Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 23 juillet 2014

Chapitre IX.2

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Rencontre d’un nouveau type (2/2).
 
Et le lundi suivant, tout le monde est à poste à 9 heures du matin et jusqu’à 17 heures pour une semaine « non-stop », à farfouiller dans une ambiance de suspicion à découper à la hache, dans l’amoncellement de listings qui s’étalent et s’empilent partout.
« Et il n’y a que les trois premiers trimestres 2009 le reste arrive… »
Ils sont cinq payés à le regarder bosser…
De temps en temps Paul ou Isabelle débarque dans le container aménagé en bureau des archives.
« Vous ne manquez de rien, jeunes-gens ? »
La première fois, Denis demande pourquoi il faut tout imprimer : « Vous n’avez donc pas d’archive ? »
Non : c’est inflammable ! Une exigence des assureurs, des pompiers, de la DRIRE et du ministère.
« On numérise tout dès que c’est traité. On crypte pour des raisons de sécurité, on stocke sur informatique et on passe à la broyeuse pour revendre les détritus. C’est la raison pour laquelle ça nous demande tant de temps. Il faut recharger, décrypter, imprimer et recrypter avant de re-stocker informatiquement. Un système en principe inviolable puisqu’il y a des données strictement confidentielles et que personne, à part quelques-uns, ne connaît les codes générés par la machine et ce que renferme les documents. »
Toujours les foutus mesures de sécurité.
Il aurait été habilité défense et demandé à avoir un terminal d’ordinateur, on le lui en aurait crypté un à lui.
« Et pourquoi nos GMS ne fonctionnent-ils pas ? »
Là encore, c’est brouillé. « Vous nous auriez pas demandé la version papier, on vous aurait installé dans la salle de réunion. Là, le bâtiment est également sous surveillance électronique, mais nous on peut utiliser nos portables grâce à un système centralisateur de cryptage. Rien ne sort d’ici qui ne soit pas tracé, vérifié et crypté. »
Pourquoi ne demande-t-il pas son habilitation-défense : « Ce serait quand même plus simple ! »
Il n’a pas du tout envie qu’on enquête sur sa vie… « Pour des raisons personnelles. Ma femme ! »
Elle est si moche que ça, se demande Paul pour lui-même, pour qu’il la cache ainsi ? Que ça a failli sortir de son orifice buccal, tellement c’est naturel de se préserver des mauvaises langues à propos de « sa » femme…
Et pourquoi autant de monde à le regarder travailler ?
« Parce que vous n’êtes pas habilité défense et chacun est assermenté et représente sa boutique ou son ministère pour être sûr et certain que vous n’emportez rien qui ne soit pas « sensible ». Juste l’accès aux comptes, aux justificatifs et rien d’autres. »
Justement, des justificatifs, il en manque…
« Faites-en la demande. Gérard est là pour vous les fournir. Et puis il a intérêt à les trouver, sans ça je fais faire une retenue sur sa paye des montants non justifiés… »
La tronche de Gérard qui n’en croit pas un mot : il connaît son patron.
Mais les autres, ils hésitent à pouffer de rire ou à écarquiller les yeux, selon !
« Vous pensez bien que si vous nous trouvez une dépense non-justifiée, tous ceux-là (Paul désigne les « consultants » d’un geste de la main), ils vont nous tomber sur le râble et leurs équipes vont entendre parler de leur hiérarchie pour avoir laissé passer « un risque-fiscal » non mentionné dans les rapports ! »
 
Le contrôle sur place se déroule de la sorte jusqu’à la fin du mois de novembre.
Entre-temps, Paul est papa d’un petite Annabelle et la maman se porte bien, merci pour elle, hors les effets de son « baby-blues ».
Il a fait plusieurs déplacements importants, notamment à l’étranger et jusqu’à Venise où il est prévu qu’il retourne pour Noël, au fin fond de la lagune où pourrit une « vieille-coque » sur laquelle il a flashé. Une belle goélette de 25 mètres à la flottaison qui attend l’âme-sœur qui saura la restaurer et lui redonner vie.
Mais l’affaire n’est pas faite : il faut des fonds et que Florence aille justement la voir d’abord. Ce qui explique que la belle-famille est venue jusqu’au pied de Notre-Dame de Paris, pouponner quelques jours avant et pendant Noël, alors que Florence et Paul baguenauderont autour du Grand-Canal, logés au Danieli… Une première pour tous les deux.
Tout le charme des 5 étoiles en contrepartie du prix d’un petit rejeton tout joufflu et tout rose. 
Et encore quelques-uns pour les fêtes de fin d’année des écoles-sup, a tenter d’y placer les queues de « flacons » de liqueur alcoolisée restés sur les bras : on passera « professionnel », désormais, avec des bouteilles spécifiques et des étiquettes uniques, sur une idée de Loïc que toute la bande approuve, ce qui a des exigences en terme de trésorerie.
 
Quant au déroulé de cette phase de vérification, chaque soir, quand Paul est là, ou en tout cas avec Isabelle Nivelle, la pédégère, en présence de Gérard et des « consultants » dont le nombre varie au fil du temps, il y a un débriefing dès que Lespoix est reparti. On note et consigne ce sur quoi l’inspecteur-central a passé sa journée, ses questions, la liste des documents consultés et l’analyse de ses méthodes.  
« Celui-là va nous faire chier… Sauf votre permission, Madame la Présidente. Je ne sais pas comment ce contrôle va se terminer, » fait l’avocat fiscaliste détaché par Safran. « Soit il repart avec un ticket de métro ou un timbre-poste rejeté, soit il va coûter un maximum. »
Mais quand on lui demande sur quel motif, il ne voit pas.
« Je vais vous dire, c’est après moi qu’il en a. Et c’est moi qui vais recevoir la doudoune sur des affaires qui ne concernent pas la boutique. Aussi, je vais vous faire venir mon conseiller-spécial s’il y consent et si vous le voulez bien, pour qu’il « respire » le bonhomme », se répand Paul lors d’un de ces soirs-là.
De quoi veut-il parler ? Un excès de paranoïa ?
Pas du tout : il avait été prévenu.
Ça concerne des choses qui ne relèvent plus du secret-défense, mais carrément du secret d’État.
« Je suis désolé, mais même à ma patronne, je ne peux pas en parler. Je vous mettrai tous en danger de mort sauf autorisation expresse du président de la République lui-même… »
Ce qui l’étonnerait bien : il est l’héritier politique, pour avoir été un de ses conseillers, de Thiersmirant à l’origine de tous ces délires corruptifs qui gangrènent encore la vie politique et publique du pays.
En ce qui concerne Paul, après tout, ils avaient tous fait des pieds ou des mains pour qu’il revienne aux commandes de la boutique, n’est-ce pas, alors maintenant, il faut assumer et jusqu’à désormais.
Ils doivent se douter que ce n’est pas pour rien, même si aucun n’a participé aux décisions, hormis Isabelle Nivelle.
 
« Voilà ce que je propose : on continue à lui mettre la pression, de façon à ce qu’il lâche l’affaire pour passer le plus vite possible à son second volet. À moi de le piéger pour protéger la boutique et me protéger également. Non pas que je fraude personnellement, mais il ne doit pas non plus avoir accès à ses fameux « secrets d’État ». On me surveille de très, très haut sur ce sujet. »
En fait, Paul aura déjà élaboré un plan avec l’amiral Gustave Morthe de l’Argentière, qui s’installera au Kremlin-Bicêtre dès avant la mi-décembre et fera venir sa lieutenant de maîtresse début janvier pour activer les croisements des fichiers de Gabrielle de Bercy et ceux des DVD de la CIA.
Mais pour ça, il faut que le Lespoix vienne faire son contrôle sur Paris. Ce qui ne saurait tarder s’il veut vraiment faire un « gros coup » !
Depuis toujours, Paul, Jean-Charles Huisne, revenu dans de meilleures dispositions, et l’amiral, savent que l’argent des détournements de 1992 du président défunt est rentré en France fin 2009, pour être aussitôt redistribué et affecté avant Noël de la même année à travers le grand emprunt de « Krasoski » tel qu’en atteste la loi de finances de mars 2010, que des faits qui doivent rester secrets.
Et, chose importante, le couperet de la prescription tombe seulement le 31 décembre 2012 à minuit et une seconde.
Naturellement, c’est ça et seulement ça qu’il s’agit de protéger à ce moment-là. On a beau avoir eu l’idée d’un rescrit ministériel validant la neutralité fiscale des montages conçus et réalisés à l’époque, devant neutraliser toute tentative de redressement comme d’un dernier atout-maître, ce qui est bien logique puisqu’il s’agit d’argent appartenant à la Nation, tout le monde commettrait une faute si un quelconque inspecteur venait à mettre le doigt dessus, même par inadvertance.
Paul a déjà eu à faire face à un juge d’instruction qui s’est vite fait oublier quand il a vu débarquer le commando de paras du Général Wimereux et a été remercié par la suite d’avoir ainsi su faire « le bon choix » par une promotion intéressante, de celles qui ne se refusent pas.
Avec ce fouineur de Pénis-Les-doigts, comme l’IC est surnommé « en interne », ce serait une personne de trop au courant du dispositif mis en place à l’époque. Et il ne mérite aucune promotion.
Or, l’occasion s’est présentée en première quinzaine de décembre.


Accéder au sommaire : Cliquez ici !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire