Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 3 août 2014

Chapitre XV.1

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Cité des Doges (1/2)
 
Dans l’intervalle, entre Noël 2012 et le premier jour de l’année 2013, pour se détendre, c’est l’escapade à Venise, en compagnie de Florence alors qu’Annabelle est à peine sevrée et même pas encore baptisée à Saint-Julien-le-pauvre, parce que Notre-Dame de Paris, c’est compliqué et pas très intimiste.
Un déplacement à la rencontre d’« Eurydice », la goélette restée en panne au fond de la lagune qu’un broker a signalé à Paul en milieu de trimestre.
Il a même fait un aller et retour rapide en voiture depuis Aubenas pour voir « l’engin », complétement désossé de ses aménagements intérieurs, et demander sa remise à l’eau pour vérifier sa capacité à flotter.
 
Cette fois-ci, ils y vont en avion. Naturellement, Florence reste surprise au dernier degré quand elle voit débouler tout l’équipage du vol Alitalia qui demande à tour de rôle un autographe à Paul.
Même le commandant de bord et son co-pilote !
« Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ? L’avion peut voler sans son pilote ? »
Non, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire… Mais tout de même.
Paul doit se faire une raison : s’il veut voyager incognito par la voie des airs, il lui faudra désormais soit emprunter les avions de chez Dassault, soit se mettre aux commandes d’un à louer…
Comment expliquer tout ça à Florence ? De toute façon, elle ne le croirait pas…
Le tour du monde par les pôles sans escale, elle ne savait que celui par les trois-caps et à la voile… Pas le premier.
Le Boeing tombé au milieu d’une tempête dans l’atlantique où Paul a pu ramasser la totalité de l’équipage et des passagers… inconcevable !
Et encore, ne sait-elle pas les missions de récupération en milieu hostile des pilotes de guerre en Afghanistan ou ailleurs, ni l’écho reçu à l’occasion de la patrouille « Charlotte » !
Que des légendes forcément incroyables, pour une béotienne comme elle…
 
Sortie de l’aéroport « Marco-Polo » par les salons « VIP » et un petit salut protocolaire et chaleureux du directeur et de son équipe naturellement, c’est direct et en taxi-vedette pour une traversée de la lagune jusqu’aux abords de l’Hôtel Danieli.
Là, de toute façon, ils vous reçoivent comme un prince des mille et une nuits : on rentre dans la « norme », peut-on dire.
La chambre est luxueuse, bien sûr, décorée avec goût et raffinement, robinetterie et poignées de fenêtre à l’ancienne, mais donnant sur le canal latéral. Pas grave pour y dormir…
 
Venezia, ses 270.000 habitants, dont ses 61.000 « intra-muros », sur ses 41.594 hectares, dont 25.302 sont recouverts par les eaux lagunaires. Les localités de la terre ferme occupent une superficie de 13.028 hectares, le Centre historique ne mesure à peu près que 800 hectares et les principales îles, environ 2.186 hectares.
Une ville plantée en zone perpétuellement inondable au milieu de la lagune, surnommée la « Cité des Doges » ou la « Sérénissime », capitale de la… Vénétie.
Une cité lacustre fondée peu après 528, elle fut la capitale pendant onze siècles (697-1797) de la République de Venise qui votera plus tard pour son indépendance.
Une ville célèbre pour ses canaux, sa place Saint-Marc devant sa Basilique du même nom qui accueille la dépouille de l’apôtre du même nom ramené d’Égypte antique : toute la chrétienté témoignant ainsi de sa réalité historique à travers un bloc de pierre scellé sous l’hôtel principal !
Là, même les athées ne peuvent plus nier.
Son palais des Doges ainsi que son carnaval. Venise, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, il faut ça !
 
Les clés de la domination économique de Venise sur l'Italie au Moyen Âge, ce sont l'insularité et l'aisance navale des Vénitiens qui n'a cessé de croître pendant plus d'un millénaire.
La région à l'extrémité nord-ouest de la mer Adriatique, son cul-de-sac, où se jettent plusieurs fleuves issus des Alpes, est habitée dès l'Antiquité par des pêcheurs, mariniers et sauniers. Elle fut nommée Venetia du nom des Vénètes, ancien peuple italique intégré dans la République romaine dès le IIème siècle av. J-C.
Les invasions des Goths d'Alaric Ier et des Huns d'Attila poussèrent les populations locales à se réfugier dans les îles des marais situés le long de la mer Adriatique, près du delta du Pô.
Selon la légende développée ultérieurement par les Vénitiens pour démontrer l'ancienneté de leur cité et la lointaine origine de leur liberté, Venise aurait été fondée le 25 mars 421 dans les îlots du « rivus altus, » qui deviendra le Rialto.
 
