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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 janvier 2015

C’est quand même pitoyable

Cette leçon de démocratie européenne infligée par la commission !

Dans la foulée d'un monde d'avant qui s'écroule sous vos yeux depuis dimanche, je ne décolérais pas que personne, ou pas grand-monde, ne l’ait relevée…
Car depuis qu’« Angèle-la-Mère-Quelle » a lancé sa torpille contre les grecs, se tirant ainsi une balle dans le pieds, en assumant qu’ils pouvaient et devront sortir de l’euro s’ils n’appliquaient pas les réformes d’austérité demandées par la Troïka (Commission/BCE/FMI) depuis des lustres, mesures qui plongent les grecs dans la ruine et la révolte toujours plus profondément, les « Eurocrates » et pas les moindres sont montés au créneau pour nous expliquer vertement que l’Euro, « c’est irréversible »…
Mais n’importe quoi là !
Des déments…
Stoppez tout, internez-les, virez-les, ils sont tous devenus illettrés !
Nous, on ne veut plus de cette démocratie qui vient d'en-haut pour s'imposer sur le bétail. On ne veut plus de technocrates débiles qui en imposent sans comprendre, parce qu'on veut que la démocratie de la base viennent en commander les élites et pas le contraire.
Nous y reviendrons !
 
Qu’on se rappelle seulement que j’en causais encore le 7 : Cela a fait la une du week-end d'avant, suite aux pseudo-indiscrétions publiées par le magazine « Der Spiegel », l'un des médias plus influents en Allemagne, concernant des propos tenus « en off » par la Chancelière narquoise, ou désabusée, devant l’échec électoral, son échec personnel d’autiste, qui se précise à Athènes pour la fin du mois et dont elle peut-être pris conscience dimanche dernier à Paris, forcée d'être solidaire du peuple du monde entier qui ne veut plus de dirigeants sourds et aveugles, uniquement dogmatiques et jusqu'à la trisomie.
Elle aurait déclaré que les Grecs sont libres de voter pour qui ils veulent (je veux encore, même pour le diable : C’est ça la démocratie, ça ne se divise pas et en plus ce sont eux qui l’ont inventée !) – y compris pour un parti qui souhaite conduire Athènes vers un défaut ou une sortie de l'euro – et surtout… elle aurait affirmé qu'une sortie « serait gérable ».
Absolument : L'adhésion à l'Eurozone ce n’est pas « pour toujours », car « la marche arrière reste possible »…
C’est juste une option, mais qui existe réellement dans les textes.
Ce n’est pas irrévocable comme on a toujours voulu vous le faire croire, jusqu’ici.
Demandez donc à « Marinella-tchi-tchi » ce qu’elle en pense depuis des années !
Et la chancelière ne fait que tuer officiellement un mythe qui n’aurait jamais dû voir le jour, même chez les krétins. 
 
Perso, je me suis tamponné la lecture complète du fameux traité de constitution Européenne, celui du temps du « Chi », pondu par l’ineffable « Giskar-A-la-Barre » (le konnard), soumis à referendum populaire en « Gaulosie-frileuse ».
Un beau projet, un peu alambiqué (simple pour un « X », mais tordu pour un juriste, complexe et mal écrit quoi), mais également très ambitieux.
Naturellement, en « juriste-bien-né », tout de suite après l’introduction qui rappelle la situation, les faits et la trajectoire à venir ou souhaitée, je suis allé voir les « petites clauses » toujours situées en queue de texte.
Surprise-surprise !
D’accord, tous les territoires ultra-marins, comme les « tobago-ketchup » ou les grenadines étaient plus ou moins exclus … à leur meilleure convenance et « à la carte », pas « au menu ».
Pourquoi pas, hein, de toute façon, ça ne changeait pas grand-chose à l'essentiel !
Mais surtout, il y était expliqué la procédure pour dénoncer et sortir du traité par la volonté d’un État-membre.
Même, dirai-je, la mise en branle d’une procédure d’exclusion d’un État-Membre pour divers motifs … à négocier sur une période de deux ans maximum.
En cas d’échec de ces négociations, passé ce délai de deux ans, l’exclusion est automatique. 
 
En passant, depuis que tout le monde s’est remis à la lecture de ce texte « fondateur » adopté à Lisbonne et chez nous par le Congrès voulu par « Bling-bling », vous aurez noté que, mais ça avait déjà été anticipé un peu avant, l’Euro décroche face à toutes les devises, hormis le Rouble : Les meks, ils se réveillent enfin !
Les places européennes ont subi lundi en quinze (et ça persiste) leur plus lourdes « corrections » depuis le 15 octobre 2014, tétanisées par le resurgissement de la menace d'un « Grexit » (ou sortie de la Grèce de la Zone euro).
C’est kon, parce que ce n’est une menace, techniquement, que pour les Grecs. Qui finiront comme les argentins.
Pour tous les autres, ce devrait être une bonne perspective … techniquement : La Montgolfière chute ? On lâche du lest, aussi simple que ça ! 
 
