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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 28 novembre 2015

Hommages à mon « Ange-gardien »

Circonstances de mon séjour hospitalier…
 
Mon « Ange-gardien » a du boulot par-dessus la tête depuis que je suis tout petit.
Imaginez un peu : Né prématuré, pas vraiment fait pour la vie, quoi, gros comme une crevette-rose, il s’est tellement démené que j’ai pu « compenser » en quelques décennies, jusqu’à tutoyer le double-quintal !
Mais pas seulement.
 
À peine dépassé les 3 ans, né « kon-natif » au dernier degré pour n’avoir déjà pas un cerveau très évolué, alors que mon unique neurone actif, celui qui gère le « nerf-honteux », n’avait pas encore commencé de fonctionner, je ne trouve rien de mieux que de me pencher bêtement en travers d’un escalier pour me casser la figure un étage plus bas, la tête la première sur du carrelage !
Marre de sang, pleureuses au pied du lit et huit jours de coma en prime…
Je me souviens très bien de cet épisode, notamment et seulement celui du toubib qui n’a rien trouvé de mieux que de pronostiquer une issue fatale sous quelques heures, et de me bander le crâne après avoir appliqué une pièce de deux francs (des anciens) sur le crâne pour contenir le volume de la bosse qui poussait à vive allure.
C’était histoire de mourir pas trop déformé…
Tellement bien fait le bandage, que la pièce de monnaie s’était incrustée dans les chairs, pas bien épaisses, du crâne.
Depuis les toubibs, j’évite sévèrement, même si celui-ci avait l’excuse d’être Corsu, puisque cet accident a eu lieu « au village » de « Corsica-Bella-Tchi-tchi » de mes ancêtres.
 
Finalement j’ai survécu un peu encore pour éviter les toubibs et affronter un premier accident de voiture sur l’A6.
À l’époque, c’était, en toutes circonstances, « pied au plancher », sur la voie de « gôche », je ne connaissais rien d’autre.
La « gôche », ça ne m’a jamais porté chance finalement : Quand il a fallu freiner pour ne pas tamponner les voitures de devant qui s’agglutinaient en un « ralentissement-soudain », le « tas de boue à roulette » est parti sur la « gôche », a grimpé sur le terre-plein central en béton me mettant dans l’impossibilité de contrebraquer, pour retomber lourdement « à l’envers » !
Et hop, longue glissage, plus de 300 mètres, dans un boucan infernal et de jolies étincelles, la chignole les quatre roues en l’air et moi à quatre pattes à l’intérieur.
Là, j’ai eu très peur : Combien allais-je en tuer konnement à cause de ma konnerie sans nom ?
Eh bien personne : Ils avaient tous filé sur ma trajectoire et je me suis retrouvé tout seul comme un kon avec une égratignure au petit doigt !
Un vrai miracle.
Chapeau « l’Ange-Gardien » !
 
Il y a dû y avoir d’autres épisodes, mais pas assez marquant pour que je m’en souvienne, hors celui, beaucoup plus récent où je me baigne sur une plage démontée de vagues en Balagne, « ma nichée » posée sagement sur le sable fin.
Je suis plutôt bon nageur, vice-champion minime sur 100 mètres nage-libre au PUC, champion en dos crawlé au même club en cadet, avant de laisser tomber les entrainements par manque de temps, pour cause d'attraction irrésistible vers le bien-nommé « beau-sexe ».
Je descends sans problème en apnée démêler un mouillage dans les algues ou les rochers à plus de 15 mètres de fond.
Et avec des palmes, je peux presque tracter un skieur-nautique.
En tout cas, aucune difficulté pour prendre sur mon dos ou mon ventre, selon la position du moment, un bout de « ma nichée » pour aller visiter les voiliers en mouillage forain en baie de Calvi depuis la plage en laissant un beau sillage bien visible.
Alors, les belles vagues de ce jour-là ne me faisaient pas vraiment peur, bien entendu et bien au contraire.
Sauf que je me fais prendre dans une sorte de « poubelle », en fait un tourbillon pas très visible rempli de détritus jetés là par les vagues, les déferlantes et le vent.
Pas inquiet, j’en sors, une fois, deux fois, trois fois et ralentissant l’allure, me fais rattraper par le tas de végétaux et autres dégueulasseries, une fois, deux fois, trois fois.
 
