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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 11 novembre 2015

Au nom du père (Chapitre XV ; Tome II)

Le « cousin » Lev 
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. 
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 
 
Mais ce n’est pas le seul objet de la soirée. Si Marie-Claire a pu gagner son pari sur sa « coloc’ » ce soir-là, en fait, la soirée a commencé à s’épuiser pour que « Lev » (un diminutif), le cousin de Nathalie puisse entretenir Paul sur le balcon. 
« Lev », c’est un type normal, à l’allure athlétique des chats-souples et agiles sur patte. Tout-à-fait le profil qu’il faut, tel que quand il indique à Paul être un agent du Mossad envoyé exprès de Tel-Aviv Ben-Gourion sur le vol direct de l’après-midi d’El-al spécialement pour le rencontrer, Paul n’est pas vraiment surpris. 
« Je n’irai pas par quatre chemins », dit-il en parfait français, sans une once d’accent. « Vous n’imaginez pas combien votre vol au-dessus de la Tunisie nous a intrigué ! Je suis venu vous proposer de venir nous exposer en quoi sont faites les céramiques de votre prototype et éventuellement envisager une collaboration entre nos deux pays via nos universités. » 
Laquelle ? Paul n’est attachée à aucune ! 
 
« Je veux dire dans le cadre de coopération avec votre école polytechnique et nos instituts de recherche, par exemple. » 
Et il continue. 
« Je me suis laissé dire que vous étiez à la recherche d’un travail. On pourrait même envisager de vous intégrer dans nos laboratoires technologiques. Ils sont particulièrement dynamiques, très bien équipés et nous sommes à la pointe des innovations en matière de drone. Là encore, je me suis laissé dire que ça pourrait intéresser votre gouvernement. » 
Le coup de la fibre patriotique ?
« Vous savez que je ne suis pas juif ? » 
Ils ne sont pas aussi sectaires qu’une propagande islamiste et antisémite l’insinue, affirme-t-il. 
« Je vais être honnête avec vous : Si c’est de « l’officiel » comme vous le prétendez, il faut en passer par nos gouvernements. Sachez que je suis en mission : J’ai deux choses à faire avant de répondre oui ou non, à vous, à d’autres, voire mêmes à vos collègues américains qui m’ont déjà fait la même proposition. » 
Lesquels ? Paul esquive en répondant à côté. 
« D’ici Noël, je suis prié de faire faire un tour du monde hypersonique à ce prototype qui vous intrigue. Je prépare actuellement un vol sans escale qui fera date. Moins de douze heures pour passer les deux pôles géographiques et revenir à proximité du lieu d’envol… » 
Il en reste bouche bée un court instant. 
« C’est possible ? » 
On ne le saura que quand ce sera fait. 
« Et la seconde, c’est d’en profiter pour débusquer les réseaux dormants d’agents secrets qui se manifesteraient éventuellement après l’exploit, si j’y parviens ! Vous êtes le second à tomber dans le piège, mais pas le plus intéressant, avouerai-je. On cherche plus gros, naturellement ! » 
Un peu sur la défensive, il dit comprendre. « Il n’empêche, notre proposition tient quand même. Et si vous me dites qu’il faut en passer par nos gouvernements et ambassades respectives, nous le ferons si ne me fermez pas la porte pour d’autres raisons. » 
On verra. « Pour le moment, je n’en sais fichtre rien. On peut toujours prendre date pour après mon tour du monde. Si j’en reviens. » 
Mais pourquoi le faire, si c’est dangereux, alors qu’on peut lui procurer tout de suite une chaire, des revenus et un laboratoire ? 
 
