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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 5 juin 2014

« D’Jack @Thalys » le prophète…


S’inspirerait de « l’Ignoble » !

 

Ça s’est passé l’autre jour dans une banlieue de Varsovie. Grosse discussion entre diverses personnes issues des milieux syndicaleux dans « la boutique » où je fais provisoirement « gourou » pour mon pote de « cousin berlinois » (lui est en exil depuis plusieurs décennies). Sa filiale, celle qui fait du bénéf’ et paye tout le reste…

Comme c’est en « polak-natif » et que là, alors, je n’y comprends vraiment rien, on m’a attaché une francophile & francophone pour me traduire l’essentiel.

Jolie brune aux yeux bleus intenses… Je vous passe les détails.

Et voilà que tout le monde étant d’accord sur presque tout ou presque, on se met à fêter ça à coup de vodka autour d’une table dans une gargote du coin.

Jusque-là, rien d’extraordinaire, juste mes hémorroïdes qui auraient tendances à se réveiller, à force de picoler n’importe quoi en quantité astronomique…

 

Et voilà que le syndicaleux-local, dans un francilien-natif impeccable, se met à me causer politique et des cycles du fameux « D’Jack » qu’il aurait lu dans la presse locale reprise de la « Gauloise ».

Où, je ne sais pas, faudra que je cherche ça à mon retour d’exil…

 

Vous le savez déjà, pour moi il y a des cycles économiques courts de cinq ans : C’est de l’observation récurrente.

Trois ans de croissance, deux ans de ralentissement, à peu près dans tous les secteurs économiques, généralement étalé par vagues successives et par contagion en commençant par l’activité des pétroleux, puis des bitumeux, des travaux publics, du bâtiment et enfin les cartonnages qui annoncent irrémédiablement une « pause » dans la croissance des biens et services livrés aux consommateurs, formant une sorte de « contracture-économique » dans la « novlangue » des « sachants » en fonction de la rapidité de la contagion.

Et le calendrier y aide en renforçant le phénomène entre année courte (220 jours de travail ou moins) et « longues » (223 à 225 jours de travail), le tout payé au même prix des laborieux.

Ce qui change tout en fin d’année dans la dernière ligne des bilans…

 

Bon, j’admets que comme tout cela s’enchevêtre et se chevauche en de folles étreintes, ça ne se voit pas trop pour le commun des mortels.

Et puis avec « la crise » et sa globalisation, il faut aussi tenir compte des frontières qui ralentissent en amplifiant parfois, tout en étendant le phénomène de ces cycles quinquennaux à la planète entière.

Tel que la lecture finale en devient difficile.

 

Et c’est là que « D’jack » se serait inspiré de mes observations (que je partage volontiers) pour venir les enrichir…

Parce que trois plus deux, si ça fait bien cinq, sauf qu’il suffit de faire 2 + 3 + 2 et on a des observations sur 7 ans qui se contredisent et se court-circuitent.

Mais à eux seuls, ils nous ouvrent un champ que je n’avais pas vu jusque-là.

Puisque pour moi, béotien que je suis resté de toutes ces questions-là, trois cycles de cinq ans, mène tout droit aux cycles moyens de quinze ans (investissement/retour sur investissement), qui mènent à leur tour aux cycles de Kondratiev réputés être longs et de trente ans.

Trente ans, c’est une génération, qui pousse celle de devant et qui est poussée à son tour par celle qui arrive et monte en puissance.

 

Là encore, les cycles de 30 ans de destructions créatrices (de Schumpeter) laissent des traces dans l’histoire de l’économie… La convergence mondiale ayant été réalisée bien malgré elle en 1914…

1914 – 1944 ; 1944 – 1974 et normalement 1974 – 2004…

Mais il y a eu le 11 septembre 2001 qui a un peu contrarié le fait établi générationnel, tel que comme en résume un « La classe dirigeante a 30 ans de plus que la classe des créateurs de richesse » et de progrès, ou quelque chose comme ça.

