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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 26 juillet 2014

Chapitre X.3

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Fin 2012, deux mois chargés (3/5)…
 
« Comment avez-vous fait, la première fois ? »
Paul hésite… Se souvient-il, au juste ? Et puis il se décide à cracher le morceau, puisqu’il embauche la maîtresse de l’amiral, placée sous son autorité personnelle, à s’en faire tous les trois complices de tout le reste.
« Vous êtes bien conscient que désormais votre vie, celle de votre protégée et la mienne ne tiennent que par nos propres silences et capacités à garder un secret… secret ? »
Oui.
« Le trust de droit anglais, ça n’existait pas en droit continental, sauf chez les néerlandais, mais sans le secret bancaire de la City. Et celui créé pour Thiersmirant avait pour objet social exclusif de recueillir les fonds, de les gérer et administrer en vue de les restituer en 2016 à l’État français, ou à l’un de ses démembrements constitués sous forme de fondation.
C’est là que manifestement tous les fonds ont d’abord été consignés après quelques passages par divers banques et instituts financiers en Suisse et au Luxembourg pour brouiller les pistes. On a recoupé tout ça à l’époque, grâce aux extraits de fichiers Promis qu’Almont m’avait fait remettre. Nous avons donc pu retracer ces mouvements originels à coup de millions de dollars, jusqu’au trust anglais.
Je vous rappelle au passage que de fondation, il y en a une qui attend et qui est justement l’héritière de la mémoire du Président Thiersmirant, gérée par quelques fidèles, anciens ministres, dont celui de la culture par exemple, la fille adultérine, etc. »
Oui, bé elle attendra…
« Mais pourquoi 2016 ? »
Les 100 ans de Thiersmirant et son complot contre la Vème République qu’il détestait.
« Une excellente façon de démontrer post-mortem qu’il avait bien raison, puisqu’elle permet à n’importe quel ministre, qui plus est quand il s’agit d’un Président, de voler l’État sans que personne ne le sache, dès lors que les frontières ne sont pas franchies par cet argent ! »
Une belle réussite…
« Or, en 2008, sans le savoir, Krasoski crée avec sa LME ce qu’on appelle les FDD, les fonds de dotation, qui fonctionnent comme une fondation, mais sans apport en fonds-propres, qu’ils peuvent récupérer et collecter par la suite pour financer leurs activités, et selon une procédure simplifiée de déclaration. Leur objet légal est donc aussi de recevoir des fonds à gérer, mais en vue d’un objet social ou d’intérêt général. On a donc « calqué » l’objet social d’un FDD à créer sur celui du trust, mais en oubliant l’échéance. »
Et ça a marché ? Les anglais ont accepté comme ça, sans tiquer ?
« Oui et pour plusieurs raisons. La première c’est que la date prévue devait correspondre à une élection présidentielle majeure. 2016 en comptant en septennat. Or, on est passé au quinquennat et en 2016, il n’y aura pas d’élections, sauf dissolution de l’Assemblée ou décès ou démission de l’actuel Président… »
La seconde tenait aux pressions américaines.
« En 2007, l’américain républicain finissant son second mandat fait pression sur le nouveau français dès le début de son quinquennat pour que cette affaire soit réglée rapidement, avant l’élection du démocrate en 2008 pour ne pas laisser de trace, mais surtout parce qu’il sait que la crise des subprimes est déjà enclenchée et que le dollar va souffrir. Mais ça traîne. La CIA ne sait plus comment faire jusqu’à l’épisode des balles de 9mm. Or, je suis déjà en piste ! Même si je patauge grave à ce moment-là.
Mais ils veulent surtout et absolument récupérer leur pognon secret…
Enfin, la troisième raison, c’est que les britanniques, qui soufflent le chaud et le froid sur l’Euro et l’Europe comme à leur habitude, font également pression sur le gestionnaire du trust pour régler ça rapidement, au moment même où Krasoski leur fait prendre des cheveux blancs avec sa « moralisation de la finance mondiale » au sommet de Londres fin 2008.
J’imagine qu’ils ont dû en avoir des ulcères en même temps qu’ils ont dû se tourner plus de 7 fois la langue dans la bouche entre deux tasses de thé pour ne pas lui cracher le morceau à la face du monde… »
L’image fait sourire l’amiral.
« Et la quatrième, c’est que le gérant du trust n’attendait qu’une seule des exigences de son objet social, c’est que ce soit un émissaire français, dûment habilité, qui vienne lui en faire la demande personnellement. »
Rien de plus simple quand il a franchi la porte de Lady Joan.
Quoique… Il a fallu qu’il en passe aussi par ses quatre volontés et paye de sa personne en plus.
« Je vois, » lâche l’amiral. « Et ensuite ? »
 
