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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 27 août 2014

Chapitre XXVI.3

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Montée des périls ? (3/3)
 
Tout cela est convenu avant la mi-juillet dans les grandes lignes, même si Bercy obtiendra des réductions d’effectif (par la non-reconduction des contrats d’engagés au fil du temps), le redéploiement des casernements, la réduction des temps de vols pour la chasse et des temps de sortie en mer pour les navires, ainsi que moins de crédits d’entraînement pour les matériels terrestres.
Sans compter la fermeture de quelques casernes à venir et les dissolutions de quelques régiments étalés jusqu’en 2019.
2019, c’est après l’échéance présidentielle de 2017 : il sera toujours temps d’y revenir.
 
Serval se poursuivant, les officiers supérieurs peuvent calmer la troupe et les grandes gueules avant le 14 juillet.
On évitera le pire en sélectionnant au mieux les troupes qui défileront, cantonnant les autres dans leurs casernes et en restreignant les permissions accordées, sans une seule munition dans les armes et même, en limitant les dotations en carburant pour les véhicules et les avions…
Le tout surveillé par la gendarmerie en province : pas question qu’un mouvement de matériels ou d’hommes imprévu n’aille très loin.
 
Cervelle écrira sur son blog que le 13 juillet 2013, ces enfants d’officiers adresseront heureusement sur leur site ce « message à l’armée française » : « Amis militaires, officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, soldat du rang … vous êtes les derniers représentants de l’ordre en France !
La police nationale est aux mains du « catalan », qui, comme Staline et Hitler avant lui, l’utilise à des fins politiques.
Soumise à cette dictature de la pensée, elle obéit et participe malgré elle à la rafle des opposants au mariage gay orchestrée par le gouvernement.
Nous, Homen, nous respectons notre armée.
Nous respectons nos soldats.
Demain, vous serez sur les Champs-Élysées. Ce défilé est le vôtre et celui des français fiers de leur armée, il n’est pas celui de Francis Landau »
« … Aussi, demain, nous n’interviendrons pas pendant le défilé. Soyez fiers de la France que vous servez. Nous, nous sommes fiers de vous. ». (…).
Ce qui n’aura pas empêché le Président de se faire copieusement hué et sifflé tout du long de sa descente des Champs-Élysées…
Il en gardera longtemps une meurtrissure et une méfiance au fond du cœur, sans rien en laisser paraître, hors un « coup de gueule » de « grand-méchant-mou » à l’adresse de son secrétaire général qui aura la charge de relayer…
 
« Nous sommes dans une situation de pré-guerre civile. Vous feriez bien de vous mettre à l’abri », lance (Cervelle) au cours d’une conversation téléphonique avec un journaliste.
« On prépare les choses, on avance », affirme-t-il en référence à ces menaces de coup d’État, « vous devriez commencer à vous planquer, à planquer votre famille. Il y a un moment où les comptes vont se régler. C’est fini la rigolade. »
Il continuera : « Nous souhaitons un coup d’État. Il y aura un coup d’État et ce sera méchant.
Les militaires sont les seuls à être populaires dans ce pays, avec les pompiers. (…) »
Autre confidence de Cervelle comme pour confirmer les appréhensions de l’amiral Gustave Morthe de l’Argentière, au cours de cette discussion interceptée et très instructive : « Ce sera un coup d’État d’adjudants et de capitaines issus de ces régiments de cavalerie de l’Est de la France qui vont être dissous ».
Ces régiments sont à 250/300 kilomètres de Paris.
À quatre heures de route de la capitale. Les premiers à verrouiller dans leurs casernes.
« L’armée arrivera sur Paris et sera applaudie par les terrasses de café quand les chars entreront dans Paris.
Vous croyez qu’il y en a qui se feront tuer pour Landau ? Et vous voyez une seule personne parmi eux mourir pour Francis Landau ?
Pas un seul. Ce sera comme le 25 avril 1974 au Portugal. »
Une référence sans équivoque à la révolution des œillets… À peine quelques coups de feu sans aucun blessé, pour le renversement d’une dictature militaire « dure », corruptrice et totalement corrompue, pourrie et en décomposition jusqu’au tréfonds de la moelle-épinière, au pouvoir à compter de 1932.
Cervelle a même un calendrier en tête : « Normalement, ça peut arriver dans deux ans. Il y aura eu des défaites électorales de grandes ampleur pour Landau. »
L’extrême gauche aura installé la tension. C’est normal, ils sont frustrés.
« Je vous le dis, changez de vie. Les comptes un jour seront sortis. »
 
Et puis en plein mois d’août, le Président de la République saute sur l’occasion du massacre de civils en Syrie à l’arme chimique, pour mobiliser les esprits et la troupe sur une idée du Président américain : sus au dictateur !
Les permissions à venir sont annulées, les permissionnaires rappelés d’urgence à leurs postes : la flotte se mobilise…
Pas très longtemps.
L’américain recule à la fois devant l’hostilité de son opinion publique et de celle de son Congrès, devant les réactions des russes, des chinois, des anglais qui n’en seront finalement pas.
La VIème flotte stationnée en méditerranée s’alarme : ce ne sont pas les français qui peuvent ou doivent aller tout seuls tirer les premier missiles, lâcher les premières bombes sur les installations illégales de la Syrie. Ils ne tiendront pas la distance, n’auront pas le souffle et l’intendance nécessaire après seulement quelques jours de manœuvres.
La diplomatie l’emportera et les armes chimiques seront démantelées avant la fin de l’année : un coup pour rien, mais qui a redonné le moral à la troupe sûre de sa disponibilité et de sa propre nécessité.
Alors, dans le sillage de l’opération Serval, ce sera l’opération Sangaris… début 2014.
 
Le 5 décembre 2013, par la résolution 2127, le conseil de sécurité des Nations unies autorise à l'unanimité le « déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) pour une période de 12 mois » officiellement pour mettre fin à la « faillite totale de l'ordre public, l'absence de l'état de droit et les tensions interconfessionnelles ».
La MISCA est appuyée par des forces françaises autorisées à prendre « toutes les mesures nécessaires ».
 
Dès le 24 novembre 2013, la France projette à l'aéroport international de Bangui une trentaine de militaires du 25ème régiment du génie de l'air présent à Libreville ainsi qu'une vingtaine d’engins de travaux lourds, acheminés par Antonov An-124. Complété par d'autres éléments en provenance de la base aérienne 125 Istres-Le Tubé. Ce module « a pour mission d’aménager les plates-formes de l’aéroport M’Poko de Bangui, afin qu’elles soient en capacité d’accueillir le renforcement probable du dispositif souhaité par le Président de la République et la communauté internationale » selon le ministère de la Défense français.
Les aménagements effectués par le génie de l'air comprennent notamment la remise à niveau de la zone aéronautique de l'aéroport, la création de plates-formes logistiques, ainsi que l’extension de la zone « vie ».
 
Le 28 novembre 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, escorté par l'aviso Commandant L'Herminier, accoste dans le port de Douala au Cameroun. Le BPC accueille, en plus de deux hélicoptères Gazelle, un détachement de 350 militaires de la 11ème brigade parachutiste de l’armée de terre. À partir du 1er décembre, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée sur ce bâtiment entament les opérations de débarquement. Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat de type VAB et VBL, ainsi que des camions logistiques sont débarqués et rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port autonome de Douala.
 
Le 30 novembre 2013, un détachement composé d’un peu plus de 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées arrive à Bangui à bord d'un Airbus A340 de l'escadron de transport 3/60 Estérel. Dans les jours qui suivent, une dizaine de rotations d’Antonov An-124 acheminent le matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation d’un tel renforcement. Selon l'état-major des armées, « ce déploiement a été réalisé au titre des mesures conservatoires et préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le président de la République ».
Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit, le 5 décembre 2013, à plus de 600 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération Boali.
Deux compagnies du 8ème RPIMa ainsi que la 2ème compagnie du 21ème RIMa, une compagnie du 3ème RPIMa, des éléments du 6ème BIMa et 1er RHP sont déjà sur place.
Une autre unité issue du 1er RCP, partie le 6 décembre est également présente sur place.
 
L’opération Boali vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et opérationnel à la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX), qui doit devenir la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) le 19 décembre 2013. Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français. Parallèlement, la présence des militaires français à Bangui permet de maintenir en activité l'aéroport international de Bangui, seule voie d’accès internationale à la République centrafricaine.
 
À la suite de l'adoption à l'unanimité de la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations unies, Sangaris commence officiellement dans la nuit du 5 au 6 décembre avec l'arrivée à Bangui du général Francisco Soriano qui commande l'opération.
Du 5 au 8 décembre 2013, alors que l'armée française commence son déploiement, Bangui, la capitale de la République centrafricaine est le théâtre de violents combats entre les Seleka, majoritairement musulmans, et les Anti-balaka, majoritairement chrétiens. Selon Amnesty International, en deux jours, environ 1.000 chrétiens et 60 musulmans sont tués par les combats et les massacres.
Dans la journée du 5 décembre 2013, alors qu’elles sécurisaient l’accès à l’aéroport de M’Poko sur lequel se sont réfugiés près de 2.000 Centrafricains pour fuir les combats, les forces françaises ont été prises à partie à trois reprises par un pick-up armé. Selon le ministère de la défense française, au troisième tir, les militaires français ont riposté détruisant le véhicule. Cette prise à partie n’a fait aucun blessé du côté des militaires français, ni des civils venus chercher leur protection.
 
24 heures après le lancement de l'opération Sangaris, l'effectif français est doublé en Centrafrique, atteignant un volume de 1.200 militaires. Le 7 décembre 2013, l'armée française sécurise difficilement la capitale Bangui car des affrontements sporadiques ont encore lieu. De plus, une opération terrestre depuis le Cameroun a permis à l'armée française de venir sécuriser la ville de Bouar avant de pénétrer dans Bossangoa.
 
À la clôture du sommet « paix et sécurité en Afrique » à Paris, Francis Landau annonce le déploiement « aussi longtemps que nécessaire » de 1.600 soldats et que la mission des soldats français est de « désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations ». Enfin il confirme que l’intervention française sera « rapide, efficace » et devra permettre de « retrouver la stabilité, et permettre le moment venu des élections libres et pluralistes ». À l'issue du sommet, l'Union africaine décide de porter la force de la MISCA à 6.000 hommes.
 
Le 6 décembre 2013, la force Épervier, basée au Tchad, a mis à disposition un C130 Hercules, un CN 235 CASA et leurs équipages, pour assurer un pont aérien entre Libreville, au Gabon, et Bangui, en Centrafrique, dans le cadre du renforcement de la force Sangaris.
À partir du 6 décembre, les soldats français multiplient les patrouilles motorisées ou à pied dans Bangui afin de sécuriser les points d’intérêts français. Certaines sont réalisées conjointement avec les militaires de la FOMAC, appelée à devenir la MISCA.
Dans la nuit du 6 au 7 décembre, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) débarqué du BPC Dixmude franchit la frontière centrafricaine. Dans le même temps, des éléments déployés en dehors de la capitale entament une mission de reconnaissance des axes menant vers le Nord. Ce détachement d'une centaine de militaires atteint la ville de Bossangoa sans rencontrer de résistance mais constate un nombre important de réfugiés.
Des patrouilles de Rafale en provenance de Ndjamena conduisent par ailleurs des démonstrations de force à basse altitude au-dessus de Bangui et Bossangoa destinées à signifier la présence des forces françaises et faire cesser les combats.
 
La force Sangaris est renforcée à partir du 7 décembre par la projection de moyens aéromobiles d’attaque et de manœuvre. Deux hélicoptères Gazelle et quatre hélicoptères Puma sont engagés. Ces derniers sont renforcés par l'arrivée par Antonov An-124 de deux Fennec de l'armée de l'air, en provenance des bases aériennes de Villacoublay et d’Orange.
Le 8 décembre, l'état-major français annonce que l'axe Bouar-Bossembélé a été ouvert sans que la force ne soit freinée par aucune résistance.
 
« Tout est dans le timing », avance un jour Gustave dans son bureau du Kremlin-Bicêtre, satisfait de constater que son baromètre personnel retrouve enfin une courbe descendante, presque jusqu’à un niveau… « apaisé » : la troupe est à la manœuvre avec ses promesse de primes de risque…
Le plus gros de la crise est passé : tout le monde a désormais les yeux rivés sur les échéances municipales, qui ne s’annoncent pas très favorables pour parti du Président.
« J’espère qu’il en tirera les bonnes conclusions. »


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