Là, à quelques mètres de la plage, je décide alors de rentrer me sécher au soleil.
Eh bien, la mer en profite pour forcir et rien à faire pour aller poser un pied sur le sable.
La bataille dure près de trois-quarts d’heure. À chaque fois que je crois me sortir de cet « aspirateur », il me reprend.
Je vais de biais, je vais vers le large, j’essaye de passer « par-dessous », il me reprend inlassablement.
Tel que je finis par commencer à me fatiguer avec les premières crampes dans les jambes qu’il faut « contrôler » en les massant, dépensant déjà beaucoup d’énergie à garder les voies aériennes supérieures à peu-près « praticables » entre les embruns et l’écume des déferlantes croisées.
Le pire c’est qu’à moins de 100 mètres de là, je vois nettement les secours locaux s’activer durant une bonne demi-heure sur un mek pris dans le même type de piège.
Lui, il a réussi à se faire remarquer, moi, ce n’est même pas la peine avec le boucan de la mer, l’hélico de la sécurité civile qui déboule, toute la plage qui a le regard tourné vers le gusse dont on apprendra le lendemain dans la presse locale qu’il s’est finalement noyé pour n’avoir pas pu être réanimé…
Et puis finalement, sans presque rien faire, juste un coup de pied sur le fond en apnée au moment où passe une déferlante un peu plus grosse que les autres, je parviens à m’échouer lamentablement sur la plage, pour ouïr le récit du sauvetage du voisin par « ma nichée », qui se demandait  bien ce que je faisais à patauger dans « la poubelle »…
Là encore, merci à mon « Ange Gardien » : J’arrivais aux abords de la résignation !
Et je n’en méritais rien de mieux.
 
Depuis, « ma nichée » ayant grandi, je suis un adepte inconditionnel du « F3B », sans limite, sans condition, sans contrainte, sans précaution aucune, tant qu’il y a de la vie.
(F3B = Fumer, Boire, Bouffer, Baiser)
Arrivera suffisamment tôt ce qui doit de toute façon arriver, alors que je me considère provisoirement immortel, et dans ces conditions, pourquoi se priver de ce que la vie vous offre généreusement et sans compter ?
Seulement voilà : Il paraît que nous avons tous des cellules cancéreuses que nous cultivons dans le secret de nos organes.
Rien de dangereux tant qu’elles ne s’agglomèrent pas en tumeur volumineuse.
Et comme depuis les deux derniers médecins que j’ai croisés après l’épisode Corse de mon enfance, puisque je les évite tous, pas moyen de prévenir quoique ce soit pour mon « ange-gardien ».
 
L’avant dernier, c’était quand je m’étais ouvert la main, celle qui signe les chèques, en faisant la vaisselle : Un verre m’échappe des doigts à cause du savon-vaisselle et, rapide comme l’éclair, je le rattrape dans sa chute au moment où il percute l’évier…
15 points de suture dans la paume de la main, deux doigts sans aucune sensation pendant plusieurs semaines : Ils m’ont gardé une nuit aux urgences où défilaient des « bien plus abîmés que moi »… et j’ai acheté un lave-vaisselle.
Le dernier, c’était la médecin du travail qui voulait me toucher les kouilles, à l’occasion d’une visite obligatoire.
Je lui ai expliqué que j’acceptais si elle me laissait palper son entre-jambe… et ses seins (qu’elle avait maigrichon).
Vue ma corpulence d’alors, elle a dû avoir peur, ça a été dissuasif et elle m’a déclaré apte sans même prendre ma tension artérielle…
 