Et comme le gouvernement allemand n'a que mollement démenti ses assertions… alors c’est Bruxelles qui a donné de la voix et nous assène cette édifiante leçon de démocratie populaire et avancée : L'adhésion à l'Eurozone c'est pour toujours, aucune marche arrière n’est possible… C'est irrévocable !
Mais oui, mon kouillon.
Fume, c’est du Belge et c’est le cas de le dire ! 
 
Une telle affirmation n'engage que les citoyens qui se laissent impressionner par les « plus hautes autorités » – en l'occurrence, des commissaires qui ne tirent leur légitimité d'aucun suffrage populaire (ils ne s'élisent qu'entre eux-mêmes, avec l'assentiment du Parlement européen et des gouvernements) mais qui s'arrogent en plus le privilège et le droit « de dire le droit ».
Même sur un sujet qu’ils n’ont sans doute jamais lu !
Décidément fabuleux de fatuité, surtout après les défilés dans le monde entier du 11 janvier… 
 
L'argument juridique de « l'irrévocabilité » sur lequel s'appuie le communiqué de la Commission de Bruxelles est vide de sens.
En effet, une sortie, même si elle n'est pas prévue expressément à l'entrée dans l'Eurozone, fait partie du champ des possibles.
Et là, elle est même prévue dans le texte d’origine.
Quelle cécité !
L'article 50 du traité prévoit explicitement que tout État-membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union européenne et automatiquement de l'euro – cela ne peut pas être l'un sans l'autre… mais il n'y a rien d'irrévocable là-dedans.
En pratique, toujours selon l'article 50, les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en vigueur de l'accord de retrait.
Ou bien, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l'État-membre concerné, décide à l'unanimité de proroger ce délai. 
D'après les paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l'État qui se retire ne participe plus ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent. 
 
D’autant mieux, que si un pays est sorti de l’Euroland, il peut envisager de réintégrer l'Eurozone… c’est prévu et c'est qu'il peut ... en sortir, non ?
Si l'État qui s'est retiré de l'Union demande ultérieurement à adhérer à nouveau, sa demande est soumise aux procédures inscrites dans l'article 49.
Il n'y a donc aucune « irréversibilité » dans les traités européens, au contraire, je rentre, je sors, je reviens, je repars.
Bruxelles joue clairement l'intox via « l'argument d'autorité » en affirmant le contraire.
Profondément débile, là où tout le monde a su lire l’inverse. 
 
Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, je l’ai écrit sur un premier blog, il y a bien longtemps, que je voterai « OUI » au TCE.
D’abord parce que si l’aventure tourne mal, tout le monde et chacun peut reprendre ses billes : Ça n’aura duré que le temps d’une saison, comme d’un doux rêve ; ensuite parce qu’il fallait dire « NON » dès Maastricht, tant que les convergences (économiques, politiques, fiscales, sociales) n’étaient pas assez « mûres » et assez profondes.
Comme on ne m’avait pas écouté et que j’ai été « minoritaire » ce jour-là, y’a plus qu’à aller de l’avant : Après tout, l’idée européenne est excellente, et je le suis moi-même depuis eu moins l’Empire Romain…
Et puis « Mythe-errant » voulait déjà donner les moyens aux allemands de financer leur réunification, souvenez-vous, et l’outil de l’Euro y aura largement contribué.
Mais au détriment de combien d’autres pays de l’Euroland au juste ?
Même que pour alléger la facture par mutualisation, on est passé de 6 à plus d’une vingtaine en quelques décennies… 
 
Ce procédé des commissaires européens est finalement assez méprisable.
PITOYABE, même.
Le seul fait qu'ils recourent à ce genre de manœuvre éhontée ne fait pas que les décrédibiliser ; cela risque de les délégitimer durablement encore davantage aux yeux de ceux qui doutent que l'Europe soit un exemple de probité de ses élites et de démocratie pour ceux qui auraient encore la tentation de l'intégrer.
En tout cas, moi l’européen depuis au moins l’empire romain, je commence à vaciller dans les tréfonds de mes convictions personnelles : Tous des autistes, même « là-haut » ? 
 
D’ailleurs, il serait intéressant de connaître l'avis de la chancelière concernant ces « hauts commissaires », payés avec de la tune européenne à s’en péter la tuyauterie, qui se pensent fondés à s'exprimer à sa place et ces lobbies qui mettent la pression sur la Bundesbank ou les juges constitutionnels de Karlsruhe afin que soit entérinée une bonne fois pour toute la faculté pour la BCE d'imprimer des billets de Monopoly comme la Fed, la Banque d'Angleterre… et surtout la Banque du Japon.
Parce que c’est aussi la question du jour : « QE or not QE ? »
Et la décision va se prendre avant l’élection grecque, oui avant, c’est dire si tous ces messieurs-là n’en ont rien à foutre des peuples qui les ont portés là où ils sont !
Vive cette « démocratie » européenne, qui jetterait enfin les masques ! 
 
En fait, 2015 s’achemine vers de très forts soubresauts, touchant peut-être aux « magnifiques désordres » du chaos, dès les prochaines semaines. Car, si en laissant transparaître que la sortie de la Grèce serait « gérable » (alors qu'une réaction en chaîne est à redouter en pleine montée de l'euroscepticisme et de l'europhobie), « Angèle-là Mère-quelle » n'avait pas finalement et délibérément enclenché le processus qui placerait l'Allemagne dans la même situation que si elle avait déjà choisi de quitter l'euro, sans avoir à le faire ?
Autrement dit, elle garde l’euromark pour elle et vire tout le monde autour par effet centrifuge…
Après tout, elle n’a plus besoin de « faire masse » sur les marchés des devises pour financer ses emprunts contractés dans les années 90 en monnaie de singe et les avoir remboursés depuis avec des petits paquets d’Euros bien forts.
D’ailleurs, bientôt l’Allemagne n’empruntera plus une tune pour faire fonctionner ses budgets et dégagera même des excédents durables.
Une exception dans ce monde qui ne vit qu’à crédit. 
 
Une extra-lucide la « Mère-Quelle » ?
Elle oublie que son pays a bien des handicaps quasi-insurmontables, notamment la fin de l’intégration des Ostie et le rattrapage de leur niveau de vie, le vieillissement affligeant de sa population, des flux migratoires islamiques à gérer, le retour à des industries énergétiques très polluantes, son manque de matière première (payable seulement avec une devise forte…), sa dépendance à l’égard de l’empire Russe, avec la Pologne et les anciens pays austro-hongrois en éternels glacis, des ouvertures à la mer « un peu compliquées », etc. 
 
Tout cela confirme ce que je pressentais depuis très longtemps : C’est l’Allemagne qui doit sortir de l’Euro, et pas l’inverse.
Quitte à passer un accord avec la FED et introduire le dollar comme monnaie nationale au pays : Là, nous aurions la paix à devenir le 52ème État des USA !
Notez que j’ai rêvé ce week-end que Joël Bucher se manifestait sur la toile, expliquant qu’il avait été amené à « disparaître » pour sa propre protection.
On peut toujours rêver, n’est-ce pas ?
En attendant, c’est depuis ce même week-end et la « riposte » inappropriée de la commission, que nous avons non seulement changé d’année, mais peut-être bien de monde tout entier : Plus rien ne sera comme avant, désormais !
Le « monde d’après » approche sans retenue.
Merci à qui ? 
Aux Charlie du monde entier, mais aussi à l'autisme de tous nos dirigeants politiques !

2 commentaires:

  1. J’ai toujours considéré que la création de l’Euro, tel qu’il s’est fait, était une authentique absurdité en raison des différentiels de prélèvements sociaux et fiscaux importants entre les pays.

    C’est extrêmement difficile de « forcer les choses », d’imposer des changements de comportements à des peuples et à des dirigeants qui n’en veulent pas.
    Cela ne peut que créer des tensions extrêmement importantes qui iront jusqu’à la rupture du contrat.

    On y est !...
    Et, en plus, les commissaires européens manipulent l’opinion avec des déclarations honteusement fausses qui vont décrédibiliser un peu plus le système.

    Le « monde d’après » se fait devant nous, et cela va être surprenant et éprouvant…

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  2. Oui enfin vous aurez noté que le dollar réussit à s'assoir sur quelques 51 systèmes fiscaux différents et ne parvient pas à étendre un régime social unique à tout le pays, même basique.
    C'est vrai que chez nous, c'est peut-être plus important, mais seulement parce que nous n'avons réussi que l'harmonisation des assiettes de TVA et les assiettes et taux de droits de douanes.
    Alors qu'aux USA, l'impôt sur le revenu est un impôt fédéral (avec plein d'exceptions fédérées).

    En fait, ce qui fait la vraie différence entre les deux monnaies, c'est qu'aux USA tout le monde parle la même langue, alors qu'en Europe on en a une bonne dizaine sous la main.
    Autre différence essentielle : Aux USA, le système judiciaire est basé sur le droit coutumier, en Europe on a un truc assez bâtard, qui est un mélange de droit coutumier et de droit écrit. Et l'un essaye de rattraper l'autre...

    Là dessus, vous mettez des "têtes d'œuf" qui chapeautent chacun dans son coin, et vous avez cette démocratie européenne complètement débile qui scie la branche sur laquelle elle est assise !

    Je reste pour ma part persuadé qu'il faut aller plus loin, parce qu'on est allé déjà trop loin et trop vite.
    On est au milieu du gué et il y a une crue centenaire qui se profile...

    Donc à suivre, mais sûrement pas comme le dit la commission !

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