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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 9 juillet 2015

Je ne comprends pas tout,

Et espère que vous allez pouvoir m’éclairer.

On recause une fois de plus de la Grèce.
Les marchés dévissent lentement, et sans tenir compte du plongeon de la bourse de Shanghai, tout comme les prix des matières premières, hors le cacao à Londres.
De l’argent est détruit en très grande quantité tous les jours que le feuilleton-Grec se poursuit.
En fait, les circuits sont « asséchés » par prudence, les investisseurs préférant garder du cash (cash is king !), prendre leurs bénéfices, dans l’attente d’une sortie de crise.
 
Les USA s’inquiètent de la fragilité politique grandissante de la zone euro, dont les acteurs campent sur des dogmes-imbéciles, les yeux rivés sur leurs feuilles Excel comme en a dit « Sœur Âne », la mairesse des parigots en marge d’une réunion de mode, et « Poux-tine », qui avait très mal reçu « Tsi-tsi-Passe » il y a quelques semaines, joue l’absent.
« Kiki-la-Garde-Meurt-mais-ne-se-rend-pas » de la banque mondiale des états-failliteux n’ose même plus se montrer, rincée par le décalage horaire et la claque d’avoir perdu son pognon.
 
Pendant ce temps-là, les grecs jubilent, même si leurs banques restent fermées, sous perfusion millimétrée.
Il faut dire aussi que leur premier ministre, il a fait un coup politique fabuleux : de 36 % des suffrages aux dernières élections nationales, il a fait 61 % dimanche dernier !
Mais ça n’arrange pas pour autant les affaires : Son nouveau ministre de la finance s’est pointé les mains dans les poches alors que tout le monde l’attendait avec un dossier épais de propositions « crédibles » !
Géant.
 
Et de toute façon, la zone euro est divisée sur la suite à donner lors du prochain raout.
Les uns ne veulent plus qu’on tue leur pays sous l’austérité qui n’amène que la ruine des peuples, désespoir et destruction de l’économie d’un pays, les autres parlant de « Grexit » comme d’une urgence.
Ils sont fous : D’abord, le Grexit n’est pas juridiquement possible en l’état.
Il faudrait modifier dans l’urgence les traités à faire ratifier par les Parlements des pays de la zone euro.
Soyons sérieux, SVP.
 
Ensuite, si on se met à éliminer les « maillons-faibles » les uns après les autres, il faut savoir que le niveau de dette publique grecque d’il y a huit ans est celui atteint par la « Gauloisie-richissime » actuellement.
Trois ans pour les italiens…
Il ne finira par ne rester, dans 10 ans, plus que les Allemands et peut-être la Belgique (là où siège la Commission, et uniquement pour cette raison) dans la zone euro, si ce procédé devient la règle !
 
Pendant ce temps-là, personnellement je procède à la vente de la dernière entreprise, ses machines, ses personnels, ses savoir-faire, où j’ai gardé un mandat de « redresseur d’entreprise ».
Je vous raconte, parce que c’est rigolo comme tout.
 
J’arrive il y a quelques années en situation de pré-cessation des paiements. Je remets les gusses au travail et me fait payer au cul du camion tout en obtenant des crédits-fournisseurs et une aide des banquiers.
Ça remet de l’argent dans les caisses et dessert l’étau autour du tiroir-caisse.
Puis je vends une première fois la boîte aux salariés, ce qui permet à la famille de se retirer dans de bonnes conditions. Eux pensent que non, mais ça valait zéro quand je suis arrivé, alors j’estime qu’ils s’en sortent bien au lieu d’avoir à remettre au pot.
Et je reste aux commandes pour organiser la suite.
Notamment pour améliorer les marges et résultat opérationnel, j’anime les ventes, crée de nouvelles références et étend un peu le marché à des clientèles nouvelles piquées à la concurrence.
 
