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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 15 novembre 2015

Au nom du père (Chapitre XIX ; Tome II)

Charles Almont vient aux nouvelles 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. 
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 
 
Paul prend note des coordonnées de la « Jade » new-yorkaise. 
Il lui présente alors la photo de Lacuistre, son idée derrière la tête depuis son entrevue de province. 
Celui-là, elle ne connaît pas : Normal, un « bande-mou » qui n’use pas de pharmacopée en avait dit Valérie Truyère la pensionnaire de la prison de femmes retrouvée à Beaune avec Charlotte, la vraie. 
Elle peut tout. 
« L’idéal serait que toi ou ta sœur, ça va dépendre de vos âges, le séduise assez à l’en faire perdre la tête ! » 
Pour des photos aussi ? 
Paul ne sait pas encore. « Pour un truc plus tordu. C’est un bande-mou, sans doute éjaculateur-précoce, mais avec un peu de poudre du style viagra et une bonne dose de comédie, vous devriez pouvoir le rendre assez chèvre pour qu’il fasse n’importe quoi ! » 
Dans quel but ? 
Abattre le bonhomme. 
« Vous êtes fou ! Un type qui est rendu amoureux, parce qu’on le fait juter comme jamais, c’est possible. Mais l’abattre derrière, il y a des moyens plus facile ! Pas besoin de le séduire pour ça ! » 
L’abattre politiquement : « Qu’il sorte avec une minette qui pourrait être sa fille, voire de l’âge de sa petite-fille, on laisse faire son boulot à la presse people et il est politiquement mort. Ce sera suffisant. » 
Pourquoi ? 
« C’est un facho-traditionnaliste de la pire espèce. Ça te suffit comme réponse ? » 
100.000 dollars ? Opération que Paul financera à hauteur de 150.000 dollars pour les deux sœurs et elles commencent tout de suite ! Or, Paul n’a pas encore arrêté l’intendance ni le scénario, ce sera pour un peu plus tard. 
Et puis, ayant épuisé le principal sujet de conversation avec quelques mous dépitées, Carine passe aux choses plus sérieuses pour le détendre. 
 
 (Aparté n° 29) 
 
Très talentueuse, la petite Carine. 
Le body-massage à la thaïlandaise fait le plus grand bien à Paul. 
Il faudra qu’il pense à y revenir, pour les détails de son idée. 
Il passe son après-midi à se promener dans Washington : Une ville superbe.
Pour la finir au musée de l’air local : Un musée magnifique, où l’on peut toucher du bout des doigts le museau du X 15, ce prototype fabuleux qui va plus haut que le Nivelle, mais reste moins longtemps que lui en l’air après avoir été largué d’un B52. 
Un petit bijou de technologie des années 60/70. 
Il s’attarde à quelques stands de projets futuristes, la station spatiale, la navette, le projet Orion dévoilé il y a seulement quelques semaines est déjà installé en maquette. 
On peut même y mirer que le bouclier de protection de la capsule de rentrée atmosphérique qui est doté de 4 tuyères de moteurs fusées posés en diagonale. 
Un bouclier thermique conçu par Boeing en collaboration avec le « Ames Research Center », de cinq mètres de diamètre qui devra résister à des rentrées atmosphériques de 27.000 km/h lors de retours de l'ISS et de 40.000 km/h lors de retour de la Lune, ce qui équivaut à une chaleur cinq fois supérieure à celle d'une orbite basse. Le contrat de 14 millions de dollars a été signé en septembre 2006 avec Boeing qui en connaît donc plus que ça sur l’usage des céramiques. 
Paul n’a vraiment rien à leur apprendre. 
 
