Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 12 septembre 2014

Chapitre XXXIV.3

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
14 Juillet 2014 (3/4)
 
À six heures du matin du 14 juillet, Morthe de l’Argentière se fait déposer par un hélicoptère civil sur le parking du Mercure du coin pour redécoller avec « Charlotte » à bord.
« Niergnies est cerné par une compagnie de commandos de marine mobilisés cette nuit. On attend mon arrivée pour mener l’assaut. »
Comment a-t-il réussi à faire ça, le « banni » des ministères à la retraite ? Il a dû se démener comme un beau diable pour mobiliser dans l’urgence de la troupe un dimanche.
« Les effectifs disponibles ne sont en effet pas très nombreux. Quant à avoir les autorisations nécessaires du ministère ou de l’état-major, on attendra mardi, parce qu’ils sont tous aux abonnés absents ! »
Par ailleurs, il a lancé le capitaine de frégate Guigou à l’assaut de l’amirauté.
« – Pardon ? L’amirauté ?
– Oui. Depuis hier-soir, les toits qui surplombent la place de la Concorde ont été investis par des tireurs d’élite d’un détachement inconnu qu’il s’agit de déloger. Idem au Crillon : il y a bien un attentat grave qui se prépare pour le défilé.
– Un 14 juillet normal pour un président normal, en somme ! » en rigole Paul.
Si celui-là se contentait de se faire siffler par la foule… Mais non : il aura dressé un double barrage de cavaliers de la garde-montée, sabre au clair autour de son command-car pour passer les troupes en revue.
Un tireur embusqué depuis les trottoirs n’a aucune chance de faire un carton, comme ç’aurait pu être le cas en 2002 contre Rackchi. Tous les toits de l’avenue des Champs-Élysées ont été investis par des tireurs d’élite du GIGN et plusieurs milliers de policiers surveillent la foule et les façades des immeubles : ambiance garantie !
 
Comment a-t-il été averti ?
« Si vous saviez… les effets d’une « main invisible », peut-on dire. »
C’est quoi encore ce nouveau délire ?
Décidément, « les mains invisibles » auront été évoquées partout et tout le temps depuis des mois et des mois pour expliquer l’inexplicable, même par le Pape !
Alors, si maintenant l’amiral s’y mettait aussi, où allions-nous donc ?
« Pour tout vous dire, hier je déjeunais avec « I-Cube », vous savez, celui qui raconte sur son blog vos « petites affaires ». »
Il se souvenait de leur conversation d’août 2012 sur ce sujet et d’avoir lui-même été lire « Opération Juliette-Siéra », son premier « roman ».
« Parce que vous avez enfin compris que ce n’était pas moi ? »
Probablement…
« Il m’a averti et expliqué à peu près comment ça doit se passer. Et de rajouter qu’on va trouver votre avion armé de bombes au napalm qui doit aller faire un joli barbecue sur la tribune officielle. Heureusement, il n’y a aucun chef d’État à part le nôtre, là-dedans… »
Oui mais, si on empêche le décollage du Nivelle en mettant un ou deux véhicules en travers de la piste, ça sera largement suffisant pour empêcher l'opération.
 
« Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment il est arrivé là. Vous m’aviez pourtant dit, ou si ce n’est pas vous, quelqu’un d’autre, qu’il avait été dé-motorisé… Je ne comprends pas. Parce que ce n’est pas un transport en camion, puisqu’il y avait deux pilotes samedi à bord… »
En voilà qui ont dû se faire caguer à compulser le mode d’emploi, se félicite Paul.
Parce que c’est un avion compliqué à piloter. « On la re-motorisé il y a environ 15 jours pour une mission idiote… »
C’est quoi cette histoire, questionne l’amiral ?
« Je ne me souviens plus… Êtes-vous ou non habilité « défense », déjà, dans votre situation de retraité ? »
Il ne va pas recommencer : « Même secret d’État depuis quelques mois… Mais je suis devenu comme vous : totalement amnésique sur ce qui n’existe pas ! »
Une bonne école, son capitaine de frégate.
« Alors je peux vous raconter : la mémoire m’est revenue d’un coup… »
Mais ils arrivent déjà à proximité du terrain de Niergnies.
Le commando de choc de la marine est déjà sur le pied de guerre, prêt à intervenir, commandé par un lieutenant de vaisseau.
Le plan est simple : ils foncent à travers la porte d’entrée et maîtrisent tout le personnel au bivouac à travers champ.
« Euh, j’aimerai qu’on ne tire pas trop du côté du prototype… Ses céramiques résistent bien à Mach 5, mais vos neuf millimètres, je ne suis pas sûr. »
Et puis ils mettront des camions en travers de la piste pour en interdire l’usage provisoirement.
« Le tout, c’est de se saisir aussi des pilotes. »
Oui, mais ils sont où ?
« À bord de l’appareil, peut-être… »
 
