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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 11 août 2014

Chapitre XIX.4

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Déjeuner sur lagune (4/5)
 
« Ce qui serait bien, en qualité de banquier, c’est que vous partagiez tôt ou tard les informations « discrètes » que vous récolterez, discrètes parce que couvertes par le secret bancaire qui n’existe pas aux USA notamment quand le Congrès aura finalement voté le Facta, une loi sur la transparence financière au nom de la lutte contre la fraude fiscale des résidents…
D’autant que se dessine une doctrine qui veut que le dollar soit la propriété du seul gouvernement américain et qu’ainsi, les autorités ont un droit de regard partout dans le monde de l’usage qui est fait de notre monnaie… »
Une belle façon d’imposer son droit interne à l’ensemble de la planète, finalement, qui fera des dégâts sur toutes les places monétaires quelques mois plus tard…
« Naturellement, en plus de gérer correctement le retour des sommes au nom du Trésor français sans mettre en péril les difficiles équilibres de la finance mondiale comme la première fois.
Mais je crois que vous pourriez recevoir des instructions ministérielles à ce sujet. Pour le moment je ne vous dis pas plus. »
Encore faudrait-il qu’il ait envie de dire oui. Ce qui n’a rien d’acquis.
 
« Excusez-moi Monsieur Harrison, je ne suis pas bien sûr de vous suivre. Vous êtes en train de m’expliquer que mon pays a remboursé le vôtre de sommes qu’il détient déjà ! Et là, vous souhaitez en plus que je vous facilite la tâche à vous faire payer une deuxième fois, c’est ça ? »
Pas du tout !
« Ah bon, me voilà rassuré, là… »
D’abord, son pays et gouvernement ne détiennent rien : ils n’ont fait que « bloquer ». Cet argent est en fait et finalement la propriété des irakiens… Alors, le leur rendre, tant que le régime n’est pas stabilisé, il ne faut pas trop y compter.
« La première escroquerie a été soldée. Enfin, j’entends que le Koweït paye 23 milliards de dollars pour éteindre ses puits et les remettre en exploitation rapidement.
Près d’1 milliard pour les opérations de terrains et 22 à des représentants du gouvernement français.
Pas de problème, ces sommes sont ensuite remboursées via l’ONU et sa commission d’indemnisation par les irakiens.
En revanche, la seconde, ça devient plus compliqué. Les koweïtiens repayent bêtement 22 milliards et des voyous qui se servent de Basanix, Ferrayé et d’un troisième homme, lui-même inventeur d’une sorte d’éponge à hydrocarbures épandus dont ils ne feront pas usage.
Vous me suivez ? »
Ce qui fait 45 milliards comme s’il en pleuvait…
 
« C’est ça ! Là, l’émir fait pression pour se faire rembourser comme je viens de vous le dire. Comme personne ne peut débloquer ces derniers 22 milliards là sans faire un scandale mondial, la CIA qui s’est faite rouler parce que ça s’est passé en Suisse et pas sur place, fait des pieds et des mains sur les autorités françaises de l’époque pour qu’elles alignent les sous en compensation.
Or, le Président Tiersmirant ne veut pas déjuger son ministre sur des « ragots » américains, dit-il, mais veut bien rembourser seulement les 7 milliards qu’il n’a pas versé sur les comptes du Trésor, pour être restés sur un compte numéroté, au motif qu’il n’est pas le Président d’un pays qui se bat pour de l’argent, mais pour des valeurs de liberté et de la démocratie…
La démocratie au Koweït… enfin passons ! »
Reste donc 15 milliards à fournir, le solde.
« Qui sont effectivement avancés par la CIA dans l’urgence sur ses fonds secrets, via l’Otan et que le Président Krasoski finit par restituer grâce à vous fin 2009, avec sa loi de finances rectificative de début 2010 qui noie le poisson à travers son « Grand-emprunt ». »
Paul savait ces détails, puisque c’est lui-même qui les avait suggérés et les a mis en place, tout simplement parce que ce n’est pas 15 milliards qu’il récupère, mais 35 et en euro !
 
« Bien sûr, les 22 premiers milliards détournées du premier paiement, ont fait des petits depuis le temps, tel que ni Tiersmirant, ni Rackchi ne veulent rien savoir.
Peut-être même qu’ils ne savaient rien, d’ailleurs. Pour le second, le doute reste permis, même si des alertes éthiques avaient pu être lancées par quelques « avertis » sur le sujet (notamment Haddock que Paul avait rencontré à Barcelone sur invitation d’Almont justement, sous-directeur de la CIA à l’époque, et qui le « guidait » via Emily Lison, sa première et unique épouse, également agent de la NSA), en revanche, c’est moins sûr pour le premier.
Mais il est mort avec ses secrets !
Celui-là, personne ne le regrette aux USA pour avoir collé 4 ministres communistes dans son premier gouvernement en 1981, en pleine guerre froide, vous rendez-vous compte !…
Passons aussi en espérant que Dieu tout puissant soit assez miséricordieux pour accueillir son âme : il a quand même vendu à mon pays les secrets de sa taupe « Farwell ». »
Oui bon et alors ?
 
