Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 3 septembre 2015

Le vrai, le faux…

Des vacances inoubliables !
 
Vécues pour l’essentiel « au raz-des-flots » entre levers de soleil fantastiques au-dessus de la mer ou des crêtes des montagnes de « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et couchers de l’astre diurne sur la mer, mais sans rayon vert cette année : Il ne faisait pas assez chaud, sauf au mois de juillet où je n’étais pas.
Et malgré l’absence d’assez de plancton, « ma » méduse a fait l’effort d’être quand même au rendez-vous, juste pour un « bisou d’amour » pour mon double-quintal…
 
En fait, le plus spectaculaire survient juste après le coucher du soleil : Les montagnes qui font face au jour mourant, s’illuminent de toutes les couleurs !
Vertes et grises, parfois déjà rouges du coté de Capo-Rosso et de la Scandola, elles deviennent roses puis ocres. Une fois, une fois seulement, après être devenues rouges puis pourpres, elles ont été prunes !
Et le tout avec un dégradé changeant de seconde en seconde, au fil de la rotation de la planète.
Vraiment magnifique, tous ces photons qui traversent dans les grandes longueurs tangentielles toute l’atmosphère, chargée de multiples composants volatils, qui viennent percuter l’amas de protons, neutrons et électrons immobilisés et entassés dans ces montagnes plus ou moins couvertes de végétations diverses, y rebondissant pour venir mourir au fond de ma rétine, juste pour que je trouve « ça » beau à en pleurer : C’est splendide.
Et puis, on peut ensuite guetter l’apparition des premières étoiles qui s’allument tour-à-tour dans un flamboiement somptueux sur fond noir absolu : La journée valait ainsi la peine d’être vécue !
 
Le seul problème, c’est que ça ne rend rien sur les photos. Comme la neige est bleue, reflétant la couleur de l’atmosphère, qui elle-même reflète la lumière de la mer plus ou moins éloignée en plein jour, alors que l’œil la voit blanche parfois immaculée, le cerveau nous trompe pour les ocres, les rouges-sangs, les pourpres et même « ma » prune de mes montagnes !
C’est comme ça : Il faut être sur place ou tricher avec les photos de Capo-Rosso !
 
La meilleure de l’été, et je me dois de vous en faire part, ça reste quand même cet épisode auditif particulier : Alors que je promenais « ma nichée » sur les petites plages de la réserve naturelle, classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO, sur la côte occidentale de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », histoire de lui en mettre plein les yeux, j’entends de loin la conversation d’un groupe de quidams qui n’étaient pas des « migrants-exotiques » pour pouvoir parler un « francilien-natif » des plus corrects.
Oui, parce que des « migrants-estivaux », il y en a plein sur leurs zodiacs : Même des chinois venus jusque-là de Pékin pour organiser un salon du chocolat chez eux.
Une drôle d’idée que d’atterrir en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » avec cet objectif unique-là en tête !
La « Corsica-Bella-Tchi-tchi », capitale mondiale du chocolat ?
On peut en douter.
Du Lonzu, du cochon-sauvage, du mouflon, peut-être, mais pas vraiment du chocolat.
Quoique, là encore, avec les attaques de la « taxifolia-des-oliviers », les vers qui bouffent les châtaignes sur pied, les noisettes et les amendes avant même les récoltes, demain, ce ne sera plus qu’un vague souvenir…
Passons : Ç’aurait été pour faire un festival de la farine de châtaigne encore, j’aurai compris, mais du chocolat, là, ma mâchoire en chût…
 
Pour en revenir à mes touristes locaux, il y en un qui croque à pleines dents une pêche qui dégouline de jus et de soleil de partout et qui, prit d’un subit moment de génie-en-marche s’exclame : « Ah que c’est bon une vraie pêche ! ».
L’air à la fois ravi et satisfait.
 
Attend donc !
C’est quoi le goût de la fausse pêche, STP ?
Il en a mangé si souvent, des fausses pêches, qui poussent dans les usines sur des faux pêchers, tel qu’il sait faire la différence rien qu’aux papilles, lui ?
Il en est à ne connaître que ça, des champs de faux-pêchers plantés dans de la « fausse terre » qui n’ont le goût que de la « fausse pêche » ?
Tu imagines un peu le génie humain, la quantité de neurones élevés à l’ingénierie agricole la plus pointue pour fabriquer des fausses pêches à remplacer les « vraies » rien que pour rendre ridicule l’agriculteur et ses élus qui laissent faire, comme pour les vaches laitières ?
Tout autant également fausse, peut-on imaginer, non ?
 
Bon, il faut dire que les fausses pêches, quand elles sont gorgées de soleil, d’eau et de soins, elles ont aussi le goût de la « vraie pêche », telle qu’on en abuse le quidam qui se balade en maillot de bain étriqué sur les « vraies-plages » de la Scandola.
D’ailleurs, est-ce la vraie « Scandola » ?
N’est-ce pas qu’un faux-décor de carton-pâte, planté là à la place de l’ancien volcan qui lui a donné naissance il y a quelques millions d’années et y aurait laissé ses roches de pyrophore rouge-sang, rien que pour abuser les sens des passants qui passent ?
D’ailleurs, ils ne passent que par la mer et ses risques d’insolation – y’en a même un, un motard, qui a sauté à l’eau depuis son ferry en pleine nuit, qu’on a repêché à mâtines en état d’hypothermie –, rien que pour faire encore plus vrai…
Les chemins, même les mouflons locaux, ils ne les tracent plus tellement la végétation est luxuriante de maquis Corse, du vrai…
Qui sent si bon, même si ça a été rare cette année.
Quoique…
N’est-ce pas du faux maquis, après tout ?
 
Connaît-il aussi le goût des vraies tomates, de celles qui ne sont pas fausses et poussent dans les laboratoires de l’ingénierie biologique avant d’inonder les marchés ?
Et le « vrai miel » Corsu ?
Celui qu’on récolte dans des fausses ruches, par hasard.
D’ailleurs je ne te vous raconte même pas le goût fameux des fausses vachettes qui font le régal des « vrais-kons ».
Oui, parce qu’à ce régime-là, des « faut-qu’on », y’en a plus !
À force d’imiter les vrais, ils sont devenus tels quels.
Ce qui m’a fait penser que « ma nichée », dans sa prime jeunesse, croyait que les poissons poussaient tout seul dans des usines-à-poisson, pour venir s’échouer dans ses assiettes en « briques-panées » frittes à la poêle…
Et puis elle a été très vite éduquée à la « vraie-viande », pas celle des usines, mais la calvaise.
D’ailleurs, si vous passez à Calvi un jour ou l’autre, il vous faudra faire un détour par le haut du boulevard Wilson : Entre la boulangerie anciennement Galetti et la banque populaire locale, il y a une ruelle qui descend vers le marché couvert.
Juste à gauche (j’aime pas la « gôche », mais je fais des exceptions), à même pas 20 mètres, il y a une boucherie tenue par les frères Savelli (enfin je crois qu’ils s’appellent comme ça, parce qu’ils ne sont pas très causants) : Eux, ils débitent une viande absolument succulente.
« Goûtuse », tendre et ferme à la fois à nulle autre pareille.
 
Et puis pour en revenir au vrai et au faux, je dois vous dire que j’ai croisé en Balagne Alain Delon, celui de « mais ça, c’était avant ». C’était un « faucon » : Je sais, il n’avait pas les mêmes lunettes !
La vraie Casta était en Angleterre – ou ailleurs – la « vraie » Murielle Robin n’était pas non plus à Lumio, Bedos n’est même pas venu me saluer, ni le vrai ni le faux, Deneuve non plus, en revanche le vrai Dutronc était bien en Balagne, mais il est resté caché avec ses vrais chats, chez lui au-dessus d’ Algajola.
Et si ça vous amuse, vous irez de ma part au « Pinu », un caboulot sur la plage de Calvi, manger quelques vrais poulpes servis avec leur timbale de riz par un « cousin » qui est un faux sosie du vrai Michel Boujenah : La même tignasse, le bide plus rond, mais alors le même accent juif-pied-noir plus vrai que nature, les mêmes intonations.
C’est pourtant un vrai-goy, bien de chez nous, mais c’est un genre qu’il se donne à la perfection…
Il y a bien eu aussi, en passant, le vrai « Xav’-Berre-Trans » qui s’est mobilisé pour les prochaines régionales dans la presse locale depuis Monticello, mais là était-ce vraiment le « vrai » ?
Et même « Bling-bling » soi-même qui a pu extorquer aux locaux une « alliance » de principe au deuxième tour des même élections, pas dès le premier tour, n’est-ce pas, avec promesse des fusions de listes de « droâte ».
Mais c’était un « faux-accord », très vite dénoncé par les « vrais-oubliés ».
Que j’en rigole encore…
 
Le vrai, le faux, dans la konnerie en barre, ils font tous très fort.
Le pire, c’est qu’ils se prennent très au sérieux, un peu comme le quidam qui découvrait le « goût de la vraie pêche » et … qui votera en plus !
Sans doute « frontiste » : J’en connais d’autres qui trouvent cela fort « républicain-démocrates » comme démarche…
D’ailleurs, il ne sera pas le seul : Y’a au moins un « cousin » Zuccarelliste (PRG) bastiais que j’ai croisé et de se plaindre de « Granulé », pour qui il avait collé les affiches en 2012.
« C’est qui, granulé ? »
Il est gras, il est nul, il est laid…
Il faut dire que « Marinella-tchi-tchi », elle fait vraiment très fort à ne pas parvenir à « tuer le père », le « Menhir » qui résiste plus fort que César face à Brutus, alors que sa nièce va draguer le vote « papiste » : Je vous demande un peu où va se nicher la « vraie-foi » !
Il faudra pourtant qu’elle y parvienne, si elle veut être crédible une poignée de « vraies secondes » au moins.
 
Un moment vraiment inoubliable pour des vacances vraiment formidables, entouré de « ma nichée ».
Et puis elle est repartie dans « un vrai-avion » et je suis rentré à Portoferraio mettre en état d’hiverner mon « auguste-vrai-voilier ».
Pour faire le trajet jusqu’à Venise en ferry et dans un « vrai-train » italien, décidément pas cher mais jamais à l’heure (comme quoi, c’est un train vraiment italien), reprendre ma « vraie-voiture » et être à poste lundi dernier à Monaco : Il s’agissait de faire le bilan des tendances estivales, secouées par de « vrais-plongeons » de bourse, chahutées par les indices et les chinois et d’élaborer quelques stratégies « de précaution » pour les clientes et clients de « mon vrai boss ».
Faut vous dire que je ne suis pas très inquiet : Avec les chinois, tout est faux, même les indices, pire que les grecs à la belle époque de la qualification pour l’Euro…
Des chinois à peu près les mêmes venus faire leur salon du « vrai-chocolat » en « Corsica Bella-Tchi-tchi » !
C’est dire le niveau de leur humour-natif…
 
Mon seul vrai regret finalement, ça a été de ne pas avoir pu assister au départ de la « Corsica-classique », 6ème édition, qui réunit de vieux voiliers pour un tour de Corse. Mais j’ai surmonté ce regret vraiment aisément…
Cette année ils sont vraiment partis d’Ajacciu et non pas de Calvi !
Parce que l’année dernière, l’étape Calvi-Girolata a été « vraiment secouée », le vent soufflant fort du large.
Et puis à Girolata, il n’y a que deux pontons, pas assez de corps-morts disponibles, trois vraies vaches, pour faire « authentique », qui campent et ruminent sur la « plage » (qui est faite de « faux-sable ») et que des vrais-gredins – fort sympathiques au demeurant – qui vous servent de la « vraie-bouffe » la plupart du temps surgelée (ils le disent) à prix « vraiment pas modéré » : C’est qu’il y a aussi des « vrais frais d’acheminement » !
2 heures de mer depuis Calvi ou 6 heures de dos d’âne depuis la route de Porto à quelques kilomètres, 2 ou 3, à vol d’oiseau…
La route seulement, parce que bon, après, il faut se tamponner une bonne heure de virages en voiture pour aller soit à Calvi par la route de l’aéroport, soit vers Porto, situé au fond du golfe du même nom, bordés des Calanque de Piana vers le sud.
 
En revanche, les « vraies machines » à carte bleue, elles fonctionnent bien grâce aux satellites, pas comme au « Pinu » : Il ne la prend pas.
Un « vrai pays » assez fantastique, finalement !
 
Bon retour à toutes et tous dans la « vraie-vie », celle des emmerdes à régler dans l’urgence : Même aujourd’hui, dans me locaux vénitiens, j’ai du mal à assumer. D’autant que « la saison » continue le long des canaux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire