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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 8 septembre 2014

Chapitre XXXIII.2

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Au large de Toulon (2/3)
 
« L’Amiral » grimpe dans l’hydravion et Paul met les gaz et décolle face au sud, direction la base aérienne d’Orange. La montée est paisible. Il fait beau au-dessus des nuages et la Normandie est magnifique en cette saison.
Paul s’enquière des derniers développements du dossier du détournement des indemnités de la guerre du Golfe.
« La pression devient terrible au sein de la Défense. C’est maintenant un secret de Polichinelle… Le général « Vincent Des-Portes » a poussé une sévère gueulante en mai » développe l’Amiral.
« Même la bif’ aurait tendance à se révolter. J’ai lu l’autre jour les propos d’un caporal-chef où il raconte qu’à l'entraînement, avec les Famas, il doit dire « pan » au moment de tirer, faute de cartouche. Ils en ont vraiment ras le bol.
Rendez-vous compte, depuis 1960, le budget de l'Armée n'a jamais été aussi faible. Une situation préoccupante qui n'épargne aucun corps de l'Armée et préoccupe jusqu'au sommet de l'État.
Le général Deux-villes-liées – qui avait menacé le gouvernement de démissionner pour exprimer son désarroi – considère que « les armées françaises sont à 120 % de leurs possibilités (...) On ne peut plus faire mieux avec moins, compte tenu de toutes les réformes que nous venons de vivre ces vingt dernières années », assure-t-il. »
Oui, Paul a vu cela aussi. Mais depuis que Gustave est rentré dans ses foyers et que les équipements de sa fille « Nathalie-la-rouquine » ont été confisqués par l’amirauté, elle de glander inutilement à toucher son chèque et ses tickets-restaurant, il n’est plus vraiment au courant des « détails ».
Et puis, l’usine d’Aubenas lui prend beaucoup de temps, en ce moment.
 
« Même les colonels commencent à s’y mettre !... « Michel Goût-Ya » a écrit sur sa page fessebook, à la suite de la décision de fermer le 21ème RIMA de Fréjus, que « En ce qui me concerne la guerre est déclarée !... » Il y a un petit problème : il est chef du Bureau de recherche au centre de doctrine d’Emploi des forces. »
Ce serait si franchement aussi mauvais que ça…
« – J’avais entendu parler d’un putsch des capitaines, l’année dernière, et puis ça s’est calmé… Alors les colonels, maintenant, c’est comme un ouragan en formation…, non ?
– Oui !... De plus, les anciens des OPEX commencent à remuer fortement. Vincent, le président de l’association des anciens des OPEX du Val d’Oise a même écrit au président de la République pour demander des explications sur la prime de guerre qui avait été promise et n’a jamais été versée.
– Dites donc, avec tout ce que vous me dites, il y a vraiment tout, absolument tout, pour que l’affaire parte en phase explosive, là !
– Vincent a aussi écrit au ministre des finances pour demander les mêmes explications sur sa prime de guerre en tant qu’ancien de la Division Daguet, et l’avocat Maître Rouflaquette a été contacté pour entreprendre une action en justice.
– Bé dites donc, la situation va devenir vraiment ingérable par le pouvoir politique, si ça continue… »
 
« L’Amiral Haddock » explique alors à Paul que les vétérans se sentent méprisés par l’institution. Les malades du syndrome du Golfe ne sont toujours pas reconnus par le service de santé des armées alors que l’US Army organise des visites médicales pour ses vétérans et s’occupe même des démarches pour leur obtenir une pension d’invalidité.
Les dernières études médicales américaines sont formelles : les symptômes que décrivent les vétérans de l’Opération « Desert Storm » sont indiscutables et causés par l’ingestion de poussières d’uranium ainsi que par d’autres produits hautement toxiques qui entraînent des lésions neurologiques.
Près de 25 % à 30 % des soldats américains qui ont participé à la première guerre du Golfe sont malades, ce qui représente plus de 170.000 vétérans. Et il y aussi de nombreux décès à déplorer.
« En France, si on se base sur les statistiques américaines, ce serait 3.000 à 4.000 soldats qui souffriraient du syndrome du Golfe. Il y a un « black-out » total de la presse et des médias sur cette affaire qui risque de s’emballer à un moment ou à un autre. »
 
« Aux États-Unis, les sénateurs estiment que s’occuper des vétérans invalides est un « devoir sacré »… Et chez nous ?... »
De quoi être écœuré par ce mépris de la classe politique envers ceux qui ont donné leur vie ou leur santé pour le pays.
Le vol continue et Paul se stabilise au niveau 120, à 250 nœuds, pour une navigation paisible au-dessus de la France. « L’Amiral » s’enquiert de la raison pour laquelle « Francis Landau » n’a pas envoyé des Rafale au-dessus des deux navires russes pour les intimider.
« Si vous saviez… », mais il n’est pas tenu de savoir les frasques de Paul à Kiev, pas plus que sa seconde rencontre avec Obama qui l’a ainsi entraîné, ni même son cheminement depuis Hong-Kong pour aller voler le dernier des voleurs avec la complicité passive des autorités locales…
Haddock poursuit tout seul : « Le président doit être « tenu » par le russe qui est bien informé sur le détournement des indemnités de la guerre du Golfe. Il y a longtemps que ses services de renseignement sont sur l’affaire. Pas question d’être trop vigoureux dans une réplique au président russe car les médias de Moscou pourraient devenir très bavards sur les fonds de la guerre du Golfe. ».
Pas mal raisonné, même si ce n’est pas ça.
« Haddock » a constaté, en regardant les statistiques du site qu’il a ouvert en Tchécoslovaquie, qu’il est très lu à l’étranger, en particulier aux États-Unis, mais aussi en Chine, Russie et Ukraine.
Voilà qui est nouveau… Un autre blog « d’alerte éthique » ?
Oui et qui marche très fort, bien que très récent.
« C’est épouvantable… Non seulement le Président Landau est tenu par les militaires, mais, en plus, il est aussi tenu par « Poux-Tine » !… » reprend l’amiral.
Hallucinant.
 
Et pour aller dans son sens, Paul en rajoute : « Le survol de la mini-flotte russe pourrait en effet être une demande discrète de l’État-major de la Marine qui supporte très mal ce manque de réaction face, manifestement, à une provocation.
Pour les infos sur la guerre du Golfe et tout le reste, je souligne que de toute façon, les militaires d’une façon générale, ne font que leur travail d’informer le président sur le développement du dossier, et de la rumeur qui monte sur le web, à mon sens », complète Paul.
« Effectivement, si « le grand méchant mou » ne peut rien faire, on ne va quand même pas supporter une telle situation pendant des mois…» surajoute « L’Ami-Râle », convaincu par son propre propos.
Un peu plus tard, « Haddock » entretien Paul du « grand-frère » du Nivelle 001.
« Le « 002 » ? Il est encore dans les feuilles de calcul d’Excel. Il monte bien en orbite, mais il n’a pas assez de carburant pour redescendre avant plusieurs mois ! »
Y’a qu’à mettre en orbite une réserve de carburant pour le retour.
« Bien sûr, mais un rendez-vous spatial à rajouter à un vol inaugural… Enfin passons : on fait quoi si le RDV est loupé ? Ou si le réservoir est crevé ?
Non, il faut pouvoir redescendre de façon autonome. »
Et d’utiliser des boosters au décollage ?
« J’y ai bien pensé, mais ça rajoute de la masse à décoller. Or, les ailes sont un handicap dans le vide : elles ne servent à rien et ont leur propre masse inutile à soulever. »
Il y a bien la solution de l’avion porteur développé par les équipes de Paul Allen.
« Mais même ça, ce n’est pas suffisant. Ça ne fait qu’une économie de 5 % des masses de carburant à soulever pour les 90 premiers milliers de pieds, alors que je cherche 15 à 20 %. »
Insoluble alors ?
 
« Pas vraiment si on change la nature du carburant. On prend de l’hydrogène au lieu du kérosène, et on gagne le jackpot. »
Bin alors ?
« Le problème de l’hydrogène, c’est que ça coûte cher à fabriquer, qu’il faut une usine de cryogénisation à côté, que ça fuit par élévation de température et que c’est explosif à 4 % de concentration avec l’air ambiant. Bref, de l’industrie lourde, là où l’on voulait que ça puisse rester léger et multiplier les lieux de décollage.
Non, je pense à une autre solution, mais ce sont plusieurs bonds technologiques. »
Comment ça ?
« Quitte à passer de 2.750 m/s de vitesse d’éjection à 3.400 avec de l’hydrogène, pourquoi ne pas monter à 8 ou 12.000 m/s ? »
Et on fait ça comment ?
« En admettant qu’on a assez d’énergie primaire, il suffirait de disposer d’une tuyère à plasma qui consommerait n’importe quoi. De l’eau ou du vin… »
Ingénieux mais dommage pour le vin.
Comment disposer d’une quantité d’énergie stockée pour fabriquer du plasma ?
« En soi, le plasma dans une tuyère, c’est déjà un saut technologique. Quant à la source primaire, elle chargerait des condensateurs. Là, on maîtrise. En revanche, le second saut technologique, c’est celui d’une centrale nucléaire mobile. On sait faire assez petit avec de l’uranium militaire, que personne jamais ne nous autorisera à faire voler… Alors l’idée serait de miniaturiser assez une centrale au thorium. »
Au thorium ?
« Ça marche assez bien dans la mesure où plusieurs prototypes civils tournent déjà de par le monde. Et l’avantage du thorium, c’est d’avoir besoin seulement d’un petit accélérateur de particules. Quand ça tombe en panne, il n’y a aucun risque d’emballement comme à Tchernobyl ou Fukushima. En plus, ça brûle ses propres cendres radioactives ! »
L’avenir du nucléaire ?
« Je ne sais pas encore, mais mieux que les différentes machines dites à énergie-libre. J’en ai d’ailleurs une dans ma cave à Paris, mais tout ce qu’elle sait faire, c’est de rayonner affreusement dans la gamme des rayons X avant de caler… »
Haddock est sidéré : il se balade au-dessus de la France dans l’hydravion d’un type qui a une machine à énergie-libre dans sa cave… Oui, dans sa cave à bouteilles !
Elles doivent éclairer la nuit, si elles sont radioactives : vraiment pas raisonnable…
Et vu le bonhomme et leur vol historique par les pôles, ce n’est sûrement pas une histoire belge.


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