Si Paul comprend bien son vis-à-vis, les Koweïtiens se font rembourser la seconde escroquerie par leurs propres fonds du premier financement, et le premier financement par les irakiens, via l’ONU et l’accord « pétrole contre nourriture », c’est ça ?
« C’est ça. Mais vous aurez noté qu’il y a donc 22 milliards qui se baladent quand même.
Là, les sommes et les comptes sont rapidement identifiés et bloqués par les autorités monétaires. Une fois d’accord, deux fois non !
Mais on ne connaît que les titulaires à qui les noms et identités ont été volés jusque chez les notaires Suisse qui ont fait l’opération de concession du brevet de Ferrayé.
Pas du tout les bénéficiaires réels, pas du tout, aucunement ! » répète-t-il pour mieux s’en convaincre.
« Pour l’heure on ne connaît plus que Basanix et quelques autres comme ADER, ayant-droit économique réel. Or, lui, c’est un homme-lige, un petit expert-comptable de province qui a eu le mérite de renifler plus vite que les autres l’entourloupe pour avoir été expert-comptable d’un micro-banquier monégasque. Et qui s’accroche à laver son honneur par quelques indemnités superfétatoires et imméritées. Tout le monde est parfaitement au courant.
On sait qui sont les notaires suisses et les premiers banquiers qui ont participé à l’arnaque. Une véritable arnaque à la fausse identité.
Eux aussi sont « clean », même que pour des montants pareils, ils avaient informés préalablement leurs autorités cantonales et les autorités financières et boursières de leur pays, obtenu les autorisations de faire et exigé la présence physique des signataires, même si ça ne s’est pas passé tout-à-fait comme prévu.
Les sommes passent par diverses banques et plates-formes de compensation depuis l’Europe jusqu’à une vingtaine de pays différents autour du globe.
Là encore avec des identités volées, usurpées ou totalement fantaisistes.
D’où la réaction de la DEA qui en a le pouvoir, de « bloquer » immédiatement ces sommes entre les mains des banquiers qui les ont en dépôt… »
 
« Ce qu’on cherche désormais, ce sont les vrais détenteurs des codes…
Parce que pour l’heure, si la DEA a bloqué ces sommes, c’est sans pouvoir juridiquement les saisir, dans l’attente d’en voir au moins un ou plus réapparaître pour le coincer.
Naturellement, pendant ce temps-là les banquiers dépositaires font tourner « leur stock » et participe à l’équilibre des marchés mondiaux avec ces avoirs. »
Bon alors quoi ?
« Alors ? Mais alors, la situation peut durer éternellement, puisque plus personne à part le peuple irakien n’a à se plaindre. Sauf que, ce qui serait bien, c’est, un, de découvrir qui est l’animateur initial de tout ce trafic. Et vous allez le trouver.
Et deux, de remonter la chaîne pour éviter que ces fonds soient de nouveau dispersés sans préavis par un procédé qui contourne le blocage de la DEA ou au contraire, restent justement définitivement bloqués. »
Il pense que les vrais ADER pourraient se servir de ces fonds bloqués comme de garanties à offrir à une chaîne de banquiers pour mobiliser des « dérivés » sur ces créances devenues pourries pour être gelées.
Mais c’est peu probable, les banquiers dépositaires se verraient retirer leur licence de banque et interdit de Forex : un suicide !
 
« En revanche, quand vous faites le total des avoirs bloqués, il manque environ 2 milliards de dollars.
Il faudrait que je parvienne à vous faire passer les fichiers qui retracent tous ces mouvements. »
Comment ça ? « Ils » perdent 2 milliards du tout ?
« 10 % des 22 milliards en fait. Sans doute des commissions d’intermédiaires et des honoraires de notaires et de juristes. Certains paiements ont été faits le jour même de la signature des actes. Ce sont les notaires qui se payent sur la bête.
Le reste s’enfuit dans le désordre sur toute la planète, y compris jusqu’à Hong-Kong, dans des comptes ouverts à Pékin dans la « Bank of China » et revient par petit-bout pour un total de 200 millions de dollars quand même. Les intermédiaires « occultes » qu’on retrouve un peu partout de ce côté-là et jusqu’à Formose.
Et là, pour les 2 milliards manquants, Monsieur De Bréveuil, la DEA ne peut pas grand-chose ! »
Interdire la BoC de Forex, la première économie mondiale exportatrice en volume, souscriptrice insatiable d’obligations émises par la FED ou le Trésor américain, ce n’est pas possible…
Explications jusque-là limpides, même si c’est proprement « incroyable »…


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