En revanche il note les séquences : Le premier étage hisse le lanceur et sa charge utile jusqu'à approximativement 66,7 kilomètres d'altitude, à une vitesse de Mach 4,5 (1,5 km/s). Exactement ce que sera capable de faire le « Nivelle 001 » dans quelques jours, et que devra faire le porteur du « 002 » avant de larguer ses boosters et d’étouffer ses statoréacteurs. 
Après séparation le premier étage tombe en chute libre jusqu'à 5 km d'altitude puis est freiné d'abord par un parachute pilote puis 3 parachutes principaux avant de plonger dans l'océan. Il est récupéré pour être remis en condition et préparé pour le lancement suivant. Le porteur planera jusqu’à un aérodrome de dégagement. Quitte à rallumer son turbo pour allonger sa portée. 
Leur deuxième étage non-récupérable est allumé durant 465 secondes, propulsé par le moteur J-2X développant 130 tonnes de poussée pour injecter le vaisseau Orion sur une trajectoire orbitale (60 km x 300 km, pour une mission à l'ISS). 
Il serait détruit par la rentrée dans l'atmosphère. 
Le « 002 », plus léger, pourra être intégralement récupéré. 
Et pour rejoindre la station spatiale internationale ou le véhicule EDS, le vaisseau Orion utilisera le moteur de son module de service, pour circulariser son orbite, et rejoindre sa destination, ou pour « décrocher » et revenir se poser comme une capsule Apollo.
 
Au retour vers son hôtel, alors qu’il s’apprête à faire ses bagages et rentrer par l’avion du soir, pendant qu’il règle ses formalités de départ, il est intercepté par des sbires du directeur Almont qui poireaute au salon de l’hôtel. 
« Eh alors, Monsieur mon meilleur agent : On passe en ma capitale sans s’annoncer, sans même une petite visite de courtoisie, juste pour s’envoyer en l’air avec une compatriote ! » fait-il en français pour qu’on ne les comprenne pas alentour, avec un large sourire et une franche poignée de main. 
On les laisse deviser devant un bourbon trop jeune. 
« Pas du tout Charles ! Je bosse pour vous, là. Mais je crois que je viens de me manger un râteau. Ma « petite-cliente » est déjà cliente de notre bonhomme et refuse de m’aider. De ce que je peux en comprendre. » 
Une question d’argent ? 
Une question de principe. 
« Où allons-nous si même les dames de petite vertu ont des principes ? » 
En attendant, il remercie le directeur de la CIA pour ses interventions en haut-lieu qui lui permettent de « respirer un peu ». 
Où en est-il ? 
Le vol du Nivelle se prépare pour la semaine prochaine. « On vous fait un tour du monde sans escale par les deux pôles ! » 
Que l’autre en tire un sifflement aigu d’admiration… 
« Pas trop dangereux ? » 
Si, si les russes leur tirent dessus par-dessus du détroit de Béring.
Il s’arrangera pour envoyer des patrouilles de F 15 dans le secteur et communiquera la position des bâtiments de la flotte du Pacifique, à utiliser en cas de pépin… Parce qu’un vol aussi long sans aéroport de dégagement, c’est quand même risqué. 
« Ne vous faites pas, je suis le spécialiste de l’amerrissage ! » lâche Paul en forme de boutade. 
 
