Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 13 novembre 2014

Comme promis,


Même si je n’ai pas trop le temps, finalement…
 
Là, je me promène en Helvétie-confédérale pour la journée. Avec un dossier à présenter et défendre que je ne vous dirais pas quoi : Secret professionnel m’oblige.
Bref, j'ai la tête ailleurs. 
 
Monaco, c’est magnifique…
Il y a une plage… bétonnée, certes, deux ports, Hercule et Fontvielle, un stade, plusieurs chaînes de télé et de radio, une gazette, un seul hebdomadaire et un héliport.
10 minutes pour aller à Nice et 40 minutes pour aller à Genève.
35.889 habitants officiels. Une des particularités de Monaco est d’avoir un nombre de nationaux en minorité dans leur propre État.
C’est dire si les problèmes de « travailleurs-migrants » sont … inexistants !
Les « vrais » monégasques se comptent au nombre de 7.634, et ne représentent que 21,5 % de la population.
Pour une bonne vingtaine de nationalités différentes de plus de 100 habitants-résidents permanents.
 
On y cause officiellement le « Francilien-natif », mais aussi le ligure monégasque (munegascu), un truc incompréhensible venu de Gênes qui n’est pas tout-à-fait de l’italien, mais que eux parlent entre eux, comme le Corse en « Corsica-bella-Tchi-tchi » quand ils ne veulent pas être compris par les pinzuti.
Ainsi que l’occitan et un mélange appelé le « monéguier » : Plus monégasque que ça, tu meurs !
Et à peu près toutes les langues de la planète, qu’on en arrive à se perfectionner même en « anglais-des-rues »…
 
Le PIB de Monaco c’était de 7,240 milliards de dollars US en 2008 passé depuis  plus de 11 milliards d’euros, ce qui place la principauté en tête du classement mondial des revenus par habitant. Mais il est à noter une différence de méthode de calcul entre les chiffres de la banque mondiale et les chiffres très inférieurs (4 fois moins) publiés par le gouvernement monégasque (52.145 €/an/Hab. en 2008).
En effet, le gouvernement monégasque estime que les plus de 40.000 « travailleurs pendulaires » viennent tous les jours de l'étranger (France & Italie) et doivent rentrer en compte dans le calcul du PIB par habitant, étant donné la nature très particulière de la ville-état.
La population de référence de 2008 était ainsi de 72.351 pour le calcul officiel du PIB par personne.
 
L’industrie la vraie représente environ 8 % du PIB de Monaco. Une centaine de petites industries non polluantes et à haute valeur ajoutée emploient environ 3.800 personnes, soit environ 9 % de la population salariée. Les premières entreprises (entreprises industrielles de la Brasserie de Monaco, de la minoterie et de la chocolaterie) ont commencé à s’installer sur le premier terre-plein de Fontvieille, à partir de 1906.
Le secteur « chimie-pharmacie-cosmétologie » apparaît comme le plus représenté avec 49,21 % des revenus de l’industrie et 1.200 employés, mais les industries de fabrication de matériel électrique et électronique (10,2 % des revenus) ainsi que de transformation de matières plastiques (21,6 %) sont également présentes.
L’imprimerie et le cartonnage contribuent également à hauteur de 6 %.
Le reste, c’est le tourisme et la « haute-finance »…
Contrairement à une légende tenace, le tourisme n’arrive qu’en troisième position dans les sources de revenus et le fameux casino de Monte Carlo ne participe que pour moins de 4 % au budget de l’État.
 
À cette occasion j’ai cherché « la note » de l’État monégasque ou de S.A.S. le Prince Albert II sur le marché des dettes : Il n’y en a pas.
Pas de dette, même publique, pas de note, na !
En fait, il y a une « cagnotte » de près de 4 ans de budget dans les caisses princières…
Gérée avec parcimonie… pour les « coups durs » et quelques dépassements dans les travaux en cours.
 
L’État monégasque tire la majeure partie de ses revenus de la TVA monégasque, du commerce, des services refacturés, ainsi que de l’immobilier pour un budget d’un milliard d’euros.
Et quand ils discutent de leur budget public, ils en sourient à peine : Fini le déficit prévisionnel. Bienvenue aux excédents budgétaires !
Pour la première fois depuis 1994, le budget primitif 2015 présenté par le gouvernement passe au vert dès le départ et présente un excédent de 2,8 millions d’euros…
Ça fait rêver, hein !
Et leurs « sans-dents », les pôvres, je ne sais pas encore où ils les planquent : Je n’en ai pas vu qui dorment à la rue…
D’ailleurs quand le prince visite un centre social, il est obligé d’aller jusqu’à Ouagadougou…
0,038 % d’excédent pour un budget qui va dépasser le milliard d’euro de dépenses publiques, ils font fort, là où en « Gauloisie-des-sans-dents » on plombe de plus de 4 % du PIB et qu’on comptait 19 centres-sociaux rien que le 19ème arrondissement de la kapitale ! 
 
Dans les faits, c’est mars 2015 qui devrait marquer la 3ème année consécutive du retour à l’équilibre budgétaire, car cela faisait 20 ans qu’un budget primitif n’était pas déficitaire…
Dernier en date, le BP 2014 affichait ainsi un trou de 22,7 millions d’euros.
Signe positif: Les prévisions de recettes et de dépenses ont franchi la barre du milliard d’euros. Preuve, pour le conseiller aux finances, que « les efforts accomplis » depuis les restrictions budgétaires de 2012, mises en place par son prédécesseur « Marco Picci-nini », ont payé.
Ils avaient osé, eux, et « ça marche ».
« Je ne vois pas où dans le monde à part dans les économies asiatiques, l’augmentation des recettes atteint 10 % », se réjouit-il.
Eh oui, les « taux bas » attirent de la matière imposable supplémentaire, comme partout ailleurs…
Mais pas seulement. 
 
Lors de la présentation des grands équilibres à la presse, le conseiller a rappelé les bienfaits du « cercle vertueux », qui attire en principauté de nouveaux résidents. « Le système se régénère en créant de nouvelles richesses. L’équilibre et l’excédent budgétaire sont la promesse qu’il n’y aura pas d’impôts nouveaux. Et les investisseurs sont rassurés quand vous leur proposez de la certitude et de la visibilité. »
C’est un point essentiel à la bonne santé de l’ensemble.
Ce qui manque si cruellement à mon pays « à moi » (celui que j’aime tant…) qui n’arrête pas d’inventer tant et tant de taxes nouvelles !
 
Il faut dire que s’il n’y a pas d’impôt sur les revenus, il y a de la TVA « à la gauloise ».
Le taux de l’IS est de 33 %, mais que pour les sociétés « de capitaux » qui font plus de 25 % de leur business hors les quelques 5.469 mètres de frontière…
La TVA est donc collectée, depuis les accords du 18 mai 1963, comme en « Gauloisie-richissime » par le fisc monégasque sur son territoire qui la verse à la « Gauloisie-rapace » qui à son tour lui rétrocède sa quote-part.
Cela représente donc un peu plus de la moitié du budget de l’État, comme ailleurs.
Si le principe d’un compte de partage de la TVA est parfaitement justifié dans la mesure où il s’agit de remettre les États dans la situation qui serait la leur s’il y avait eu une frontière fiscale, ses modalités de calcul posent toutefois des problèmes.
D'une part le calcul d'origine attribue à Monaco 60 % de rétrocession supplémentaire, d'autre part, la dérive résultant de la formule de calcul conduit la « Gauloisie-fiscale » à reverser à Monaco des montants qui ne traduisent pas la réalité de l’activité économique de la principauté.
Mais chut : « François III » pourrait chercher à réduire la facture comme les anglais avec Bruxelles, et récupérer environ 180 M€ d’indus pour ses « faux-frais ».
Notez que sur place, ils ont déjà la parade si la seule convention fiscale signée par la principauté devenait tout d’un coup caduque pour être piétinée par l’Élysée, Bercy et le Quai d’Orsay.
 
Pour le ministre d’État, cette bonne santé des finances publiques est basée sur « une économie diversifiée », avec des recettes en hausse de la TVA (+ 500 millions d’euros en 2015), de l’impôt sur les bénéfices (ISB) (120 millions d’euros de recettes attendues) et quelques droits de mutation.
« Nos recettes ne reposent pas uniquement sur l’immobilier et l’économie de rente », insiste-t-on, balayant les critiques récentes de la majorité parlementaire.
« Nous connaissons un nombre record de créations d’entreprises ». Mais aussi quelques faillites et fermetures, avec plan social (le récent dernier porte sur 800 salariés) comme partout ailleurs.
 
Résultat, le gouvernement va donner du mou à sa politique de discipline budgétaire. « Nous ne sommes pas là pour thésauriser, ce serait absurde. Il faut dépenser intelligemment pour préparer l’avenir de ce pays », a noté le conseiller pour les finances.
Les dépenses d’investissements dépassent ainsi 300 millions d’euros (soit + 5 %) tandis que le domaine éducatif et culturel voit sa dotation augmentée de 5,2 millions d’euros, notamment avec la création d’une « Nuit blanche ».
Les kons !
Comme si ils n’avaient pas déjà quantité d’événements en tous genres…
« On a réussi à revenir à l’équilibre budgétaire sans suppressions de postes. On continue à recruter dans la fonction publique. Aujourd’hui, il n’y a pas de raison de fixer un gel des crédits », a-t-on également rassuré. 
 
En 2015, les inscriptions concernent notamment le lancement d’opérations intermédiaires sur 3 sites : L’ouvrage à réaliser pour créer une liaison vers le quartier de l’Annonciade (un rond-point souterrain), le Grand Ida (un projet pour héberger les « enfants du pays ») ou encore la réhabilitation de la maison de retraite du Cap Fleuri.
Mais le grand chantier sera le nouveau CHPG, dont le coût final de 800 millions d’euros est déjà contesté. « Le coût de construction de l’hôpital est indexé comme chaque chantier sur le coût de la construction. Dans 10 ans, il prendra 20 à 30 % en euros non constants. Mais attention à ne pas confondre les pommes et les poires », a prévenu le conseiller pour les affaires sociales.
Côté opérationnel, les bungalows de chantiers sont installés depuis récemment et le mur anti-bruit, destiné à minimiser les nuisances des travaux, sera mis en place en mars 2015.
 
En bref, quand on veut, on peut. Il suffit de le dire et de le faire.
On manque en « Gauloisie-magnifique » de telles démarches…
C’était un petit salut depuis le lac Léman…
On reviendra aux affaires du moment de la « Gauloisie-majeure » la semaine prochaine : Promis !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire