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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 24 juillet 2014

Chapitre X.1

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Fin 2012, deux mois chargés (1/5)…
 
Parce qu’entre-temps, Gustave Morthe-de-l’Argentière repend contact avec Paul au moment de la naissance d’Annabelle. Et celui-ci l’invite à un déjeuner chez Maxim’s, rue Royale.
« Je suis très heureux de vous revoir, mais tout autant surpris… Parce que je ne sais toujours pas pour quelle raison vous avez reçu la rosette des chevaliers, figurez-vous ! »
Aveu d’impuissance du nouveau retraité parvenu au fait de sa carrière, qui fait suite à leur dernière rencontre dans le Gers.
« C’est pourtant simple ! Vous l’avez même eu entre les mains et sous les yeux. Mérites civils, ça évoque quoi, pour vous ? »
Bé plein de choses. Les secrets d’État, les fonds du grand emprunt revenus d’Angleterre comme par miracle après presque 20 ans de vaines enquêtes inutiles…
« Bé non ! C’est une raison politique. Cherchez bien ! Une « mission » commandée par Krasoski soi-même et dont a profité en première ligne Landau, en marge de la mission que vous m’aviez confiée. Donc, dans les deux cas du soir du second tour des dernières présidentielles, l’un ou l’autre me l’aurait attribuée ».
Propos qui plonge l’amiral dans un désarroi encore plus profond… Il ne voit vraiment pas.
Mais ce n’est pas de ça dont Paul veut parler dans le petit salon rouge du premier étage qu’il avait réservé pour l’occasion pour un prix exorbitant.
Peut-être l’actualité politique chargée de cette fin d’année ou les suites des voltiges de Paul au-dessus de la Manche.
 
« Les SIS, Mossad et CIA ont fait le ménage chacun de leur côté. Les services attribuent vraisemblablement la tuerie de Chevaline aux premiers. La mort de l’ambassadeur US à Bengali aux seconds et la CIA a changé de patron depuis la réélection de leur Président. C’était en stand-by jusqu’alors, au cas où le républicain l’aurait emporté. »
Quels rapports entre eux ?
« Les britanniques étaient sur la piste du correspondant européen qui réceptionnait et organisait les opérations d’Al-Qaïda en Angleterre depuis la Suède. Il s’agirait de la belle-mère du gars assassiné dans sa BMW.
Quant à Bengali, deux des gardes du corps qui ont été exécutés à cette occasion étaient justement des membres de la cellule Megiddo commandé par le colonel Jackson. Bras droit depuis l’Irak du patron de la CIA…
Enfin, le dernier d’entre eux est décédé dans un train de banlieue. Même si le FBI a classé l’affaire, et la centrale aussi. Non seulement ils étaient à Paris à l’occasion de votre attentat, mais ils sont aussi vraisemblablement responsables de la mort du Directeur Almont. »
Paul reste un moment ému au souvenir de l’ex-directeur « Europe de l’ouest », sauf Royaume-Uni. Un brave type qui lui avait fait faire ce qu’il avait eu envie de lui faire faire, finalement.
Un pro du billard à trois bandes.
 
« Et puis, des contacts secrets ont lieu avec les nouvelles autorités de Téhéran. Ils devraient déboucher sur l’ouverture de négociations franches et peut-être une levée des sanctions onusiennes à la veille de la fin de l’année prochaine.
Ce serait une bonne chose ! »
On parle de Paul même au Vatican…
« Ah oui ! Il faut que je m’inquiète de baptiser ma fille. Ses grands-parents semblent en faire une question incontournable. Un casus-belli. »
Non, pas pour cette raison : « Tout comme les britanniques vous doivent une fière chandelle, le Vatican se prépare à vous « distinguer » ! »
Allons bon, encore des discours à prévoir…
Mais ce n’est pas pour ces raisons que Paul s’est fendu d’une invitation dans ce lieu prestigieux de la gastronomie parisienne, conçoit l’amiral…
 
« Amiral, la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, vous m’avez causé des « milliards-manquants », vous savez, ce petit-secret d’État que j’ai complétement oublié de mon côté. »
Oui, lui se souvient parfaitement, lui.
… Y’aurait-il du nouveau ?
« Je ne me souviens que par bribes de ce bidule sans importance là. Enfin plutôt par épisodes temporels. Notre aimable agent en charge de liquider les actifs fonciers de l’ancien trust anglais où ils étaient cantonnés, n’arrive pas à mettre la main sur quantité de minoritaires… Pas pour grand-chose, mais indispensable à identifier pour clore ce dossier. »
De quoi s’agit-il ?
« De quelques dividendes et plus-values à réaliser et répartir, mais qu’ils ne veulent pas lâcher, à Bercy, sans percevoir l’impôt correspondant… Vous voyez jusqu’où ils peuvent aller dans la radinerie… de vrais chiens ! »
Des chiens de combat, alors oui.
L’heure est grave : il n’y a plus de sou dans les caisses de l’État… alors on fait feu de tout bois !
« Et à propos, vous en êtes où avec votre contrôleur ? »
Il passe aux choses sérieuses.
« J’aurai sans doute besoin de vos petites-vidéos un jour prochain ou l’autre, d’ailleurs. »
Ce sera insuffisant, s’il croit pouvoir redresser 35 milliards d’assiette.
« C’est juste pour l’appâter. Mon idée est de les lui refiler sur une clé USB, avec deux ou trois documents compromettant qui le feront passer pour un espion et feront tomber ses redressements sur la MAPEA, s’il s’approche de trop près des affaires d’État. J’imagine que pépère est assez con pour ouvrir ces fichiers sur sa machine de travail. Et comme y sera glissé un virus qui se répandra sur tout le réseau de Bercy avant d’être actif à une date donnée s’il ouvre ces fichiers, en commençant par sa machine, ça mettra un tel bordel dans tous ceux-là, à Bercy, qu’il se fera épingler par ses services internes. »
Astucieux. L’amiral en rigole par avance. Et il a ce genre de « vers » dans ses archives ?
Il suffit de les réactiver.
« J’ai aussi des informaticiens qui en ont en stock… »
Notamment un virus dénommé « Cardo », émanant probablement du Maroc, qui a été mis en quarantaine dans les mémoires de la MAPEA.
« Un truc solide qui se reproduit tout seul via des réseaux intranet et qui se commande depuis un téléphone portable. »
Astucieux reconnaît l’amiral.
« Ils pourront bricoler ce dernier petit piège. Mais seulement si le gugusse s’approche trop près de la vérité et veut en faire un usage prohibé. Et s’il est intéressé à se remémorer ses quelques comportements délictueux en vidéo, naturellement.
L’objectif est seulement d’atteindre la date limite de la prescription. Après, ce n’est plus notre problème : on aura fait notre part du boulot, point-barre, SAV compris ! »
 
L’amiral acquiesce d’autant mieux que les rapports entre l’état-major et le ministre, malmené par les fonctionnaires de Bercy, se tendent et qu’il est grand temps que tout ce cirque s’arrête s’ils ne veulent pas des mutineries dans les casernes.
« Vous vous rendez compte, on n’arrive pas à se sortir de l’Afghanistan malgré les promesses présidentielles et les efforts logistiques consentis par nos troupes.
Et puis on retarde à l’infini la prochaine opération « Serval » en Afrique alors que les djihadistes d’Al-Qami et leurs comparses sont presque aux portes de la capitale ! C’est insensé. Si on attend encore un peu, ce sera trop tard pour nos troupes déjà sur place. Il faudra les évacuer dans l’urgence en laissant le merdier derrière nous ! »
Paul en sait quelque chose : tout ce bordel met à mal la trésorerie de la MAPEA au même moment. « Maintenant, il est improbable qu’on passe la fin d’année sans dégât dans la trésorerie. Quant au début d’année 2013, je ne sais pas encore comment on va faire. Je vais être obligé de faire les payes de ma propre poche, figurez-vous… »
Parce que la famille Nivelle n’a plus une tune ?
« Elle n’en a jamais eue et les actionnaires minoritaires n’attendent qu’un appel au secours pour l’évincer… Con quand même après 4 générations ! »
C’est la quatrième qui bouffe toujours le magot…
Non, c’est la troisième, en principe. « Et on l’a déjà dépassée, mais ça n’augure rien de la suite. 
Comptez sur moi pour passer le relais à la suivante. Mais ce n’est pas de ça que je voulais vous parler… »
 
De se payer la tête du ministre de tutelle de son inspecteur, alors ?
« Parce que ça, je peux le faire ! »
Comment ça ?
« C’est un secret de polichinelle dans les hautes sphères étatiques. Tout le monde sait depuis 2001, que le bonhomme chargé de la lutte contre la fraude fiscale, il a des comptes non-déclarés en Suisse et ailleurs. »
Paul en tombe presque en tétanie. Pas possible ?
« 2001, vous êtes sûr ? »
Il n’a pas repéré son nom dans le listing de Gabrielle et ne connaît pas le nom de jeune-fille de son épouse.
Pour l’amiral, il faut faire l’effort de se souvenir de cet épisode peu glorieux de l’époque.
« Ça commence par un document interne de la DGSE de 1996 qui fait état de l'existence du compte bancaire de Rackchi au Japon, crédité de 300 millions de francs. Cette note de la DGSE est un message secret classé « urgent réservé » et envoyé par le chef de poste de la DGSE à Tokyo au siège des services à Paris le 11 novembre 1996. Elle fut rendue publique dans le livre « Machinations » des journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske. Où ils résument les informations obtenues d'un informateur baptisé du sobriquet « Jambage ».
La banque Tokyo Sowa voulait faire des affaires en France et la DGSE en examinait alors la probité. »
En 2001, à la veille de l’élection présidentielle française, Gilbert Flam, magistrat détaché à la DGSE (ancien collaborateur du ministre socialiste Georges Sarre et époux d'une élue socialiste de la mairie de Paris à l’époque), a ouvert une enquête au Japon pour vérifier des soupçons d'existence de comptes bancaires secrets du président à la Tōkyō Sowa Ginkō.
« Cette enquête a été considérée par Rackchi comme une manipulation politique qui aurait été commanditée dans le but de lui nuire à la veille de l’élection présidentielle.
Après sa réélection, en 2002, le directeur de la DGSE Jean-Claude Cousseran et Gilbert Flam ont d’ailleurs été limogés. »
Et puis il y a eu les interventions du général Rondot dans les affaires Cleastream qui n’ont pas éclairci la situation.
« La Présidence de la République a alors déclaré, au mois de mai 2006, que le Président n'avait jamais eu de compte à la Tokyo Sowa Bank. Elle a évoqué une « campagne de calomnies » remontant à 2001 « dont il a été établi qu'elles étaient sans aucun fondement ». Le 14 novembre 2006, la Présidence oppose à nouveau « un démenti catégorique ». »
Et jusqu’en 2008, après des morts suspectes dans l’entourage de Flosse en Polynésie « où le juge d'instruction du tribunal de grande instance de Papeete a procédé à une perquisition dans les locaux de la DGSE à Paris et a voulu vérifier l'existence du supposé compte japonais. Il s'est fait remettre par la DGSE dix-sept documents classifiés et placés sous scellés, liés aux activités de la Tokyo Sowa Bank.
Le 5 juin 2008, le juge Redonnet s'est même rendu au cabinet de Jean Veil, avocat de Rackchi pour placer sous scellés une enquête réalisée auprès de l'ex-Tokyo Sowa Bank et commandée par l'avocat. Cette enquête concluait à l'inexistence du compte japonais.
Mais Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de Paris, s'est opposé à la remise de ce document. En effet, un avocat ne peut être délié du secret professionnel, même par son client. »
 
Eh bien, pendant que les juges faisaient leur boulot pour n’aboutir à rien, les services faisaient le leur.


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