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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 30 juillet 2014

Chapitre XII

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Démarches spirituelles ?
 
C’est aussi l’époque de la fin des « concours anglais », où il s’agit de revendre aux sœurs McShiant la part minoritaire que Paul portait pour leur rendre service… Une belle « petite plus-value » d’1,3 M£ que Paul prend la précaution, cette fois-ci de laisser, au moins pour un petit bout nécessaire à payer les frais d’acte promis par Jacques, en compte chez Lady Joan.
Elle a fait le déplacement à Neuilly pour venir voir la tronche d’Annabelle, la toute-neuve fille de Florence et de Paul…
Et faire la gueule de n’avoir pas pu accoucher des œuvres de Paul de son côté.
 
Là, ce n’est pas pour l’amadouer à lui tirer les vers du nez sur l’oreiller, elle ne sait rien hormis pas grand-chose sur la gestion du trust, mais tout simplement parce que la plus-value est exonérée en Grande-Bretagne, là où l’hérésie des taxations françaises nouvelles et frénétiques lui en aurait encore pillé plus de la moitié.
L’objectif est de laisser passer la fin d’année et de ne recouvrer les soldes que l’année suivante, le temps de réfléchir à une « utilisation optimale ».
Pas encore encaissées, les sommes ne sont pas encore imposables nulle part.
Où les effets psychologiques de Denis l’inspecteur aberrant.
Elle lui propose d’ailleurs à cette occasion de monter un FCC provisoire, de droit britannique, là où Paul commence à réfléchir à quelques paradis fiscaux exotiques, tellement Lespoix lui perturbe quand même et parfois le sommeil.
 
Puis un retour sur Paris s’impose. La belle-famille lui impose de baptiser sa fille. Selon le rite catholique-papiste, en pense-t-il.
Comme justement, à ce moment-là, il est « convoqué » par Monseigneur André Vingt-trois, il en profitera pour organiser le principe de la cérémonie.
Il n’empêche, c’est encore un moment poignant dans la vie d’un homme tel que Paul, déiste de formation mais mécréant dans le respect de tous les cultes de la planète, quels qu’ils soient.
Peu avant la fin du mois, Paul répond ainsi à l’invitation singulière de Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris, accompagné de deux de ses quatre évêques.
Est aussi présent le nonce déjà croisé à Lyon dans les locaux d’Interpol six mois auparavant.
 
Il avait été prévenu en aparté quelques jours avant par l’amiral Gustave Morthe-de-l’Argentière chez Maxim’s, où il est question de distinguer Paul de Bréveuil par son élévation au grade de chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, une décoration accordée par le Saint-Siège, à titre civil ou militaire. Fondé le 1er septembre 1831 par le pape Grégoire XVI en l'honneur du pape saint Grégoire (590-604), il fut modifié le 30 mai 1834.
Honneur que Paul refuse tout-de-go pour ne pas vouloir assumer le privilège de le partager avec Buisson, l’âme noire de « Krasoski », le président sortant, et Jean-Claude Gaudin, le marseillais…
Il n’a rien à faire avec ces gens-là !
Et puis Paul estime ne devoir rien recevoir pour des exploits qui n’ont rien d’exceptionnels. Il a juste fait ce pourquoi il était là à ce moment-là, au bon endroit et avec les moyens disponibles.
Il n’y a aucune gloriole, même papale, à en tirer.
« Mais mon fils, il ne s’agit pas d’un honneur ! »
Ah ? Paul n’a pas tout compris, alors. Lui venait juste pour organiser le baptême de sa fille. Le reste, tout le reste, c’est du passé.
Et puis recevoir une médaille religieuse pour avoir tué un homme, ce n’est pas très … catholique, à son sens…
« Pour éviter la mort de 80.000 personnes et bien plus que cela ! Éviter l’embrasement de la planète dans l’abîme d’un chaos destructeur ! »
Il ne faut rien exagérer non plus, hein !
Le nonce reprend son exposé : « Il ne s’agit pas d’un honneur, mais seulement d’une distinction. »
Sûrement un jésuite qui fait dans l’épistémologie, pense Paul. Tout-à-l’heure, il va pontifier à gloser sur les nuances existantes entre « célibat » des prêtes et les vœux de « chasteté » des ordres réguliers monastiques…
Il y a une nuance qui échappe effectivement et depuis toujours à la plupart du commun des mortels resté définitivement et indécrottablement niais sur le sujet, la chasteté emportant abstinence sexuelle et donc au minimum le célibat, alors que le célibat n’emporte ni abstinence, ni chasteté !

« Parfois, les forces de l’Esprit-saint ont besoin d’une « main invisible », comme d’un vecteur pour transmettre aux hommes de bien les choix conformes à la Volonté divine. Il n’y a pas de mystère là-dessous, je vous rassure, puisque l’idée revient à Platon qui l’a énoncée le premier.
À nos yeux, une « main invisible » qui ne peut être que mue par le Saint-Esprit vous a guidé tout au long de votre parcours à la poursuite « d’Ahmed-le-diabolique » jusqu’à ce qu’il soit anéanti, lui et ses projets.
N’avez-vous pas entendu à ce sujet la « novice-Sarah » ? »
Plutôt la lieutenante Matilda, oui !
« Monseigneur, avec tout le respect que je vous dois, Matilda qui m’accompagnait au Portugal, ne vous a-t-elle pas rapporté quelques-uns de mes dires sur tous ces sujets ? »
Si, bien sûr.
« Votre chemin de foi ne nous regarde pas. Nous avons chacun le nôtre et ils sont tous différents les uns des autres. Personne ne vous juge. Ce qui nous importe ce sont les faits objectifs. Et ceux-ci nous conduisent à voir en vous quelqu’un qui a été « distingué » parmi la foultitude des enfants du Seigneur notre Dieu Souverain.
L’objet est simplement de vous reconnaître comme tel. Que vous le vouliez ou non d’ailleurs. »
Peut-être, mais alors de toute façon pas dans un ordre qui accueille aussi des fachos.
« Ils ne le sont pas tous et ceux qui pourraient l’apparaître à vos yeux ne l’ont pas toujours été. Alors que d’autres peuvent le devenir. Ce n’est pas important vous dis-je : à chacun son chemin de foi. »
 
Puis un autre : « Vous avez déjà été « distingué » par les américains et par deux fois, et des deux plus hautes distinctions de leur pays. Vous l’êtes également depuis l’été dernier par le Président Landau. Avez-vous vraiment fait le tri des « fachos » et des autres avant d’avoir accepté ? »
Non, c’est vrai. Mais il ne collectionne pas les médailles pour le plaisir et n’agit pas non plus en vue de telles « distinctions ».
« Naturellement ! Il y a également une autre façon de vous faire voir les choses. Pour les français, la légion d’honneur est devenue tellement banale, que je ne sais pas si ce que je vais vous dire s’applique. En revanche je suis sûr et certain que pour la médaille du Congrès et la Médaille de la Liberté américaine, il a s’agit de vous faire entrer dans un cercle restreint pour dire à tous, « Celui-là, il est des nôtres ! On n’y touche pas ! ».
Comprenez-vous ce que je veux dire ? »
Pas vraiment…
« Pour nous aussi. Il s’agit de faire savoir que vous êtes un être particulier aux yeux du Saint-Esprit. Différent. Soutenu et guidé. Au moins une fois. »
Et donc de justifier ainsi de la théologie de l’Esprit-Saint ?
« Oui ! Aussi. C’est une confortation de notre foi et de celle des fidèles, à n’en pas douter. »
Honnête le gaillard, pour une belle récupération.
« Alors Ok pour le principe. Mais faites donc quelque chose de « significatif ». De marquant ! »
 
C’est là que l’idée des prélats se porte sur l'Ordre du Christ (ou Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus-Christ), la plus haute distinction pontificale, si sa Sainteté approuve cette décision.
L'ordre a été créé en 1319 par Jean XXII. Il trouve ses origines dans l'ordre des Templiers dont est aussi issu l'Ordre du Christ décerné par les rois de Portugal.
Il ne comporte qu'une seule classe et se porte avec la médaille en sautoir et la plaque sur le côté gauche de la poitrine.
« Très bonne idée. Parce que j’en ai soupé des templiers et des banquiers portugais, figurez-vous ! Très aimables, sans doute très efficaces, mais diablement omniprésents. Si eux acceptent cette décision, alors je l’accepte aussi. »
Décision d’autant plus forte de sens, qu’avec la mort du roi Baudouin des Belges en 1993, il n'y aurait plus aujourd'hui aucun membre vivant de l'Ordre, excepté Paul…
Encore faut-il en convaincre sa Sainteté le Pape Benoît XVI…
« Oui mais alors, pour le baptême de ma fille, je fais comment ? »
Paul et ses urgences… Un beau pied de nez, en tout cas, l’idée de l’ordre de Baudouin !


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