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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 1 septembre 2013

Attentat

CHAPITRE 60ème : La cellule Megiddo neutralisée
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Une minuscule erreur mettra à bas ce beau plan.
Jackson ne peut pas être dans les locaux du quai Montebello alors que ses deux puces se trouvent boulevard de Clichy.
Un « détail » vite signalé par « l’équipe du curé », avant même que son visiteur du soir n’arrive chez Paul, qui aura aussi repéré les « courses en ville » pour l’acquisition d’un trépied de photographe, mais pas la livraison d’un lance-grenades des « ateliers » de la CIA.
« Le voilà, notre piège ! »
Comment ça ?
« Manifestement, il ne veut pas qu’on sache qu’il vient vous rendre une visite, puisqu’il veut nous faire croire qu’il est au spectacle avec ses hommes. Donc, il va se passer quelque chose de pas avouable.
Je fais rappliquer mon équipe et vous, vous planquez votre cheptel et vos voisins à l’abri, s’il vous plait ! »
Il n’a peut-être pas tort.
 
Coup de sonnette de l’interphone : ce sont les hommes du curé qui arrivent.
Deux malabars et une bouteille.
La bouteille, c’est du somnifère, puissant paraît-il.
« Laissez-nous faire. Mes gars sont là en dissuasion en cas d’action violente de sa part contre vous… Je vais verser ce somnifère dans toutes vos bouteilles. Vous pourrez en boire aussi pour lui inspirer confiance, nous avons l’antidote et on vous évacuera si nécessaire.
En revanche, ça neutralisera le colonel pour un moment et ensuite nous aviserons. »
Mais c’est fou ça ! Gâcher toutes ses bouteilles d’alcool un peu fort !
Déjà qu’il s’est mis à boire par désœuvrement au moment où il a été consigné à Mururoa et qu’il y a repris un goût modéré à l’occasion de son tour du monde par les trois-caps à la voile, jusqu’à se refaire un « buffet » des classiques avec des échantillons d’invendus de son activité de « flacons-numérotés », voilà qu’il va falloir tout contaminer…
 
Enfin, passons : ce n’est pas bien grave après tout et autant se confier à l’imagination active et débordante du « grand-black-en-soutane ».
Au moins, après ce coup-là, on sera définitivement fixé sur les intentions véritables de la « cellule Megiddo ».
22 heures, la seconde partie du spectacle du Moulin Rouge est lancée et on sonne à l’interphone de Paul. Cette fois-ci, c’est bien Jackson qui monte.
José Gabriel file se cacher dans la mezzanine.
C’est un des gardes-du-corps, aussi costaud que lui mais ne portant pas la soutane, ouvre la porte, la main droite glissée dans la veste.
« Bonsoir Colonel ! N’ayez pas peur. Ces gars-là croient que je suis menacé de mort. Entrez et installez-vous ! »
S’il savait…
Le type est quand même surpris de voir le molosse lui ouvrir l’huis, Paul derrière et encore un autre sur ses gardes, dans un coin du salon vivement éclairé : des cibles parfaites.
« Rassurez-vous, je ne suis pas armé. Juste un Glock 17 de service… pour mon auto-défense. »
Pas armé mais avec une arme de poing de débutant en polymère ?
C’est quoi quand il est armé, celui-là ?
Un porte-avions complet avec son escorte ?
« Vous ne risquez rien ici, vous pouvez le déposer sur le guéridon, bien en vue, histoire de les rendre moins nerveux.
Quant à moi, je suis armé ! Mais seulement de mots ! »
Le colonel s’exécute sans maugréer nullement.
De toute façon, il n’est pas venu pour ça.
« Vous teniez tant à me voir, il doit y avoir une raison impérieuse. »
Il y en a deux.
« Je tenais à admirer la vue de votre balcon. C’est magnifique Notre-Dame vue ainsi ! »
Oui, mais l’exposition est plein nord et il y a de la lumière même la nuit avec les bateaux-mouches qui éclairent toutes les rives, alors que le jour, ce n’est que le soleil qui se reflète sur les pierres de la Cathédrale.
« Et encore, dès le printemps les arbres filtrent un peu cette lumière, alors que l’hiver, c’est tristounet… »
Ils en profitent pour faire un bref passage sur la terrasse.
« Magnifique ! »
Et la seconde raison ?
 
« Nous nous sommes procurés une image satellite très fine des émissions alpha de votre pays tout entier, qui date d’il y a à peine 48 heures et que voici.
Je n’étais pas sûr de l’avoir quand je vous ai invité à dîner. »
Et il la déroule sur la table.
« Merci. Vous prendrez bien un verre ? »
Oui volontiers. Un bourbon.
Paul sort deux verres à whisky et sert copieusement.
« Des glaçons ? »
Il ne va pas gâcher le goût du bourbon avec de l’eau même gelée, quand même ?
« Comme vous le voyez, vos centrales sont parfaitement visibles, ainsi que tous les sites de retraitements, mais également les sites de dépôt d’ogives et de bombes, même si les niveaux de radiations sont parfaitement inoffensifs. »
En un coup d’œil, avec de telles images, on peut compter toutes les munitions à disposition de la dissuasion nucléaire nationale.
« Sous 24 heures, nous savons quand vous bougez une munition et pour la mettre où ! » dit-il fièrement. Un document classé « top-secret », mais dont il prend sur lui d’en apporter un exemplaire pour étude…
Intéressant.
 