Donc, me connaissant, mon « ange-gardien » a rusé cette fois-ci.
Il m’a laissé m’abîmer un doigt de pied cet été, sur le pont de mon voilier alors que je promenais « ma nichée » au tour de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » : Un beau souvenir.
Les blessures aux pieds, j’ai l’habitude. De toute façon avec mon diabète pathétique et récurrent, vu mon régime alimentaire ordinaire (les deux premiers « B » du « F3B » ci-dessus évoqué), je ne les sens plus même quand je marche sur des clous ou des épines de ronce.
Sauf que là, la plaie, elle ne veut pas s’arrêter de saloper mes chaussettes et mes chaussures, mon parquet et mes tapis, sitôt ôtée du milieu marin, ce qui fait sale.
Donc, je consulte.
Et pan : On a beau être assuré, et même bien assuré depuis que je suis redevenu esclave-salarié de « mon nouveau boss », voilà qu’on met le doigt dans un engrenage coûtatif.
Parce que le mek, il est comme un assureur, celui qui connaît le type qui a assuré le gusse bien content d’avoir pris une police d’assurance-invalidité juste avant de se retrouver dans un fauteuil roulant…
Des salauds !
 
Idem le toubib monégasque : Diabète ? Il te parle tout de suite d’amputation !
Authentique.
Et te bourre de médocs tel qu’il n’a aucune retenue vu que le diabète, c’est une ALD même sur le Rocher, et qu’on ne s’en soigne jamais !
Une vraie rente médicale…
Donc, analyse de pipi, de sang, scanner et tout le toutim, dans le même élan : J’ai même droit à la machine à se piquer pour mesurer mon taux de glycémie ! Génial l’engin, moi qui ai horreur des aiguilles et encore plus des piqûres, je passe plusieurs jours à angoisser sévère, tétanisé d'effroi devant la boîte du bidule.
Et là, au milieu de toutes ses démarches, je tombe sur une radiologue, tremblante de peur – je ne sais pas pourquoi : Peut-être pensait-elle que j’allais casser son labo de colère ou de dépit – qui me prend à part et me fait : « Allez voir en urgence votre médecin traitant, vous avez une tumeur sur le rein ! »
Gôche, le rein, comme normalement prévisible dans ces cas-là…
J’en sortais, de chez le toubib-traitant.
 
Trois centimètres, la saleté de pustule ! Bien encapsulée en dira le chirurgien.
Le « traitant », il n’en revient pas : « C’est la deuxième fois de ma vie que je cherche une chose et que je trouve autre-chose ».
Chapeau « l’Ange-gardien » !
Oui, parce que pour le reste, tout est normal et même à sa place, ce qui est confirmé par l’IRM suivant, hors le cerveau : Ils n’ont pas encore cherché « le » neurone…
En revanche, ils m’ont même irradié les poumons pour vérifier que la plèvre n’a pas subi de dégâts à l’occasion de l’ouverture de la « boîte à tuyaux ».
Que donc je file fissa chez le chirurgien urologue, je lui explique le topo, genre, je suis provisoirement un immortel dans l’âme, qui digère même les pierres ; il n’a qu’à m’allonger là, sur sa table, donner un coup de scalpel dans la bidoche et ôter la saloperie illico-presto avec son sécateur… je serrerai les dents pour ne pas effrayer sa patientèle !
Le mek en tourne presque de l’œil !
 
Ah oui, parce que je suis tellement volumineux, que le bourreau disséqueur-dépeceur m’explique que ça ne va pas se faire comme ça, qu’il faut renoncer à passer par les abdominaux. Du coup, entre le pont du 1er novembre et celui du 11 (il est gaulois), il va couper du muscle sur le côté, enlever une côte au passage (qu’il n’a même pas voulu me restituer pour mes petites expériences de médecine vaudou) et m’a laissé avec une « écorchure » de près de 18 cm pour 27 agrafes.
Et une note d’honoraires astronomiques, au tarif local.
 
