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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 5 juillet 2014

Prologue (5/5)

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Entretiens … surréalistes (fin) !
 
« Je veux dire que j’ai longtemps hésité à faire entrer ou non Paul de Bréveuil en guerre contre un « ordre-noir ». Celui qui, bien malgré nous, est parfois derrière tout ça.
Enfin quoi, ça ne vous a pas étonné que des « fraternelles », tenues entre-elles par un serment de solidarité infinie, se débarrassent de la sorte d’un de ses membres quand il a s’agit du ministre du budget évincé salement pour détenir un compte en Suisse ? »
L’amiral n’avait pas vu ça comme ça à l’époque… Pourtant, il a fait toute sa carrière entouré de membres de loges maçonniques, une vieille tradition dans les armées et états-majors, sans pour autant y avoir fait un tel serment.
Forcément.
« Alors qu’en même temps, « Charlotte » est reçu à l’évêché de Paris par Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris, accompagné de deux de ses quatre évêques et du nonce déjà rencontré à Lyon dans les locaux d’Interpol six mois auparavant, pour lui proposer de recevoir l'Ordre du Christ (ou Ordre Suprême de Notre Seigneur Jésus Christ), la plus haute distinction pontificale qu’il reçoit plus tard de « B-XVI », pour sa participation à empêcher la destruction de Londres ! »
Un ordre créé en 1319 par Jean XXII et qui n’avait alors plus de titulaire vivant…
 
« Un « détail » qui fait explicitement référence aux secrets des Templiers, aux rencontres portugaises de Paul de Bréveuil, et donc à Jean de Jérusalem et sa prophétie, dont il est question tout du long de l’épisode, mais aussi aux secrets maçonniques…
Je vais vous dire, franchement, cette idée-là, les deux derniers chapitres, elle s’est imposée à mon esprit quand j’ai relu l’ensemble de l’ouvrage avant sa mise en ligne, en mai 2013.
Comme d’une suite logique à rajouter à tout ce pognon qui dégoulinait sporadiquement sur la place publique à la même époque dans l’actualité de notre pays. Une suite au moins tout autant logique à la démission du pape Benoît XVI et l’élection alors toute récente du premier pape du « nouveau-monde », François. »
C’est-à-dire ?
« J’ai complété en ce sens et à toute vitesse le dernier chapitre, comme d’une nécessité. C’est-à-dire, comme la fin d’un nettoyage définitivement provisoire des comptes crapuleux, et en l’occurrence des produits et intérêts, des détournements de « Thiersmirant » de 1991. »
Parce qu’enfin quoi, 22 milliards de dollars à 5 % d’intérêt pendant 18 ans, ça fait 53 milliards en 2010.
 
« Or, le Président Krasoski, il n’a récupéré que 35 milliards d’euros pour son grand-emprunt. Soit, au taux de change moyen 40 milliards de dollars. Il en manque donc au moins une bonne douzaine. En fait un peu plus, parce que c’est plus compliqué que ça.
Justement les « petits-bouts » qui ressortaient de temps en temps à cette époque.
Il me fallait raconter comment récupérer tout ce pognon, grâce à vous. Et à Paul ! »
Comment ça ?
« Vous le découvrirez en lisant mes billets au fil des jours qui viennent ! »
Et … « l’ordre-noir » ?
C’est celui qui sait, parce qu’il connaît tout de tout le monde, pour espionner tout le monde, entre le programme Echelon, le programme Prism, les fichiers Promis et depuis décembre 2013 l’article 20 de la loi de programmation militaire, qui donne tout pouvoir et sans contrôle a priori d’un juge, sur la vie, la correspondance et donc la liberté de pensée de tous les citoyens sans même qu’ils ne le sachent.
« On en a suffisamment parlé, à l’époque. Vous vous souvenez certainement. »
C’est exact.
Mais c’était aussi une nécessité pour sauver les institutions des projets de coup d’État de tous les factieux et séditieux qui arpentaient déjà les trottoirs et les allées du pouvoir à ce moment-là…
 
Justement : « À propos, Amiral, vous ne devriez pas être en état d’alerte en vue du prochain attentat ? »
Quel attentat ? Il en avait été évité quelques-uns, depuis quelques mois.
« Le dernier. Je vous explique : votre équipe va recevoir un message de routine vous indiquant que le Nivelle 001 a disparu depuis hier soir. Moi, je m’inquiéterai. Parce que l’engin n’est pas interceptable quand il est en vol, moteur à plein régime, même s’il est très difficile à piloter. »
Il ne dirige plus d'équipe et suit de loin en loin l'actualité souterraine.  
Oui, oui, mais encore ?
« Il est stationné sur les pistes d’Epinoy, l’ex-BA 110 à Cambrai, avec quelques séditieux qui vont l’armer de charges au napalm. Cible : La place de la concorde à 10 heures 50. Vingt minutes après le commencement du défilé. »
« I-Cube » délire-t-il encore une fois ?
Pas du tout. « Je serai vous, j’appellerai pour confirmer. Et puis je joindrais Paul de Bréveuil. Il est en principe en Normandie dans ses gravats. Avec une escouade d’hommes sûrs, vous pouvez encore héliporter tout le monde jusqu’à Cambrai et reprendre le prototype. Mais méfiez-vous des gendarmes. »
 
C’est à ce moment-là que le portable de Gustave Morthe de l’Argentière vibre le long de sa cuisse, dans la poche de son pantalon…
I-Cube fait signe de lire le message.
« Comment saviez-vous ? »
C’est lui qui écrit, qu’il n’oublie pas non plus.
« Allez-y, amiral. Mais pensez qu'au même moment, il y aura un régiment d’artilleurs stationné à Satory qui ne défilera pas et va ouvrir le feu sur la même cible. C’est comme ça que c’est prévu. Paul peut empêcher ça en larguant les munitions sur eux. »
Aucun régiment appelé à défiler, pas même un avion ou un hélicoptère ne porte la moindre munition.
« Eux les ont reçues par voie terrestre. Et méfiez-vous des tireurs d’élite du peloton des services spéciaux : ils seront postés sur les toits de l’amirauté et de l’hôtel Crillon. Chargés d’éliminer les survivants éventuels du massacre. »
 
Sidérant ! Une tentative de putsch qu'il n'aurait pas vu venir ?  
L’amiral compose un numéro… « Un petit pousse-café ? » questionne son vis-à-vis…
Ce n’est décidément pas le moment.
« Nath’, tu es au courant pour le prototype de notre Paul ? »
Manifestement non…
Il recompose un autre numéro. Pas de réponse.
Puis un troisième alors que le verre de Cointreau sur son lit de glace-pilée maison arrive devant « I-Cube. »
« Vous êtes sûr ? »
« I-Cube », rafraîchit son breuvage en tournant le verre, le pied dans sa main, un sourire en coin.
« Vous êtes diabolique, cher ami. Je vais devoir prendre congé : le devoir m’appelle. »
Personne n’en doute autour de la table.
 
Un entretien trop court : Morthe de l’Argentière aurait aimé en savoir beaucoup plus sur ce personnage énigmatique.
Alors que lui savait ce qu’il voulait savoir sur sa sécurité personnelle. Il sera toujours temps pour l’amiral d’y revenir.
L’essentiel, c’était d’identifier le bonhomme, de savoir sa seule réalité physique et d’avoir eue quelques pistes sur sa façon de travailler : en solitaire, juste en lisant et raisonnant, pas en espionnant ou en étant alimenté par une ou plusieurs taupes « des services ».
Et désormais, l'urgence est de parer aux... urgences… Pas croyable, ce qui se tramait sous son nez sans l’avoir vu venir malgré des semaines et des semaines, des mois même, de recherche et de travail.
À la fois rassurant, pour la sécurité des services et inquiétant pour leurs actions futures immédiates et plus lointaines.
 
L’amiral prend congé en trombe. « I-Cube » finit son verre, demande l’addition qu’il réglera au comptoir, en liquide, histoire de ne pas laisser une empreinte de carte bancaire et déplie son fauteuil.
Il a quelques mètres à parcourir sur la rue d’Assas qui descend vers le jardin du Luxembourg, du nom d’un célèbre capitaine du régiment d’Auvergne, l’homme qui mourut dans la nuit du 15 au 16 octobre 1760 lors de la bataille de Kloster Kampen en Westphalie en criant : « À moi l’Auvergne, c’est l’ennemi ! » aux premiers coups de feu échangés avec sa compagnie de chasseurs.
Des actions qui lui ont valu post mortem, et sur la proposition de Marie-Antoinette, telles que Louis XIV se décide d'accorder en 1777 une pension de mille livres, héréditaire et perpétuelle, au profit des aînés de la famille d'Assas, issue d'une des plus anciennes familles languedociennes, qui possédait la seigneurie d'Assas (Hérault), près de Montpellier, en paréage depuis le XIème siècle.
La famille a des origines protestantes au XVIème siècle (plusieurs membres de la famille d'Assas avaient été des chefs de guerre importants pour le parti huguenot en Cévennes lors des guerres de religion), mais c'est dans la foi catholique que le jeune Louis est baptisé le 26 juillet 1733…
Une pension confirmée en 1790 et honorée par tous les gouvernements successifs des différents régimes politiques du pays, jusque dans les années 1960, époque à laquelle disparaît le dernier héritier mâle de cette famille.
 
De là, « I-Cube » ira vers l’antenne de l’ambassade de Corée du nord où il a garé sa voiture de location le matin même en venant de Marseille.
Pour rejoindre Orly non sans avoir fait quelques tours et détours, en plus de quelques haltes improvisées sur les boulevards et quelques rues perdues entre le 14ème et 15ème arrondissement pour vérifier qu’il n’est pas suivi.
 
Au soir, il sera rentré à son bord dans le port de plaisance de Barcelone pour avoir largué les amarres de La Rochelle le 8 juillet précédent, et lèvera l’ancre pour les Baléares dans la nuit.
À petite allure des vents de terre, il y fait une halte provisoire avant de filer « encore ailleurs », vers l’est, la Sardaigne, plus tard la Sicile et enfin la mer Égée.
Pendant ce temps-là, défile jours après jours les chapitres de « Mains invisibles » sur internet et ses deux sites.
Qui mettront en transe plusieurs « autorités », tellement, une fois de plus, le récit est hallucinant de précision.
 
« Si ça c’est réellement passé comme cela, il y a de quoi penser que décidément, tout est pourri dans ce pays-là ! » en dira un des acteurs à quelques observateurs, comme pour se dédouaner a posteriori de ces propres aveuglements et carences.


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