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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 1 août 2014

Chapitre XIII.2

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Contrôle fiscal… (2/2)
 
Paul ne voit dès lors plus qu’une seule solution. « De toute façon, ils ne vous diront rien et je n’ai pas l’autorisation de faire ce que je vous réserve, mais vous vous souviendrez de moi très longtemps. Parce que j’ai rapporté plus de fric à vos services que tous vos services en dix ans de redressement. Et vous ne saurez jamais comment. En revanche, vous allez savoir pourquoi sur le champ.
Des types comme vous, c’est la plaie de notre pays. Vous êtes capables de laisser échapper des dizaines de milliards d’euros de fraude, des dizaines de milliards, sans même sourciller, les mêmes que je me tue à ramener honnêtement comme je peux dans les comptes du Trésor. Et vous avez le culot de venir me faire chier avec des broutilles en me refusant jusqu’à la déduction des quelques picaillons de frais que j’ai bien été obligé de financer de mon côté en me collant en plus des redressements que je ne peux même pas payer. »
Oui et alors ? Il va lui faire quoi sans autorisation ?
 
Et autorisation de qui, d’abord ?
« Un, je ne donne pas cher de votre ministre qui va me redemander d’en rajouter, parce que je suis sollicité pour en ramener encore et encore et que j’en ai les moyens.
Deux, vous, vous allez vous retrouver au secret pendant plusieurs mois. Prenez les devants, fuyez rejoindre vos putes et les gamins qui vous sucent en Asie avant qu’il ne soit trop tard, et mettez de l’ordre dans vos affaires !
Pour le reste, je me charge de me faire exonérer de toutes vos conneries dès aujourd’hui et pour le reste de mes jours ! Compris ! »
Ce n’est pas tout-à-fait ce à quoi Lespoix s’attendait. Normalement, il devait le « faire pleurer », lui aussi.
Si Paul DE Bréveuil le prend sur ce ton, ce sera pour la prochaine fois, quand il lui aura soigné ses notifications de redressements et lui présentera le courrier de dénonciation qu’il compte faire parvenir à « son ami le procureur ».
Histoire de justifier des pénalités de mauvaise-foi : le redressement du siècle qui va faire exploser les statistiques du ministère pendant de nombreuses décennies !
Et il sait y faire.
« De quoi vous faire réfléchir longtemps aux frais de la princesse entre 4 murs et … à l’ombre ! »
Gustave Morthe-de-l’Argentière éclate de rire dans le dos de Denis…
« Je vous avais prévenu… Vous pouvez y aller : ça s’impose, non ? »
De quoi parlent-ils, se demande Denis Lespoix ?
 
« Très bien, alors voilà ce qui vous attend. » Et Paul tend la clé USB que lui avait préparé l’amiral Morthe-de-l’Argentière et l’ingénieur informaticien-maison.
« Y sont stockés quelques-unes des photos et vidéos en ma possession concernant vos visites de la Thaïlande. Vous savez forcément de quoi je parle. Je vous conseille de les visionner avant de revenir ici. Parce que si vous ne le faites pas, dès lundi prochain, tout le monde saura que vous pratiquez le tourisme sexuel avec des mineurs.
Vous êtes prévenu. »
Denis Lespoix ne s’attendait pas à ça, mais on lui avait déjà fait le coup dans le passé. Sous forme de papier, pas encore en fichiers électroniques.
« Je serai curieux de savoir ce qu’il y a de nouveau que ma hiérarchie ne connaît pas déjà, Monsieur DE Bréveuil.
Sachez une seule chose, c’est que ce n’est pas ce qui vous mettra à l’abri de mes notifications de redressements. Et je me permets de vous prévenir à mon tour que, comme vous le prenez sur ce ton, ces notifications, vous concernant, concernant vos entreprises, seront particulièrement soignées.
Si l’un de nous deux doit faire de la prison, sachez que ce ne sera pas moi ! »
C’est ce qu’on verra.
 
Ce soir-là, après que l’entretien tourne court, Paul est dans un état d’énervement à peine croyable, que Jean-Charles et Gustave ont du mal à le calmer.
Il est au téléphone à prévenir Madame Nivelle qui est effondrée et Florence… qui ne comprend rien, même si ce n’est pas ce qu’elle voulait dire !
Alors que Gustave Morthe de l’Argentière lâche les chiens de son côté.
Dès le lendemain, Médiapart publie son premier billet sur le ministre du budget et ses comptes cachés : c’est la matinée sur la côte-Est des USA et les satellites de relais fonctionnent alors sans encombre… Feu-vert de partout tel que ça repart en « pluie-fine » et urgente en sens inverse, là où il était prévu !
Quant à Denis Lespoix, il repart au bureau en jubilant : le redressement du siècle !
Et rien que pour lui !
SON redressement du millénaire, même.
S’il ne commence pas l’année 2013 en qualité de conservateur aux hypothèques de Paris, son administration serait vraiment bien cruelle !
 
En fait, ce n’est pas tout-à-fait comme ça que les choses se passent.
L’amiral aura fait jouer « ses cartouches », une à une.
D’abord le ministère de la défense. Qui contacte son correspondant à Washington. Lui-même passe un coup de fil à Chicago. Qui en réfère au grand-maître Harry Harrison Junior en personne, élevé lui, au 33ème degré - Souverain Grand Inspecteur Général –, archi-haut membre éminent de la loge « Liberté & Probité » de San-Francisco et autres « ordres » affiliés au Rite Écossais Ancien et Accepté. Qui joint à son tour le vénérable Charles, élu de la loge « Justice et Liberté », qui lui-même confirme à celui où est affilié le patron de Mediapart les instructions de faire, comme il a été prévu en cas d’urgence.
 
Puis l’amiral prend langue avec son contact dans le sud-ouest qui autorise à son tour à donner son feu-vert chez Mediapart : ce sera le début de l’affaire « Kakazucack » qui aboutira plusieurs mois plus tard à la démission du ministre du budget et sur une enquête parlementaire qui ne mènera à rien, telle qu’elle s’étalera sur plusieurs mois dans toute la presse mondiale et les réseaux.
Et notamment la partie la plus visible pour l’opinion publique, relative aux projets de loi quant à la transparence de la vie politique et le non-cumul des mandats en France, pour 2017 seulement, projets qui seront étrillés par le Parlement, enterrant bien vite les retombées qu’il s’agira de circonscrire pour éviter que ça ne déferle sur la place publique : une trahison de plus des promesses électorales passées…
 
Bien sûr à cette époque, Paul est particulièrement remonté : le travail relatif au « pistage » des « milliards-manquants » dont il était question au mois d’août dans la propriété de l’amiral et chez « Maxim’s », ne sont pas encore commencés.
Et ce soir-là, il s’emporte.
« N’importe quoi Amiral ! Je ramènerai le pognon, que ça ne coûtera même pas un ticket de métro à l’État et en plus ils voudront me redresser ! 35 milliards ici et vous voulez que j’en ramène encore 15 ? Démerdez-vous, mais ce sera sans moi ! »
Ou pas comme ça.
Car pourtant, le pouvoir en a besoin et ces sommes qui sont entre les mains d’aigrefins-receleurs qu’il s’agit de finir d’identifier de toute urgence avant que l’ensemble soit devenu définitivement inaccessible, même s’ils sont tous de bonne foi !
 
Mais la meilleure de cet épisode rocambolesque, aura été le sort de « Pénis Les-doigts »…
Quelques jours après ce dernier rendez-vous, il se re-pointe dans les locaux du Kremlin-Bicêtre et une dernière fois à Aubenas, pour émettre ses propositions de redressement.
Il est d’abord reçu par Jean-Charles qui l’écoute attentivement sans dire un mot jusqu’à la fin.
« Avez-vous ouvert les fichiers que mon Président vous a remis ? »
Oui bien sûr ! « Comme je vous l’ai dit ce jour-là, il n’y a rien que ne sache déjà ma hiérarchie. Et de toute façon, ça ne m’empêchera pas de faire mon travail et d’envoyer ces notifications ! »
Idem le lendemain à Aubenas : n’est présent que Gérard, le contrôleur de gestion, qui précise d’emblée qu’il n’a pas qualité pour répondre.
« Mais alors, vos dirigeants me laissent faire et paieront ? »
Rien ne sera payé, puisque rien ne sera notifié.
« Vous en êtes bien sûr ? Je poste ça la semaine prochaine et prépare le dossier contentieux ! On est appelé à se revoir… »
Il ne les aura pas non plus « fait pleurer », mais vus les montants, ça ne tardera pas, il en est certain. Peut-être même qu’il pourra butiner la taulière, si elle lui demande d’instruire aimablement une demande gracieuse de remise.
Celle-là, il l’aura par les trois orifices, se délecte-t-il déjà.
 
Sauf que…
Le virus en mode « .txt » s’est installé sur la machine de l’inspecteur central quand il a ouvert la clé USB. Son anti-virus l’a alerté très naturellement que l’origine des fichiers n’était pas connue, ce qu’il savait déjà, et que ce pouvait s’avérer dangereux. Et il lui a demandé s’il souhaitait l’ouvrir malgré tout. Ce qu’il a fait.
Bien sûr, il avait envie de voir ce qu’ils avaient pu collecter et, pourquoi pas, revivre quelques souvenirs attrayants autant qu’exotiques, qu'il aimait tant… 
Mais bon, ce n’étaient que des vidéos et des photos qu’il avait prises lui-même. À se demander tout de même comment ils avaient fait pour se les procurer…
Le lendemain au bureau, le virus s’est décompressé tout seul en mode « .dll » sitôt après la série des mots de passe habituels et connexions à l’intranet de Bercy réalisées, et il est allé s’installer en mode « .txt » sur des dizaines de machines connectées.
Et ainsi de suite pendant près d’une semaine…
Et 17 décembre 2012, le virus s’est réveillé opportunément et a détruit les tables d’index de tous les disques-durs qu’il avait pu pénétrer…
Grosse panique matinale dans le « Grand Ordinateur de Bercy » (dit aussi « GOB-tout »), dans les directions régionales et locales, jusque dans les comptes du Trésor.
Rien ne fonctionnait ! Jusqu’à épuisement des informaticiens et des agents bien contents de rester en rade à se tourner les pouces ou à procéder à du classement en retard.
Idem pour quelques services ministériels annexes.
Naturellement, personne n’en a jamais rien su. Les équipes de cyber-sécurité ont d’abord dû identifier le virus malveillant, juste quelques lignes de programmation en langage natif.
Puis écrire un programme de nettoyage dans les sauvegardes infectées et réinitialiser l’ensemble des machines de façon automatique…
Toute la journée, toute la nuit suivante et une partie de la journée d’après.
 
Et ils ont tracé le fichier vérolé jusqu’à remonter à la machine de Denis Lespoix. Où on a découvert un fichier classé top-secret émanant de la MAPEA.
Il avait donc non seulement emporté un fichier en violation de la loi fiscale, ce qui faisait tomber légalement toute sa procédure de redressement, mais en plus un document rapidement identifié comme « classifié »…
Les process de fabrication des boosters de la fusée Ariane IV !
Denis Lespoix aura passé les fêtes de fin d’année au secret, dans la cave d’un « service qui n’existe pas ».
Et même les mois qui ont suivi.
 
Son directeur a repris ses dossiers et archivé ce qui restait incompréhensible pour lui : les fameux 35 milliards, notamment, persuadé que cet agent-là, tout ex-gendre d’un copain lui-même directeur-retraité, était un fou, et du coup tout le reste était à mettre à la poubelle.
Il faudra des mois et des mois de lobbying intensif et discret, d’EADS, de l’amiral et de quelques autres, pour que le successeur de « Kakazucack » ordonne de clore ce dossier-là par des notifications de « non-redressement ».
C’était ça, où personne ne reverrait jamais les « 12 milliards-manquants » qui devaient « rentrer » durant les mois suivants, mais en deux fois… Avril et mai 2013.
C’était la contrepartie, Paul s’étant engagé à ce moment-là à poursuivre ses recherches.
Denis finira sa vie bien plus tard, dans un asile psychiatrique, atteint de paranoïa aiguë, sous camisole chimique… impitoyable d’efficacité.
Triste épisode pour ce pédophile avéré.
 
À l’invitation insistante de l’amiral, Paul pourra reprendre la direction des opérations de recherche des fonds dispersés, alors que la lieutenante qui lui tient à cœur débarque début janvier 2013 dans les locaux du Kremlin-Bicêtre pour se tourner les pouces durant une bonne paire de semaines.


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