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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 31 août 2013

Veillée d’armes

CHAPITRE 57ème : José Gabriel !
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Nous ne sommes pas persuadés, au Vatican, que cet oiseau-là soit « blanc-blanc ». »
De ses lèvres également anthracite, le propos prend toutes ses saveur et « couleur »…
Qu’est-ce à dire ?
« Le plan de représailles qui se prépare est d’une très vaste ampleur rassemblant des moyens tout-à-fait considérables. »
Globalement, dans les trois heures qui suivront un attentat nucléaire à Londres, Tsahal recevra l’ordre de « frappes préventives » sur l’Iran et ses sites nucléaires.
« Et vous connaissez leur savoir-faire en la matière ! »
On les avait vus à l’œuvre en 1981 à l’occasion de l’opération « Opéra ».
Paul n’était pas né, mais il s’en souvient encore.
 
Une opération qui s’est déroulée le 7 juin 1981. En 1976, l'Irak achète un réacteur nucléaire de classe Osiris à la France. Celui-ci devait servir à des fins de recherches scientifiques et non militaires mais les Israéliens virent cette manœuvre d'un mauvais œil, suspectant l'Irak de vouloir l'utiliser dans le cadre de son programme clandestin d'armes de destruction massive décidé dans les années 1970.
Le 6 avril 1979, le Mossad, l’agence de renseignement israélienne, détruit avec des bombes à charge creuse, lors d'une opération commando à l'intérieur de l'usine de Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM), à La Seyne-sur-Mer (Var), la cuve en acier du réacteur d'Osirak.
La France répare les dégâts, et dans la nuit du 13 au 14 juin 1980, le Mossad égorge dans un hôtel parisien l'égyptien Yahya Al-Meshad, membre de la Commission atomique irakienne.
Des ingénieurs du Commissariat à l'énergie atomique reçoivent de leur côté des lettres de menace.
 
Le 30 septembre 1980, au début de la guerre Iran-Irak, deux chasseurs-bombardiers F-4 Phantom de la force aérienne de la République islamique d'Iran attaquent avec 12 bombes Mk 82 le centre de recherches de Tuwaitha à Bagdad, mais sans toucher directement les deux réacteurs Osirak et Isis.
Il s'agit de la première attaque militaire visant un site nucléaire.
Or, selon le renseignement israélien, l'été 1981 serait la dernière chance d'opérer contre le réacteur sans provoquer de pollution radioactive, car à ce stade, le réacteur n'est pas encore opérationnel pour n’être pas « chargé » de son combustible nucléaire.
 
L'attaque aérienne a eu lieu le 7 juin, entre 16 h 40 et 16 h 55 heure locale, contre le réacteur nucléaire situé à 17 kilomètres au sud-est de Bagdad et menée par huit F-16 des 110ème et 117ème  escadrons armés de seize bombes Mk 84 d'une tonne, de 2 AIM-9L Sidewinder et de trois bidons de carburants supplémentaires, escortés par six F-15C qui décollent de la base aérienne d'Etzion, qui est devenue depuis 1982 l’aéroport international de Taba.
Ils effectuèrent un vol de 1.600 km passant par le sud de la Jordanie puis le long de la frontière de l'Arabie Saoudite à une altitude de 800 puis de 150 pieds (46 m) à l'intérieur de l’espace aérien irakien.
Des problèmes survinrent avec des réservoirs de carburant externes d’un des F-16A qui furent largués au-dessus du désert saoudien.
À environ à 20 km à l'est du réacteur à 14 h 35 (GMT), les F-16 déclenchèrent la postcombustion à pleine puissance et commencèrent leur ascension finale.
Au sommet de la boucle, ils identifièrent la cible, plongèrent à la vitesse de 600 nœuds (1.100 km/h) à 35 degrés en piqué et larguèrent les bombes à une altitude de 3.500 pieds (1 km), visant la base de la structure et libérant des leurres afin d'esquiver la lutte anti-aérienne.
Tous les pilotes larguèrent leurs bombes dans des intervalles de 5 secondes.
Le retour se fit à haute altitude, à la limite des réserves de carburant.
L'escorte de F-15 intercepteur, dont 4 avaient quitté le groupe pour faire diversion, n'eut pas à intervenir.
Un ingénieur français et 10 soldats irakiens furent tués dans ce raid.
 
L'Organisation des Nations unies (ONU) émet alors la résolution n° 487 le 19 juin 1981, appelant à la cessation des hostilités et à l'envoi de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur place.
En 2009, le premier ministre irakien Nouri al-Maliki exigera une compensation de la part d'Israël.
La livraison des derniers 22 F-16 d'une première commande de 75 exemplaires à Israël par les États-Unis, dont les premiers exemplaires arrivèrent en juin 1980, fut stoppée par le gouvernement des États-Unis après ce raid et ce, durant plusieurs mois.
Et dix ans plus tard, en 1991 durant l'opération « Tempête du désert », plusieurs raids massifs de F-117 et de F-111 détruiront les restes du complexe rebâti et qui avait été l'un des plus « fortifiés » d'Irak à ce moment-là.
 
L’Iran, c’est naturellement plus loin, mais l’Arabie saoudite reste un allié des américains qui disposent sur place de plusieurs avions-ravitailleurs.
Il est prévu de contourner de la même façon l’espace aérien jordanien, à basse altitude et en vol « économique » le long de la frontière.
De ravitailler au-dessus du nord du Golfe-Persique et de fondre sur les cibles toujours à basse altitude et vitesse subsonique.
Les F 16, monomoteurs, Israël en possède 324, ne seraient pas mis en première ligne mais serviraient de couverture à proximité de la Syrie, de la Jordanie et au-dessus de l’Irak.
En revanche les patrouilles de F 15, bimoteurs et jugés plus sûrs pour un long raid qu’Israël détient à 83 exemplaires, partiraient selon des horaires étalées, tels que les bombardements auraient lieu à peu près simultanément sur tout le territoire iranien, peu après l’aube locale.
Avec un retour par le nord du Golfe-Persique et un ravitaillement au-dessus de l’Irak, assuré par les avions-citernes de l’USAF.
 
Au même moment, l’US Navy assurerait, aux limites de l’espace aérien iranien, la sécurité avec ses F 18 embarqués, armés de missiles longue-portée AIM-54 Phœnix de chez Hughes Aircraft Company, vendu à 500.000 US$ l’unité.
Une munition de 460 kg, longue de 3,90 m, pour un diamètre de 38 cm, capable d’une portée de 100 milles nautiques, pour une vitesse de 4.800 km/h, portant une charge de 60 kg guidée par radar semi-actif puis actif en phase terminale.
Quant au McDonnell Douglas F/A-18C Hornet, c’est un avion multi-rôle équipé de deux moteurs General Electric F404-GE-402, des turboréacteurs à double flux d’une poussée de 7,9 tonnes chacun propulsant l’ensemble de 23 tonnes à la vitesse maximale de 1.950 km/h (Mach 1,6), pour un plafond de 15.240 m à une vitesse ascensionnelle phénoménale de 15.000 pieds/minute et un rayon d’action de 535 km.
Un engin d’une envergure de 11,43 m, pour une longueur de 17,07 m et une hauteur de 4,66 m. Surface alaire : 37,16 m² et un coût unitaire de 57 millions de dollars.
Outre son canon rotatif M61 A1/A2 Vulcan de 20 mm, il soulève 6.215 kg de charge externe (armement air-sol, air-air ou antinavires), soit 12 missiles Phœnix sur 4 plots triples.
Une belle bête de combat de 63 millions de dollar avec ses missiles…
 
En face, ils ne peuvent opposer que 70 F-14A Tomcat déclassés, une quarantaine de F-4D/E Phantom II encore plus déclassés, autant de MiG-29, à peine 12 Mirage F1, 6 RF-4E Phantom II, 18 MiG-19, 4 Su-20, 40 Su-22 et 30 Su-24MK, qui restent d’abord des bombardiers supersoniques à voilure à géométrie variable.
Autant dire qu’ils ne font pas le poids… Même s’ils avaient des pilotes qualifiés en nombre suffisant !
Il serait même prévu, selon les réactions de l’opinion internationale, la nuit suivante ou tout de suite après le raid israélien que, non seulement les alliés du Golfe et les flottes occidentales seraient autorisés à établir une zone d’exclusion aérienne sur tout le territoire iranien, un peu comme en Libye quelques mois plus tôt, ou immédiatement si des tirs de missiles balistiques étaient détectés depuis le sol vers Jérusalem.
Dans cette dernière hypothèse, les Hébreux comptent sur leurs missiles anti-missiles Patriot pour se protéger.
Mais il serait aussi question d’une attaque de 24 à 48 heures de milliers de missiles de croisières AGM-28 HOUND DOG, missile supersonique tracté par des B 52 partis de Diego Garcia, un atoll de l'archipel des Chagos, dans les territoires britanniques de l'océan Indien.
Des dizaines d’AGM-86 ALCM, missile d’une portée de 2.400 km, tiré depuis les soutes de B 52 qui peut en porter 8 chacun.
Des centaines de BGM-109 TOMAHAWK, subsonique de 1.250 à 2.500 km de portée, nettement moins cher.
D’autres d’AGM-129 ACM également subsoniques mais furtifs de 3.700 km de portée.
Des milliers d’AGM-137 TSSAM de coutre portée (185 km) pour les cibles côtières, et autant de son grand frère l’AGM-158 JASSM de 370 km de portée.
Le tout depuis les airs, le Pakistan, l’Irak, les monarchies du Golfe et les navires lanceurs d’engin depuis la mer.

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