Pour reprendre la main, Almont lui demande qui était ce type qui l’escortait jusqu’à Chicago : « Un porte-flingue détaché des services pour me fournir de faux papiers. Ils me surveillent de loin, comme ça ! Mais gentil et efficace, le Monsieur. Un ancien flic. » 
Et le but de son voyage jusqu’à L.A. ? « Quand même pas uniquement pour faire le vernissage de vos deux « broutes-minous ? » » 
Délicat… 
« Non ! J’ai à liquider la succession de Lord McShiant pour les beaux-yeux de Lady Joan. Vous connaissez, je crois. Elle va avoir des faux-frais, puisqu’elle est enceinte et va se marier à un lord ruiné par les bonnes affaires de la City… » 
Mariée et enceinte, mais quelle heureuse nouvelle : « Ça va lui faire mettre un peu d’eau dans son vin, comme vous dites ! Vous n’y êtes pour rien, je présume ? » 
Que va-t-il s’imaginer : Elle coule des jours heureux pour avoir enfin rencontré l’amour de sa vie, le vrai, puisque ce n’est pas un mariage de fric, comme le premier ! 
Et pour reprendre : « Donc, j’en suis à tenter de nouer des contacts avec quelques-uns de vos compatriotes pour vendre quelques actifs et payer tout ce beau monde, mais je rentre un peu déçu. Parce que j’espérais aussi serrer la pince à Richard Branson au Nouveau-Mexique pour lui parler du « Nivelle 002 », histoire de voir de quoi a l’air son engin. Mais là aussi, j’ai fait choux-blanc. » 
Il y a d’autres moyens pour financer le « 002 » : « Je sais, mais vous savez aussi qu’après mon tour du monde sans escale, vous allez m’organiser une petite tournée triomphale à me faire rencontrer vos meilleurs industriels. Je vous préviens, je facture à la conférence ! J’ai plus de fric, moi… 
Et j’ai loupé de jouer mon « ticket-chance » auprès de Lady Joan qui n’en pince que pour les vieux. Et ruinés comme moi de préférence ! 
Que vous, vous savez que c’est pour mieux appâter qui vous savez pour aller fouiner dans leurs usines. N’est-ce pas ce que vous souhaitiez en retour de la fin de mes emmerdements ? » 
Certes : Un bon plan. 
Quoique justement, Paul Allen, un des cofondateurs de Microsoft®, est sur le point de signer un accord avec la Nasa pour un porteur de 500 tonnes devant emporter 250 tonnes de charges vers 9.000 mètres, à partir d’un hexa-réacteur depuis le Nevada. 
« Un projet plus intéressant… J’essayerai de vous le faire rencontrer à l’occasion. Enfin, plus exactement le dénommé Burton qui a dessiné le zinc de VirginGalactic et qui bosse sur ce projet. Ils se sont fixés en Alabama à Huntsville. » 
Une vraie mine de renseignements utiles, les services de la CIA. 
 
« À propos, on dit dans votre pays que la première dame de France pourrait bientôt être enceinte. Vous n’y êtes pour rien là non plus, je présume… » 
Bé si justement ! 
« Figurez-vous que j’ai fait passer par Monsieur Albert, un prothèse rallongeant le pénis de Monsieur. C’est rustique, mais il paraît que ça marche quand on use de la bonne position du Kâma-Sûtra. Celle de la « levrette-piquée » ! » 
Pas possible ? 
« Mais bon, ça me paraît un peu trop rapide pour que ce soit ça, si elle est vraiment enceinte. Mon « cadeau de mariage » ne date que de la semaine en huit. » 
Almont cesse de rire et reprend : 
« Elle n’y est pas encore : Elle a juste pris plusieurs rendez-vous avec ses toubibs pour se faire « régler » ses poussées d’hormones comme il faut ! Elle se fait tester seulement une fois par semaine, mais c’est toutes les semaines depuis quelques-temps : Elle va y arriver, j’en suis sûr ! Ce sera la fin définitive de vos « emmerdements », comme vous dites. Mais ne me laissez pas tomber pour autant en route pour le reste, hein ! » 
Il va toujours au bout dans ses missions, une fois qu’il les a acceptées : Il devrait savoir ça, le boss-Europe de l’agence. 
 
De toute façon, le projet de vol circumterrestre est trop avancé pour ne pas aller plus loin. « Vous savez quoi, c’est mon ancien amiral qui m’a suggérer ce coup-là comme d’une idée à lui ! » 
Ils en rigolent. 
« Tout le monde est docile quand on pense à sa place. On a les même chez nous, figurez-vous. » 
Et la coréenne ? 
« Bé je me tâte à l’emmener : Elle est toujours aux ordres des services de Kim Jong Il, à ce que je sache. » 
Et correspondante des alter-ego chinois. 
« Si tout fonctionne comme nous l’avons prévu, vous devriez vous retrouver tôt ou tard à Chengdu, la capitale de leur belle province grenier à riz du sud, à portée de Hong-Kong. C’est là qu’ils ont leur école de l’armée de l’air. Leurs usines sont plus au nord. On verra s’il vous y emmène.
Mais ce n’est pas sûr : On surveille ça comme on peut. 
Si tel est le cas, notre « honorable correspondant » est une des rares femmes totalement intégrée et de type caucasien du pays : Vous ne devriez pas la louper. » 
Une ingénieure qui bosse chez le motoriste local, d’origine allemande avec un fort accent teuton, formée aux USA. Une apatride, mais loyale : « On lui donne des nouvelles de ses grands-parents assez régulièrement, des ex-nazillons récupérés des usines de V2 qui ont survécu à nos bombardement en 45, et qui sont venus s’installer chez nous avec les équipes de feu Von Braun. » 
Le père du programme Apollo. 
Elle a épousé un étudiant chinois au MIT pendant ses études, qui travaille sur place depuis et lui a fait deux enfants. 
« Normalement, elle est toute dévouée à sa patrie d’adoption, mais revient de temps en temps en Floride. Et ce n’est jamais sans être débriefée discrètement mais sérieusement par nos services, sans qu’elle ne s’en plaigne et avec bonne volonté, malgré les risques. 
L’ennui, c’est qu’elle ne peut rien sortir de Chine pour être radiographiée, fouillée et isolée avant chaque départ, et on compte sur vous pour qu’elle vous refile quelques nouveautés sur microfilms. 
À vous de vous débrouiller pour ne pas vous faire piquer avec ça sur vous : Vous pourriez ne jamais revenir de votre séjour ! » 
Charmant…
 
Et comment déjoue-t-il ce genre fouille ? 
Juste avec un sourire niais ? 
« À vous, ils n’imposeront pas un isolement. Vous avalez le bidule et on le récupère dans vos sels à votre retour. » 
Un coup à serrer les fesses, s’il ne chope pas la tourista avec autre chose. 
« C’est un risque à prendre. Mais mieux que ça, comme ce sont des joueurs, ils sont encore capables de tenter de vous piéger grossièrement. 
Donc rappelez-vous, une grande blonde aux yeux bleus en uniforme maoïste de rigueur. 
Son code c’est « Lulu », le vôtre c’est « Monsieur Paul » et votre mot de passe réciproque de reconnaissance et en français exclusivement sera : « Comment se porte la tour Eiffel ? » Ce à quoi vous répondrez : « Elle étincelle de mille feux tous les soirs pendant 10 minutes ! » Le tout en français dans le texte, hein ! » Ce qui est vrai et qui reste magnifique.
« De toute façon, elle ne parle pas d’autres mots de votre langue à part oui, non, bonjour, merci. » 
 
Paul prend congé. Dans le taxi, il pense à appeler la « belle Florence », celle de ses retrouvailles californiennes. 
« Je suis vraiment navré, je suis obligé de repartir en Europe sans vous avoir invité à déjeuner… »
C’est dommage, elle lui aurait bien fait visiter sa couche, enfin non, ce n’est pas ça qu’elle voulait dire, sa table à dessin, enfin non, pas comme ça !
Bref, elle regrette aussi, quoi ! 
« Et que diriez-vous si c’est moi qui vous invite à Paris ? J’y aurai peut-être un bâtiment à aménager après travaux et un autre à retaper… » lui offre-t-il en pensant aux locaux qui servent d’entrepôt à whisky où se démènent Mylène, Miho et « DD » pendant qu’il fait « touriste », et aux diverses baraques que cette dernière visite en permanence pour son futur restaurant, comme lui a promis Paul pour la motiver au conditionnement des caisses de bouteille. 
Là encore, elle est marrie de la proposition : Elle ne peut pas, elle a trop de travail à finir avant les fêtes de fin d’année. 
Enfin, non, ce n’est pas ce qu’elle veut dire : Elle serait ravie. 
« Oh, de toute façon, ce ne sera pas avant le début 2011 : Rien n’est encore financé, ce sont des projets ! » 
Alors, dans ce cas, comment refuser ?

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