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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 6 août 2014

Chapitre XVII

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Eurydice
 
Le lendemain, une vedette-taxi les emmène sur le continent, à la rencontre de la Goélette repérée par Paul.
Qui espère franchement qu’elle n’a pas pris une seule goutte d’eau depuis qu’il l’a fait remettre à l’eau.
 
 « Je me nomme Eurydice. Je porte le nom de plusieurs navires qui ont sombré et qui évoque un mythe antique.
Dans l'histoire du Royaume de Macédoine, c'est le nom de plusieurs princesses. Eurydice, épouse d'Amyntas III et mère d’Alexandre II de Macédoine, de Perdiccas III de Macédoine et de Philippe II de Macédoine ;
Eurydice, fille d'Amyntas IV et de Cynané et épouse de Philippe III de Macédoine ;
Eurydice, fille d'Antipater et épouse de Ptolémée Ier ;
Eurydice, fille de Lysimaque et épouse d'Antipater de Macédoine ;
Eurydice, épouse de Démétrios Ier Poliorcète.
 
Les hommes ont donné mon nom à un astéroïde.
Le réseau Eurydice existe en ce qui concerne l'information sur l'éducation en Europe, partie intégrante du programme communautaire Socrates.
Eurydice c’est encore un opéra italien de Jacopo Peri (1600) qui est considéré comme le premier opéra véritable.
La Nouvelle Eurydice est un roman de Marguerite Yourcenar (1931).
Eurydice est une pièce de théâtre de Jean Anouilh (1941).
Eurydice c’est le nom d'un genre de crustacés isopodes décrit par Leach en 1815.
 
Mais tous se réfèrent à la mythologie grecque, où Eurydice est une dryade (nymphe des arbres). Elle est l'épouse d'Orphée, grand poète et musicien.
On raconte d’elle que, poursuivie par les assiduités d’Aristée, elle est mordue dans sa fuite par un serpent et meurt.
Orphée, son époux, c’est le fils d'Oeagre, et de Calliope. Et Oeagre était fils d'Arès. Il suivit Dionysos aux Indes et fut instruit des Mystères de Dionysos qu'il enseigna à son fils.
Orphée, l’aimé d’Eurydice, fut le poète et le citharède le plus célèbre qui n'ait jamais vécu dans l'Antiquité. Il fonda même de l'orphisme.
Dès son enfance il montra de grandes dispositions pour la poésie et la musique tel qu'Apollon lui fit don d'une lyre à sept cordes qu'avait conçue Hermès dans son jeune âge. Les Muses lui apprirent à en jouer et en leur honneur il rajouta deux cordes à sa lyre.
Il passe depuis pour être l'inventeur de la cithare.
Par sa musique, non seulement il attendrissait les bêtes féroces mais il charmait aussi les arbres et les rochers au point qu'ils se déplaçaient pour le suivre et l'écouter.
Il forma à son tour tous les grands musiciens de la mythologie : Musée que certains considèrent comme son fils, Eumolpe (ou Eumolpos), Linos qui passe pour son frère.
Jason, sur le conseil de Chiron, demanda à Orphée de se joindre aux Argonautes.
Il s'embarqua sur l'Argo pour la Colchide et sa musique et ses chants les aidèrent à vaincre de nombreuses difficultés qui se présentèrent au cours de leur expédition : le navire Argo descendit de lui-même à la mer ; Orphée immobilisa les terribles rochers mouvants, les Symplégades, qui menaçaient de briser le navire ; il encouragea les rameurs durant les longues journées de navigation et leur fournit la bonne cadence ; il charma le terrible serpent gardien de la Toison d'or.
Il vainquit les sirènes et leurs sortilèges par la puissance et la beauté de son chant mais contrairement à leur légende, les Sirènes ne se tuèrent pas après avoir laissé l'Argo s'enfuir.
 