La suite ne sait pas fait attendre : Les salariés ne se sentent plus dès que ça va mieux et commencent à grignoter la bête.
Que j’en suis réduit à ouvrir le capital social aux fournisseurs qui ont transformé leurs créances en actions de la boutique et ont commencé à l’étrangler eux aussi après avoir allégé le passif.
Autrement dit, une deuxième vente de la même chose.
Ce qui dilue aussi le poids des salariés qui devenaient insupportables, surtout le cégétiste qui n’avait pas souscrit, le seul d’ailleurs.
Tellement qu’à chaque fois qu’il m’emmerdait je lui disais : « Tiens voilà les clés, moi je me casse ! »
Et il n’en voulait toujours pas.
 
Alors, au fil des dégradations de l’activité, je le voyais bien dans mes tableaux de suivi de trésorerie, pour éviter une nouvelle fois le dépôt de bilan irrémédiable, j’ai fait appel aux clients, qui eux se voient déjà patrons de leur fournisseur indispensable.
Une troisième vente de toujours la même chose…
Fort, le mek !
 
Je me marre, parce que là, je me tire pour de bon – j’avais prévenu : Je suis en exil ! – et je vois déjà les « grandes gueules » faire la loi chez les salariés, se heurter aux fournisseurs qui sont restés et faire face aux diktats des banquiers.
Mais peu importe : À situation impossible, remèdes improbables !
La boutique, dans deux ans, elle est morte sur son site s’ils ne parviennent pas à faire une « synthèse » viable !
Ils n’auront plus qu’à céder les machines à la casse et tout le monde de tirer un trait sur le pognon investi à en sécher leurs larmes de schizophrène avec ce qu’ils veulent.
Parce que de tout temps, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, c’est bien connu.
 
Et alors, pourquoi les grecs ne feraient-ils pas pareil ?
Expliquez-moi !
Après tout, ce ne sont que des jeux d’écriture tant que le pognon tourne : On l'a vu en 2008 et 2009.
Le drame, c’est quand il s’arrête de tourner, de faire des petits.
Pour le reste, même après un désastre, la vie reprend le dessus : C’est d’ailleurs la grande leçon de « Zorba le Grec », justement.
Un coup de bouzouki, un petit sirtaki et ça repart après deux ou trois chopines gardées au frais de derrière les fagots pour les jours fastes ! 
 
Miracle !
Challenges révèle que c'est justement le scénario « créatif » sur lequel plancheraient les équipes de « McRond », notre ministre de la finance.
Moins kon qu'il en a l'air, finalement...
L'idée – proposée à l'origine par un prof d’éco à l’université de Toulouse, « proche conseiller de Syriza », un avocat spécialiste en restructuration d’entreprises, et un chercheur du CNRS – serait la suivante :
 
Au lieu d'annuler une partie de la dette grecque qui reste insoutenable, on la transforme en totalité en « certificats d'investissement ».
Les créanciers de la Grèce devenant alors des (ses) investisseurs.
N'ayant plus de créanciers, ni de dettes mais des « actionnaires », Athènes peut consacrer l'argent qu'elle mobilise pour rembourser ses prêts à des investissements productifs de nature à relancer son économie.
15 à 20 milliards d’euro pourraient être ainsi libérés pour être injectés dans l'économie grecque, la vraie.
C’est beaucoup ?
Oui : C'est environ 10 % du PIB grec d’un coup, c'est donc énorme et c'est effectivement, potentiellement, de quoi créer l’électrochoc dont a besoin le pays pour sortir de la spirale déflationniste dans laquelle il se noie.
L’idée me plait assez bien que mon pays puisse devenir « actionnaire » de la Grèce.
Au moins, j’ai une chance d’aller y poser l’ancre – une belle CQR – de mon voilier avec les dividendes à en attendre.  
 
Et ça peut marcher, pas comme chez mes rigolos, à condition de mettre en œuvre les mesures indispensables pour faire remonter le pognon dans les caisses du pays et réduire les coûts de fonctionnement de l’activité publique.
Autrement dit quelques efforts à fournir encore pour sortir durablement du tunnel où ils sont collectivement, je veux dire non seulement les grecs mais aussi la zone euro, encalminés.
Pour vivre, il faut du mouvement, il faut que l’argent recommence à tourner, au lieu d’assécher les sources.
 
Autrement dit mettre en œuvre des réformes structurelles ambitieuses car il implique que le budget de l'État, dont le surplus est consacré aux investissements, soit « très » excédentaire environ 2 % (contre 0,4 % en 2014), plusieurs années durant.
Mais bon, 2 % après la chute de 25 % en quelques années, c’est plus facile que sur une base 100 (*).
Avec un peu d’inflation, c’est même déjà acquis.
Ce que tout le monde devrait comprendre facilement, d’autant que pour les problèmes immédiats de trésorerie, l’Eurozone s’est déjà dotée de tous les outils indispensables : FESF et MES d’un côté, QE de 60 milliards/mois de l’autre côté.
 
Conséquence : Le Grexit, je n’y crois vraiment toujours pas.
Ou alors il faut désespérer définitivement du bon sens chez nos « sachants » et autres « élus ».
À suivre.
 
(*) Deux petites précisions :
 
1 – Faire + 2 sur une base 100, c’est plus difficile que de faire + 2 sur une base 75.
Ça ne fait que + 1,5, soit à peine plus que l’inflation générale à venir.
 
2 – Chose que j’ai découvert par hasard et in vivo dans une vie antérieure.
La boutique que je dirigeais alors venait de perdre 60 % de son chiffre d’affaires d’un trait à cause du mauvais caractère de mon prédécesseur à sa tête.
J’arrive en plein plan social que j’adoucis à seulement 4 licenciements secs alors que les effectifs se dégonflaient de plusieurs centaines de salariés, par perte de confiance.
J’étais jeune et j’y croyais.
Une fois la voilure ramenée partiellement pour la route à suivre, je mets la pression sur la force de vente rémunérée à la commission : « Je veux du + 10 % ! C’est une question de vie ou de mort » pour la boutique.
Ils s’attendaient à ce que je remette en cause les pourcentages de commission : Je m’en suis bien gardé !
 
Réaction immédiate du jars de l’équipe (assez nombreuse) : « Patron, tu n’y connais rien ! Je fais 1 million par mois avec des semaines de 70 heures, comment veux-tu que je fasse 100.000 de plus ? »
Réponse : « Ce n’est pas toi qui va les faire directement. Tu vas en faire même un peu moins, parce que tu vas consacrer un peu de temps à celui-là qui fait à peine 250.000 sur un secteur où il lui sera facile de faire 25.000 de plus.
Aide-le à doubler son chiffre ! Montre-lui comment faire et organiser ses tournées ! »
Résultat, en fin d’année la force de vente avait fait + 15 %.
 
Et puis je suis parti quand j’ai pris un accord commercial, hors force de vente, qui assurait l’année suivant le doublement des volumes (mais à marge moindre, je le reconnais) : La boutique pouvait continuer sans moi.

4 commentaires:

  1. 1. La baisse de 25%, c'est celle du PIB de la Grèce et non pas celle du budget de l'Etat grec ... Nuance! Les ordres de grandeurs ne sont pas les mêmes.
    2. Dès lors que de la "valeur" a été créée artificiellement par un gonflement des crédits, je ne vois pas où est le problème si, par un quelconque mécanisme inverse, on constate de la destruction de valeur au sein d'une économie complètement artificielle.
    3. Ainsi, par exemple, de la Bourse de Shanghaï... Elle se serait "effondrée" de 30% en quelques semaines ... après avoir gonflé de 150% en quelques mois ... Où est donc le problème? De l'indice 100 à la date D1, elle est donc passée à l'indice 250 à la date D2 (100 + 100x150%) puis retombée à l'indice 250x(100%-30%) = 175 ... Le gain réel sur la période est donc de 75% (passage de l'indice 100 à l'indice 175). Le seul problème, c'est que ceux qui ont gagné dans la première phase ne sont pas les propriétaires des sommes investies mais les gestionnaires de celles-ci! Tandis que ceux qui ont perdu dans la deuxième phase ne sont pas les gestionnaires des sommes investies mais les propriétaires de celles-ci! Face, le gestionnaire (la banque!) gagne! Pile, le propriétaire (l'épargnant) perd! ... D'une manière générale, je ne joue jamais à ce jeu de dupe! Je me contente de mettre mon argent sur des livrets à taux garantis par l'Etat, à capital garanti par l'Etat, net de toute fiscalité ... Le Livret A, le LDD et, dans une moindre mesure, le CEL. répondent à ces exigences que je formule!

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    1. 1 - On parle de la même chose.

      2 - Vous avez raison et à ce jeu-là, ça fait plusieurs années, plus d'une décennie, que nous sommes, en "Gauloisie-nationalisée" en récession chronique et grave.
      En fait depuis la fin des années "Tonton-Yoyo" si je ne m'abuse, mais avant aussi !
      Et personne ne le voit ou ne veut le voir.
      Quant à la Grèce, je n'en dis plus rien : Y'a pas foto.

      3 - C'est bien, c'est que vous avez encore de l'argent vous.
      Mais ils sont de moins en moins nombreux à être dans ce cas-là...

      Le drame de la bulle chinoise, c'est que si ça avait tant monté, c'est qu'il était permis de "tarder à la marge", autrement dit de boursicoter en empruntant à sa banque l'équivalent de sa mise (ou moyennant des prêt "à la marge").
      Un peu l'histoire des subprimes assis sur les prêts hypothécaires des américains.
      Sauf que là, on ne sait pas qui a financé les refinancement desdits prêts aux particuliers.
      Mais on ne va pas tarder à le savoir et en attendant, pour éviter la contagion, les courtiers ont remis 19 milliards au pot pour éviter que tout s'écroule.

      Les gens ne sont pas aussi raisonnables que vous.
      D'autant que le chinois est un joueur-natif et compulsif.
      Et ne pouvait pas ouvrir de livret A (et autre) chez nous. Quant à chez eux, ça n'existe pas alors même que leur gouvernement les incitait à entrer en bourse.
      Raison ? Mais il n'y avait pas assez d'or pour l'appétit des épargnant. Pourtant, les autorités en ont fait rentrer par cargo entier depuis des années.
      Ce qui a fait flamber les cours car le chinois aime ce qui brille. C'est comme ça !

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  2. Reprise sur les sites « Alerte éthique » :
    http://www.alerte-ethique.fr/news/grexit-ii/
    http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/07/grexit-ii.html

    Transformer des dettes en actions !...
    Il faut oser y penser !...
    C’est hardi…

    L’une des premières sociétés anonymes modernes a été la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales (VOC) créée par les Provinces-Unies en 1602 et dissoute en 1799.
    Elle est le premier modèle de la société anonyme émettant des actions et obligations ainsi que le modèle de la multinationale implantée dans des pays à l’autre bout du monde. Elle est la plus influente des compagnies européennes fondées au xviie siècle pour exploiter les richesses d’Asie.
    J’ai découvert ça en Norvège, à Runde, une île près d’Alesund, où un vaisseau de la « VOC » s’est fracassé sur les récifs en 1725. Près de 500 kg de pièces en or, argent, et autres métaux, ont été retrouvées au fond de la mer par des plongeurs dans les années 70.
    Le navire était parti d’Amsterdam et avait entrepris de faire le tour de l’Ecosse afin d’éviter la Manche infestée de pirates et de corsaires (peut-être quelques-uns de mes ancêtres…).
    Les actionnaires de la VOC connaissaient les terribles risques de telles expéditions mais le bénéfice au retour était considérable et couvrait les pertes inévitables.

    Pour la Grèce, j’avoue que je suis un peu stupéfait d’une idée de transformer les dettes en actions !...
    Un pays n’est pas une SA, quoique les obligations d’Etat, ou emprunt d’Etat, sont déjà une forme d’actionnariat et j’ai du mal à percevoir en quoi des actions vont coûter moins cher au final que le remboursement d’une dette.
    Parce que là, pour des actions, c’est pour une durée indéfinie à moins de racheter ses propres obligations, donc payer ses dettes.
    Je ne suis pas économiste, et encore moins financier, mais la combine m’a l’air franchement fumeuse…
    Et puis, on revient aux mêmes problèmes : un Etat trop important et incapable de percevoir les taxes et impôts ; un clergé tout-puissant qui possède 30% des richesses du pays en étant exonéré d’impôts, etc… ; une corruption endémique et un travail au noir en développement ; donc de fortes réformes à faire… On y revient encore…
    Effectivement, et temporairement, cela allègerait très fortement les comptes de la Grèce mais quels sont les dividendes à attendre ?...
    Et qui achèterait de telles actions s’il n’y a pas de dividendes ?...

    « L’Ami-râle »

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    1. Une solution comme une autre qui a le mérite d'être légale et économiquement viable : On a bien fait le CDR pour apurer la dette du Crédit Lyonnais, vous rappelle-je et c'était plus "tordu" sur le plan juridique.
      Quant aux dividendes à verser, ils peuvent l'être sous forme de rachat.

      Ce qui me fait penser à la Compagnie française des Indes, en pleine Révolution française :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liquidation_de_la_Compagnie_des_Indes_orientales_(France)

      Une affaire qui a fait jouer la guillotine plus qu'à son tour et qui s'est terminée avec l'épisode récent des "pigeons" dans nos lois de finances de "François III" le capitaine de pédalo à la fraise des bois.

      Au XVIIIème siècle, la Convention taxait les dividendes comme les cession d'action au taux de 25 %.
      Et des malins avaient obtenu que les remboursements d'action via des réductions de capital soient exonéré de la taxe.
      D'où d'ailleurs la loi remettant ces remboursements comme d'une cession et sa taxe "comme d'un dividende", régime qui a duré jusqu'en 2013.

      Jusqu'à ce que le Conseil Constitutionnel dans une décision de juin 2013 sur une QCP "de fiscaliste-émérite", dise que c'était une rupture de l'égalité des citoyens devant la charge de l'impôt : Un remboursement, ce n'est pas un revenu qui revient, mais une dette qui s'éteint et doit s'inscrire dans le cadre des mesures sur les plus-values et traiter comme telle, avec les abattements pour durée de détention obtenue par les "pigeons".
      Bon, ça, c'était pour le petite histoire de la Révolution et de la fiscalité moderne.

      Pour ce qui est de l'impôt grec, c'est vrai que le clientélisme restait roi.
      Je vous signale que chez nous, c'est pareil avec nos milliers de "niches-fiscales & sociales".
      Mais l'ensemble reste contrôlé par une administration surpuissante, ce qui n'est pas le cas chez les grecs et ça leur manque, sous contrôle du juge du droit et du fait.
      Ce qui n'est pas non plus le cas en Grèce : C'est dire tout le travail qu'ils ont à faire contre la "corruption" !

      Et notez d'un autre côté, que plus la pression fiscale est forte, plus les "combines" fleurissent.
      Par exemple, expliquez moi comment l'Espagne fait progresser son PIB avec plus de 20 % de chômage, SVP ?
      Comment se fait-il que la jeunesse particulièrement touchée par le phénomène ne casse pas tout dans les rues, hors le mouvement (épuisé) des "indignés" ?
      Y'a pas un "truc" qui vous gêne au "bon sens", là ?
      Bé l'explication est qu'il y a d'un côté les statistiques officielles et de l'autre l'économie souterraine qui continue de tourner et fournit du boulot à presque tout le monde, aussi simple que ça.

      Essayez donc de payer avec votre carte-bleue en Espagne votre repas au restaurant.
      Ca devient de plus en plus le cas en Italie.
      Quant à la Grèce, je ne vous raconte même pas les tickets de caisse : Des torchons pas plus gros qu'un ticket de métro, et de toute façon, ils ne prennent même plus les chèques entre locaux.

      C'est ça la vraie faillite : Plus les dépenses publiques sont grosses, plus nos économies modernes plombent tout le monde.
      Et c'est autant vrai en Angleterre qu'en Allemagne : Pourquoi croyez-vous qu'il y a des coupures de 500 euros en circulation (3.000 balles d'antan d'un seul trait) ?
      Mais parce que les allemands aiment bien payer en liquide et en recevoir tout autant !
      La porte ouverte à tous les trafics et autres fraudes...
      C'est comme ça.

      Et la seule solution c'est de rendre au citoyen ses impôts et cotisation en dégonflant l'administration publiques et son périmètre de compétences.
      Or, en "Gauloisie-friquée", on prend avec constance exactement le chemin inverse depuis des décennies.
      Les grecs nous montre notre avenir, si on persiste encore...

      Bien à vous !

      I-Cube

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