« Facile ! On crée le FDD qui reçoit les fonds et valeurs. Dans la foulée, on crée trois sociétés civiles de portefeuille à capital variable. Je suis le gérant des quatre structures. Et une fois les fonds recueillis, j’en fais immédiatement la répartition en dotant chacune des structures civiles d’apport équivalent, l’un à la destination des fonds aux USA, en fait à l’Otan, les deux autres en fonction de la nature des avoirs, mais à destination du Trésor public. »
Il aura fait mettre les échéances les plus liquides dans celle destinée aux américains.
« Un gros travail d’arbitrage… Dans la seconde on a mis tout ce qui était à prépondérance immobilière et dans le troisième, tout le reste. »
Ce n’est pas un produit imposable pour ces sociétés ?
« Non, ce sont des apports et sans droit de mutation, puisque l’ensemble des avoirs est dématérialisé. Là où il aurait dû y avoir des droits, c’étaient seulement sur les biens immobiliers certains et réels, mais j’ai laissé le Trésor se démerder avec lui-même pour régler ce problème.
D’autant que pour les SC, j’en suis un des associés et le FDD est l’autre. Dans celle destinée à l’Otan, je leur ai fait souscrire des parts en capital pour 1.000 balles et avec les sous, on s’est remboursé. Hop, réunion de toutes les parts en une seule main, transmission universelle de patrimoine portant sur des titres liquidables et des valeurs en numéraire, ni vu ni connu, c’est passé direct dans leur poche !
Idem pour les deux autres SC, j’en suis ressorti et le FDD aussi pour la valeur faciale de nos apports en capital, et le tout est juridiquement la propriété du Trésor qui en dispose de comme il l’entend. »
Et comme la plupart des avoirs étaient des emprunts du Trésor lui-même, Krasoski a pu déclarer en décembre 2009 qu’il les remboursait avec son « grand emprunt »… Fabuleux !
 
Pourtant, le patrimoine des sociétés civiles aura augmenté considérablement entre-temps. On ne peut pas ressortir au même prix que celui d’entrée.
« Effectivement, si et seulement si le gérant avait dû convoquer une assemblée générale fixant une nouvelle valeur de la part, notamment à l’occasion de l’arrêté des comptes de fin d’exercice. Et encore, seulement si le FDD qui fait la donation, toujours sous condition de retour du droit de suite des donations dans ces cas-là, avait survécu aux SC. Mais, on n’a pas eu le temps de clore ne serait-ce qu’un seul exercice de fin d’année.
Les SC et le FDD ont été dissous avant le 31 décembre. Ni vu ni connu, vous dis-je ! »
Sifflement d’admiration de la part de l’amiral.
« Je comprends mieux que vous teniez à passer le délai de prescription. Vous dormirez mieux ensuite. Parce que là, votre Denis d’inspecteur central, il peut encore vous considérer comme gérant de fait à contrôler et réclamer quelques explications, sauf à vous redresser sur les 35 milliards ! » Et réclamer des pénalités de mauvaise foi.
C’est aussi pourquoi Paul n’a pas du tout envie de lâcher le contrôle des 15 milliards à suivre : « J’essayerai un autre schéma qui nous mette à l’abri de ce genre de risque. Là, à l’origine, on avait fait signer un rescrit fiscal qui lave l’opération de toute tentative de redressement. Lespoix ne peut pas me redresser personnellement là-dessus, je suis confiant, même si le vrai danger sera de lui expliquer dans le détail l’opération pour qu’il juge de sa conformité au rescrit, ce qui révélera l’opération à ce connard.
En revanche, je ne me vois pas demander un rescrit équivalent sur les queues au même ministre des finances qui provoque le contrôle de mes boîtes ! Il ne va jamais accepter. »
Raison de plus pour le faire sauter.
« Oui, enfin, on peut aussi pratiquer un chantage : tu signes et tu as le pognon, tu ne signes pas et tu ne le reverras jamais. Mais comme vous me savez honnête, ça me ferait vraiment mal aux couilles de devoir en arriver-là, vous imaginez bien ! »
L’amiral imagine volontiers…
« Pour le ministre, laissez-moi faire. Il sera toujours temps de voir. Parce que là, je ne vois pas trop comment vous allez récupérer 15 milliards versés à la petite semaine pendant 20 ans sur les comptes de milliers d’attributaires minoritaires non-identifiés. »
Là, sur le moment, Paul non plus ne voit pas, à vrai dire.
 
