Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 13 septembre 2014

Chapitre XXXIV.4

Avertissement : Ceci est un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
14 Juillet 2014 (4/4)
 
« De toute façon, leur putsch a déjà échoué… Ils n’ont plus l’avion ! »
Ils restent dangereux tant qu’il y a des obus qui ne sont pas sous la garde des troupes loyales à la République.
« Mais vous savez qui c’est, au moins ? Vos capitaines comme vous le présumiez un temps ? »
On est passé aux officiers supérieurs : « Un coup de force des colonels… »
Comme à Athènes, il y a bien longtemps.
« Guy Proudhon, c’est un sous-officier « suicidé » d’avoir été intoxiqué pendant la première guerre du Golfe avec des poussières d’uranium appauvri. Vous n’étiez pas né, vous ne pouvez pas savoir. En revanche, on surveillait son blog et son association de vétérans quand j’étais patron de la DRM.
Un jour, il a été retrouvé pendu dans sa maison. Sans un mot d’explication, après s’être battu pendant des années et des années auprès du ministre des anciens combattants pour qu’on reconnaisse officiellement son état de santé.
Un décès suspect, mais il n’a pas été possible d’en faire plus : les gendarmes, peut-être sur ordre ou parce qu’ils étaient trop cons, ont convaincu sa famille de le faire incinérer rapidement, faute de pouvoir lui acheter un cercueil et une concession.
Comme si la sœur ignorait que les frais d’obsèques, dans ces cas-là et pour nos vétérans les plus démunis, sont pris en charge par le ministère !
Autrement dit, c’est signé du régiment d’infanterie de marine, qui est justement à dissoudre aux dernières nouvelles du gouvernement, engagé dans la première guerre en 91/92. »
Une mesure de rétorsions ?
Pas besoin d’en savoir plus : Paul avait compris.
 
La radio grésille : les canons sont repérés dans la plaine de France, derrière Garonor, entre deux autoroutes, à mi-distance entre Roissy Charles-de-Gaulle et Le Bourget.
« Si on décolle, on est sur zone en combien de temps ? »
7 à 8 minutes.
« 9 heures 00 … On a donc 95 minutes. Il faut qu’on ait une position GPS, que l’on puisse calculer une route. »
Qui va presque tout droit dans le prolongement de la piste et jusqu’à Évreux.
« Euh, Amiral … Il n’y a pas moyen de les pousser à la reddition, plutôt que d’aller les anéantir sans coup de semonce ? »
Paul a raison : il y a les pelotons du dispositif « Vigipirate » de Roissy-CDG et les troupes de soutien logistique à Satory qui restent mobilisables.
« Faut les autorisations ! »
Paraît qu’il s’en passait, jusque-là l’amiral.
 
Le temps passe, comblé par des appels radio. Les tireurs des toits de la place de la Concorde ont été maîtrisés et mis aux arrêts.
Le Président Landau sort tendu, sans rien en laisser paraître, de son palais pour remonter la rue du Faubourg Saint-Honoré et déboucher sur la place de l’Étoile par la rue Friedland.
Un parcours « normal ».
Même pas applaudi, aucun petits-drapeaux tricolores aux fenêtres.
Il est accueilli par son chef d’état-major où ils grimpent dans son véhicule militaire piloté par son chauffeur personnel en uniforme, médailles au vent et le général gouverneur de Paris.
« – On m’a dit que des troupes hostiles manœuvrent à proximité de Paris…
– Ne vous inquiétez pas Monsieur le président. Le périmètre a été sécurisé ! Et nos derniers éléments suspects sont actuellement cernés en vue de leur neutralisation.
– Bien, bien. On m’a parlé aussi d’une éventuelle attaque aérienne…
– Oui, Monsieur le Président. On l’a découverte dans la nuit. Mais le ciel de Paris est sécurisé par nos batteries de missiles anti-aériens et le seul avion capable de les franchir est de nouveau sous le contrôle de « Charlotte » depuis une demi-heure au moins.
– Ah oui, « Charlotte », décidément… Il faudra vraiment l’inviter à déjeuner à l’Élysée, celle-là ! »
Le président se souvient encore de sa trop brève entrevue avec l’industrielle ardéchoise à Washington.
Moment de solitude du général « Deux-Villes-Liées »…
« – Si vous le souhaitez… »
 
9 heures 15. Les troupes sont au contact visuel avec les artilleurs :
« – Charlotte ? Ici « big-bougie ». En position. J’illumine les cibles pour un tir en piqué. Mais nous avons des gars qui cernent notre cible et s’en approchent plus des commandos héliportés en approche.
– « Charlotte » à « big-bougie » (quel nom de code, qui fait penser immanquablement à un phallus et quelques positions du Kâma-Sûtra, dont celle de la « bougie ardente » à Paul !), Bien reçu décollage dans 5 minutes. Après vous faites évacuer vos gars assez loin…
Je vous préviens, Amiral, dès qu’on mettra les gaz, ça décoiffe. Alors accrochez-vous à votre casque et votre viseur et laissez-moi piloter le bazar sans ne rien toucher à quoique ce soit d’autre. »
Normalement, il y a une escouade d’hélicoptères d’attaque au sol qui se précipitent au nord de Paris, détournés du défilé de clôture : ils passent à Satory s’équiper de missile air-sol de courte portée et de munitions de 20 mm.
 
Tension des dernières minutes d’attente.
« On y va, Capitaine ! »
C’est trop tôt, mais un ordre con, ça reste un ordre con, même dans les opérations.
L’Atar ronfle et ébroue la machine. La postcombustion est allumée.
Puis c’est le lâcher de freins. La piste est avalée rapidement avant d’arrondir presqu’au bout !
L’avion monte, Paul rentre les ailerons et là, c’est l’accélération dès que Mach 0,4 est atteint : les portes de la veine d’alimentation d’air se referme sur le turboréacteur qui s’étouffe pour venir gaver les deux statoréacteurs de comburant.
La montée est vertigineuse et Paul ouvre en grand toutes les buses d’admission de kérosène dès qu’il est capable de tenir son avion à la verticale, sans embardée, manche à balai au point mort…
Sportif.
« Vous faites toujours ce numéro-là pour emballer les filles ? »
Que l’amiral s’occupe de la radio, dans le boucan, et de ses viseurs.
« Je vais monter à 80.000 pieds, au-dessus des nuages. On ne va pas voir grand-chose. Mais à la verticale du point GPS, je coupe les réacteurs et déploierai les ailerons en grand. Ça va ralentir sévère à nous envoyer en voile rouge et j’arrondirai la trajectoire jusqu’à être en piqué à 100/120 nœuds, aérofreins déployés.
On aura alors environ 80 à 90 secondes pour ajuster la cible et tirer nos engins avant de s’écraser au sol ou de faire une ressource. Bien sûr, le plus tôt sera le mieux. »
Et ensuite, ils mettront le cap sur Fauville. Tout droit.
Manœuvre qui manquera de faire vomir Gustave, tellement l’estomac et son contenu remontent à la gorge.
Mais quelle galère !
 
« « Charlotte » à « Bougie-ardente » : vous en êtes où au sol. Je suis à votre verticale dans moins de 2 minutes… »
Silence radio en réponse. « Allo ? Bougie-ardente ! Vous êtes toujours de ce monde où vous vous êtes fait bouffer par les « méchants » ? »
« Mon commandant, ici « Big-bougie », pas bougie-ardente si c’est à nous que vous parlez ! »
Fou rire de l’amiral qui écoutait et se remet de la décélération pour le moins vigoureuse : il n’a plus 20 ans.
« – Charlotte à big-bougie : excusez. Suis à votre verticale et entame mon piqué.
– Attendez encore 30 secondes pour confirmation de la reddition de la cible. C’est marrant, je ne vous vois pas et ne vous entend pas…
– Ne soyez pas con lieutenant, je suis trop haut et moteur coupé pour une descente aux aérofreins…
– Ah bon… »
Eh oui !
« – Ça y est, je les ai repérés et verrouillés… Mais curieusement, l’illumination laser vient de faire défaut…
– Allons bon… un contre temps ?
– Big-bougie à Charlotte. Attaque annulée. Cible neutralisée. Vous pouvez rentrer.
– Reçu Big-bougie. Vous êtes sûrs, qu’on n’y revienne pas ?
– Affirmatif mon commandant ! Opération terminée !
– Content que ce se soit bien passé : on rentre ! Protégez vos tympans, je rallume la bestiole. »
 
10 heures 30 : on peut voir au loin les fumigènes de la PAF qui survole Paris en ouverture du défilé aérien.
Cette année, ils sont neuf, alors que d’habitude ils ne sont que huit.
Un défilé normal, puisque même les sifflets et les huées auront accompagné le véhicule du président sur son parcours jusqu’au rond-point des Champs-Élysées.
Mais pas de bonnets-rouges, cette année. Pas de pancarte ni de banderoles non plus.
Rien que du « très normal ».
Tout juste un petit rappel télévisuel après 13 heures, piétinant une promesse de plus de ne pas faire de show dans les jardins devant les caméras, sur le respect dû à la fonction présidentielle et quelques 31 arrestations.
 
Il ne se sera rien passé d’extraordinaire ce 14 juillet-là, sauf un hommage aux sacrifiés d’une guerre mondiale, qui 100 ans avant n’avait pas encore commencé et une météo qui se sera dégagée en fin de journée.
Naturellement, « black-out » total dans la presse et « gueule de bois » chez les apprentis insurgés.
Mais ne serait-ce que partie remise ?
Juste une série de quelques 80 posts comme d’une ultime trace sur deux blogs quelconques, comme il en existe des millions, racontant « ce qui ne s’est jamais passé ».
 
Paul sera à Kotor au soir, avec 24 heures de retard.
Eurydice prendra la mer le lendemain vers le canal de Corinthe, une « construction » antique des plus époustouflantes…
Et ce n’est pourtant pas une des 7 merveilles du monde.
 
I3 – Bonifacio ; le jeudi 17 juillet 2014


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3 commentaires:

  1. "L'Ami-Râle" a laissé ce commentaire, sur l'autre blog (celui qui se meurt doucement), pour que personne n'oublie ni ne puisse nier :

    "

    Christian Prud'homme est un ancien de la section approvisionnement de la 1ere compagnie du bataillon du matériel. Il a servi en Arabie Saoudite et en Irak d'octobre 1990 à mars 1991 où il était notamment chargé du nettoyage, procédant par exemple à des destructions de stocks de munitions.

    A 37 ans, l'ancien brigadier est atteint d'une cécité à l'œil droit, de sérieux troubles neuromusculaires, et est obligé de prendre quotidiennement une quinzaine de médicaments.

    Il se déplace souvent en fauteuil roulant.



    VIDEO disponible sur :

    http://youtu.be/2HOs7RY1UhQ



    Je reprends un commentaire :

    CHRISTIAN PRUD'HOMME, MON FRÈRE, ÉTAIT BRIGADIER DANS LE 6 EME RÉGIMENT DE COMMANDEMENT ET DE SOUTIEN DE L’OPÉRATION DAGUET FORMÉE SUITE À L'INVASION DU KOWEIT PAR L'IRAK DANS LA GUERRE DU GOLFE (1990-1991)

    DURANT SES ÉTATS DE SERVICES DANS LA GUERRE DU GOLFE, CHRISTIAN A MANIPULÉ DES PRODUITS HAUTEMENT TOXIQUE ET IL N'A EU CESSE PENDANT PLUS DE 20 ANS APRÈS SON RETOUR DE LA GUERRE DE CONTINUER UN COMBAT POUR FAIRE RECONNAÎTRE QUE LES PATHOLOGIES QUI DÉTRUISAIENT SA SANTÉ ÉTAIENT BIEN LIÉES...

    CHRISTIAN EST DÉCOUVERT MORT DANS SON APPARTEMENT LE 6 DÉCEMBRE 2010 A 9H ET, D’APRÈS LES CONCLUSIONS D'UN SIMPLE MÉDECIN TRAITANT, C'EST UNE MORT NATURELLE !!!...

    AUCUNE ENQUÊTE, PAS D'AUTOPSIE.

    CHRISTIAN A ÉTÉ INCINÉRÉ ET C’EN ÉTAIT TERMINÉ DE L'HISTOIRE DE CHRISTIAN PRUD'HOMME ET DE SES ACTIONS QUI DÉRANGEAIENT.

    COMME TOI, TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPÉ À CETTE SALE GUERRE DANS LE GOLFE N'OBTIENDRONT JAMAIS RIEN DE L'ÉTAT QUI REFUSE DE VENIR EN AIDE À SES SOLDATS MALADES.

    POURTANT, POUR CEUX ENCORE EN VIE ET QUI SOUFFRENT IL FAUT CONTINUER À SE BATTRE POUR LES AIDER ET LEUR TÉMOIGNER DE NOTRE SOUTIEN EN DIFFUSANT AU PLUS GRAND NOMBRE CE SCANDALE DE NOTRE ARMÉE FRANCAISE !!!...



    Un dossier plus complet est disponible sur :

    http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/association-avigolfe/

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    1. Merci pour lui !

      On n'a pas non plus le droit d'oublier.
      Et tout le monde a aussi le droit de savoir...

      I-Cube

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  2. Hors sujet Helena !
    Désolé, mais je suis obliger de censurer !

    Bien à vous !
    I-Cube

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