Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 septembre 2014

Champion !


Le Sénat Gaulois bascule à droite…
 
Ce n’était pas une promesse électorale de « François III » et pourtant, il l’a fait !
Ce gars-là persiste à défaire au fil du temps tout ce que « Bling-bling » avait pu initier sous son mandat.
Jusqu’où, finalement ?
 
Parce qu’il faut reconnaître que ce dernier avait fait très fort en se débrouillant pour « lâcher » le Sénat à la gôche il y a trois ans, après des décennies entières de domination « Droâte/centre ».
Et bé, « François III » n’a rien trouvé de mieux que d’inverser le processus.
Quand même étonnant, cette paire-là... Un vrai couple infernal qui œuvre à se repasser le Schmilblick à tour de rôle (d'autant que le sortant il fait mine de vouloir y revenir : Passons).
Si au moins « François III » pouvait avoir le même entêtement d'inversion avec le nombre grandissant de chômeurs, sans avoir à les radier par paquebots entiers…
Ce serait le rêve de plusieurs générations « d’outsider »…
 
Bon, soyons honnête, c’était prévu après la raclée des municipales, puisqu’il s’agit d’une élection au suffrage indirect, autrement dit d’élus qui élisent leurs élus en région.
On m’aurait suivi, et sans tripatouiller une fois de plus le mode de scrutin et les découpages de canton, à savoir un tirage au sort par circonscription sur les listes électorales de citoyen, tous les ans et par tiers des fauteuils, on n’aurait peut-être pas eu de « frontiste ».
Là, on s’en coltine 2 et des « presque » tout jeune, au début de leur longue carrière d’apparatchik payé par vos impôts…
Passons : Il va falloir s’habituer à ce genre d’avatar.
 
En revanche, avec le tirage au sort, on aurait peut-être eu autant de femmes que d’hommes, autant de « sans dents » que de rupins, autant de jeunes que de seniors, quelques handicapés, peut-être quantité d’illettrés, beaucoup plus d’incapables à faire une simple addition ou une « règle de trois », une représentation presque parfaite de catégories socio-professionnelles, des niveaux d’études, des préférences et pratiques sexuelles, des orientations religieuses, et un panel complet des tendances politiques républicaines…
Donc plus d’élus « Bleu-marine ».
Une représentation exacte de la population à un moment donné, renouvelée tous les ans par tiers et qui n’ont aucune chance de « faire carrière »… 
 
Mais au moins, ça n’aurait pas eu un impact « politique ». Car il s'agit de la troisième défaite électorale en six mois pour la gôche au pouvoir, après les municipales de mars et les européennes de mai.
Et l’autre lambertiste, patron du PS, de se satisfaire d’un : « Il n'y a pas de vague bleue ».
Avec 17 sénateurs UMP de plus, 10 UDI et une poignée de « divers-droâte », l'opposition redevient majoritaire au Palais du Luxembourg. Elle compte désormais 188 sénateurs, contre 155 pour le PS et ses alliés.
Ce qui va promettre du sport en commission mixte paritaire.
Mais ne change finalement rien au cours des événements politiques à prévoir en matière de réformes juridiques à venir.
Hélas…
 
Fin de séquence pour « J’y-Pet Belle-belle-comme-le-jour ».
« La parenthèse (soce) se referme ». Ciao pantin ! 
 
Dans le détail, « Barre-oint » quitte le Palais-Bourbon, avec 76,58 % des voix, pour celui du Luxembourg, ce qui fait une belle promotion pour son suppléant. 
Dans la Vienne, « Raf-la-main-sur-le-cœur » obtient 59,61 %.
Marseille, reconduit son maire.
Succès plus spectaculaires en Corrèze, en Haute-Saône et dans le Rhône. Dans l'ancien fief de « François III », l'UMP rafle les deux sièges en jeu, infligeant notamment une défaite à son successeur à la mairie de Tulle : Bye-bye !
Dans le Rhône, l’UMP double ses sièges, passant de deux à quatre.
En « Corsica-Bella-Tchi-tchi » du sud, l’UMPéiste passe haut la main au second tour. 
 
