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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 1 septembre 2013

Le piège

CHAPITRE 59ème : La cellule Megiddo à la manœuvre
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Et vous le voyez comment, ce « piège » ? »
Le faire parler et le laisser agir à préparer ce qu’il croit devoir préparer.
Un « truc-simple », pense pour lui-même Paul.
Et en effet, l’équipe de Jackson débarque à Roissy-Charles-de-Gaulle par des avions séparés, depuis les USA, le Canada et Londres, sur deux jours.
Pris en filature par la « nombreuse » équipe du père José Gabriel.
Comme la « bande des curés » est pour le moins discrète, il leur a été assez simple de poser des puces « géo-localisatrices » adhésives sous les semelles en en semant plusieurs dizaines sur leurs parcours probables au débarquement et en neutralisant celles qui n’avaient aucun intérêt pour s’être collées sur d’autres chaussures, rien qu’en suivant les 4 bonhommes pendant leurs premières minutes sur le sol français.
Un « truc-simple », effectivement…
Deux sont descendus dans une location meublée à proximité de la rue Monge, pas très loin de chez Paul.
Le troisième est descendu à l’hôtel Meurice rue de Rivoli, à proximité de l’ambassade des USA.
 
Le colonel Jackson arrive le dernier et débarque directement à la dite ambassade en taxi, avant de poursuivre avec son baise-en-ville à roulette à pied jusqu’à son hôtel.
D’où il passe un coup de téléphone à Paul, directement sur son portable « business », un numéro en principe secret et crypté qui sert uniquement pour les conversations avec l’usine d’Aubenas et sa « pédégère ».
Curieux ça…
Il veut le voir.
« J’en serai ravi, mais là, vous me chopez dans le TGV de Toulon. Je vais récupérer mon hydravion Havilland à « Navy-Base » pour la suite de nos folles aventures.
Si vous prenez le suivant, le temps que je le remette en état de vol, nous ferons le vol de retour ensemble, ça nous permettra de nous parler. »
Pourquoi pas ?
Le curé, il n’en revient pas !
Mais il sera du voyage… de toute façon, il l’est déjà pour l’aller-simple.
Ainsi fut dit, ainsi fut fait.
Sauf qu’en présence du curé dans son dos, le « colon » de la CIA n’a plus grand-chose à dire, comme complétement tétanisé par la masse de muscles-sous-soutane.
 
« Vous êtes bien silencieux, colonel. Vous comptiez pourtant m’entretenir de je ne sais quelle affaire d’importance… »
Oui, du dispositif d’interception d’Ahmed et de sa bombe qu’il conviendrait de mettre en place.
« Mais il est déjà en place. On ne vous a pas attendu ! »
Et Paul d’expliquer le fonctionnement du centre d’écoute du Kremlin-Bicêtre et du dispositif policier qui fonctionne actuellement, plus le dispositif militaire qui sera en place le 27 juillet prochain.
« Et s’il est déjà passé en Angleterre avec sa charge ? »
« Vous savez bien notre accord passé : à vous la charge et dans ces conditions vous n’êtes pas au bon endroit pour la dégotter, à moi le bonhomme seulement s’il me tombe entre les mains. »
Mais personnellement, Paul n’y croit pas…
« Ah bon ? Vous ne croyez pas quoi ? »
Qu’il soit déjà en Angleterre : « On aurait déjà repéré les irradiations qui fuit de sa munition comme au Portugal et en Espagne. Et comme ce n’est pas faute de chercher depuis la réunion de Lyon… »
Voilà qui soudain intéresse Jackson.
« Que s’est-il passé à Lyon ? »
Il n’y était pas.
« Vos petits camarades des services secrets et les autres ont cassé du sucre sur votre dos… »
Le curé, derrière, qui est nécessairement au courant du rapport de son prélat présent à la réunion, il doit bicher.
« Je suis au courant. Ils nous ont suspectés d’avoir détourné la charge récupérée au Portugal. Mais tout était en ordre… »
Seulement la charge ?
« Oui, il a aussi été question de notre rôle dans cette affaire. Mais là encore, tout est en ordre… »
Admettons ! Ne pas pousser l’autre dans ses retranchements et contradictions.
« N’empêche, si vous étiez un peu courageux, vous seriez à Londres à aider vos collègues du FBI qui arrivent en renfort des states. Mais j’imagine que vous n’avez pas envie de finir en poussière et en lumière ! »
Il n’apprécie pas vraiment l’allusion à une éventuelle couardise, puisqu’on sent la colère gronder dans son ton et le muscle se raidir, mais il n’en dit rien.
Et c’est à son tour de confirmer la présence de matériels militaires US au-dessus du Channel le 27 et de nombreux personnels.
Dans un détail tel, que la fin du vol jusqu’à Toussus-le-Noble se passe sans histoire.
 
À l’atterrissage, les deux sbires de Barcelone attendent leur chef avec une berline de location.
« Je vous ramène ? C’est une quatre places. »
Quel menteur ! Comment peut-il d’ailleurs savoir ce détail ?
« J’ai mon chauffeur. Merci. Venez donc prendre le café un de ces soirs à la maison. »
Ce serait mieux à son hôtel pour un dîner.
« Sans façon. Merci. J’ai beaucoup de travail en ce moment. Une autre fois. »
Là, on le sent contrarié, le bonhomme.
Et Paul s’avance jusqu’à son véhicule, comme pour le raccompagner.
Il en profite pour tendre la main à ses accompagnateurs. Pas de doute, se sont bien eux, au Portugal, à Cordoue et à Barcelone.
« Un coup pour rien ! » commente José Gabriel en aparté.
« Pas du tout : j’ai parfaitement reconnu les deux sbires qui n’ont pas levé le petit-doigt quand je me suis fait agressé à Barcelone. Il se trouve que pour un pilote de chasse un peu vieillissant, j’ai toujours une excellente vue. Même si je ne suis pas très physionomiste. Mais là, décidément, pas de doute. »
Elle est où, son équipe ?
Pas très loin. « J’ai même pu poser une puce « géo-localisatrice » supplémentaire sous le col de son pardessus. »
Pas très malin ! Une inspection un peu poussée peut bêtement démasquer le rôle du curé.
« Les autres fonctionnent toujours, preuve qu’ils ne les ont pas détectées. »
Un cas d’école « d’enfumage », oui !
« Vous verrez, elles ne vous serviront à rien le moment venu. »
 
Naturellement, de retour à son hôtel, Jackson découvre la puce supplémentaire, comme toute l’équipe a pu découvrir chacun les siennes. L’électronique, même faiblement émettrice, ça se détecte immanquablement avec les appareils idoines !
« Bastards ! Ils nous prennent vraiment pour des cons ! On va lui faire la peau demain soir », puisqu’il ne va pas être possible ni d’attaquer son refuge du Kremlin-Bicêtre déjà surveillé par la CIA, ni de le sortir de son terrier du quai Montebello.
C’est donc là qu’il aura droit aux « encouragements » de la cellule Megiddo.
Et il expose son plan à ses lieutenants.
« Demain, on va se faire une soirée au Moulin rouge voir du french cancan. Toi, tu emporteras nos puces sur toi et tu nous fourniras un alibi électronique en plus que d’endormir leur surveillance.
Toi, tu iras avec Mark au bout du square Jean XXIII. Vous emporterez un obus radioguidé, pendant que moi j’irai chez lui poser un émetteur sur sa fenêtre. Calcule-moi la trajectoire telle que l’obus du bazooka soit tiré de sorte qu’il s’aligne sur sa fenêtre à peu près à angle droit en arrivant sur l’émetteur.
Attention, c’est un tir d’une extrême précision qui va nécessiter un pied et une visée ultra-précise. »
Il faut qu’ils s’équipent en conséquence.
 
C’est faisable, à condition de reconnaître les lieux avant, de marquer le meilleur point de tir, l’angle de montée et l’azimut, vérifier qu’aucun obstacle ne vienne gêner la trajectoire de la grenade, et ce, dès le lendemain sur place.
Pendant ce temps-là, « les puces » visitent tranquillement la Cathédrale de Notre-Dame de Paris, sa crypte, son clocher et même le Bourdon.
Il s’avère qu’en fait, le meilleur angle de tir se situe au tiers du pont Saint-Louis et non pas du quai de l’archevêché comme supposé préalablement. On évite ainsi les arbres et ça correspond à la portée de l’engin pour un tir tendu, pas trop tarabiscoté pour le système de guidage de la grenade incendiaire.
Compte tenu du lieu assez éloigné à pied, Jackson n’aura pas le temps de revenir sur son commando. Il est prévu qu’il parte vers onze heures en direction de la préfecture de police et prenne un taxi pour arriver largement vers vingt-trois heures trente au Moulin Rouge.
L’attentat devra avoir lieu à ce moment-là où n’importe quand dès que la lumière s’éteindra chez Paul.
Deux des puces du french-cancan seront noyées dans deux verres sur la table, pendant que le commando de tireurs balancera le matériel à la Seine, que l’un d’entre eux rentrera par le pont Marie depuis l’Île Saint-Louis en taxi et l’autre par la rue Saint-Louis en L’Isle rattraper un métro sur la rive droite de la Seine.
Rendez-vous à la station « Blanche », située en face du Moulin Rouge.
Et retour vers les bases respectives sur le coup d’une ou deux heures du matin, non sans oublier de vider quelques chopines dans un des bars du quartier en quête de galante compagnie après le spectacle… histoire de se fabriquer des alibis crédibles.
Et puis l’attentat est reporté de 24 heures quand Paul fait savoir qu’il ne rentrera d’Aubenas que le lendemain.

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