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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 11 septembre 2014

Chapitre XXXIV.2

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
14 Juillet 2014 (2/4)
 
Et puis cette rencontre entre I-Cube la veille du 14 juillet et l’amiral Gustave Morthe de l’Argentière à la Closerie des Lilas, en face de la sortie du RER station Port-Royal :
« Je serai vous, j’appellerai pour confirmer. Et puis je joindrais Paul de Bréveuil. Il est en principe en Normandie dans ses gravats. Avec une escouade d’hommes sûrs, vous pouvez encore héliporter tout le monde jusqu’à Cambrai et reprendre le prototype. Mais méfiez-vous des gendarmes. »
C’est à ce moment-là que le portable de Gustave Morthe de l’Argentière vibre le long de sa cuisse, dans la poche du pantalon…
I-Cube fait signe de lire le message.
« Comment saviez-vous ? »
C’est lui qui écrit, qu’il n’oublie pas non plus.
« Allez-y, amiral. Mais pensez que demain il y a un régiment d’artilleurs stationné à Satory qui ne défilera pas et va ouvrir le feu sur la même cible. C’est comme ça que c’est prévu. Paul peut empêcher ça en larguant les munitions sur eux. »
Aucun régiment appelé à défiler, pas même un avion ou un hélicoptère ne porte la moindre munition.
« Eux les ont reçues par voie terrestre. Et méfiez-vous des tireurs d’élite du peloton des services spéciaux : ils seront postés sur les toits de l’amirauté et de l’hôtel Crillon. Chargés d’éliminer les survivants éventuels du massacre. »
Sidérant !
L’amiral compose un numéro… « Un petit pousse-café ? » questionne son vis-à-vis…
Ce n’est décidément pas le moment.
« Nath’, tu es au courant pour le prototype de notre Paul ? »
Manifestement non…
Il recompose un autre numéro. Pas de réponse.
Puis un troisième alors que le verre de Cointreau sur son lit de glace-pilée maison arrive devant « I-Cube. »
« Vous êtes sûr ? »
« I-Cube », rafraîchit son breuvage en tournant le verre, le pied dans sa main, un sourire en coin.
 
Le texto qui a vibré, émane d’un « cinq sardines » de capitaine de vaisseau de ses amis encore en poste à l’amirauté. Le « puni du dimanche » de la vaillante « obligation de continuité du service public »…
« Gus, t’es au courant, putsch des colons ? Stéph. »
Mais le numéro de Stéphane ne répond plus…
Son appareil vient d’être confisqué par une équipe du peloton spécial des paras qui prend position discrètement sur les toits surplombant la place de la Concorde, aux lieux et place des tireurs d’élite du service de sécurité de la gendarmerie prévu pour le lendemain.
Ils viennent de faire « prisonnier » tout le personnel de « punis », faisant la permanence en petit nombre dans le bâtiment.
Son second appel est pour Nathalie, sa fille naturelle, qui explique à son supérieur qu’elle est dans le Var en vacances…
« Je vais me renseigner », répond-elle.
Gustave appelle la base d’Orange. Pas de réponse.
Puis le standard de Cambrai. Sans succès.
« Vous êtes diabolique, cher ami. Je vais devoir prendre congé : le devoir m’appelle. »
Personne n’en doute autour de la table.
 
Comment ce gars-là, qui ne paye pas de mine, fait-il pour savoir mieux que quiconque ce qui se passe dans ce pays ?
Faute de taxi sur le boulevard Saint-Michel, Gustave se décide à reprendre le RER par où il était arrivé d’Orly, via le VAL.
Mais dans l’autre sens que celui du retour prévu.
Il a gardé un jeu de clé des locaux du Kremlin-Bicêtre et croit se souvenir que le code de l’alarme c’est « 98765987 »… à moins que ce soit autre chose, finalement !
En chemin, il réussit à joindre Paul qui peste à l’idée de retarder son décollage pour Kotor.
« Bonjour Amiral ! Qu’est-ce que vous devenez ?
Quoi, le Nivelle volé par des malotrus ? Mais ils font quoi, à Orange quand on leur confie la garde d’un prototype secret ?
Non, ce soir je suis à Kotor. Indisponible pour plusieurs semaines ! Démerdez-vous et récupérez mon avion avant que je n’aille le chercher à Moscou ou jusqu’à Pékin ! »
Après tout, le dernier vol du prototype au nez des navires russes faisant « l’hippodrome » devant la rade de Toulon, ça aurait très bien pu donner des idées vengeresses au GRU ou au FSB…
Leur faire un coup pareil... Passons ! 
Avant son décollage, il prend soin de mettre en alerte ses « gardes de son corps », seule la lieutenante Matilda ayant l’immense privilège d’avoir été acceptée par Florence pour les accompagner pendant 6 semaines : Paul en avait surtout besoin pour avoir un œil du SIV sur les activités d’Anjo avec le pognon de la République, via l’IOR et le Vatican !
S’agissait d’être prudent avec sa banque, à celui-là, après les carambouilles et embrouilles de la filiale internationale de « la famille » de la semaine passée…
Shirley est restée postée en Normandie avec Miho, mais devait prendre des congés d’été la semaine suivante, alors que cette dernière restait sur place garder la maison.
Quant à la « Dominiquette », elle partait demain en « colonie de vacances » dans le cadre de son stage du BAFA, sa future reconversion.
 
