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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 20 octobre 2015

Stop ! Attendez : C’est qui qui paye ?

La SNCF, Société Nationalisée de Fauche et de Casse
 
Des qualificatifs déjà bien justifiés quand on use du rail pour le fret : Des colis manquants, c’est courant ; des wagons entiers passés par pertes & profits, c’est plus rare, des trains entiers, ils arrivent à les récupérer, au moins partiellement.
Mais parfois, dans quel état…
Enfin passons : Les aléas du rail, n’est-ce pas.
 
On devrait rajouter le qualificatif de racketeur…
Car m’est parvenu une enquête d’un journaliste-enquêteur de « Que choisir » sur les avantages hors du commun dont bénéficient les salariés de la SNCF. Un incroyable délire, pire que pour les « agents » (on ne parle pas de salariés là aussi, mais d’agents « actifs ou inactifs » ! Tout un symbole…) d’EDF.
Celle de l’imagination sans limite des « syndicaleux », complices d’une énârchie et autres corpsards qui rackettent le peuple sans vergogne.
Hélas, pas celui des « usagers » (on a du mal à parler de clients d’un service à la personne), mais du kontribuable.
 
On y trouve ainsi un passage spécial rien que sur les primes « statutaires » très nombreuses et d’une folle complexité dont profitent les cheminots sous statut.
Après l'histoire du cadre payé à ne rien faire 5.000 euros par mois par la SNCF depuis douze ans, qui a fait l'actualité au mois d'août dernier, dans son enquête choc du mois septembre, l'un de leurs enquêteurs de la revue, Erwan Seznec (pas celui de « l’affaire », mais un homonyme présume-je), a passé méticuleusement les informations disponibles sur les rémunérations à la SNCF et son premier constat a été brutal : « Année après année, et malgré les réductions d'effectifs, la masse salariale y progresse nettement plus vite que le nombre de voyageurs transportés. »
C'est ainsi qu'en 2003, 178.000 cheminots « se sont partagé » 7,7 milliards d'euros, soit 43.260 euros par tête.
Dix ans plus tard, en 2013, ils n'étaient plus que 152.000, mais « ils ont touché » 9 milliards d'euros, soit 59.200 euros par personne, ou 4.554 euros par mois sur treize mois, soit une augmentation moyenne de 4,25 % nets par an pendant dix ans !
Rien de moins.
 
On rappelle qu’une des commissions des Assises du ferroviaire en décembre 2011 avait relevé qu'à la SNCF « les augmentations salariales se sont établies, en moyenne sur les dix dernières années, à un niveau annuel de 2,5 % en plus de l'inflation », soit 4,25 % nets par an.
Quatre fois plus que dans le privé au cours de la même période !
Et le journaliste d’ajouter que, pendant ces mêmes dix ans, le taux d'encadrement y est passé d'un cadre pour 6,8 agents, ce qui est déjà très anormal pour une telle entreprise, à un cadre pour 4,2 agents.
Des « promotions » « utilisées comme moyen (détourné) d'augmentation salariale individuelle », selon un rapport interne de septembre 2014.
 
Au titre des primes « statutaires », très nombreuses et d'une folle complexité dont profitent les cheminots sous statut, on apprend ainsi que « la grille 2014 comporte neuf niveaux pour l'indemnité mensuelle informatique, plus de quinze niveaux d'allocations de déplacement, trente sortes d'allocations mensuelles forfaitaires pour défaut de logement », etc.
Un délire à la Prévert.
Ça ne vaut pourtant pas les 32 Niveaux de Rémunération (NR) des agents EDF, me souvins-je encore d’une « autre vie » et des 3 à 8 échelons (ça a un autre nom, mais j’ai de la semoule dans la tête, pardonnez-moi) par NR.
Ni les quelques 218 types de prime…
 
On y apprend également, entre autres gabegies et lubies, que la SNCF emploie l'énorme contingent de 3.200 médecins à temps complet ou partiel et que le service central de communication occupe à lui seul 565 personnes, sans compter les services de « com' » des directions régionales.
Selon la Cour des comptes, l'entreprise a dépensé plus d'un milliard d'euros entre 2007 et 2012 pour faire sa propre promotion, alors qu'elle n'évolue pas dans un univers concurrentiel puisqu'elle a un monopole sur le rail !
J’espère que pour ce prix-là, la réponse qu’on va vous servir sera à la hauteur !
 
Dans cette entreprise nationalisée, qui renâcle à s’ouvrir à la concurrence pourtant obligatoire en Euroland en 2020 – 5 ans de sursis, pas plus – chaque fois qu'on ouvre une armoire, on y découvre des situations anormales : Il y a trop de monde, on y travaille moins qu'ailleurs et beaucoup moins longtemps ; on y est mieux payé ; les retraites sont meilleures ; les primes vraiment très nombreuses ; les billets de train gratuits à vie pour toute la famille ; le comité d'entreprise très, très riche…
Entre les châteaux et lieux de résidence, il y a même un camping exclusivement constitué de mobil-home super-luxe dans la pinède de Calvi, c’est vous dire.
Et on emmerde le maire local qui doit se contenter d’un « village de toile » sur le terrain attenant, parce que l’ensemble est en site « protégé »…
Un CE très dépensier et, bien sûr, c'est le kontribuable qui paie la différence entre les recettes normales et les dépenses excessives ! 
 
Jugez-en : Chaque année en moyenne, l'entreprise reçoit plus de 12 milliards d'euros de subventions publiques pour un chiffre d'affaires de l'ordre de… 30 milliards.
40 centimes de subventions pour 1 euro de vente !
Qui dit mieux, SVP (hors les théâtres subventionnés) ?
Car encore, le client, il y va volontairement faute de substituts acceptables, mais celui qui n’use pas de la « voie-ferrée » l’est quand même via l’impôt.
« La bête » coûte ainsi chaque année l'équivalent de plus de 1.000 euros à tous les gaulois soumis à l'impôt sur le revenu !
Moi, je n’en paye plus « au pays », c’est vous dire si j’en rigole !
 
La vie sociale, économique et financière à l'intérieur de ce monstre à pognon qu'est devenu la SNCF semble être aussi un puits sans fond de règlements aussi pointilleux qu'inutiles, d'avantages indus et de passe-droits injustifiables, le tout sous le chapeau général de « droits fondamentaux des travailleurs », droits multiples, sans limite et d'un coût exorbitant supporté par les contribuables et les clients.
 
Vous en voulez encore, avant l'overdose ?
Voici : Ce « paradis des prolos syndiqués », en plus des 12 milliards de subventions annuelles qu'il encaisse, traîne une dette globale de 44 milliards d'euros, soit presque 150 % de son chiffre d'affaires, et cette dette augmente automatiquement d'un milliard et demi par an : C’est qu’il faut bien payer les intérêts !
Si l'on sait compter, et sans faire de calcul actuariel, sur les dix prochaines années, à ce rythme, on arriverait à un total de : 12 Md€ de subventions + 1,5 Md€ pour les intérêts, soit 13,5 milliards par an, multipliés par dix ans égalent 135 milliards + 44 milliards de dette, soit un trou global prévu pour être gigantesque de plus 179 milliards d'euros !
Mais que font les agences de notations et le FMI, au juste ?
 
Vous aimez les « braves cheminots » qui s’arrêtent de bosser quand l’un d’eux se fait agresser même verbalement et sans prévenir ?
Qui aura donc le plaisir et le courage de les remettre au travail à prix décent ?
Parce que pas un des candidats à quoi que ce soit n’en cause et tous les élus locaux râlent des fermetures de ligne ou encore que le TGV ne s’arrête pas devant chez eux !
Magnifique cette République-là, ne trouvez-vous pas ?

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