Et à « gôche » (sinistra de part chez moi), les dégâts sont surtout sensibles pour les radicaux de gauche (PRG) et les communistes.
Le « sénateur-à-vie », président du PRG et du conseil général du Tarn-et-Garonne, « J’y-aime Belle-haie », est battu dans ce département.
« Âne-Marie Décoiffée » (PRG), ex-ministre déléguée à la Décentralisation du gouvernement « Air-Eau », a dû s'incliner dans l'Aveyron.
Secrétaire d'État dans ce même gouvernement, « Titi-Repenti » est battu en Savoie.
Le Front de gauche perd trois des cinq sièges qu'il détenait (Allier, Bouches-du-Rhône, Rhône).
Là aussi, le « crépuscule » de la lutte des classes ?
Bé oui, à force d’en avoir fait une « lutte des places », il fallait s’y attendre, non ? 
 
Grâce au changement du mode de scrutin, les « soces » gagnent un siège dans la Sarthe, le Calvados, la Charente-Maritime, la Saône-et-Loire, et gardent leurs deux sièges dans l'Aude et la Dordogne.
Mais ils voient chuter une de leurs figures au Sénat, « J’y-pet Michou », chantre du mariage homosexuel (et, en 1999, son ancêtre le pacs). 
 
Avec deux élus, une première historique, « Marinella-tchi-tchi » s'est félicitée « d'une victoire… historique » de son parti.
Notez que ce n’est pas sa première victoire électorale… et que ce n’est pas fini pour les suivantes.
Bien consciente, elle en dit (ou un autre), qu’il ne manque plus qu’une porte à franchir pour faire le « grand-schlem » : Celle de l’Élysée.
Et qu’il y a toujours controverse dans mon entourage : Premier tour de 2017 ou second tour ?
Mais plus personne ne remet désormais sa victoire au rang des hypothèses.
Que j’en métabolise assez mal mes bols alimentaires, limite « mal aux cheveux » de plus en plus fréquemment… 
D’ailleurs, au vu du nombre de ses conseillers municipaux, qui forment les gros bataillons des « grands électeurs » sénatoriaux, son succès n'était pas acquis. Des voix non-FN, plus d’une centaine, se sont donc portées sur leur nom, la marque d'une dangereuse « porosité » contre-nature entre droâte et extrême droâte… 
 
Finalement, j’ai bien fait d’anticiper mon départ : Dès 2015, j’aurai disparu des écrans radars de la future police-politique du pays comme elle s'obstine à se dessiner.
Alors 2017, je ne serai même plus un vague souvenir.
 
À vous toutes et tous, je souhaite vraiment bon courage !

lundi 29 septembre 2014

Tartufferie


CICE, dividendes et embauches…
 
On en causait encore au début du mois dans la presse estivale et j’y reviens.
« François III » avait mis en garde les entreprises contre la tentation de mal utiliser le CICE en distribuant des dividendes au lieu d’investir et d’embaucher, préceptes que bien peu ont respectés.
D’ailleurs, les syndicats exprimaient leur vigilance quant à l’interdiction d’utiliser le CICE pour distribuer des dividendes aux actionnaires…
Je me suis donc demandé ce qu’en ont fait les plus grandes entreprises de « Gauloisie impécunieuse ».
Instructif, finalement.
 
C’est « Le Journal Du Net » (JDN) qui a publié les résultats d’une enquête réalisée auprès de 49 des plus grandes entreprises de « Gauloisie-citoyenne » pour connaître le montant du CICE dont elles allaient pouvoir bénéficier en au titre de 2013 et 2014.
Et le JDN, qui ne s’intéresse qu’à l’aspect « compétitivité du CICE », nous indique que seules 16 entreprises ont accepté de communiquer le montant du CICE pour 2013, et encore moins l’estimation pour 2014.
Ces 16 entreprises totalisent 830 millions de CICE sur un total de 10 milliards estimé pour 2013.
Trente-trois entreprises ont donc refusé toute indication malgré les nombreuses relances.
Et Ô surprise, dans les plus grandes d’entre elles dont l’État détient lui-même le contrôle ou des participations importantes, la tartuferie de nos gouvernants explose en milles éclats somptueux.
 
LA POSTE : CICE : 297 millions pour 2013, 445 millions pour 2014.
– Dividendes : 171 millions en 2013 pour l’État actionnaire.
« En 2013, le bénéfice net de la Poste a progressé de 31 % à 627 millions d’euros. Pour les syndicats, c’est seulement grâce au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi que ce résultat a pu être obtenu, ce que la direction ne nie pas » (Les Echos, 20 février 2013).
Les syndicats qualifient le CICE de « produit dopant » en relevant qu’il compense une perte d’exploitation de 5,6 % et que sans lui il n’y aurait pas eu de dividende !
– Effectifs : Constants, autour de 158.000 mondialement.
La Poste se glorifie d’avoir embauché 5.000 salariés en 2013, mais on s’aperçoit qu’il ne s’agit que de rajeunir les cadres pour tenir compte des départs en retraite.
 
