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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 10 août 2014

Chapitre XIX.3

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Déjeuner sur lagune (3/5)
 
Et il résume : « Avant, vous aviez 100, vous pouviez créer 10.000. Aujourd’hui, vous ne pouvez plus que générer 1.000 ! Vous voyez d’ici-là la difficulté d’un banquier. En revanche, en « hors-bilan », vous pouvez vendre le terme et l’intérêt contractuel sur le marché des options. Une fois, deux fois, dix fois, cent fois si nécessaire, du moment que tous les jours, débit égale crédit !
Autrement dit, avec 100, vous pouvez de nouveau jouer avec 10.000, pas une fois, mais tous les jours de bourse jusqu’à l’échéance de 13, 26, 52 semaines ou plus.
Les contrats à 5 ans, par exemple quand on vend des avions de combat ou civils, des navires et cargos, des pétroliers entiers, avec leurs échéances d’acompte, libellés en diverses devises, on démultiplie les gains facilement, et le banquier retrouve ses marges pour financer ses prêts, payer ses actionnaires et les salaires. »
Magique ?
 
« Alors, même 1 pour 1.000, avec des taux de rotation de 4,5, tout d’un coup gelés et sans aucune échéance prévisible, c’est comme si vous aviez amplifié le phénomène de suspicion de quelques 160 milliards… qu’il a fallu recréer de toute pièce et dans l’urgence avec la FED. »
Paul déclenchant une crise mondiale financière, il n’y croit pas !
« Non, vous ne l’avez pas déclenchée, mais ça a pesé à un moment donné tel qu’il a fallu inventer les QE et autres « facilities » mis en place par l’administration Obama.
Ne vous inquiétez pas trop non plus pour la suite. Les QE vont devenir illimitées et les montants à venir que vous devez récupérer ne sont plus que du tiers de ce que vous aviez fait alors même que les marchés pèsent désormais plus de 60.000 milliards. Le risque d’embolie reste beaucoup plus mesuré.
Mais imaginez que vous rameniez non pas 35 mais les 50 milliards d’un coup pour les geler, même un temps court du moment que c’est sans perspective de les voir être recyclés, peut-être que notre monde en serait ressorti de façon très différente… »
Incroyable !
« Faites seulement attention. Devenez banquier, et tout le monde sera rassuré. Je peux même vous en vendre une avec tous les spécialistes que vous voulez, salle de marché incluse, si vous décidez d’aller plus loin dans la quête de ce qui appartient à votre pays. »
Paul se déguiser en banquier ? Et pourquoi pas en bonne-sœur ?
 
« Ceci dit, je pense qu’il serait bon de vous informer d’une partie de cette affaire que vous semblez ignorer ou méconnaître. »
Quoi encore ?
« Pourquoi ces détournements ? »
Un piège politique à usage interne de l’ancien président Tiersmirant, il sait.
« C’est bien plus compliqué que ça ! »
Ah bon ?
« Le piège de votre ancien président, comme vous dites, ne portait que sur les indemnités de la division Daguet, votre corps expéditionnaire dans l’opération tempête dans le désert de 1991. Un peu plus de 7 milliards de dollars qui ont d’ailleurs été reversés au koweïtiens.
Ils sont restitués en 1995, avant son départ de la présidence, depuis une banque de Luzerne, parce qu’il y a eu derrière une escroquerie sur le brevet de Monsieur Ferrayé. »
Florence est complétement perdue : les milliards, ça lui donne le tournis depuis tout-à-l’heure, le vin californien aidant peut-être un peu pour être si parfaitement frais.
Paul lâche qu’il sait aussi. « D’où croyez-vous qu’on peut recycler 35 milliards d’euros 20 ans plus tard, à votre avis ? »
« Sauf qu’il y a eu véritablement escroquerie. Je vous explique : Ferrayé a d’abord été présenter son procédé à votre Institut National du Pétrole, puis à votre compagnie pétrolière Elfe.
Dès l’annonce des puits de pétrole en feu au Koweït.
Et les uns et les autres ont pris langue avec les pompiers partis à la rescousse sur le terrain, qui ont validé rapidement le procédé en bricolant quelques prototypes.
Très efficace. Une invention vraiment géniale et tellement simple qu’on se demande pour quelle raison elle n’a pas été inventée plus tôt ! »
Si on veut…
« L’émir qui résidait en Suisse à cette époque-là, a payé 23 milliards de dollars, rubis sur l’ongle et sans discuter, vus les résultats. Un peu moins de un pour les travaux sur le terrain et 22 pour le procédé. Somme qui a été détournée par les représentants de vos compagnies pétrolières et de votre ministre de l’industrie.
C’est cet argent que vous avez récupéré. »
Paul, même s’il se doutait bien, ne savait pas ces détails jusque-là, pour n’avoir rien vu des montages juridiques antérieurs à la création du trust Anglais et s’être contenté du dossier remis par maître Lardco. Mais ça correspond bien à ce qu’il avait pu en voir sur les fichiers Promis remis par feu le directeur Almont de la CIA à Calvi en août 2009 par l’intermédiaire d’Emily Lison.
Les mêmes fichiers qui doivent resservir à identifier les bénéficiaires « des queues » à retrouver.
 