Ce n’est pas nouveau…

 

En revanche, c’est l’analyse de « D’Jack » qui m’éclaire… Parce que deux fois 7 ans, c’est aussi à peu de chose près, pour peu qu’un cycle se prolonge de quelques mois pour des raisons saisonnières ou climatiques, 15 ans et donc de 30, etc.

Et lui (« D’Jack »), d’après mon syndicaleux-local drôlement bien formé à toutes ces choses, il note justement une étrange répétition des « crises ».

Et de citer l’article de la presse en Polak qui reprend les propos du « Gourou » Gaulois (qu’on me traduit gentiment)…

 

« L'avenir pourrait nous rappeler très bientôt que, depuis plus de vingt-cinq ans, une grande crise économique et financière s'est déclenchée tous les sept ans :

 

– En octobre 1987, le Dow Jones perd 22,6 % en une journée ; c'est le premier krach de l'ère informatique. La crise s'étend vite ; le 2 novembre 1987, Time Magazine fait sa couverture sur : « La panique s'empare du monde ». La FED réussit à calmer le jeu.

 

– En décembre 1994, alors qu'une euphorie des entreprises fondées sur Internet enfle dans la Silicon Valley, l'Orange County, tout à côté, spécule sur les marchés financiers, et se déclare en faillite ; un peu plus tard, une brutale et brève crise monétaire et financière asiatique se propage en Russie et au Brésil puis aux États-Unis.

La FED réussit là encore à maîtriser la situation.

 

– Dès avril 2001, la bulle Internet, qui s'est formée depuis cinq ans, explose ; l'indice Dow Jones perd 7,3 % en une journée. Encore une fois, la FED calme le jeu en inondant le pays de liquidités, qui se transformeront en crédits immobiliers.

 

– À l'été 2008, l'explosion d'une bulle sur la titrisation des crédits hypothécaires déclenche une nouvelle crise, cette fois véritablement planétaire. Les banques centrales et autres prêteurs permettent une nouvelle fois, aux États et aux entreprises, de s'endetter à bas taux, sans pour autant obtenir qu'ils investissent et se réforment. »

 

2008 – 7 = 2001. Et son 11 septembre… 2001 – 7 = 1994 ; 1994 – 7 = 1987.

Mais aussi 2008 + 7 = 2015 !

Planquez donc le bétail…

 

« Nous approchons de la fin d'une nouvelle période de sept ans. Des bulles se sont partout reformées. Et si la croissance n'est pas au rendez-vous, ou si une crise géopolitique vient l'interrompre (en Ukraine, en Chine, au Brésil, ou ailleurs) ces bulles exploseront ; les taux d'intérêt monteront ; le financement des emprunts deviendra très difficile ; la mondialisation fera le reste et les marchés, qui ne disent plus la valeur du risque, seront une nouvelle fois pris de panique. »

 

Et de constater qu’effectivement, mon cycle de 1974 – 2004 ne tient plus la route, puisqu’il a eu 4 ans de retard…

Et que j’en étais resté à 2008 + 5 = 2013, qui n’a pas été une année plus saignante que celles qui ont précédé ou qui ont suivi, sauf en « Gauloisie du respect des cycles », mais pour des raisons de politiques-politiciennes et fiscales à contre-courant ; ou même 2004 + (2 x 5) = 2014 qui semble encore vouloir tenir quelques promesses particulièrement désagréables… Alors que ce devait être une ère de croissance soutenue…

 

« En toute logique, cette crise devrait se déclencher en 2015. Si on ne s'y prépare pas, elle sera pire que les précédentes, en particulier en Europe.

Pour deux raisons (mais là, ce sont des poncifs éculés) : d'une part, parce que presque tous les jokers ont été utilisés – nul ne pourra s'endetter d'avantage (ce qui est faux !) – et la BCE, même en utilisant tous les moyens à sa disposition, y compris les plus hétérodoxes, ne pourra pratiquement rien.