Ah bé oui, à Monaco, hospital Grâce de Monaco, pavillon Charlotte (ça ne s’invente pas), juste après le début des travaux d’agrandissement de l’établissement (ça va durer 15 ans et ils en installaient les baraques de chantier quand je suis arrivé), qui doit faire passer le futur bâtiment au-dessus de l’actuelle rue Pasteur en contre-bas, par où on accède, j’ai pu vérifier que les infirmières soi-disant « nues sous leur blouse », c’est une légende.
Même celle qui se penchait sur moi à me coller ses électrodes : Si je n’ai vu que ses yeux derrière son masque pendant qu’elle enfilait le mien à oxygène sur la table d’opération, j’ai bien noté que sa blouse était rose et s’ouvrait sur un corsage en dentelle blanc.
Juste eu le temps de noter l’heure : 10 heures pétantes, après que l’anesthésiste ait pu me massacrer le bras « gôche », comme d’habitude ce côté maudit, pour finalement se résoudre à poser son cathéter sur le bras droit, quand je suis des yeux la silhouette rose de mon infirmière de « salle d’ops ».
L’instant suivant, le plafond a changé de couleur et ça m’intrigue, le gosse qui braillait dans la salle à ma droite se retrouve à brailler à ma gauche et il est midi à l’horloge locale : Je suis déjà en salle de réveil et j’ai mal.
Entre deux, rien ! J’aurai pu mourir que je ne m’en serai même pas rendu compte : Formidable.
Et déjà les agrafes qui tirent la caouane. 
 
Un peu plus tard, on me ramène dans ma chambre du 4ème étage où je suis accueilli, tout sourire, par une partie de ma nichée et ma « Môman » à moi-même qui avaient fait le déplacement et investi mon « deux-pièces-cuisine-terrasse » la veille quand je quittais les lieux… à moitié dans les vapeurs !
Content-ravi de les voir, mais je n’ai qu’une hâte, celle de faire la plus longue sieste de ma vie : Un tour trois-quarts de cadran, rien de moins, les doses de morphine en goutte-à-goutte aidant.
Pour une fois que je me drogue, autant en profiter, n’est-ce pas !
 
Le personnel soignant, aux petits-soins, me barde de capteurs. Au doigt une pince qui mesure le pouls et le taux de sucre à travers l’ongle de l’index « gôche », toujours la « gôche », et un engin qui se gonfle toutes les 20 minutes pour mesurer la tension sur le même bras.
L’engin me fait une frayeur pas possible la nuit suivante : Non seulement il me réveille trois fois par heure, mais en plus j’entends tout d’un coup les sirènes d’alarme à réveiller tout le bâtiment et une cavalcade dans le couloir : J’avais dépassé les 18 de tension !
N’importe quoi ! Ils auraient dû changer les piles, moi qui aie toujours une tension de jeune premier…
Je suis enfin libéré de mon cathéter et de ma sonde urinaire, après qu’elle ait pompé plus de deux litres de pisse rouge-sang, un truc qui remonte par ma vénérée bite jusqu’à la vessie à travers ma prostate, que je pensais si fragile pour en avoir vu tellement passer, et qui vous laisse une solide envie d’uriner après la manœuvre alors que la vessie est vide : Je peux enfin me doucher, me raser, me laver les cheveux, passer un pantalon et sortir avec les deux redons, qui m’auront aspiré pas loin d’un litre de sang, tels deux vampires assoiffés, dans la poche de la robe-de-chambre, pour aller fumer une pipe dans la cour arborée.
Qu’elle était bonne celle-là !
 