« Oui mais… Il ne vous ait jamais venu à l’esprit que jusque-là, il n’y avait pas escroquerie dont les koweïtiens auraient pu être les victimes, puisque l’émir était consentant, mais seulement de l’inventeur et de ses associés ! D’autant plus que finalement, ce sont les irakiens qui ont remboursé à travers l’accord pétrole contre nourriture. »
Ça paraissait quand même cher pour quelques tôles assemblées à la va-vite et réfrigérées à l’azote liquide.
« Pas du tout. Vous n’y êtes pas ! C’était vraiment génial et ça valait le prix payé, à peine 10 % du manque à gagner des productions qui flambaient.
Sauf, qu’à part le détournement des sommes qui auraient dû revenir à l’inventeur et ses intermédiaires, il y a eu en plus une autre escroquerie ! »
Pardon ?
 
« Je vous explique : peu après cette première exploitation sur le terrain, l’inventeur dépose enfin son brevet et met en branle une équipe d’amateurs qui va démarcher des koweïtiens sur place, alors que les travaux étaient déjà commencés. Même que l’INP et votre compagnie pétrolière se bagarraient pour obtenir 84 puits à éteindre et le savoir-faire indispensable au procédé expérimental qu’elles avaient présentés.
Et ces gars-là sont reçus par des cousins de la famille de l’émir, un général considéré comme un héros pour ne pas s’être enfui devant les irakiens et avoir organisé la résistance sur place, qui croyant bien faire quand ils ont vu la copie du brevet déposé à votre INPI, vont signer à Genève des accords de transfert de technologie une seconde fois et repayent 22 milliards de dollars ! »
Quoi ? Deux fois 22 milliards ?
Paul se montre très, très, très étonné…
Abasourdi, même. Florence nage dans ses débris de langouste… un peu pompette.
 
« Eh oui ! Conscients de leur bévue, d’autant que l’émir est fou furieux quand il l’a appris, la famille du souverain se retourne vers la CIA qui fait la pluie et le beau temps sur place et c’est la CIA qui calme le jeu, fait pression sur votre président pour qu’il rembourse le deuxième versement, alors qu’il n’y est pour rien, et finalement ne rembourse que les 7 milliards dont il dispose et eux-mêmes détournés. C’est donc la CIA qui fait l’avance via l’Otan de la différence soit 15 milliards !
Vous comprenez que, depuis lors, elle demandait à tous les présidents et premiers ministres de votre pays le remboursement de ces 15 milliards avancés. Ce que vous êtes parvenu à faire fin 2009.
D’autant que sur la deuxième somme, il n’était évidemment pas possible de les faire prendre en charge par l’ONU : ils auraient rigolé trop fort. »
Mais alors, que sont devenues ces secondes sommes ?
 
« Détournées à leur tour par des notaires suisses et français et gardées au chaud par divers banquiers à travers la planète. Bloquées d’ailleurs par la DEA et pour partie, la Drug Enforcement Administration en charge de la lutte contre la drogue, dès qu’elle les a pistés et qui les garde au chaud comme d’une garantie, le reste étant revenu à un fonds souverain koweïtien, le premier du genre, créé pour l'occasion…
C’est qu’on dépense justement 15 milliards de dollars par an pour cette lutte contre les stupéfiants dans mon pays. Plus de 110 milliards depuis l’origine pour un trafic évalué à 64 milliards par an ! Il faut quand même protéger notre jeunesse pour que le plein de l’an mil qui vient après l’an mil puisse déboucher sur l’avenir, non ? »
Le curieux détour que voilà, pense Paul pour lui-même…
 
Comment se fait-il que ce soit la DEA qui bloquent les sommes et qui ne les restitue pas à l’émir ?
« Dans l’urgence, c’est la seule agence qui a ce pouvoir aux USA et pour le monde entier hors quelques pays !
Si juridiquement elle peut bloquer, en revanche, pour débloquer, il faut l’intervention d’un juge donc une enquête pour une décision de justice en bonne et due forme qui reste totalement indépendante, même contre un Président en exercice, chez nous.
Or, l’émir s’en prend d’abord aux autorités américaines. Et lui seul peut agir en justice, non plus aux USA, mais en France, pour être à la fois l’ADL, l’ayant-droit légal, la victime de l’escroquerie, escroqué par une société publique française sous couvert d’un ministre en exercice… Pas question de faire un scandale, pensez bien ! »
De plus le ministre en question, il s’est ensuite lavé les mains du problème après avoir touché ses commissions et a réussi à se mettre plus tard sous couverture diplomatique en dirigeant la banque mondiale des pauvres…
« Intouchable juridiquement… Et depuis, il y a prescription ! Mais on l’a eu autrement… »
Paul sait, pour avoir été au cœur du « problème » à un moment donné de sa carrière « d’agent à-tout-faire » du gouvernement de son pays, et même en avoir reçu la légion d’honneur du président Landau qui a vu ainsi un rival éliminé, mais n’en dit rien.
 
« Pour l’heure seul un dénommé Basanix se bat encore pour vol d’identité et récupérer quelques picaillons venant à compenser tous ses déboires passés. Tous les autres ont marché dans la combine sans le savoir, et les ripoux seraient pleins aux as si la DEA n’avait pas mis les « drapeaux ».
Je vous dis tout ça, parce que tôt ou tard vous croiserez la route de Basanix, si ce n’est déjà fait.
Lui, il peut trouver un arrangement amiable s’il ne s’obstine pas trop.
En revanche, il est possible, voire fort probable, que dans votre future quête des comptes-refuges qui ont perçu les fruits du premier détournement vous croisiez les mêmes personnages occultes du second. »
Et il termine par ce qu’il voulait terminer, ce pourquoi il avait traversé l’atlantique en mode « pressé ».


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