D'autre part parce que, à la différence des crises précédentes, le monde est loin d'être en paix (ça, c’est effectivement nouveau et vrai) ; les guerres et les menaces de guerres, civiles ou entre nations, se multiplient rendant les investisseurs plus frileux encore. »

Oui, mais là, si on reparle de l’influence des investisseurs et investissements, il n’y a pas à dire, on en revient à des cycles de 15 ans…

 

« Il n'y aura alors plus d'autres solutions que de payer la note ; en clair, de rembourser les dettes ou de les annuler. Et cela ne pourra être fait, en particulier en Europe, qu'en mettant à contribution les détenteurs finaux des créances, c'est-à-dire les épargnants, qui verront leur épargne spoliée, non par l'inflation, mais par une ponction sur leurs comptes, comme cela fut le cas à Chypre (ce que permettent explicitement les accords récents sur l'Union Bancaire, dits de « bail in », même si c'est encore peu connu). »

Là, vous saviez pour avoir déjà été prévenus à plusieurs reprises sur mon « ancien » blog.

 

« Il est encore temps de s'en rendre compte. Et d'agir. En particulier en Europe, en recréant les moyens d'une croissance saine et durable ; cela ne passe que par quatre moyens, qu'il faut d'urgence utiliser simultanément :

 

1 – Une action pour faire baisser significativement l'euro relativement au dollar, qui suppose que les ministres des Finances de la zone euro la demande enfin explicitement à la Banque Centrale. »

… C’est fou cette idée de nivellement par le bas !

S’aligner sur le mauvais élève serait-il la panacée de tous nos maux ?

 

« 2 – Une relance de l'investissement, qui ne peut venir que par de grands projets publics, en particulier en matière de réseaux d'énergie et de télécommunication, financés par des euro-bonds, ou par la BEI, ou par les diverses Caisses des Dépôts nationales. Encore faudrait-il que ces institutions cessent de s'accrocher à leur sacro-saint triple A, qui les paralyse. »

Là encore, l’empreinte keynésienne reste indélébile dans les cerveaux les mieux faits…

Pourquoi ne pas laisser les entreprises faire le boulot et prendre les risques ?

 

« 3 – Une accélération des réformes de structure dans l'Europe du Sud, en particulier en France, libérant les forces créatrices, comme l'ont fait, chacun à leur façon, avec le succès que l'on sait, les Allemands, les Anglais, les Suédois, et les Canadiens. »

Quand même assez contradictoire, cette pensée d’autiste keynésien que de « libérer » tout en écrasant de dettes publiques…

 

« 4 – La recherche attentive de la paix, en particulier entre les Européens et leurs voisins de l'Est et du Sud. Si tout cela n'est pas très vite entrepris, avec courage et ténacité, en particulier par les pays européens enfin rassemblés, bien des orages éclateront. Dans les 18 prochains mois.

Personne ne pourra prétendre qu'il n'était pas prévenu. »

Y’a-kas, faux-kon n’est-ce pas…

 

D’abord parce que l’Europe réunie, elle vient d’avoir pris un vieux coup de grisou dans bien de ses États-membres ;

Ensuite parce que les perspectives ne sont pas réjouissantes dans la mesure où le « modèle nordique », y compris en Allemagne et en Angleterre patine à retrouver de la croissance et sans doute uniquement en raison des démographies spécifiques (une génération ne pousse plus l’autre) ;

Enfin parce qu’à l’Est, ils restent très remontés et que sur la rive méditerranéenne, le sud, ils ont bien du mal à avancer droit.

Quant au sud-du-sud, c’est justement l’ébullition d’une génération qui pousse l’autre à grande vitesse…

Toujours une histoire de démographie (et on en revient à justifier Kondratiev, d’ailleurs).

 

Enfin bref, j’ai été surpris que le « Grand-Gourou » qui mange à tous les râteliers de la République soit lu jusqu’en Pologne et qu’il ait même pu subrepticement s’inspirer de mes dires et me surprendre avec ses cycles de 7 ans. Comment ne l’ai-je pas vu plus tôt ?

Je dois vieillir …

Enfin, parce qu’il est temps que je passe le relais à mon tour : Et c’est d’ailleurs en cours, mais pour d’autres raisons !

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