« En revanche, je devine derrière ces minoritaires, une seconde mine nucléaire à fragmentation laissée dans son sillage par Thiersmirant. »
Quoi donc ?
« Ça mérite encore d’être confirmé et c’est bien ce à quoi notre future équipe va s’atteler à faire. J’explique : globalement, le premier attentat contre les institutions a été de détourner deux fois 3,5 milliards de dollars payés par le Koweït pour les efforts de la troupe à libérer le pays des armées de Saddam Hussein.
Facile à faire, puisque le pognon a été déposé dans une banque à Luzerne sans jamais passer la frontière, et sous le nez de notre police ou de nos douanes.
La seconde enveloppe, pour dépassements des coûts engagés, l’a été via des virements de compte à compte, mais de Suisse à la Suisse. Pas de traces chez Clearstream ou le BRI, mais des traces dans les fichiers américains du programme « Promis ».
Puis il y a eu l’escroquerie sur le brevet Ferrayé. Là encore, si les actes ont été signés à Paris, les fonds ont transité en Suisse et au Luxembourg.
Dans ces deux cas-là, il y a traces obligées dans comptes de « Clearstream » depuis le Koweït pour en justifier à l’ONU au titre des dommages de guerre.
Vous comprenez mieux, j’espère, pourquoi tout le monde s’est énervé autour desdits fichiers Clearstream.
Qui en fait ont été fournis une première fois à l’ingénieur d’EADS via une agence de la CIA à Londres, qui les a connement trafiqués.
Puis une seconde fois par l’intermédiaire d’un informaticien d’HSBC qui les a remis au juge en solex de la riviera niçoise.
Et ceux-là ont été exploités pour identifier des fraudeurs, chez nous, mais aussi en Italie, en Espagne, et même en Grèce.
Et une troisième fois, mais en version complète, directement de la CIA jusqu’à chez moi, mais en extrait européen des fichiers Promis des américains.
Ceux-là mêmes qui vont servir à nos recoupements.
Vous suivez ? »
Gustave Morthe de l’Argentière suit le discours de son vis-à-vis, sans vraiment comprendre où il veut en venir.
 
Mais quel sont donc ces mines laissées dans le sillage du président défunt ?
« Tous ces fonds sont ensuite passés en Angleterre dans ce fameux trust « SJ » pour « Solutré-Jarnac » et ils ont été placés et gérés pour ne réapparaître qu’en 2016.
Sauf que rapidement, les koweïtiens s’aperçoivent qu’ils se sont fait arnaquer pour l’extinction de leurs puits de pétrole, puisque les équipes américaines ont subtilisé le brevet de Ferrayé et l’exploitent directement sur le terrain : ils ont mis 6 mois à éteindre plus de 1.100 puits, sans les détruire, là où avec les techniques classiques à la dynamite, ils auraient dû mettre une demi-douzaine d’années et obliger à autant de forages supplémentaires.
Pensez bien que les compagnies pétrolières étaient intéressées à ne pas faire tarir leurs sources d’approvisionnement habituelles. Si le Koweït n’était pas une éponge à oléagineux, personne n’aurait levé le petit-doigt pour les libérer ! »
Oui mais, il veut en venir où, le capitaine de frégate ?
 
« Là-dessus, l’émir il prend la crampe pour récupérer ses 22 milliards. Et il n’en récupère que 7 de Thiermirant depuis le trust qui affirme que son pays ne se bat pas pour de l’argent, la CIA faisant l’avance des 15 via l’Otan, ceux qu’on a remboursés avec le « Grand-emprunt » de la façon que je vous ai décrite il y a un instant.
On a les traces facilement dans les fichiers Promis, le système informatique qui surveille tous les mouvements d’argent de la planète.
Reste donc 22 milliards dans le trust.
Qui ont effectivement fait des petits, puisque cet été vous me parliez des taux d’émission des OAT de l’époque.
Et je me souviens bien qu’au moins une partie de ses fonds a été transformée en OAT de la Bundesbank émis à l’occasion de la réunification des deux Allemagnes alors en cours, même si je ne suis pas allé plus loin, puisque je ne cherchais seulement que les opérations de 91-92 pour identifier le trust à l’époque. »
Bon et alors ?
Gustave s’impatiente…


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