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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 4 juillet 2014

Prologue (4/5)

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Entretiens … surréalistes (suite) !
 
Parce que le « Newvox », c’est aussi une réalité … « surréaliste », s’entend ?
L’amiral en avait déjà entendu parler de Paul lui-même, qu’il avait pris tout d'abord pour de la vantardise extrême.
« Dites donc amiral, je viens de vous dire que c’est moi qui écris ! » se fâche soudain « I-Cube ».
« Et que j’y raconte que ce que je veux ! »
Tout doux, tout doux : « Un verre de vin ? »
Deux américano, une bouteille pour deux, « I-Cube » peut tenir une autre bouteille et encore un digestif, vue la quantité de sang qui abreuve et oxygène ses nombreux tissus adipeux par quintaux, mais l’amiral, tout maigrelet qu’il est, il ne va pas tenir la distance… même avec un seul godet d’américano.
« Ne me dites pas que vous remettez le couvert cette année après le dernier épisode de l’été dernier, « Parcours olympiques ».
Mais si : « Il faut bien refermer la page des détournements de l’Arsouille et de ses complices des années 90, non ? »
Faudrait grandir, passer à autre chose.
« Vous allez vraiment étaler toutes nos turpitudes et coups fourrés des derniers mois sur votre site ? »
Et oui ! C’est déjà en ligne par ailleurs, de toute façon : « Mais il a fallu que j’oublie, que je reprenne, que je relise et corrige deux trois choses, comme d’habitude… Vous n’avez la dernière version en ligne que depuis quelques jours. »
 
« Vous y abordez aussi les … soucis de nos forces armées ? »
Notamment, mais pas seulement… « J’explique surtout les crises politiques des derniers mois, et tout cet argent au black qui circule sous le manteau à en pourrir la vie publique et politique de notre beau pays, Amiral. Et j’espère n’avoir plus à y revenir ! »
Pas possible, il ne peut pas faire ça !
« Mais si ! Ne vous en faites pas Amiral, ce sera comme pour le reste, ça passera totalement inaperçu et ne changera absolument rien pour personne. Vous avez vu comme je sais y faire ? »
Les noms trafiqués, les pseudos bidons ?
 
« Non, mieux que ça ! Prenez « Parcours olympiques » : Une attaque nucléaire sur Londres le soir de la cérémonie d’ouverture avec presqu’un millier d’hyper-VIP et têtes couronnées comme cible d’Al-Qaïda… Et qui n’a jamais eu lieu, donc, dont on ne peut pas parler.
Le truc qui ne passerait pas inaperçu, s’il avait eu lieu, naturellement.
Eh bien je parviens à mêler nos affaires Merah, Chevalines, la préparation de la flotte US aux abords de l’Iran, les arrestations d’islamistes en Grande-Bretagne, les mouvements de troupes au Proche-Orient et même la démission d’un pape dans la même histoire, sans que personne ne bronche !
Elle n’est pas formidable, la vie ? »
Tant de détails troublants…
« Comment avez-vous su ? » questionne l’amiral.
Il suffisait de lire la presse et de ne retenir que l’essentiel : « Le reste, c’est comme un puzzle où, à un moment donné, toutes les pièces trouvent leur place. Je vous l’ai déjà dit : du simple « situationnisme-appliqué ». »
Oui mais par exemple, l’interception au-dessus de la Manche ?
« J’imagine qu’en réalité elle a été faite par la chasse britannique. Mais comment pouvait-il en être autrement, Amiral ? »
Plus de munition chimique ni biologique, il ne restait plus que la munition nucléaire.
Et comment en faire venir une qui ait quelques chances de sauter le jour venu au lieu voulu, autrement que par le moyen d’un ULM ?
« Donc, tout a été bâti autour de ça et des attentats de 2005 à Londres. Et j’avoue qu’au début, je pensais que la munition aurait pu arriver sur les lieux au moment du chantier du stade. Mais ça ne collait pas avec les délais nécessaires pour fabriquer une charge artisanale. Dès lors le reste était devenu simple à écrire. »
Et de préciser qu’au démarrage « I-Cube » avait imaginé que les Talibans puissent en voler une à leurs frères pakistanais, voire directement aux USA en abattant un B 52 de patrouille à proximité d’une base aérienne…
« Mais c’était trop compliqué pour des gueux ».
Et ce que précise « I-Cube », c’est qu’il y avait deux romans : un où la charge est interceptée, l’autre où elle ne l’est pas…
« En fait, un et demi, parce que le début du scénario est le même. Mais comme je n’ai su comme tout le monde que la charge n’avait pas explosée le 28 au matin, il a fallu que je fasse le tome II de « Au nom du père » à mettre en ligne avant mon départ en vacances cette année-là. Et écrire deux fins pour le roman suivant… »
Étonnant.
 
Pourra-t-il lire avant parution le futur roman ?
« Il est en ligne sur les deux blogs depuis quelques jours. Un petit dessert, amiral ? La coupe « baba-close » est sublime… »
Et alors, quel est le thème conducteur, cette année ?
« Mais enfin, Amiral, il était tout trouvé dès l’affaire « Kakazucack » (dit aussi « triple-K »), le ministre du budget et son compte à l’étranger ! Dès Noël 2012. Et encore, j’ai laissé passer l’appartement du fils à Bafius, parce qu’elle n’est apparue que courant 2013. »
La République avait encore vacillé pendant quelques mois. D’autant que le cas n’était pas isolé.
« C’est justement ce qui m’a interpellé. Un ou deux, passe encore, mais toute une série de types, et de femmes, pris la main dans le sac à avoir des comptes dissimulés à l’étranger alors même que se mettait en place le Facta américain qui a drôlement changé les habitudes frauduleuses, et jusqu'à en faire condamner des banques ayant pignon sur rue, voilà qui n’était pas banal. »
Et « I-Cube » d’expliquer que : « D’autant que là, ce ne sont plus des dizaines de milliards de dollars, mais seulement des dizaines de milliers ou des millions d’euros. Mais disséminés dans une multitude de bénéficiaires. Incroyable ! » Et le plus marquant et drolatique aura été le sauvetage du siège de l’UMP durant l’été 2013.
Qu’il se souvienne ! Tout ce fric qui ressort par inadvertance et par petit-bout au fil des interceptions ou des enquêtes.
Sans compter les affaires Pygmalion et autres fausses factures pour couvrir les frais de campagne de Krasoski. « Lui et ses comparses, se sont finalement des « gagnes petits » à traficoter quelques millions. Ce qui veut bien dire aussi qu’ils n’avaient plus à disposition le pognon récupéré dans le Grand emprunt de 2009 ! »
Ni même les queues à suivre... Les comptes avaient été vidés avant.
Les sources de fraudes sont multiples. Les trafics, la délinquance en col blanc…  
 
« Sauf quand justement ça touche de près ou de loin des « élus » qui ne s’inquiétaient d’ailleurs pas de la mise en faillite de leur parti, souvenez-vous !
Comprenez Amiral, dans la vie des affaires, c’est un peu compliqué de noircir du pognon. On est contrôlé de partout, associés, salariés, dirigeants, commissaires aux comptes, inspecteurs des impôts, contrôleurs Urssaf, échanges de données automatisés, etc.
Pour planquer du pognon, il faut être très organisé, avoir des plates-formes de complicités bien rôdées et opaques, et surtout se faire tout-petit, tout-petit.
Alors je veux bien qu’un ministre ait un trésor de guerre planqué à l’étranger et alimenté de ses rapines passées étalées sur des dizaines d’années.
D’autant que celui-là, il en avait fait des vertes et des pas mûres, avant d’être ministre.
Mais expliquez-moi l’intérêt d’avoir des couilles en or cachées dans des comptes suisses qui ne servent à rien ?
Pas même un kopek d’intérêt pour s’offrir la farce d’une dinde à Noël ! »
La peur du manque, tout simplement ?
 
« Vous plaisantez  Amiral ! Quand on est un jouisseur à s’en mettre plein les fouilles sans aucune once de morale ni même de retenue, de façon honnête ou malhonnête, peu importe, c’est pour en jouir rapidement comme « Koopé » et quelques autres avec des montres en or massif, pas pour se priver pendant des décennies et des décennies ! »
La vie est trop courte… et bien difficile, dans ses conditions.
« C’est antinomique par essence. On ne prend pas le risque de se faire piquer la main dans le pot de confiture, avec toutes les conséquences désastreuses que cela implique, pour se priver aussi toute sa vie.
Je préfère un type comme « Bal-Quani », qui pioche tant et plus sans retenue ni remords, mais qui au moins est capable de réinvestir à Saint-Martin dans une belle bicoque pour y couler des jours heureux à l’abri de la flicaille, qu’un type qui vole et qui n’en profite même pas ! Ça n’a pas de sens ! »
Sauf à poursuivre un but hautement plus symbolique et politique, qui impose de ne pas jouir de ses rapines, vivre comme un moine au-dessus de tout soupçon, comme Thiersmirant…
Peut-être. L’amiral a déjà entendu l'argument de la bouche de Paul de Bréveuil. Mais il n’a jamais été un voleur, au contraire. Il ne sait pas ce que c’est, ni encore moins comment ça peut penser, ni qu’est-ce qui peut motiver à tomber dans la délinquance.
« La motivation, c’est parfois une question d’opportunité. Et souvent un appât du gain sans limite. »
Oui, bon, admettons, mais alors ?
 
« Alors, ce n’est pas normal que ça ressorte par petites touches. Il y a forcément autre chose. Et du coup, je vous fais jouer le rôle de redresseur de torts qui s’appuie sur les compétences de Paul de Bréveuil dans l’opus de cet été. »
Qui ? Lui ? Et pourquoi lui ? Pour quelle raison d’ailleurs, puisqu’il est à la retraite ?
« Parce que c’est moi qui en décide, puisque c’est moi qui conçois et écris ! Mais au-delà de cette contingence, parce que vous êtes un honnête-inquiet pour les valeurs de la République et de la marine qui vous tiennent à cœur.
Vous verrez comment c’est emmené ! »
D’autant que dans le roman à suivre, l’amiral passe plus qu’à son tour à côté de la plaque. Paul est devenu un redoutable retord.
Il n’y a pas que ça : « Il me faut aussi écrire la suite de « Parcours olympiques », donner au lecteur les vraies raisons des décorations et distinctions reçues par Paul de Bréveuil à la suite de l’interception réussie d’Ahmed-le-diabolique.
Souvenez-vous, si vous avez lu l’épisode, que je fais intervenir une certaine « cellule Megiddo », et ses chefs de la CIA. J’y décris leurs propres backgrounds, leurs croyances profondes, leurs engagements religieux et leurs convictions politiques. Ces militaires-là, comme vous d’ailleurs, sont persuadés d’être nés sur Terre pour y remplir une, ou des missions qui les dépassent.
Ce qui rend leur mort plus douce, leur sacrifice éventuel plus acceptable. Vous le savez bien, sans ça, il n’y aurait jamais eu de guerre sur cette planète, pas plus que le moindre assassinat ou attentat depuis des siècles et des siècles. »
« I-Cube » délire-t-il de nouveau ?
 
« Pas vraiment. Je sais ce que je dis et connais au moins un peu tout du vide existentialiste de toute existence. Que les uns et les autres remplissent chacun de leurs convictions en « accomplissement d’actions » parfois abjectes, et qui fait que l’humanité est ce qu’elle est : imparfaite ! »
In-finie.
« Les hommes d’église sont d’autres allumés avec leurs propres croyances elles-mêmes transcendantales, qui parviennent même à fanatiser des jeunes candidats au djihad, et qui finalement se rejoignent assez bien dans la motivation des uns et des autres.
Et comme j’ai été obligé d’aborder cet univers-là dans le tome de l’été 2013, forcément, même si les menaces se sont déplacées, hé bien les choses n’ont pas fondamentalement changé. « Ils » sont toujours là, près à la manœuvre et jusqu’à œuvrer tous dans tous leurs quotidiens. Et on a vu faire depuis le « mariage pour tous » et encore en 2014. »
Où veut-il en venir, se demande l’amiral en s’essuyant les lèvres après avoir vidé son verre de vin ?


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