En dix minutes à peine, la première compagnie du Commando « Sergent Guy Proudhon » et son escorte de gendarmes sont maîtrisées, avec seulement une ou deux courtes rafales de sommation tirées en l’air…
Aucune résistance.
Les gendarmes sont d’ailleurs les premiers à se « désister » de toute tentative séditieuse.
« On n’a reçu l’ordre que de prendre position et de fermer les accès aux civils… »
En attendant, ils sont aux arrêts, sauf un qui a pris la poudre d’escampette à poursuivre son chien qui s’est fait la malle à courir après un lièvre affolé par la première courte rafale de Famas…
Les pilotes, un allemand et un tchèque tous les deux maîtrisant un français sommaire, sont plus diserts. Ce sont des mercenaires recrutés il y a un bon mois et arrivés en France il y a moins d’une semaine.
« La mission consistait à bombarder Paris à 10 h 35 et à envoyer le zinc à la flotte dans la Manche à proximité de l’Angleterre… Un sacré engin que vous avez là ! »
Pas facile à piloter, sauf ailerons déployés et à basse vitesse… Ce comment ils sont arrivés jusque-là sans encombre.
« Je vous garantis qu’il peut faire du Mach 2,3 au niveau de la mer et du 5 à haute altitude. Mais c’est vrai qu’il est assez fantasque, tel que vous auriez eu du mal au-dessus de Paris. »
Soit ils volaient à petite allure, et ils auraient été interceptés par la chasse ou les missiles anti-aériens déployés à tout hasard si l’alerte avait été donnée, soit ils filaient à haute vitesse et ils se seraient retrouvés en voile noir et dans la stratosphère en moins de temps qu’il ne faut pour arriver à Paris…
À ce jeu-là, le premier pilote d’essai, il avait failli y laisser sa peau pour atterrir finalement en urgence à Solenzara.
Mais à grande vitesse, aucun missile ni même aucun avion ne peut plus l’intercepter, sauf à croiser sa route par inadvertance.
 
« On fait quoi maintenant ? »
On sait qu’il y a un peloton d’artillerie de campagne du côté de Satory…
« Toujours votre « main invisible » ? »
Oui. « J’y ai envoyé un peloton avant notre départ d’Arras, mais la place est vide. Un patrouilleur aérien circule autour du Bourget et de Roissy pour vérifier. S’il le repère, une compagnie de la police de la flotte est censée se rendre sur place et les neutraliser. Sans ça, on fait un passage et on largue les munitions destinées à la place de la Concorde sur eux » sans coup mollir.
« Vous feriez feu sur des inconnus sans en avoir reçu l’ordre ? »
C’est lui qui les donne, les ordres.
« Donnait, plutôt. Mais au moins, avez-vous un pilote qui sait se servir de cet avion et un co-équipier qui sait se servir du système d’arme ? »
Le pilote ? Il l’a en face de lui.
« – Eh dis donc, je ne suis plus sous vos ordres. Et je n’en reçois plus depuis bien longtemps. J’ai passé l’âge ! Exception faites pour les ordres cons, naturellement.  
– Le jeune chien-loup prêt à mordre pour défendre les institutions du pays se dégonflerait-il ? C’est un ordre-con, comme vous le dites et c'est le moment d'obéir sans discuter.
– Je ne suis plus votre « petit-vieux » ? Et puis vous l’avez dit vous-même : en voie d’être marié, père de famille, du plomb dans la tête, quoi…
Mais si vous m’en donnez l’ordre, pour une fois, je veux bien monter à bord et tirer vos munitions !
– Et c’est qui qui pilote ?
– Bé vous, Amiral !
– Je préférerai l’inverse… pour la réussite de ce raid.
– Parce que vous savez vous servir de ce système d’arme-là, vous ?
– Non, mais je vais apprendre !
– Et pourquoi ne pas apprendre directement à piloter le « 001 » ?
– Parce que vous ne sauriez pas vous servir du viseur des bombes, mon « petit-vieux »… »
La pitié qui se fout de la charité…
Pendant qu’ils se disent tout ça, ils s’avancent vers le prototype et grimpent à bord en faire la visite et la check-list, bien décidée à aller neutraliser les artilleurs du Commando « Sergent Guy Proudhon » séditieux et apprenti putschiste…


Accéder au sommaire : Cliquez ici !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire