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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 11 novembre 2014

Les monégasques sont des « drôles »


Le 11 novembre, journée ouvrée travaillée ordinaire. 
 
Il ne s’est rien passé dans leur calendrier. Et on va comprendre pourquoi à travers le traité de Versailles de juillet 1918 et un résumé de leur « Histoire » ci-dessous. 
 
Ils bossent autant le 8 mai, mais pas le 3 septembre.
En revanche, ils célèbrent sainte Dévote le 27 janvier (faudra que je m’y fasse),
Chôment le lundi de Pâques, le 1er mai, le jour de l’Ascension, le lundi de pentecôte, et le jour de l’an.
Le 19 juin, c’est la « fête Dieu » où ils glandent, autant qu'à l’Assomption comme tout le monde le 15 août, mais rien le 14 juillet…
Notez que là je comprends pourquoi, parce que ça n'a pas été drôle et que leur « fête nationale » à eux tombe désormais tous les ans le 19 novembre. 
 
À l'origine, le jour de la Fête Nationale variait en fonction du prénom du prince souverain.
Sous Charles III, qui régna de 1857 à 1890, elle était fixée au 4 novembre, parce que c'était le jour de la Saint Charles.
Quand le prince Albert 1er lui a succédé, elle a été déplacée au 15 novembre, jour de la Saint Albert.
La Saint Rainier étant célébrée le 19 novembre, c'est la date qui fut retenue lors de l'avènement de Rainier III, et l'on aurait logiquement dû revenir au 15 novembre, en 2005, quand le Prince Albert II est monté sur le trône.
Mais le nouveau prince a voulu mettre fin à cette mobilité.
Et il a décidé de maintenir la date du 19 novembre en souvenir de son père. 
 
Ils fêtent la libération de la principauté par les américains le 3 septembre, ce qui m’a un peu surpris, d’autant que le détachement est réputé avoir débarqué trois jours plus tard…
Ils honorent leurs prédécédés comme tout le monde le 1er novembre, fêtent l’immaculée conception le 8 décembre en chômant, et Noël … oui 9 mois de grossesse pour Marie, n’est-ce pas, mais en 18 jours : Ils ne sont pas à un miracle près, finalement… 
 
Monaco a été fondée par les Phocéens de Marseille pendant le VIème  siècle avant J.C.
La colonie de Monoikos devint un important port de la côte Méditerranéenne.
Jules César aurait embarqué à Monaco pour rejoindre Rome après avoir pacifié la Gaule.
Le célèbre Trophée d’Auguste à la Turbie est le témoin des victoires romaines sur les peuples ligures. 
 
Après la chute de l’Empire Romain en 476, Monaco fut ravagé par les Sarrasins et les tribus barbares. Après l’expulsion des Sarrasins en 975, la « zone » dépeuplée fut récupérée par les Ligures.
En 1215, la construction d’une première caserne au sommet du Rocher de Monaco fut entreprise par un détachement de Gibelins, originaires de Gênes.
L’idée était de transformer le Rocher de Monaco en une forteresse militaire. 
 
Afin de rendre le nouveau territoire attractif aux populations alentours, les Gibelins donnèrent des parcelles de terrains et des exemptions fiscales aux nouveaux arrivants (un peu comme les portugais actuellement).
À Gênes, la guerre civile entre les Guelfes et les Gibelins entraîna le départ de nombreuses familles génoises vers Monaco.
Parmi elles se trouvaient la famille Guelph Canella. Le fils d’Otto Canella, Consul de Gênes en 1133, Grimaldo, fonda la Maison des Grimaldi, future famille régnante de la Principauté. 
 
En 1297, François Grimaldi (dit « La Malizia », « La Malice ») et son cousin Rainier Ier, tous deux déguisés en moines Franciscains s’emparèrent de la forteresse de Monaco.
Rainier Ier accéda au trône après la mort de François Grimaldi en 1309.
Son fils, Charles Grimaldi, Charles Ier, est reconnu par les historiens comme le fondateur réel de la Principauté. C’est pendant son règne que furent achetées les seigneuries de Menton et Roquebrune, augmentant considérablement la taille de la Principauté. 
 
Rainier II, fils de Charles Ier dut remettre la place aux Génois en 1357. Ce n’est qu’en 1419 que Monaco fut reprise par les Grimaldi grâce à Jean Ier, fils de Rainier II.
Jean Ier meurt en 1454 et laisse le trône à son fils : Catalan.
La fille de Catalan, Claudine, fut mariée à un Grimaldi d’Antibes : Lambert.
C’est pendant le règne de Lambert que Monaco fut reconnu comme indépendant par le Roi Charles VIII de « Gauloisie », en 1489.
Près de deux siècles après la prise de la forteresse par François « La Malizia », les Grimaldi avaient déjà acquis une indisputable souveraineté sur la Principauté. 
 
Louis XII, confirma l’indépendance de Monaco en repoussant maintes fois les attaques de Gênes.
C’est ainsi qu’une alliance fut conclue entre les Princes de Monaco et les Rois de Gaule.
Les relations avec les autorités de « Gauloisie-sublime » ne restèrent pas au beau fixe et Monaco fut placé sous protection espagnole.
La Principauté dû alors faire face à de nombreuses charges financières dont les coûts relatifs à la garnison qui fut déployée dans la forteresse pendant plus d’un siècle. 
 
C’est en 1612 que le titre de « Prince de Monaco » fut utilisé pour la première fois pour qualifier le dirigeant de la Principauté. Honoré II, fils d’Hercule, fut le premier Prince de Monaco.
Honoré II fit de nombreuses choses pour Monaco et qu’il semble important de noter : Le ré-établissement de l’alliance gallo-monégasque (qui fut signée après 10 ans de négociations).
En 1641, un traité garantissant la protection de la Principauté par la « Gauloisie-séculaire » et de surcroît réaffirmant la souveraineté de Monaco, son indépendance, ses droits et ses privilèges, fut signé.
Honoré II fut mis à la tête d’une garnison gauloise et ensemble, ils boutèrent définitivement les espagnols hors des frontières monégasques. Le Prince fut accueilli à la cour royale et reçu des mains du Roi de nombreuses récompenses et distinctions.
Honore II fit de grands travaux dans le Palais Princier et le décora de magnifiques tableaux et tapisseries. 
 
Malgré un léger manque de ressources, le peuple de Monaco vivait correctement, profitant du commerce maritime florissant et des taxes imposées aux bateaux naviguant vers l’Italie.
Cependant, en 1789, suite à la Révolution gauloise, l’Assemblée Constituante vota la suppression des droits féodaux et priva le Prince de toutes ses possessions monétaires, plongeant la famille Princière dans une grave situation financière.
En 1793, les forces de la Révolution prirent Monaco, aggravant encore la situation financière de la Principauté.
L’ensemble des collections d'art ainsi que toutes les possessions de la famille Princière furent vendues aux enchères.
Le palais fut transformé en hôpital, puis en une maison pour les pauvres (et sans dents).
La famille du Prince fut emprisonnée, puis libérée, et plusieurs membres de la famille entrèrent dans l'armée de « Gauloisie-frénétique » en désespoir de cause.
Après l’abdication de Napoléon en 1814, Monaco retourna à son état précédent : Un pays indépendant et souverain, sous le règne d’Honoré IV.
On comprend mieux pourquoi le 14 juillet, hein, ça ne leur laisse aucun bon souvenirs officiels.
 
La Principauté fut reconduite sous protectorat du Royaume de Sardaigne par le Congrès de Vienne en 1815.
Ce protectorat resta en vigueur jusqu'en 1860, date à laquelle Monaco fut replacé sous protectorat gaulois, suite au traité de Turin pour l'unification de l'Italie.
Avec l'agitation de Menton et Roquebrune, le Prince renonça aux deux villes (qui représentaient 95 % du territoire de la Principauté) en échange de quatre millions de franc-or.
Le transfert de ces deux villes ainsi que la Souveraineté de Monaco furent reconnus par le traité gallo-monégasque de 1861.
Suite à la cession de Menton et Roquebrune, Monaco, privé de nombreuses sources de revenus et en dépit de l’indemnité de 4 millions de francs, connu de nombreuses difficultés financières. 
 
Charles III décida alors de se tourner vers l’activité touristique pour sortir son pays de la crise financière. C’est ainsi qu’en 1856, Il fit bâtir les premiers termes marins ainsi que le premier casino (suivant un modèle allemand).
Le premier casino, ouvert en 1862 dans le quartier de la Condamine, ne connut pas de réel succès immédiat.
Jusqu’à l’arrivée de François Blanc qui crée la Société des Bains de Mer (SBM). En seulement 3 ans, il ouvre le luxueux Hôtel de Paris (1864) et le célèbre Casino de Monaco en 1865.
Bien qu’encore très difficile d’accès, l’ensemble touristique ainsi créé ne tarde pas à prospérer, insufflant la reprise à l’appareil économique monégasque.
Le quartier des « Spelugues » fut rebaptisé « Monte-Carlo » en hommage au Prince Charles III.
 
En 1868 le complexe touristique et hôtelier connaît enfin son plus fort développement grâce à l’arrivée du chemin de fer, reliant la Principauté de Monaco aux grandes villes européennes.
L’opéra de Monaco et sa Salle Garnier, furent construit par l’architecte Charles Garnier, comme une exacte réplique de l’Opéra de Paris.
L’auditorium de l’opéra est décoré en rouge et or et est garni de fresques et sculptures.
Il est inauguré le 25 janvier 1879. 
 
Albert Ier, dévoué à la recherche scientifique dans les domaines de l'océanographie et de la paléontologie, arrive au pouvoir en 1889. Il crée le Musée Océanographique, qui, encore aujourd’hui, est l'un des meilleurs centres mondial dédié à l'océanographie.
Jacques-Yves Cousteau en fut le Directeur de 1957 à 1988. 
 
En 1911, le Prince Albert Ier  adopte la première Constitution de la Principauté, séparant les 3 formes du pouvoir, historiquement détenues par le Prince.
Le Prince exerce sa Souveraineté sur la Principauté en accord avec la Constitution et les Lois.
Il représente la Principauté dans ses échanges avec les nations étrangères. La révision totale ou partielle de la Constitution est sujette à un accord mutuel du Prince et du Conseil National (assemblée parlementaire).
– Le Pouvoir législatif est partagé par le Chef d’État (le Prince), qui est à l’initiative des lois, et le Conseil national qui les vote.
– Le Pouvoir exécutif est sous l’autorité du Prince. Le gouvernement est exercé par le Ministre d’État, assisté de 5 Conseillers du Gouvernement (Ministres).
Pas plus chez eux.
Tous sont responsables devant le Prince de l’administration de la Principauté.
– Enfin, le Pouvoir Judiciaire appartient au Prince. Mais la Constitution précise qu’il délègue ses pleins pouvoirs aux tribunaux et magistrats qui rendent la justice en son nom.
De ce principe découle donc l’indépendance du Judiciaire et de l’Exécutif.
 
À l’issue de la première guerre mondiale, une partie du Traité de Versailles de juillet 1918, garantissait une protection pour les Gaulois résidant à Monaco. De plus, cet accord définissait les axes de la politique étrangère de Monaco, celle-ci devant être en accord avec les intérêts politiques, militaires et économiques de la « Gauloisie-ruinée ».
Afin de rester neutre pendant la Seconde Guerre Mondiale, le Prince Louis II se rapproche du Gouvernement des gaulois, représenté alors par le Marechal Pétain.
Malgré cela, l’Italie occupe Monaco et après la chute du Régime Fasciste de Mussolini, les allemands prennent possession du Rocher.
Le Prince et la police agirent de concert pour prévenir la population Juive de Monaco des actes de la Gestapo, évitant ainsi de nombreuses déportations.
Un contingent américain libère Monaco de l’occupation allemande le 6 septembre 1944. 
Le Prince Rainier III succède au Trône de la Principauté après la mort de son grand père en 1949.
Le 6 avril 1956, le Prince Rainier épouse l’actrice américaine Grace Kelly et depuis cet événement, attire l’attention du monde sur la Principauté et établit un lien permanent entre les deux pays.
Ensemble ils eurent trois enfants : S.A.S la Princesse Caroline, S.A.S le Prince Albert et S.A.S. la Princesse Stéphanie. 
 
Proclamée en 1962, la nouvelle Constitution accorde le droit de vote aux femmes, abolie la peine capitale et établie une Cour Suprême, garantissant les libertés fondamentales.
Le Prince Rainier eut un règne exceptionnel : Il fait entrer Monaco dans le monde de la finance internationale et des affaires et conserve le statut de destination touristique de luxe de premier ordre.
Il coordonne la création du quartier de Fontvieille, quartier entièrement gagné sur la mer, augmentant la superficie de la Principauté de 25 %.
Il entreprend de nombreux projets majeurs tels la transformation du Port Hercule, qui peut désormais accueillir de plus gros navires à quai ainsi que des navires de croisière, la création du « Grimaldi Forum Monaco », un centre de conférence futuriste, ou encore la création de la gare souterraine. 
 
Après un règne de 56 ans, le Prince Rainier III meurt le 6 avril 2005, laissant la gestion du pays à son fils Albert, devenant ainsi le Prince Albert II. 
 
C’était un « petit hommage » mérité à mes « hébergeurs » du moment pour la qualité de leur accueil et leur gentillesse habituelle.
Chez eux, tout le monde il est beau, tout le monde il est riche (ou presque).

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