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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 9 août 2015

Chapitre VIII : Libération de Florence (2/5).

Raid sur Biskra
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Quant au Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), issu de la Sécurité Militaire créée, c’est le service de renseignements algérien avec des missions de contre-espionnage.
Il coopère avec la DCRI française, mais du bout des lèvres, obligé par l’affaire de l’Airbus détourné sur Marseille et quelques enlèvements de ressortissants français, notamment les moines de Tibhirine, alors que la DST aura été expulsée d'Algérie le 1er mars 1962.
Des épisodes qui marquent les esprits.
Les services soviétiques s'installeront pour encadrer ceux de la toute jeune Sécurité militaire algérienne.
C'est le général Vadim Kirpitchenko aidé d'Andréï Zelenine, responsables du KGB et spécialistes du Maghreb qui sont alors chargé de former les Algériens aux services spéciaux.
Et la DGSE est considérée sur place seulement comme d’une agence concurrente avec qui il est possible de cohabiter alors que la DST et ses successeurs n’ont décidément pas « bonne presse ».
 
Mardi en fin de matinée, sous un ciel qui se couvre, le conseiller « Tang-Tsé » reçoit avec force courbettes le conseiller « Simon » du quai d’Orsay et Paul de Bréveuil.
Il écoute assidument l’exposé du conseiller, qui explique, en langage diplomatique, les raisons de l’éventuelle implication des services coréens du DLI dans l’enlèvement de Florence sur le territoire de la République.
Et sollicite l’intercession de la République populaire auprès des autorités coréennes pour dénouer rapidement cette affaire.
« Que mon honorable correspondant soit honoré de sa démarche, qui laisse penser que Pyongyang est une colonie de mon pays. Mais soyez sûr que ce n’est pas le cas. »
Ils auraient dû s’adresser à son collègue coréen « pour voir aboutir fructueusement une telle démarche ! »
Fin de non-recevoir polie et … diplomatique.
C’est là que Paul, n’y tenant plus intervient, se souvenant de l’épisode de l’avant-veille chez lui, avec « Birgit » et son corps-à-corps.
 
« Votre excellence, n’avions-nous pas quelques projets de recherche aéronautique en suspend entre nos deux pays ? »
Bien sûr ! Mais justement, ils sont en suspend depuis quelques années…
« Je prends l’engagement personnel de les reprendre à deux conditions : je récupère ma femme et tout le monde la laisse définitivement en paix ; et vous me faites rencontrer, avant toute collaboration, Kim-Jong Un en tête à tête dans un de ses palais pour saluer sa grand-clairvoyance et son immense pugnacité. »
La tête des deux diplomates !
Même l’interprète, bien inutile puisque l’entretien se déroule en français, car le diplomate chinois maîtrise parfaitement la langue de Molière, presque sans accent, qui sert le thé pour se rendre utile, en fait frémir sa tasse dans sa soucoupe dans le silence de plomb qui suit le dire de Paul.
« Vous ne pouvez pas faire ça sans autorisation… » s’indigne en aparté le français !
« Je vais me gêner ! Si je perds la mère de ma fille, je démissionne de tout et disparais pour m’occuper exclusivement de ma fille. Dans le cas contraire, je pars à Chengdu monter ce prototype jusqu’à son vol inaugural que j’assumerai en personne s’il le faut ! Marche ou crève, c’est comme ça que ça va se passer, et pas autrement ! »
Une offre qui ne se refuse pas pour le chinois.
« Mon pays sera très honoré de recevoir un aussi talentueux ingénieur que vous en ses ateliers. Et s’il y a quelques difficultés, il pourrait même envisager de vous octroyer la protection de sa nationalité. À titre de réfugié politique… »
N’allons pas jusque-là, tout de même s’indignent les deux français !
« Mais monsieur de Bréveuil, vous n’imaginez pas les difficultés avec nos alliés de l’OTAN ? » fait en plus le diplomate français.
 
Si bien sûr. Et rien n’empêche de les calmer en allant à leur proposer à leur tour une petite collaboration avec Paul Allen, Richard Branson ou un autre, SpaceX d’Elon Musk, par exemple, puisque de toute façon personne ne veut financer le « Nivelle 002 ».
Et de rajouter pour faire mousser un peu plus le chinois : « D’autant que derrière, il y a « l’orbiter 003 » avec ses moteurs à plasma, totalement autonome, mais encore dans les cartons… »
Les yeux écarquillés de ses auditeurs !
« Je ne peux pas me porter fort pour Kim-Jong Un, Monsieur de Bréveuil, mais ça peut s’envisager, entre voisins… » fait le chinois qui rebondit opportunément sur la proposition !
Ok, si ça se passe comme prévu « prévoyez mon arrivée à la fin du mois de septembre ou début octobre, pour un séjour de 6 mois ! »
 
Sur le trottoir, Paul se fait engueuler par le représentant du quai d’Orsay.
« Vous ne pouvez pas trahir votre pays, son industrie, sur un simple coup de tête et les beaux yeux de votre épouse ! »
Il ne s’agit pas de trahison, puisque de toute façon le ministère n’a pas l’argent pour développer un prototype dont personne ne veut.
« Et puis au moins comme ça, vous allez enfin vous mettre en quatre pour sortir ma femme de la situation dans laquelle elle se trouve et que personne n’a su prévoir ni même empêcher ! Vu ? »
Une façon pas idiote de « motiver » tous ces fonctionnaires qui se la pètent et de se plier à la volonté de sa violeuse.
 
Le lendemain, boulevard Mortier, on a des précisions : la silhouette de Florence apparaît sur plusieurs clichés satellitaires pris dans la nuit précédente, sur une civière.
Elle est bien là, si c’est bien elle.
Maintenant, il faut confirmer sur place son identité et prévoir les déplacements de la bande de kidnappeurs, les identifier et préparer une action commando.
Plus de 10 jours à prévoir, si ce n’est pas plus, pour réunir l’ensemble des moyens en toute sécurité pour les hommes et le matériel à engager.
Paul écoute, opine, approuve.
Mais il ne compte pas attendre que la pression retombe : il a décidé de le faire lui-même !
Il a le matériel en Normandie, des armes et des munitions, des explosifs, son hydravion qui peut faire le trajet, à condition de partir de Marseille et de refaire les pleins à Biskra.
Et pour ça, il lui faut un copilote.
« Haddock » s’impose. À lui la tâche de faire le plus simple, c’est-à-dire de le parachuter au-dessus de la zone et de le récupérer sur les bords du lac du barrage d’Elgherza situé à l’est de la ville.
C’est à quelques dizaines de kilomètres au sud du camp où seront présumés camper les ravisseurs, vers Mchouneche, un peu plus au nord-est.
 
Évidemment, ses préparatifs ne passent pas inaperçus aux yeux des occupants de la maison de Cabourg. Tel que Matilda et Shirley s’opposent fermement à ce raid.
Quitte à en référer à leurs hiérarchies réciproques.
« Vous faite ça, et si j’en reviens sans Florence, je vous flingue toutes les deux et dans le même élan ! »
Puis, devant sa détermination, elles veulent l’accompagner.
Elles aussi trouvent ça « si romantique » !
« Non ! Je dois le faire seul. C’est un impératif opérationnel pour des raisons que je vous expliquerai plus tard. »
Quel type, ce Paul ! Mais il va au casse-pipe seul. Comment peut-il « extraire » Florence à ses ravisseurs, sans doute surarmés, à lui tout seul et sa pétoire ridicule ?
« Laisse-moi venir dans ton avion, au moins ! »
C’est Matilda, dans une supplique insoutenable.
« Je te préviens, il n’y aura qu’un parachute. Et je vais sauter de haut ! »
Et qui pilote l’avion, s’il doit sauter « de haut ».
Ah, contacter « Haddock » qui n’est encore au courant de rien.
« Non, trop dangereux. Je préfère que l’une d’entre vous reste à surveiller Annabelle et je veux bien que l’autre aille nous attendre à Marseille pour veiller sur Florence, à notre retour ! »
C’est qu’il est persuadé qu’il va réussir, le Paul.
Et s’ils reviennent par Montpelier ou directement à Paris ou Caen ?
C’est comme ça que Matilda embarquera à bord de l’hydravion.
 
Vendredi soir, il décolle pour Marseille. Les autorités envoyées sur la Normandie pour le dissuader de son entreprise en solo trouvent le nid vide.
En revanche, son pote Jean Vecchia, le pêcheur de langoustes corses et gardien du sémaphore de Saint-Florent quand il ne distille pas du mauvais vin sarde en mer pour leur « petits-approvisionnements » en gnôle-forte de l’activité des ventes de flacons aux grandes écoles d’Europe, le rejoint sur la cannebière à l’occasion d’un scampi-fritti à partager.
« Mignone, ta copilote, l’ami ! » fait-il en mirant la silhouette gracieuse de Matilda et son teint halé de ses vacances à bord de la goélette de Paul, Eurydice, restée à Malte.
Un ami sûr, qui sait se rendre utile et rester muet comme les carpes, qui a des « amis » partout autour de la méditerranée et confirme, via les autorités locales, le lieu de parachutage à venir, grâce à des « combines à lui ».
Et puis la conversation prend un tour inattendu pour « la copilote » : il s’agit d’organiser l’importation de tonneaux d’alcool pur distillés en mer depuis la Sardaigne, jusqu’à Sète où les douaniers ne sont pas trop regardants depuis les premiers arrivages passés.
Du moment que sont payés les droits d’importation, de circulation, de consommation, la TVA et qu’ils sont reçus comme « des amis » qui savent tous les usages de « la part des anges », la qualité, elle passe en second plan.
Et là, Paul se montre gourmand : la saison dernière avait fait un malheur avec les mignonettes des « cuvées-spéciales » coupées à la cédratine et autres, qu’il faut en écœurer la concurrence à jamais.
C’est l’objectif cette année : faire du volume et évincer tout le monde des campus.
Du boulot en perspective pour Vecchia qui se voit déjà toucher le loto dans l’ordre…  
 
Comme convenu la veille, le « Capitaine Haddock » débarque à Marignane par l’avion du milieu d’après-midi pour être accueilli par Paul.
C’est la cinquième fois que leurs routes se croisent. Une première fois à Barcelone, sur les indications d’Emily Lison, agent du NSA, la première et unique épouse de Paul, téléguidée par feu le Directeur Almont de la CIA.
C’était il y a bien longtemps et Paul cherchait les milliards disparus de la guerre du Golfe (cf. épisode « Opération Juliette-Siéra »).
Une deuxième fois quelques mois plus tard, après avoir retrouvé lesdits milliards en Grande-Bretagne et les avoir recyclés dans le « Grand-Emprunt » du Président Krasoski, à Bastia, pour le second vol du « Nivelle 001 » qu’il s’agissait de ramener de la base de Solenzara située en Corse à Carita-Air-base où Paul s’était trompé pour atterrir à Orange. Le premier vol quasi-catastrophique de ce prototype hypersonique était parti d’Aubenas, depuis les ateliers, et là, au retour, il s’agissait juste pour « tester les céramiques » des bords d’attaque des ailes en passant au large de la Tunisie à Mach 5.
Une troisième fois, pour un vol historique autour du globe et par les pôles, en une seule traite de 12 heures et 4 minutes, qui les firent entrer tous les deux dans « la légende » des grands exploits aéronautiques (cf. épisode « Au nom du père – Tome II » à paraître aux éditions « I-Cube »), même si cette performance n’a pas eu l’écho mérité en France… avec déjà à bord Miho Mihado la coréenne du nord dans le rôle de l’hôtesse de l’air et d’espionne, équipée d’une balise radio, sa spécialité…
 
Et une quatrième fois, récemment, début juin, en Normandie d’abord, puis, dans la même journée à Carita, la base aérienne de l’armée de l’air où ils avaient ramené le « Nivelle 001 » après leur tour du monde, pour un autre vol de cinglé en travers de la route de deux navires russes faisant « hippodrome » devant la rade de Toulon.
(Cf. épisode « Mains invisibles » aux éditions « I-Cube »)
Une affaire « curieuse », initiée par l’amirauté russe en représailles d’un vol sur Canadair de Paul au-dessus de Kiev, lors des événements de la place Maïdan en février 2014, pour exfiltrer discrètement un commando de snippers des SAS britanniques parachuté l’avant-veille…
Une affaire qui n’est pas passée inaperçue, qui a déclenché la fuite du Président de l’Ukraine à l’époque, pro-russe, et qui n’a jamais été rapportée par aucun média, nulle part sur le globe.
Pour le vol sur Toulon, ils avaient manqué d’y laisser leur peau tous les deux et à plusieurs reprises, à filer à presque Mach 3 au raz des vagues de la méditerranée : Le « piège » était à la limite « du contrôlable » !
Sportif.
 
Et ils avaient convenu tous les deux de ne se retrouver que pour le premier vol du « Nivelle 002 », un prototype qui devait les propulser à 250 km d’altitude, hors de l’atmosphère, là encore, juste pour tester les « céramiques » étalées sur tout l’intrados de l’avion expérimental à construire, dans une tentative de rentrer dans les couches denses de l’atmosphère à très grande vitesse.
Ça passait ou ça cramait…
Or, à l’heure qu’il est, non seulement le premier euro du financement du « 002 » n’a pas encore été trouvé, mais le concept est toujours dans les planches à dessins et les « calculettes » : normalement, ce devait être un avion orbital, type Hermès, Bourane (« Бура́н », « tempête de neige » en russe) ou Shuttle, la Navette américaine mais en plus petit, conçu comme dun seul bloc, sans le soutien d’accélérateur extérieurs et fonctionnant au kérosène de l’aviation.
Tel quel, le calcul démontre que finalement, il ne peut pas acquérir la vitesse nécessaire pour une mise en orbite, alors il reste à l’état de projet suborbital.
Plutôt si, il pourrait se mettre en orbite, mais dans ce cas, il n’aurait plus assez de carburant pour ne pas « redescendre » avant plusieurs décennies…
Ce sera le rôle assigné au « Nivelle 003 », si Paul parvient à trouver là encore les financements, des ingénieurs et techniciens assez compétents et en quantité suffisante, et une nouvelle source d’énergie primaire : c’est en cours si le projet « chinois » donne satisfaction.

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