SNCF (Société Nationale de Casse et de Fauche) : CICE : 118 et 177 millions.
– Dividendes : 209 millions en 2012, pour une perte de 180 millions.
L’État vient d’annoncer en août 2014 un « effort de renoncement » à 500 millions de dividendes, … mais pour contribuer au désendettement qui atteint 32,5 milliards et augmente constamment.
Aucune mention n’est faite du CICE.
– Effectifs : 2.500 postes de cheminots supprimés par an, non remplacement de 7 départs à la retraite sur 10 en 2014. 
 
ORANGE : CICE : 79 et 118 millions.
– Dividendes : Après les rendements exceptionnels de la période 2008-2013, les rendements attendus pour 2014 et 2015 se stabilisent à 5,4 % à un niveau trois fois supérieur à ceux de la période antérieure à 2008. Politique : « Le Groupe souhaite préserver une structure financière solide et viser un ratio d’endettement (dette nette/EBITDA) autour de 2,0 à moyen terme, et poursuivra en conséquence une politique de distribution de dividendes attractive, alignée sur sa génération de cash-flow opérationnel ».
– Effectifs : 50.000 emplois supprimés en 14 ans, « l’entreprise s’engage résolument dans une nouvelle baisse d’effectifs » depuis 2012, les recrutements étant loin de compenser les départs en retraite.
 
PSA : CICE : 80 et 120 millions.
– Dividendes : Aucun depuis 2011 (pertes).
– Effectifs : En baisse constante, aucun effet du CICE.
 
EDF (Électricien Démoniaque et Féerique) : CICE : 68 et 102 millions.
– Dividendes : « Hausse surprise » en 2013. L’État détient 84 % du capital et a perçu 1,8 milliard en 2012, soit plus de la moitié des 3,2 milliards perçus de ses participations.
– Effectifs : Constants depuis six ans, à 105.000 en « Gauloisie », hors les filiales. 
 
AIR-Transe : CICE : 40 et 57 millions.
– Dividendes : Après 5 années d’absence de distribution, Air-Transe prévoit un rendement de 2,39 % en 2014 (enfin… avant la grève des pilotes) et 2,99 % en 2015, si le travail reprend normalement.
– Effectifs : Le groupe est en pleine restructuration (plan Transform 2015), en quatre ans il aura perdu entre 12.000 et 15.000 postes (sur 106.000).
 
AUCHAN (et pas « Austère ») : CICE : 38 et 55 millions.
– Dividendes : Le groupe n’est pas coté, les dividendes paraissent stables autour de 200 millions.
– Effectifs : 302.500 dans le monde. En « Gauloisie de la distribution », « Aux chants » développe une stratégie d’augmentation des effectifs employés (+ 500) et de diminution des effectifs cadres (– 800) qui est sans rapport avec le CICE. 
 
VEOLIA : CICE : 30 et 45 millions.
– Dividendes : Après un pic en 2011 à 11 %, le rendement se stabilise à 5 %, valeur nettement supérieure à celle antérieure à 2008.
– Effectifs : 500 départs naturels non remplacés en 2013, 400 en 2014. Veolia taille dans les effectifs du siège. 
 
SAFRAN : CICE : 25 et 37,5 millions.
– Dividendes : Le groupe est un des plus brillants du pays. 1 milliard de résultat net. Rendement en constante augmentation, prévu 2,52 % en 2014 et 2,90 % en 2015.
– Effectifs : Embauche constante, 7.000 en 2012, dont 3.000 au pays, 7.000 prévus en 2013, avec ou sans CICE.
 
On remarque que, par comparaison avec l’importance du chiffre d’affaires global et étranger de ces multinationales, le montant de leur CICE est relativement négligeable, et insuffisant en tout état de cause pour avoir une influence sur leurs dividendes et leurs effectifs, alors que pour les 9 entreprises passées en revue et dont le CICE était beaucoup plus important, aucune influence n’a pu être notée. 
 
Conclusions : Tout d’abord, l’État est présent dans les 6 premières entreprises, à titre d’actionnaire très majoritaire pour la moitié d’entre elles.
Et il se sert royalement, reprenant d’une main ce que l’autre donne !
Le cas le plus éloquent est celui de La Poste, 445 millions de CICE attendus, une situation qui aurait été perdante sans ce CICE, qui a servi à payer les dividendes…
Exactement l’inverse des consignes données aux entreprises… 
 
La situation est comparable pour les autres entreprises : « Air-Transe » (l’État actionnaire à 15,9 %) qui reprend la distribution de dividendes en pleine restructuration, Orange (l’État actionnaire à 27 %) dont les effectifs sont en baisse constante au contraire des dividendes, EDF qui verse 1,8 milliard de dividendes à l’État dans un contexte de stagnation des effectifs…
Une nouvelle illustration du « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». 
 
On peut rajouter que dans ce monde impitoyable du capitalisme débridé d’État-communiste, il n’y a aucun rapport entre la distribution de dividendes et l’évolution des effectifs.
Il existe en effet une politique de dividendes autonome qui ne tient qu’au signal que l’entreprise veut envoyer à ses investisseurs et au marché dont elle dépend pour ses fonds propres.
Et le seul cas examiné où l’on observe une évolution favorable des embauches est celui de Safran, pour des raisons tenant essentiellement au remarquable développement de l’entreprise. 
 
Question : Pourquoi exiger des entreprises en général un comportement différent de celui des grandes entreprises et leur refuser de mener une politique de dividendes, et aussi d’investissements, indépendante des fluctuations de la taxation de leur bénéfices, notamment par le biais du CICE ?
Et comment prétendre exiger d’elles des « contreparties » que l’on ne met pas à la charge de celles qui devraient donner l’exemple ? 
 
Dit d’une façon plus « imagée » : De qui se fout-on (gouvernement et syndicats réunis), finalement ?
En quoi le coût faramineux du CICE a-t-il une influence sur le niveau de l’emploi ?
Je vous laisse répondre, au moment même où le chômage (catégorie 1 : – 11.100) recule au profit des autres catégories et des + 28.000 radiations administratives dans mon beau pays (celui que j’aime tant)…

samedi 27 septembre 2014

Collecte de la semaine…

Les chiens

Un ingénieur, un comptable, un chimiste, un informaticien et un fonctionnaire se vantent d'avoir chacun un chien merveilleux.
Pour le démontrer, l'ingénieur appelle son toutou :
« Racine carrée, montre-nous tes talents ! »
Le chien trotte jusqu'à un tableau noir, dessine rapidement un carré, un cercle et un triangle.
Le comptable dit à son chien :
« Débit-crédit, montre-nous tes compétences ! »
Le chien va dans la cuisine, en revient avec une douzaine de biscuits et les range en 3 piles égales de 4 biscuits.
Le chimiste prétend que son chien peut faire mieux :
« Thermomètre, fais ton numéro ! »
Le chien ouvre le frigo, prend un litre de lait, va se procurer un verre de 10 cl dans l'armoire et y verse exactement 8 cl de lait sans en renverser une seule goutte.
L'informaticien pense bien les supplanter tous :
« Disque dur, impressionne-les ! »
Le chien s'installe devant l'ordinateur, le fait démarrer, fait partir le programme anti-virus, envoie un email et installe un nouveau jeu.

Les 4 hommes se tournent vers le fonctionnaire et demandent :
« Et ton chien, qu'est-ce qu'il peut faire ? »
« Pause-café, montre-nous tes talents ! »
Le chien se lève, mange les biscuits, boit le lait, efface tous les fichiers de l'ordinateur et prétend s'être blessé au dos en le faisant, remplit un formulaire d'accident du travail et prend un congé maladie de six mois.
 
Le petit chien

Un gars se promène avec son petit chien dans la jungle équatoriale.
Le petit chien qui trottine derrière, est attiré par un papillon.
Il se lance à sa poursuite.
Quelques minutes plus tard, il réalise qu'il est perdu.
Il a peur et il se met à tourner en rond.
Soudain, il entend un bruit derrière lui.
Pétrifié, il se retourne et reconnaît, camouflé dans le feuillage, les yeux d'un léopard... 