« Risquez votre vie et vos compétences, pour « appâter plus gros », est-ce bien utile ? » 
Encore un qui n’a pas compris qu’une parole donnée, même à un directeur de la CIA, est une parole donnée : Il a eu assez d’emmerdements jusque-là pour ne pas avoir envie d’y retourner. 
« Je vais vous appâter encore plus, excusez-moi l’ami Lev : Je vise plus haut. Je vise les étoiles avec un prototype « double-zéro-deux », que je ne sais même pas si les USA peuvent y adhérer, ni si EADS ou n’importe qui en Europe peut être intéressé. » 
Les étoiles ? Un « 002 » ? 
Un 150/200 tonnes en deux véhicules habités dont un en orbite. 
« Mais je vous réserve dans la foulée un « 003 » capable d’aller encore plus loin, sous et sur les eaux, d’évoluer dans l’atmosphère et dans l’espace circumsolaire. Tout ça pour des budgets infiniment moins onéreux que les programmes spatiaux actuels. » 
Incroyable ? Paul se moque-t-il ? 
« Sans vouloir vous envoyer sur des traquenards, vous devriez vous intéresser aux « Z-Machine », aux moteurs sur-unitaires, aux techniques des plasmas, à la miniaturisation des accélérateurs de particules, à toutes ces choses que vos savants savent déjà faire : Il y a des applications possibles pour que l’Homme s’échappe de sa planète à moindre coût tel que l’espace devienne sa prochaine banlieue touristique… »
Paul ne sait pas s’il a mis l’autre en érection intellectuelle en évoquant des choses qui lui échappent. Mais, il lui laisse sa carte. 
« Je rapporte. Et si votre décision en dépend, nous attendrons de voir ce vol historique. Vous savez que si vous le conduisez à bien, vous rentrerez dans la légende aéronautique ? » 
C’est justement ce qui est recherché : « Et puis ça flatte mon ego surdimensionné. Donc je le ferai. » 
Là-dessus Nathalie s’approche. Ils échangent quelques mot en hébreu (ou en yiddish ou encore n’importe quoi d’autre incompréhensible pour Paul) et Lev prend discrètement congé non sans avoir lancé un « shalom » amical à l’adresse de Paul : « Je vous confie ma cousine. Prenez-en grand soin ! » 
Ça veut dire quoi au juste, ça, « prenez-en grand soin » ? 
 
Elle, elle a une idée très précise de la façon de prendre soin d’elle… 
« Tu sais que tu es perdante à ton pari avec Marie-Claire. Je n’ai pas pu lui refuser quoique ce soit. » 
Elle sait, et ça la contrarie beaucoup. Du coup elle réclame une « juste compensation »… 
S’il en est encore capable. 
La soirée s’est un peu éternisée. Mais à force de danses suaves, elle finit par obtenir ce qu’elle veut, elle aussi. 
Après les toits, la table de la cuisine ! 
 
 (Aparté n° 27) 
 
Heureusement que Mylène, fatiguée et Miho qui faisait tapisserie, sont rentrées entre-temps. L’une dort dans la chambre du haut, l’autre dans celle du bas et Paul aurait vraiment fini sur les rotules s’il n’avait pas été dormir dans le canapé. 
Parce que les deux colocataires ont un tempérament de feu. C’est assez drôle d’ailleurs pense Paul avant de s’endormir. 
L’une diverge de l’œil, a la chevelure de feu, la hanche large, la peau claire, le sein frémissant en forme de demi-pomme avec un joli bouton rose au bout et des fesses molles ; alors que l’autre a le teint mat, la taille fine, les fesses rebondies et ferme, la poitrine plus lourde et également ferme ornée de deux jolis tétons bruns, épais et larges. Et si l’une ferme les yeux en te serrant très fort, la seconde rigole tout le temps, comme si on la chatouillait avant de finir par râler fort comme une bête qu’on égorge au point que l’un des invités s’est précipité pour mâter, se demandant bien ce qui se passait dans la cuisine : Il a dégagé vite fait sur geste bref mais impératif de Paul, en refermant bien la porte derrière lui ! 
 
Cette semaine-là se termine par la mise en place du dispositif financier définitif de l’opération « caisses de whisky », exposé par la suite, la préparation des opérations d’emballages et déballages-remballages et quelques retours de sucée. 
Paul contacte aussi Charlotte, la vraie, par SMS. 
Les Miss se sont posées en Californie, à Los Angeles, non pas parce que « c’est moche », ni pour cause de la proximité de George Clooney – elles sont lesbiennes – ou de quelques autres stars d’Hollywood, mais parce qu’elles ont jeté leur dévolu sur une boîte de sécurité informatique désertée par ses dirigeants-fondateurs appelés à vivre dans les fastes de la « Silicon-Valley » et le sillage des fans de Zuckerberg et de son « fesses-book ». 
Une boîte qui fait des audits de virus informatiques pour quelques grands-comptes nationaux et internationaux, et plusieurs milliers d’abonnés locaux : Elle « télé-sonde » et « télé-analyse ». Même que « DD » leur serait bien utile : Il lui en causera pour rendre service. Comme c’est déjà une exilée du Mali, un océan de plus ou de moins, c’est elle qui choisira. 
D’argent, elles n’ont pas besoin : Ça tourne pour elles, même si elles n’ont pas obtenu encore de carte de travail. 
De toute façon, elles ne travaillent pas : Elles s’amusent. Aurélie s’est remise à la photographie, et devrait bientôt exposer, et Charlotte n’est jamais qu’actionnaire de sa nouvelle boutique. 
 
Paul lui demande de retrouver la trace des « deux salopes » qu’elle n’a pas pu faire coffrer dans le temps, Carine et Claudine.
Pas plus de 48 heures plus tard, elles sont repérées à Washington, toutes les deux étudiantes dans les universités du district, mais allongeant, c’est le cas de le dire, leur fins de mois comme animatrices de l’agence « French Coco-girls » ayant pignon sur rue, une boîte d’Escort-girls cliente de la boutique de sécurité informatique de Charlotte, sous les pseudonymes de Jade et Florence. 
Putes, quoi ! 
« Elles ne sont pas un peu jeunes, pour ça ? » questionne Paul. 
Il faut dire qu’elles avaient déjà quelques prédispositions et talents en la matière à piéger plus d’un gogo, même que ça c’est très mal terminé pour l’un d’entre eux, dont on n’imagine qu’il a été surpris de tomber dans leurs rets alors qu’il n’avait pas le sou. 
Passons, c’est une autre histoire [1]. 
Elles ont un site sécurisé pour leurs RDV vénaux. 
 
Ce qui entraîne Paul à prendre contact avec quelques « alcooleux » locaux en la capitale fédérale : S’il faut vendre la distillerie écossaise, il s’agirait de prendre les contacts utiles pour désintéresser Lady Joan. 
Il y a quand même 5 % de commission à la clé, soi-disant, et il est encore sans le sou. 
Même si ce n’est plus pour très longtemps. 
L’occasion faisant le larron, pourquoi ne pas joindre l’utile-mercantile à l’agréable-utilitaire ? 
Et il organise son débarquement en la cité américaine pour la semaine suivante, avec escale préméditée entre les cuisses de l’aînée des deux sœurs, via internet. 
 
C’est à l’occasion du shabbat des voisines que divagant sur un trottoir adjoint, il se fait interpeller par « Monsieur Albert ».Richard Albert de Ildut (ne surtout pas prononcer le « t » : Ça le met de mauvaise humeur !), l’ancien gendarme de l’ancien SEDEC, le service de contre-espionnage aujourd’hui fusionné dans la grande maison DCRI, le bonhomme annoncé par l’amiral. 
Un type style « petit-gros », petit-gris, petit-chauve avec des cheveux trop longs et mal-soignés sur les bords, des vêtements élimés à en devenir « douteux » de propreté, sentant le tabac bas de gamme et l’alcool vinassé, et au « petit-rire » agaçant qui fait comme des « riririri » sortant à tout bout de champ d’entre ses dents serrées. 
Mais un « champion » : Il fournira des matériels sophistiqués dont Paul n’aurait jamais pensé qu’ils existaient, des vrais-faux papiers plus vrais que les vrais, de l’acte de naissance à la carte d’électeur en passant pour tout le fatras, et des armes les moments voulus. 
À condition de lui rendre l’ensemble après usage, de façon à faire disparaître toutes traces ! 
 
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[1] Cf. L’épisode des enquêtes de Charlotte : « Contre-enquête : Carine & Claudine », à paraître aux éditions I-Cube.

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