La région échut au royaume ostrogoth puis fut reconquise avec le reste de l'Italie par le général Bélisaire, devenant une province de l'Empire romain d'orient sous Justinien Ier.
Fondée au VIème siècle par des habitants des régions voisines, venus se réfugier en nombre dans les îles de la lagune après l'invasion de l'Italie du nord par les Lombards en 568, cette zone marécageuse, difficile d'accès pour des navires à quille, était restée sous la juridiction de l'exarchat de Ravenne, province de l'Empire romain d'Orient.
Elle fut initialement un refuge de la civilisation romano-byzantine mais au fur et à mesure de son développement, son autonomie s'accrut pour aboutir à l'indépendance.
Car, profitant de l'antagonisme entre l'exarchat de Ravenne et les Lombards, les Vénitiens élargirent leur marge de manœuvre politique et se dotèrent d'un pouvoir local incarné par le premier duc ou « doge », Paolucio Anafesto (697-717), personnage situé aux confins de la légende et de l'Histoire.
Mais la cité ne devint réellement indépendante qu'après le retrait des Byzantins de l'Adriatique, peu après l'an 1000, lors de l'émergence du royaume de Hongrie.
La cité-État s'appuya dès lors sur la mer pour étendre son pouvoir.
 
Venise n'eut pas de constitution propre. En effet, la définition des attributions et le mécanisme des institutions gouvernementales relevaient à Venise du droit coutumier. Les organes de décision gouvernementaux formaient une pyramide dont l'Assemblée populaire était la base et le doge le sommet.
Entre les deux siégeaient le Grand Conseil, les Quarante et le Sénat, puis le Conseil ducal.
Cette organisation politique dont les traits se dessinent au XIIIème siècle se maintiendra jusqu'en 1797.
Le quadruplement de la puissance navale dans le premier tiers du XVème siècle, fait de l'Arsenal de Venise la plus grande usine du monde, employant jusqu'à 16.000 personnes, derrière une enceinte secrète de 25 hectares.
L'activité navale est portée par le dynamisme du quartier d'affaires vénitien.
 
Le commerce du sel, puis l'expansion commerciale vers la Méditerranée orientale, entraînèrent une forte croissance de la ville. Ce n’est qu’après la 4ème croisade, que Venise se détourna sur Constantinople. La République s'empare des richesses de l'Empire byzantin et constitue son propre empire maritime constitué par la plupart des îles grecques et dalmates.
Elle le complète en conquérant la Dalmatie continentale, l'Istrie et un vaste domaine entre les Alpes et le Pô, incluant les cités de Bergame, Brescia, Vérone, Padoue, Trévise et Udine.
Elle entre alors en conflit avec Gênes, sa grande rivale en Italie du nord et en Méditerranée.
L'apogée de cette lutte sera la quatrième guerre génoise, autrement nommée guerre de Chioggia.
Venise en sortit vainqueur, mais très épuisée.
Le traité de Turin, en 1381, ne lui fut pas particulièrement avantageux : malgré sa victoire, Venise dut renoncer à des territoires et concéder certains droits à sa rivale.
Elle perdait Trévise et la Dalmatie qui revenait au roi de Hongrie. Cependant elle conservait ses institutions et ses principales colonies.
 
La ville a armé une flotte de 6.000 galères, lui permettant de prendre des risques, sous forme de convois réguliers, pour régner sur la mer Méditerranée. Le quartier du Rialto est la première bourse organisée, selon l’historien Fernand Braudel.
Les marchands y échangent des participations dans les galères vénitiennes, mises aux enchères selon le système de « l’Incanto des galées » du marché.
Venise devient alors le plus important port de Méditerranée, surclassant Constantinople.
Il lui fallut conquérir des terres sur la lagune.


Accéder au sommaire : Cliquez ici !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire