Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 9 octobre 2014

« Moscou-vicié » et « Monte-et-bourre-la »


Ces deux-là…
 
… ils me font marrer !
Oui, parce que je ne suis plus concerné pour avoir « dégagé » sous la pression de quelques-uns de leurs autres collègues.
 
Le premier, au moment où je mets en ligne, on ne sait toujours pas si c’est un « ex-futur commissaire » européen aux affaires économiques, autrement dit un ministre à 20.000 €/mois (soit le double d’un ministre « Gaulois » aux mêmes attributions) plus tous les avantages de la fonction, ou seulement un « futur ex-commissaire »… 
 
Qu’on se rappelle : À la suite de l’élection « François III – pourcent » en mai 2012, le petit Pierrot avait été propulsé ministre de l’Économie et des Finances après n’avoir pas particulièrement brillé ni en économie, ni en finance, ce qui était un gage de solidité évidente aux yeux de tous, y compris des « dogmatiques ».
Les deux ans qui suivirent furent, comme on pouvait s’y attendre, étincelants.
 
Dès son arrivée, il explique son objectif, qui est de réduire la dette, renforcer la compétitivité de mon pays (celui que j’aime tant), mener des réformes de structure pour l’économie de « Gauloisie-ruinée » et une poule-transgénique au pot tous les dimanches pour chaque foyer gaulois.
La méchante conjoncture économique ne lui laisse qu’assez peu de marges de manœuvre, l’obligeant à bricoler des mesures économiques confuses dont la folle médiatisation aura ajouté à l’impression de surplace hésitant de son ministère pendant les deux ans de son passage.
 
Il n’a certes pas été aidé.
Toute l’équipe de « François III – pourcent », baignée de certitudes keynésiennes et d’une vision de l’économie comme on n’en fait plus depuis au moins vingt ans dans le « monde réel-des-réalités », même dans les livres (hors ceux qui causent d’Histoire et d’erreurs historiques), avait parié sur un retournement de cycle, avec un retour plus ou moins tonitruant de la croissance, passé les premiers mois de surplace que l’arrivée de la « gôche au pouvoir » entraînerait immanquablement.
Le retournement a bien eu lieu, mais ailleurs !
Pas chez nous, tout le monde du monde entier a pu constater ce mystère. 
 
Entre le niveau du chômage qui n’a pas arrêté de grimper, les indices industriels, commerciaux ou manufacturiers d’une mollesse quasi-présidentielle, la croissance qui aura eu toutes les peines du monde à dépasser le symbolique 1 % inflation comprise, difficile de trouver-là les signes d’une reprise ou d’un décollage quelconque que la politique économique du gouvernement auraient permis.
Quant aux hausses d’impôts de plus en plus violentes et irritantes, le patron de Bercy de l’époque a su mobiliser toute son attention pour faire comprendre à ses konnards d’électeurs (et tous les autres) que leurs petits mouvements d’humeur ne devaient pas cacher l’objectif final, celui d’une « Gauloisie-redressée », économiquement viable et rayonnante, où la joie de vivre dégoulinerait en cortèges serrés dans les rues, sur les boulevards, avenues et ruelles.
 
Il a fallu ajouter bien vite celui de déficits publics creusés bien au-delà des prévisions et des chiffres proposés officiellement.
C’est d’ailleurs avec une certaine constance (et consternation) qu’on a pu voir le pauvre Pierrot insister de plus en plus lourdement sur sa capacité à tenir ses engagements.
En 2012, il clamait « urbi & orbi » que le déficit prévu pour 2013 ne dépasserait pas les 3 %, pas même d’un dixième de pourcentage. 
Le chiffre constaté fut de 4,3 %, un dérapage de plus d’un tiers.
En 2013, chaque prévision de déficit fut scrupuleusement enterrée pour être largement dépassée par la suivante.
Rapidement, il est devenu clair qu’on devait abandonner tout espoir d’atteindre l’objectif d’un déficit ramené à 3 % grâce à la solide expérience des ministres du moment et à la direction ferme d’un président solide et cohérent. 
 
Parallèlement à ces prouesses économiques, reconnaissons à « Moscou-vicié » un certain talent pour avoir gardé son sang-froid alors que les péripéties périphériques à son ministère s’entassaient, à commencer par l’affaire « Caca-zut-hack », dans laquelle il fit la preuve qu’on peut très bien être un ministre de l’économie sans être au courant de rien du tout. 
 
Et c’est donc auréolé de ces succès pour le moins flamboyants que, débarqué sans fleur ni couronne du gouvernement « Air-Eau II » et pas repris par l’équipe suivante de « Menuet-Valse », il aura été « proposé » par « François III – pourcent » pour devenir Commissaire européen en lot de consolation.
En toute honnêteté, disons plutôt que Pierrot aura fait des pieds et des mains auprès de François pour obtenir cette promotion (qui n’est pas forcément « canapé », la fonction étant préemptée par « Ségololo »), tant l’idée même de redevenir simple député, loin du pouvoir, devait insupporter l’ex-ministre. 
 
Proposé à un petit portefeuille pas trop voyant (comme l’économie numérique, la coopération coïtale internationale ou la gestation des lombrics sous les tropiques), il aurait été parfaitement à sa place : Pas follement compétent, globalement inutile, grignotant un petit budget et attendant, en pente douce, une retraite de « privilégié du système politique ».
Malheureusement, un ex-ministre Gaulois, le seul, ne pouvait pas se contenter d’aussi peu.
Son dossier fut donc placé en haut de la pile concernant … les Affaires Économiques.
Reconnaissons ici, de la part du président « François III – pourcent » un cynisme en béton armé (ou alors il a fumé la moquette enroulée dans les rideaux, ce jour-là) : Tenter de convaincre nos partenaires européens que celui qui aura démontré, pendant deux ans, son incapacité à réformer quoi que ce soit, et à tenir la moindre promesse économique, serait le mieux placé pour jouer le gendarme sur ces mêmes questions, il fallait oser.
Comment dit l’autre, déjà ?
« Les kons ça ose tout. C’est même comme ça qu’on les reconnaît ».
 
Devant passer un « Grand-oral » devant les députés européens, le commissaire-désigné s’est fait massacré. La presse francophone, timide, se sera contentée de remarquer que l’ex-ministre avait été à la peine devant un parterre de députés pas particulièrement acquis à sa cause.
La réalité, plus crue, est qu’il aura été questionné trois heures durant, plusieurs fois (une dizaine en tout) sur le même sujet, à savoir sur sa crédibilité à devoir faire respecter des contraintes économiques alors qu’en tant que ministre, il en avait été totalement incapable.
Et le problème est d’autant plus aigu qu’il ne s’agit pas ici ni de nationalité, ni de convictions politiques, mais tout simplement de crédibilité et de confiance… 
 
Personne n’a confiance dans un type qui tente maladroitement de ménager la chèvre bruxelloise des contraintes budgétaires et le chou « Gaulois » de l’absence totale de rigueur et d’équilibre budgétaire.
Personne ne peut réellement avoir confiance dans un type ayant trempé dans une histoire louche de fonds en Suisse puis à Singapour, qui prétendait n’avoir aucune connaissance d’un dossier qui aurait naturellement dû lui remonter aux oreilles de par la charge qu’il occupait justement à ce moment-là.
Personne ne peut réellement avoir confiance dans un type qui fournit une déclaration d’intérêts d’une légèreté diaphane à la Kapitale et fort détaillée à Bruxelles.
Soyons un peu sérieux, tout de même ! 
 
En outre, sa candidature déboule sur la scène européenne alors qu’un commissaire du bord politique opposé (PPE), Miguel Arias Cañete, est en délicatesse…
Ce dernier, proposé comme Commissaire chargé des questions environnementales, apparaît lui (ou sa famille hispanique) comme étroitement impliqué dans l’industrie pétrolière, ce qui semblerait pour le moins délicat à le laisser, bride sur le cou, composer avec les exigences du portefeuille climatique.
Les députés PSE (socialistes) l’ayant placé sous leurs feux, il n’était pas étonnant que les députés PPE mettent à leur tour notre bon « Moscou-vicié », l’un des commissaires les plus controversés de la nouvelle Commission, sous leurs propres feux croisés. 
 
Enfin, de façon encore plus délicate, le projet de loi de finances Gauloises pour 2015 a été présenté à la Commission européenne, qui prévoit dores et déjà que les sprinklers à pognon « pue-blic » ne seront toujours pas fermés, voire pourraient être rouverts en grand.
Circule déjà l’hypothèse d’un refus de ce budget par la Commission, qui apparaissait comme probable sans une refonte de l’ordre de 8 milliards minimum d’économies supplémentaires et/ou 8 milliards d’impôts supplémentaires.
Tel qu’il n’est maintenant plus impossible que dans les derniers jours du mandat de l’actuelle Commission Barroso, celle-ci renvoie « pour corrections » le projet de budget à « François III – pourcent » sous peine d’une amende de 4 milliards.
Je ne vous raconte pas la doudoune au moment où le fric manque de partout… 
 
Si « François III – pourcent » avait voulu se débarrasser de « Moscou-vicié » en lui savonnant la planche, lui arracher le cœur et les tripes, il n’aurait probablement pas eu besoin de procéder autrement… 
 
Dans ces conditions, si « Moscou-vicié » aura pu être bien confirmé comme Commissaire après son second oral, on pourrait voir à l’œuvre la parfaite hypocrisie de nos élites : « Petit Pierrot » devant assumer la gestion d’un camouflet historique au sujet d’un budget dont il est en partie responsable, infligera un retour de bâton à son ancien patron.
Et bien évidemment, s’il n’est pas confirmé comme Commissaire, on voit mal la présidence Gauloise prendre ce refus comme autre chose qu’un camouflet.
J’adore les deux hypothèses. 
 
Comme quoi, « en politique » l’incompétence avérée n’est absolument pas un obstacle à une carrière riche et prospère quand il s’agit de se payer des salaires éhontés. 
 
Si l’un est « adoubé » au moins officiellement par nos autistes-nationaux, ajoutons que l’autre, il a claqué la porte tout seul pour aller filer le parfait amour avec sa coloc’ au conseil de nos ministres.
Je ne sais pas comment ils font : Mais c’est un vrai ramassis de cocus en tous genres !
Une forte densité s’y concentre au palais de l’Élysée tous les mercredis matins.
Comment font-ils pour se rassembler ainsi par simple voie de cooptation ? 
 
Évacué du gouvernement, « Monte-et-bourre-la » est encore conseiller général pour quelques mois.
Et attention, « l'ex-ministre du dressement pudibond & reproductif » a donné des informations sur son avenir au micro de BFMTV : « Je quitte la politique comme professionnel mais je ne quitte pas l'action politique comme citoyen ».
Ah tiens donc ? C’est une « profession », maintenant, de faire « politique » ?
Moi qui croyais qu’on devait être animé d’un altruisme profond à en être insondable, imprégné de « l’intérêt-général » jusqu’au bout des globules, je tombe de mes nues (que j’honore avec constance, d’ailleurs).
Et de préciser dans la foulée « vouloir devenir entrepreneur ».
Rhôôô : Il va enfin découvrir « la vraie-vie », celle des affreux « patrons-libéraux-avancés ». 
 
Vous avouez que, celui-là ou l’autre, c’est franchement la crème du pays que s’offre l’électeur « soce »…
Dire que ces « erreurs de castings », on les a payés pendant deux ans.
Deux ans de perdu pour transformer l’un en « super-ministre » à double salaire, l’autre, le plus inattendu, à devenir « petit-patron » après les avoir bien tous broyés.
C’est assez fou, finalement. 
 
Parce que le second, il fait dans le : Je crache dans la soupe – qui m’a nourri – et je pisse à la tronche de tout le monde en rajoutant : « Aujourd'hui, l'économie française fait fausse route. (...) Nous ne menons pas la bonne politique », a-t-il estimé.
Il était temps qu’il y en ait au moins un qui s’en rende compte…
« J'ai demandé dès juin, puis en juillet et en août une remise à plat de notre politique économique dans la collégialité des débats du Conseil des ministres. La tension sur l'austérité a commencé à ce moment-là », a-t-il avancé pour expliquer son limogeage, un « divorce à l'amiable », selon lui. 
 
Totalement faux : « La tension » a commencé avec le premier collectif budgétaire de juillet 2012. Elle a accéléré en 2013 et trouve son apogée en 2014.
À tel point qu’on appelle à « une pose » pour 2015, renvoyant aux « calendes-grecques » toute autre urgence.
Bien sûr qu’il fallait des « gestes-forts » pour redresser le pays qui prenait de la gîte après le quinquennat de « Bling-bling » : C’est évident.
Seulement voilà, mal ciblées, mal calibrées, les mesures ont loupé leur cible et même aggravé lourdement la situation.
Résultat, la gîte croît au lieu d’être réduite et le navire embraque toujours plus d’eau par toutes les issues… 
 
Mais lui persiste sur son nuage : La « spirale de l'austérité » ne permet pas de sortir de la crise, jure-t-il. « Bruxelles est en train de couler l'Europe et nous ne devons pas nous laisser faire. (...) L'économie est à l'arrêt et le chômage persiste (...) Oui je pense que François Hollande et Manuel Valls conduisent la France à l'abîme économique ».
Pan ! Écarte bien les fesses que tu la sentes passer celle-là, STP ! 
 
En oubliant de dire qu’il a pu participer amplement à faire fuir capitaux, investisseurs et emplois avec ses dires et délires antiéconomiques.
Assez fabuleux l’autisme de celui-là…
C’est même de la trisomie appliquée, pour tout dire. 
 
Parce que l’un est un incompétent-suspect, alors que l’autre est suspecté d’incompétence et, au moins à eux deux, on a résumé le panel de ce que peut fournir de mieux au peuple de mon pays (celui que j’aime tant), des « soces-dogmatiques » en matière de conduite des affaires de finances.
Et on ne vous dit même pas les autres chacun dans leur propre domaine d’attribution.
Vous seriez ébahis ! 
Ou affolés. Je ne sais pas.
Alors, peut-être seulement une autre fois…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire