurs dizaines d'heures au cours desquelles il revendique les tueries, toutes les tueries : il entre, lui tout seul et enfin, dans l’Histoire.
Le procureur de Paris a déclaré le 23 mars 2012 que les investigations allaient se poursuivre malgré les aveux, sous forme de confidences de Mohamed Merah aux agents du RAID.
 
Le RAID encercle l’appartement le 21 mars 2012 à 03 h 00 situé dans quartier de Côte Pavée à Toulouse, au 17, rue du sergent Vigné. Lors d'un premier assaut lancé, le groupe d'intervention qui ne porte pas de boucliers de protection compte deux blessés sérieux dans ses rangs.
Dès lors, Mohamed, n’a plus le choix : il devra jouer au martyr.
Au mieux, se rendre, mais le plus tard possible.
Au pire, mourir jeune.
 
Mais il espère encore seulement être blessé pour mieux se disculper ensuite, avec ses alibis-béton.

 

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