À son retour, il épousa la très belle dryade, Eurydice dont je porte le nom et il s'installa en Thrace pour régner sur le peuple des sauvages Cicones.
Le couple vécut très heureux et selon Diodore de Sicile, il eut un enfant appelé Musée qui devint le premier prêtre de Déméter à Éleusis.
Mais ce bonheur idyllique et cet amour parfait allait être troublé par ce drame atroce.
Un jour, près de Tempé, dans la vallée du fleuve Pénée, Eurydice refusa les avances d’un dieu champêtre nommé Aristée qui se mit à la pourchasser. Ou bien dansait-elle simplement avec des Nymphes, toujours est-il qu'elle posa malencontreusement son pied nu sur un serpent venimeux caché dans l'herbe drue qui la mordit à la cheville.
Terrassée par le poisson foudroyant Eurydice s'écroula sur l'herbe tendre. En vain Orphée employa le suc bien-faisant des plantes pour détruire l'effet du poison mais rien n'y fit et Eurydice mourut.
Quand Orphée vit le corps inanimé d'Eurydice, blanche comme un lys, il comprit que la Mort avait fait son œuvre et il laissa échapper son chagrin en de longs sanglots.
Alors Orphée, inconsolable, vit que tout était perdu et il prit la décision d'aller chercher Eurydice dans le royaume d'Hadès. Il se rendit à Ténare en Laconie où se situe l'entrée des Enfers et descendit courageusement au Tartare dans l'espoir de ramener son épouse.
À son arrivée, non seulement il charma le passeur Charon, le chien Cerbère et les trois Juges des Morts par sa musique, mais il interrompit momentanément les supplices des Camnés : il adoucit à tel point l'insensible Hadès et son épouse Perséphone qu'il obtint la permission de ramener Eurydice dans le monde des vivants.
 
Hadès n'y mit qu'une seule condition : Orphée ne devait pas se retourner jusqu'à ce qu'Eurydice soit revenue sous la lumière du soleil.
Eurydice suivit Orphée dans le sombre passage, guidée par la musique de sa lyre, mais lorsqu'il revit poindre à nouveau la lumière du jour, Eurydice, ne comprenant pas pourquoi Orphée ne lui adresse pas un seul regard, le supplie de la regarder. Il cède.
Eurydice lui fait alors un signe d'adieu avant de disparaître pour toujours et c’est ainsi qu’il la perdit à nouveau.
Le pauvre garçon en fut désespéré. Il tenta une fois encore de convaincre Hadès de lui rendre son aimée. Mais il n'eut pas de seconde chance ; le dieu resta insensible à ses supplications. Le poète se retira alors dans un lieu isolé où il chanta sa peine. Et nulle jeune fille ne put jamais le consoler. 
 
D’autres navires avant moi ont porté mon nom. »
Notamment le HMS Eurydice, frégate de 26 canons. Refondu en 1876 au chantier J White's shipyard à Cowes.
C’était une frégate voilier rapide complétement-gréée, qui avait été construit en 1843 et reconvertie plus tard en un vaisseau d'entraînement à la voile.
Le 24 mars 1878 il revenait d'une croisière d'entraînement dans les Antilles avec 300 jeunes marins à son bord et 35 passagers.
À environ 13 h 30, il a été aperçu par les Garde-côte de Bonchurch vers le Spithead sous voile simple...
Vingt minutes plus tard une lourde rafale accompagnée par une tempête de neige aveuglante est venue et a attrapé complétement à l'improviste le vaisseau. En moins de dix minutes la rafale avait passé, le vent s'était apaisé, mais tout ce qui pouvait être vu de l'Eurydice était les mâts et les haubans supérieurs au-dessus de l'eau à peu près à 2 ½ miles de l'île.
Apparemment la rafale féroce avait tourné la route du vaisseau à l'est, le faisant chavirer par tribord, avec pour résultat une inondation.
Un petit schooner, Emma, qui avait réussi à survivre à la même rafale, a recueilli les quatre seuls survivants mais malheureusement deux marins sont morts plus tard.
Le chiffre des morts final était 364 officiers et hommes, dont la plupart ont été enterrés dans le cimetière à l'Hôpital Haslar à Portsmouth.
Vers la fin du mars des plans de sauver le vaisseau ont été lancés et sa carcasse a été finalement amenée dans le port de Portsmouth.
La cour martiale a rendu un verdict sur l'accident en août de 1878 et a constaté que le vaisseau avait sombré ... par la pression du vent sur ses voiles pendant une tempête de neige soudaine et exceptionnellement dense, qui l'a dépassée et aucun blâme n'a été fait au capitaine, ni aux officiers ni aux hommes de l'Eurydice…
 