Que faire ? Prévenir l’amirale Caroline qu’il ne rentrerait pas ce soir, ou en tout cas avec du retard…
« Mon pauvre ami ! Comme si vous me surpreniez ! Elle s’appelle comment, cette fois-ci, votre nouvelle pouliche ? »
Les femmes, décidément…
Et puis il fouille sa mémoire et réussi à contacter quelques officiers généraux qui se font tirer les oreilles pour vérifier les délires de Gustave, le banni des ministères depuis plus d’un an.
« Pas encore à la retraite ? … Oui, oui, le « putsch des capitaines », je sais. Il est en route, comme d’habitude »,se moque-t-on de lui à plusieurs et de nombreuses reprises, ce dimanche-là.
Et si « I-Cube » l’avait mené en bateau ?
« Non ! Là il s’agirait d’un coup de force des colonels. »
Oui, bien sûr… C'est cela, voui ! 
 
Il est assailli de profonds doutes, jusqu’à se décider à rentrer dans le Gers par la dernière navette sur Toulouse, quand, le soir arrivant, l’officier de garde d’Orange-Caritat confirme que le prototype n’est plus dans son hangar.
Des gendarmes sont venus avec deux pilotes pour le convoyer sur Évreux-Fauville, vendredi matin avec des ordres en règle.
« Donnez l’alerte à l’aviation civile et le PC de Taverny : il faut le retrouver ! C’est grave ! »
Très grave.
Un avion qui ne sait pas voler sans un réacteur d’appoint dont Gustave ne sait pas qu’il en a été récemment équipé pour aller faire peur aux Russes au large de Toulon.
Que les russes ne se seraient pas déplacés jusque-là, si et seulement si Paul n’avait pas été récupérer un commando de SAS britannique parachuté à Kiev.
Qui d’ailleurs aurait sans doute été évacué autrement si le président Landau n’avait pas dit « oui », sans même y réfléchir, à son hôte de Washington du mois de février précédent, qui l’avait si bien reçu…
On prend plaisir à être honoré de la sorte par les puissants du moment et jusqu’à l’aveuglement : la flatterie, c’est aussi un « mécanisme de corruption » actif et depuis toujours.
Son seul regret, c’est que « Charlotte », la fausse pour être en fait Isabelle Nivelle, la patronne de la MAPEA, où « Charlotte » en la personne de Paul fait office de secrétaire-général, rencontrée dans les salons de la Maison-Blanche, avait faussé compagnie au président au moment de « conclure ».
Les petites vanités de ce monde-là…
 
Coup de fil à Fauville, BA 105 : pas vu de prototype dans le trafic des unités à recevoir pour le défilé aérien du lendemain…
Et l’ex-BA 110, devenu « 103 » qui ne répond toujours pas au téléphone.
Paul est en ascension pour Kotor quand son téléphone sonne une énième fois…
« J’ai besoin de vous ! Il se passe des choses pas très normales… Pouvez-vous faire un détour par Cambrai pour un visuel ? »
Ce n’est pas sur son chemin, mais il a assez de carburant pour faire le détour. Il prévient Rouen-approche par radio de son déroutement…
Le soleil décline dans son dos quand l’hydravion de Paul passe au-dessus du terrain : rien.
Il s’apprête à rappeler Gustave, si en descendant assez bas il chope un réseau, pour lui dire son observation, et reprendre sa navigation vers le sud-est.
Ce qui le fait passer à proximité de Cambrai-Niergnies, à 5 km de là.
La silhouette du « 001 » se dessine en bout de piste 26.
Le téléphone le surprend : il y a du réseau et c’est l’amiral qui s’inquiète.
« Il est à Niergnies. Je fais demi-tour et vais me poser à Roclincourt (Arras) pour y passer la nuit. Venez me chercher ! »
Projet qui n’enchante pas vraiment Florence et qui fait également râler Annabelle… calmées par Matilda qui sent bien de son côté que des événements graves se précipitent à l’horizon.


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