« Dites-donc, avec ça, vous avez pu repérer les munitions du commando d’Al-Qaïda depuis sa fabrication, non ? »
Un peu gêné, l’américain répond que ça ne marche que si on cherche. Et s’ils avaient su, ils l’auraient fait.
« Mais notez que nous suivions quand même le caboteur depuis son départ du Pakistan. Mais avec d’autres outils d’observation. »
Et la piste d’Ahmed à travers le Portugal, l’Espagne et jusqu’à Toulouse ?
« Dans une course-poursuite, ça ne marche pas, puisque c’est un document qui nécessite au moins 48 heures de traitement pour être fabriqué.
Et nous n’avons rien détecté de suspect en France depuis mars dernier. Voyez donc ! »
« Santé ! » Et ils trinquent.
Passé la première gorgée, Paul reprend.
« Vos analystes en déduisent quoi ? »
Qu’il y a des anomalies.
« Mais ça peut être n’importe quoi sans qu’une inspection directe sur le terrain ne puisse venir confirmer ou infirmer la dangerosité de tel ou tel point » qui vont du rouge vif au rose pâle sur la carte.
« Par exemple, celui-là correspondrait à un véhicule transportant du cobalt médical. Il est situé sur votre autoroute A6 au premier passage du satellite et ne figure plus à son second passage. D’où sa couleur saumoné. »
Faut savoir.
« Donc vous n’avez rien trouvé de probant. Faudrait une copie de cette carte pour le ministère, qu’ils envoient des hommes sur le terrain. »
Ou alors Paul a raison : la charge recherchée est déjà en Angleterre.
« Demain j’aurai la même pour l’Angleterre sud. Je vais m’y rendre pour… pour… »
Paul est déjà dans les vaps quand c’est autour de Jackson de commencer à voir l’environnement vaciller et le regard se brouiller.
Puis il s’effondre à son tour.
 
Le curé dévale le petit escalier. Son « poison » a fonctionné.
L’urgence est de faire à Paul une injection intramusculaire, à travers le pantalon, pour dissiper au plus vite les effets du somnifère.
Puis une fouille au corps complète du colonel.
Mais rien !
Pas la moindre arme blanche, pas un seul petit pistolet pour dame, même pas une fiole de poison à la Borgia, une arme électrique, un bout d’explosif dans un téléphone ou une poche !
Rien !
« Stercore ! » en fait le curé qui n’en perd pas pour autant son latin.
« Je ne comprends pas… Il n’a pas sur lui nos deux puces « géo-localisatrices », ni dans ses vêtements, et pourtant je reçois un signal ! » fait l’une des deux montagnes de muscles de la « nombreuse » équipe appelé en renfort tenant à la main son détecteur.
« Semini nequam bastardus ! » Où est-elle ?
Il est venu « marquer » les lieux et on ne sait pas où !
« Faut dégager d’ici ! Il doit y avoir un commando à l’extérieur. »
Un coup d’œil depuis la terrasse vers la rue, vers les jardins de l’évêché. Rien !
« Là ! Sur le chambranle de la porte-fenêtre ! » Une petite pastille auto-adhésive, translucide, plus large que celles utilisées par sa propre équipe, est bien « collée » sur le montant extérieur de la fenêtre.
« On fait quoi ? »
L’arracher et la jeter à la rue ou à la Seine ne peut que provoquer des dégâts collatéraux irréparables.
La laisser là, c’est encore pire.
« On évacue ! Par l’escalier du haut. »
Paul est à peine capable de se tenir sur ses jambes : il est porté sur les épaules par l’un des deux « monstrueux » jusqu’à la mezzanine, vers la porte de l’escalier de service.
« Ferme la lumière ! »
Et le colonel, ils en font quoi.
« On avisera après ! De toute façon il va dormir jusqu’à demain midi. »
 
Le petit groupe n’a pas encore claqué la porte qu’une violente explosion fait trembler l’immeuble sur ses fondations.
Un blast de flammes tente de passer dans l’ouverture de la porte encore légèrement entre-ouverte.
Aussitôt, ce sont des cris dans tout l’immeuble, des sirènes qui hurlent.
Le feu ravage l’appartement de Paul.
« Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui se passe ici ? »
Paul récupère…
« Venez ! On file ! »
Hors de question : il s’agit de maîtriser l’incendie avant qu’il ne prenne de l’ampleur et brûle jusque chez les voisins !
« Vous êtes fou ! »
« Le colonel est où ? »
Il s’est fait « allumer » par ses propres troupes !
« Je vous expliquerai ! »
« Vous, vous filez au Kremlin-Bicêtre, qu’on ne vous retrouve pas ici. Moi, je fais face que je puisse donner quelques explications plausibles aux secours qui vont arriver. On se retrouve demain matin au Kremlin-Bicêtre et au plus tard après demain. Sur le tarmac de Toussus-le-Noble. Vers midi ! »
Pourquoi pas, même si c’est stupide ?

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