Eurydice c’est aussi un sous-marin français (800 tonnes), dit « à hautes performances ».
Il a coulé au large de Saint-Tropez le 4 mars 1970.
Son numéro de coque était S644, numéro de projet Q245, faisant partie de la classe de sous-marins français Daphné, dont 11 sous-marins construits pendant les années 1950 et années 1960 pour la Marine nationale.
Mis sur cale en juillet 1958, il est baptisé le 19 juin 1960 et mis à flot le 19 juin 1962. Entré en service actif le 26 septembre 1964, il est affecté à la première escadrille des sous-marins.
Le 4 mars 1970, l’Eurydice coule corps et biens au large du cap Camarat en faisant 57 morts. La détonation sera ressentie jusqu'au port de Toulon. Il n'y a pas eu de détonation propre, mais l'implosion de la coque vers 600 mètres, profondeur théorique d’immersion de sa destruction. Le sismographe de Nice a enregistré l'implosion, comme pour la Minerve en 1968.
L'épave de l'Eurydice fut repérée et photographiée grâce au Mizar, un engin spécialisé de la marine américaine. La cause exacte du naufrage n'est pas clairement établie, l'hypothèse la plus probable est une collision avec un cargo tunisien le Tabarka sur lequel des traces de rayures récentes furent repérées sur la coque.
Déplacement : 869 t en surface, 1.043 t en plongée ; Dimensions (m) : 57,75 × 6,74 × 5,25 ; Vitesse : 16 nœuds en plongée.
Équipage : 6 officiers, 44 hommes d'équipage. Armement : 12 tubes lance-torpilles.
Propulsion : 2 groupes électrogènes, 2 moteurs électriques de propulsion, 2 hélices
Immersion : 300 m ; autonomie : 30 jours.
Une belle machine de guerre.
 
« Moi, je suis une goélette qui a vu le jour sur les chantiers de Southampton en 1968 et qui n’a pas connu de fortune de mer, ni même le destin tragique de l’antique épouse d’Orphée.
Juste quelques rafales soutenues sur de nombreuses mers du globe parfois bien formées, et des gens heureux d’y vivre de belles heures à mon bord, propriétaires ou locataires successifs.
25 mètres à la flottaison, 35 mètres hors-tout du bout du mât de beauprés à la hampe des couleurs sur le tableau arrière, 8,33 m de maître-bau, de 1,75 m à 1,25 m de franc-bord de la proue à la poupe ; pour 4,72 m de tirant d’eau sous la quille, mes lignes sont douces et fines.
J’offrais 2,05 m de hauteur sous barrot dans le carré, près de 480 m² de voilure pour un tirant d’air de 37 mètres en haut de flèche du grand-mât qui propulse mes 47 tonnes de déplacement, pour un volume fermé de 42 tonneaux de jauge brute.
Je disposais d’un immense carré de 8 m sur 5, sous lequel étaient installés mes équipements mécaniques, les réservoirs et cambuse, mon moteur diesel de 250 chevaux étant placé sous la descente en demi-rond depuis le pont, au pied de mon grand-mât.
Deux vastes cabines, équipées d’une salle de douche, étaient situées entre le carré et la soute à voile à l’avant délimitée par mon pied de mât de misaine, trois l’étaient derrière, après la descente principale (sous laquelle se situait mon moteur diesel), elles-mêmes équipées d’une salle d’eau d’un côté et de la salle des cartes avec un barre à roue de secours sur tribord, la cuisine étant située en face, sur bâbord.
Chaque compartiment débouchait sur le pont par des échelles de coupée.
J’étais habillée de boiseries vernies du meilleur effet.
Aujourd’hui, je suis toute nue, sans mes boiseries habillant mes membrures, sans mes mâts, sans même mes voiles.
Si on entre dans ma coque vide, on ne peut y voir que mon bordage, mes couples, mes ouvertures sur le pont, les tire-fond de ma quille, l’écubier et mon étambot : je suis véritablement toute dénudée !
 
Lui, je l’ai déjà vu passer. Une bonne tête d’honnête citoyen. Qui est passé me caresser la coque : il a la peau douce et saurait me charmer.
C’est grâce à lui que j’ai quitté ma cale sèche et retrouvé mon élément : la mer, les flots de la lagune pour l’heure !
Sous la lumière des étoiles et du soleil.
Le seul endroit où je me sens bien, alors que j’étais coincée dans un hangar, sous une bâche, perchée sur un « échafaudage ». Je mourais d’ennui.
C’est dire si je l’aime déjà…
 
J’ai été prévenue : je dois serrer les bordés de ma coque pour ne pas faire eau. Je ne suis pas sûre d’y parvenir. Mes planches de bois jointes ont peut-être séchées ici ou là. Le joint du presse-étoupe est peut-être disjoint.
Mais l’eau a pu gonfler les listons par où mes vernis s’étaient écaillés.
Je ne sais pas si je suis prête, mais j’ai hâte de le voir revenir tant je lui dois déjà beaucoup.
 
Et quand je l’ai vue, elle, j’ai su : ce sont eux que je veux comme armateur.
Eux, je vais les emmener loin à vivre doucement.
Elle, elle a une façon de me regarder qui me fait vibrer l’âme. Avec elle, je sais que je vais retrouver mes atours intérieurs et ma splendeur passée. Avec lui, je sais qu’il va me mener et guider avec ferveur dans les rafales, affronter la mer, mon élément, glisser dessus et dedans en douceur et souplesse.
Je les tiendrai au chaud et au sec, je les choierai avec délice.
Entre tous ceux que j’ai pu voir passer, ceux-là, je les veux ! Je les prends ! »
 
Ce n’est pas le coup de foudre immédiat, mais déjà Florence explore émerveillée le grand volume offert par cette belle coque aux lignes fines. Les mâts sont démontés, mais on y voit parfaitement les emplacements sur le pont et la quille.
Et tout le reste est nu et superbement magnifique.
Il y a bien du travail en perspective pour rendre cette coque-là habitable et agréable, mais elle se voit déjà arpenter le pont vernissé, lézarder au soleil, faire la fête avec des amis de passage sous les cocotiers ou la lune, dans un carré qu’elle veut déjà grand, chaleureux et ouvert sur l’horizon.
Alors, dès la première demi-heure, elle sort sont télémètre-laser de poche et un de ses carnets à dessins pour prendre les mesures, faire des croquis alors que Paul va de long en large sur le pont s’imaginant l’emplacement des équipements de l’accastillage, winches, écoutes, renvoi de drisses, de halebas, de hale-haut, de haubans…
Non sans avoir examiné avec minutie les traces d’humidité intérieures : l’odeur y est saine, c’est plutôt bon signe. Cette coque a passé le test de la mise en eau avec succès !
C’est dire si Eurydice est fière d’elle-même en fin de matinée.

Reste à négocier le prix et réfléchir à un chantier capable de refaire les aménagements.
La facture risque d’être sévère, même si les chantiers vénitiens restent de bonne réputation.
Un remorquage ne semble en définitive pas indispensable : Eurydice sera remise au sec pendant que Florence, architecte de formation, s’attachera à faire des plans avec l’aide de Paul qui voudrait se faciliter le travail de la manœuvre à bord avec des treuils électriques, sans pour autant mettre à mal, par les efforts imposés, la structure générale. Quelques simples calculs.
De quoi occuper les six prochains mois de loisir (en fait bien plus) et de justifier de plusieurs dizaines d’allers-et-retours depuis Paris.
Et si ce n’est par le train, il lui faudra envisager de louer un hydravion, parce que les voyages en avion de ligne, ça va finir par devenir insupportable…

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2 commentaires:

  1. Le fantôme de la frégate britannique « Eurydice »…

    La légende du fantôme de l'Eurydice commença le jour même de sa disparition. Le 24 Mars à Windsor, dans l'après-midi, alors que l'Evèque de Ripon et Sir John Mac Niell, dinaient en compagnie de Sir John Cowell quand tout-à-coup, Mac Niell s'exclama "Dieu du Ciel, pourquoi ne ferment-ils pas les sabords et ne carguent-ils pas les voiles ?". Quand Cowell lui demanda ce qu'il voulait dire, il ne sut que répondre qu'il venait d'avoir la vision d'un navire qui remontait la Manche toutes voiles dehors avec ses sabords ouverts tandis qu'un énorme grain s'abattait sur lui.

    Après le naufrage, plusieurs personnes virent des apparitions d'un trois-mâts qui disparaissait en approchant. Beaucoup ont attribué cette vision à la réflexion de la lumière dans la brume, pourtant en 1930, dans ces parages, le Capitaine de corvette Lipscomb qui commandait un sous-marin, fut contraint d'effectuer une manœuvre pour éviter une collision avec un grand navire sous voiles qui disparût peu après…

    Plus récemment, le 16 Octobre 1998, c'est le prince Edward qui effectuait un enregistrement video consacré à l'Ile de Wight pour la série TV "Crown and Country". Il évoquait le naufrage de l' Eurydice en se demandant comment il pourrait bien illustrer le fantôme de la frégate quand soudain, quelqu'un s'écria :"Regardez ! Il y en a un sur la mer ! " Et en effet, il y avait un trois-mâts goélette qui venait d'apparaître sur la mer. On s'empressa de le filmer mais comme il se rapprochait de la côte; il disparût…

    Lorsque l'on voulut visionner la casette, la bande s'entortilla dans le lecteur et ne put être lue. Commentant l'incident, le prince déclara :
    "… Il y a véritablement quelque chose d'étrange ici, mais je ne peux pas dire quoi. Je ne peux croire qu'il puisse ne s'agir que de l'imagination des gens. Il y a autre chose. Je n'ai jamais rencontré de fantôme mais j'aimerais bien en rencontrer un."

    C'est au cours d'une conférence de presse donnée le 16 Octobre 1998 à Portsmouth à propos de cette nouvelle série de ITV que le prince fit cette révélation. Le soir même, des fans de navires ajoutaient un peu plus de mystère en disant que le jour où Edward aperçût le trois-mâts, aucun navire correspondant à cette description n'était à la mer dans ce secteur.


    Le texte, au féminin, de la goélette de Paul, est magnifique.

    C’est une vieille tradition qui vient des Grecques et des Romains qui l’ont prise des Egyptiens pour qui les bateaux étaient des "créatures féminines qui apportent de la chance".

    Plus tard, l’auteur du "English Dictionary about Naval Expressions", John Rousmaniere, a gardé cette tradition que les bateaux doivent être considérés étant féminins. Un autre argument de Rousmaniere- afin de justifier sa convention- était que les bateaux sont beaux et que "parfois ils se comportent d’une manière bizarre"…

    D après "Lloyd´s List", un journal anglais de la navigation qui existe déjà depuis presque 300 ans, les bateaux doivent être considérés neutre depuis 2002, mais la Royal Navy refuse de l’adopter et garde la règle que les bateaux sont féminins...

    Une autre explication : cette tradition vient du yachting anglais et du respect qu'ont les anglo-saxons pour leurs bateaux. Le "she" montre que l'on doit avoir le même égard pour un bateau que pour une femme…

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