Le petit chien analyse rapidement sa situation.
En regardant à gauche et à droite, il découvre, tout près de lui, un tas d'os à côté de lui.
Et il a une idée !
Il prend un gros os dans la bouche et le mâchouille.
Quand il sent le léopard suffisamment proche de lui, il recrache l'os et dit bien fort :
« Ah ! C'est pas si mauvais que ça, comme bestiole, le léopard ! ».
 
Quand le léopard entend ça, il s'arrête net, rebrousse chemin en ne voulant pas prendre de risque avec ce petit animal qu'il n'a jamais vu avant.
Ouf ! C'était moins une pour le petit chien.
 
Un petit singe qui se trouve dans un arbre au-dessus a vu toute la scène.
Il n'était pas en très bons termes avec le léopard car il lui faisait sans arrêt des mauvais coups.
Il pense alors que c'est une bonne occasion de se réconcilier avec le léopard en lui racontant tout.
Le singe part à la recherche du léopard et il lui raconte toute l'histoire.
Le léopard, très vexé, dit au petit singe :
« Allez, monte sur mon dos, on va aller le bouffer ce chien. Je n'aime pas qu'on se moque de moi, et surtout sur mon territoire ! ».
 
Un peu plus tard, le petit chien qui se remettait de ses émotions, entend un bruit venant de derrière lui.
Il regarde discrètement et aperçoit le léopard avec le petit singe sur son dos.
Il comprend vite ce qui s'est passé : Le petit singe qui a tout vu a été moucharder au léopard !
Après une courte réflexion, il prend un os du tas à côté duquel il était resté.
Il le mâchouille en attendant que les deux autres animaux soient suffisamment près.
Il recrache alors l'os et gueule bien fort :
« Il est où ce singe ? Ça fait une demi-heure que je lui ai demandé d'aller me chercher un autre léopard ! »

Les petits vieux
 
Trois petits vieux qui étaient de bons amis se retrouvent après de longues années.
« Que faites- vous pour occuper votre retraite ? », demande l’un d’eux…
Le premier dit :
« Moi, je fais de la photo. »  
Le deuxième :
« Moi, je jardine. »
Et le troisième annonce :
« – Moi, je fais de la recherche !
– Ah bon ? Et dans quoi ?
– Tous les jours, je cherche mes lunettes, ma canne, mon dentier, mes clés… »

À l'hôpital,

Dans le service de réanimation.
Un patient reprend conscience :
« – Où suis-je?
– Vous êtes à l'hôpital, en réanimation
– Qu'est-ce qui s'est passé ?
– Il y a eu une bousculade dans la gare et vous êtes passé sous un train.
– Et alors ?
– Et alors, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Laquelle des deux voulez-vous entendre d'abord ?
– Euh… je ne sais pas… La mauvaise ?
– La mauvaise nouvelle, c'est que vos jambes étaient en tellement piteux état qu'on a du vous amputer des deux.
– Oh non ! C'est pas vrai !… Mes jambes… Et quelle est la bonne nouvelle ?
– Il y a un gars dans une chambre à côté qui a fait une très bonne offre pour vos chaussures. »

Pour les nouveaux sur ce blog, dans « l’ancien », celui qui va disparaître censuré par la police politique de mon pays (que j’aime tant), il était de tradition hebdomadaire de mettre en ligne quelques « histoires d’en rire » le vendredi pour nous réconforter des mauvaises nouvelles retracées dans les billets de la semaine…
Mon principal fournisseur était mon collaborateur « Jean-Marc » qui passait son temps de travail à nous amuser de la sorte…
Jean-Marc a été vendu avec les meubles de ma boîte et j’ai perdu le contact dans mes nouveaux locaux monégasques.

En revanche, j’ai peut-être gagné au change : Élodie (monégasque de naissance, franco et italophone, 100/65/95 ; bonnet D ; 1,65/1,68 m ; autour de 65/68 kg ; 28/30 ans ; brune à la chevelure souple et ondoyante ; regard pétillant ; peut-être mariée et mère de famille, je ne sais pas encore…), qui fait je ne sais pas quoi non plus dans un bureau de l’étage, me croise parfois devant l’ascenseur.
Et elle tente de pimenter ma vie d’exilé avec quelques blagues soi-disant rigolotes dans ledit appareil de levage.
Alors, tant qu’on ne reste pas bloqué indéfiniment dedans, je vous en fais profiter un peu.

Bon d’accord, elle n’a pas encore abordé le registre « pimenté » de Jean-Marc, mais je ne désespère pas…

Bien à toutes et tous !
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