Et c’est le deuxième soir que je me sens vivant, à râler de la bouffe servie (menu infect pour diabétique) et du bruit que font des fêtards un peu plus bas vers deux heures du matin, de l’autre côté de la rue : Des russes, ou des ukrainiens, festivent sur leur terrasse au son de tubes disco des années 80. Incroyable ! Serait-ce des gamins qui fumotent des pétards au rythme des disques de leurs parents, en leur absence ?
Là, tout d'un coup je comprends « Poux-tine » et sa politique : Avant, du temps de l’URSS, c’est une scène qui n’aurait jamais pu exister, même avec une carte du parti en poche.
Maintenant, même les classes moyennes viennent de Saint-Pétersbourg pour aller se faire rôtir l’épiderme au soleil de la Mer Rouge, alors que les enfants d’apparatchiks et autres « nouveaux riches » viennent jusque sur les hauteurs de Monaco perturber mon sommeil !
Bienvenue, les « petits-gars » ! Je suis finalement ravi.
Et j’espère que vous comprenez mieux pourquoi il va faire la guerre en Syrie après qu’on lui ait shooté un avion-charter…
Alors, je suis allé me recoucher faire des rêves de jolies filles qui aimaient à se faire caresser par mes 21 doigts experts.

Une autre nuit, je suis réveillé en sursaut par un lion au pied de mon lit. Plus exactement par son long rugissement sourd, dans les octaves profonds. Mais que fait-il là, dans ce pays tellement vidéo-surveillé qu'ils sont capables de compter les moustiques qui franchissent la frontière ?
Je mets plusieurs minutes à comprendre que mon transit intestinal redémarre bruyamment, de dedans la boîte et à n'en plus finir, tel que je mets un temps fou à me rendormir… 

Le chirurgien est repassé, content de lui : Il sera payé. Mais il m’indique qu’il a eu du mal avec ma masse musculaire dorsale… Une quarantaine de points de suture et seulement 40 grammes de gras ôté et donné au chat qui patrouillait. Il faudra refaire un IRM pour vérifier que les fils se sont bien dissouts, qu’il n’y a pas hématome résiduel et que tout ça est bien cicatrisé.
« Une jolie tumeur, bien encapsulée ! Magnifique. » Content de lui, lui.
On attendra quand même l’avis de l’anatomopathologue pour confirmer son pronostic réjouissif : Il faut plus d’un milliard de cellules cancéreuses pour commencer à redouter des métastases.
Je ne vous dis pas le boulot de mon « ange-gardien » pour en arriver à ce résultat-là de la médecine préventive !
Parce qu’un cancer du rein, ça ne se détecte pas par des signes cliniques.
Merci à lui.
 
J’en cause avec l’aumônier du bord, qui passe me saluer avant mon départ et ne s’étonne plus de rien, même pas de ma petite blessure au pied qui ne cicatrisait pas plus que ça à l’eau de mer…
Et puis avec l’anesthésiste, qui lui préfère s’émerveiller de « l’infini complexité » du corps humain et vient ramasser son chèque, en passant…
Je me fais livrer la boîte à 2,5 kilo de chocolat de la chocolaterie « prestige » locale pour l’équipe d’infirmières : Si elles ne sont pas nues sous leur blouse, ce que je regrette infiniment, elles ont été adorables, gérant avec douceur et savoir-faire ma phobie des aiguilles (un vrai martyr psychologique) même celle qui a encore de l’acné juvénile sur tout le visage et l’autre qui a encore des bagues aux dents…

Je n’ai qu’une envie, c’est de retrouver mon lit, pour faire une vraie sieste, sans limite.
En me jurant bien de saluer mon « ange-gardien », au moins avec un post.
Voilà qui est fait : Merci encore à lui !
Qu’il sache que je ne pourrai pas rendre la pareille, ce que je le regrette infiniment.

10 commentaires:

  1. Et moi qui croyais que c'était le poumon (à cause du tabac ...)! Je comprends que vous allez mieux ... Tant mieux!
    Avez-vous pris vos dispositions pour aller voter? Parce que, en PACA (ou à Venise, je ne sais pas?), la Marion se porte plutôt bien! Va falloir se mobiliser pour faire barrage ... Pour vous, rien de plus facile : il vous suffit, si j'ai bien compris, de vous mettre en travers! Ou bien debout, de face! Elle ne peut pas passer le barrage ...

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  2. Tout de suite, mauvaise langue : Cancer du tabac, et puis quoi encore ?
    Sachiez que la fumée conserve les bonnes viandes et l'alcool les bons fruits.
    Bon là, le problème, c'était le pipi : Pas terrible finalement...
    Alors on passe à autre chose, parce que je n'ai que 68 % de survie à 5 ans : Pas terrible ou comme dirait mon prof de philo, "peut mieux faire"...

    Je ne vais pas voter dimanche en huit !
    Et pour cause, je suis inscrit au consulat de Rome comme un "Gaulois de l'étranger".
    Donc les régionales... pas concerné !
    Au moins tant que l'Italie n'est pas rattachée à l'empire Gaulois.

    En revanche, je vais suivre ce qui se passe en "Corsica-Bella-Tchi-tchi", dans la mesure où mes cousins se sont sûrement arrangés pour que je vote au moins une ou deux fois, allez donc savoir !

    Pour ce qui est des résultats, on les connais déjà en Italie : au moins 47 % d'abstention !
    Le FN au-delà de 30 %, et deux régions, les LR-UDI juste derrière et les "soces" encore plus loin derrière : Notez qu'ils s'y attendent depuis plusieurs mois.
    Ceci dit, pour eux c'est l'échec sur toute la ligne : Déficit creusé, endettement Himalayesque, chômage au mieux des records absolus, y'a vraiment que dans la douleur d'un peuple meurtri qu'ils sont forts !
    Fabuleux...
    Alors, d'ici 4 / 5 ans, ils vont disparaître et "Bling-bling" va pouvoir jouer le "gôchiste" face à "Marinella-tchi-tchi".

    Bref, comme prévu, comme prévu, depuis le temps que je le dis !
    J'avoue que j'enrage d'avoir ainsi toujours raison : Là encore, passons !

    Bien à vous !

    I-Cube

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    1. @ I-Cube

      J’ai à peu près autant de chance de survie que vous, mais à trois ans me semble-t-il !...
      Car j’ai été opéré d’un cancer du rein il y a deux ans et le chirurgien ne m’avait donné que 2 à 3 ans en faisant une chimio au Sutent, que j’ai refusé.
      Et je suis toujours à peu près en forme !...

      Je dois avoir un « Ange gardien » qui me surveille de près.
      Les pronostics des toubibs étaient vraiment très pessimistes.

      Enfin, je viens de perdre un « Ange-gardien » :
      http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/11/hommage-au-colonel-alain-le-guen-1952-2015.html

      Parce que ce n’est pas très normal que je sois encore en vie après tout ce que j’ai écrit sur les crapules qui nous gouvernent et le détournement des milliards de la Division Daguet.
      Manifestement, des « mains invisibles » sont intervenues pour me garder en ce monde.
      J’ai encore du boulot à faire !...

      Bien à vous !...

      Haddock



      @ Dj

      Nous sommes au même niveau d’endettement que les Grecs il y a sept ans et nous continuons à emprunter 500 millions d’euros chaque jour.
      Ce qui nous mettre en faillite, comme les Grecs, dans cinq ans, en 2020 !...

      J’ai le niveau Oummain !...
      Tout du moins pour les catastrophes financières !...
      Génial !...

      Bien à toi !...

      Haddock

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    2. @ "l'Ami-Râle" : Vous m'aviez tenu au courant, pour votre crabe.
      C'est assez sidérant cette épidémie-là de crabe du rein : On n'a pourtant jamais partagé ensemble la tord boyaux de Dumè issu de ses vignes à treille.
      Je ne comprends pas...
      Passons.

      J'ai vu pour le Colon Kos : Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches, et ne me dites pas qu'il n'a pas eu le dessus sur le "crabe du rein", là, je n'y verrais plus une coïncidence, mais un attentat !
      D'autant qu'il était jeune, finalement...

      "Mains invisibles" ou "Ange Gardien" ?
      J'avoue qu'on peut se poser des questions...
      En attendant, ça veut dire que nos destinées ne sont pas closes et que nous avons encore des choses à aboutir : Alors au boulot SVP !

      ... ah à propos : Où avez vous vu que la Grèce est en faillite ?
      Ca roule toujours, l'UE la subventionne un max sans renâcler, hors pour le principe et en ce qui concerne la "Gauloisie", les mêmes ferment les yeux sur les coûts du "pacte de sécurité".
      Même qu'on plonge toujours un peu plus vers la dictature avec l'état d'urgence, et si aujourd'hui ou demain il y a tentative d'attentat au Bourget, on passe à l'état de siège sans sourciller !
      Voire même avec les applaudissements de la Terre entière...

      Où est donc le problème des "(f)Umistes" qui n'ont rien vu venir ni de Daech ni des exilés syriens, d'ailleurs ?

      Je vous l'ai déjà dit : les "prophéties", d'une façon générale, celles des (f)umistes en particulier, se ne sont jamais que des réponses aux préoccupations du moment.
      Même "Jean-de-Jérusalem", finalement, il n'a fait que reprendre les sourates du Coran avec lequel il était en contact.
      En les mettant à la sauce des "croisés" : Vous aviez noté les "convergences" des textes, imagine-je !
      Non ?

      Bien à vous !

      I-Cube

      Supprimer
    3. @ I-Cube

      Une épidémie de crabe du rein, et en plus sur le rein gôche !...
      Incroyable !...

      Le « Colon KOS » a accumulé à haute dose les ennuis de santé, et d’autres choses encore. Le dos cassé par les sauts en parachute, l’activité physique, et une opération plus ou moins loupée sur les lombaires.
      Complètement détruit !...
      Vraisemblablement un arrêt cardiaque ou un AVC.

      "Mains invisibles" ou "Ange Gardien" ?
      En fait, on ne sait pas trop…

      Bien sûr que nous avons encore des choses à aboutir !...
      Nous préparons avec la « Baronne » notre départ pour l’étranger pour faire face à la "Divulgation" qui devrait être assez explosive !...
      Les tensions s’accumulent.
      Autant regarder le bordel de loin et revenir plusieurs mois plus tard, s’il le faut.

      Dans l’immédiat, je vais ajouter deux ou trois chapitres supplémentaires à mon bouquin, car le dossier a bien avancé depuis août dernier.

      Pour la Grèce, et pour nous, et pour d’autres encore, la planche à billets fonctionne à fond !...
      Il y a des montagnes de liquidités et l’économie continue à plonger.
      Dans le passé, cela n’a toujours marché qu’un certain temps…
      A quand le Krach ?...

      Il y a tellement de trucs délirants dans les lettes ummites que c’en est incroyable.
      La dernière que j’ai relevée est qu’un cerveau humain très développé pourrait modifier la structure d’une galaxie très éloignée !...
      Il faut quand même arrêter de fumer… même si j’ai accroché avec les analyses catastrophiques sur notre planète et l’espèce humaine.

      Quant à "Jean de Jérusalem", je continue à trouver de franches anomalies sur la concordance des événements historiques.
      C’est en phase avec le développement terrible du fanatisme religieux islamique mais vu du côté chrétien !...
      Incroyable tout de même !...

      Bien à vous !...

      Haddock

      Supprimer
    4. Pas si incroyable que ça quand on fume autre chose que du tabac...
      J'avais un "pote" au bahut, en "terminale-poubelle", il était très fort pour nous vanner des histoires à dormir debout avec un "ticket de logement en main", eh bien, il avait un talent inimaginable pour émettre des "avis" qui parfois se réalisaient.
      Mais uniquement quand il venait "chargé"...
      Le reste du temps, il nous racontait des blagues démentes.
      Trois fois il a loupé son bac, le gusse : Victor qu'il s'appelait !

      Moi je vous je vous le dis : Quand vous reprenez les lettres (f)Umistes depuis l'origine, on remarque nettement qu'elles colportent les "peurs" de l'époque où elles arrivaient à "Baleine joyeuse".
      Et plus tard, encore et encore : Des terreurs nucléaires à celles biologiques, si mes souvenir sont bons, il semblerait qu'on en soit passé à celles des krachs financiers.
      Un vrai miroir des angoisses collectives.
      Mais bon, je ne suis pas spécialiste du problème parce que ça a finit par me lasser : C'était post l'épisode des mes "on".

      Idem quand j'ai pu relire Saint-Jean et son apocalypse : C'est tout-à-fait une sorte de credo, d'un type bourré aux amphétamines ou à autre chose, qui prévient de la chute de l'empire romain.
      Sauf qu'il n'avait pas prévu que Rome se christianiserait et que la chute se ferait 4 siècles plus tard...

      C'est un peu pareil pour les juifs qui patientent depuis plusieurs millénaires pour voir arriver leur Messie qui leur redonnera la Terre Promise : Ils y sont, grâce à "Hitler" et sa solution finale, comme le notait la "Comtesse aux pieds nus", ce qu'aucun "prophète" n'a vu venir !
      Terrible, non ?
      Alors donc...

      Le krach financier, ça fait des années qu'on le' prédit sur toutes les places des marchés (financiers) : Les équations ne trompent pas et pourtant, la "boutique" tient encore sur des bases solides alors que ce n'est "mécaniquement" pas possible !
      Extraordinaire, non ?

      Quant "aux affaires", elles ont peu de chance d'aboutir sous peu : On est dans une autre phase historique, de lutte contre des terroristes !
      Pensez donc que ce n'est la priorité de personne, même pas des "vétérans" qu'on n'entend plus et qui s'éteignent un à un...

      Idem pour "la grande surveillance" : Même la NSA renonce à écouter tout le monde, tellement c'est inexploitable a-t-on appris récemment.
      Et puis c'est tellement contre-nature...
      On va passer par la phase d'apaisement d'ici sous peu, une fois les problèmes de sécurité civile dépassés et tout le monde sera content.
      Plus besoin d'aller s'exiler.
      Même si ça va demander un peu de temps et qu'il y aura tout de même quelques "contrariétés" : La prochaine probable, ce sera l'accession au pouvoir des "forces noires", dont "Marinella-tchi-tchi" en "Gauloisie-triomphale", mais elle aussi va se casser le nez sur les réalités.
      C'est comme ça !

      Vendredi prochain, je pars à Londres (vous aurez 4 chapitres déjà programmés pendant mon absence, parce que je n'aurai pas le temps d'en produire de nouveaux), histoire de tester quelques "rapprochements" possibles avec les collègues de "mon boss" (il y tient), mais surtout en ce qui me concerne, de vérifier si oui ou non l'UK sortira ou non de l'UE.
      Ce qui n'a rien d'évident, mais aura des conséquences manifestes sur nos quotidiens à nous (et même les grecs).
      Donc à suivre...

      Bien à vous !

      I-Cube

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  3. Bons rétablissements...
    Va y avoir du sport avec la prochain collapse financier.
    Les oummains , par tweet siouplait, le prevoient pour 2020.
    Je prefere que tu sois encore par ici.
    Pas de blagues.

    Dj

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  4. Merci DJ.

    2020, ont-ils aussi prévu que les moteurs diesel seront interdits à Paris-sur-Plage ?
    Parce que là, ce n'est plus dans la boule de cristal...

    Pas bien sûr que je sois encore de ce monde d'ici à 5 ans : Qui vivra verra bien.
    Mais sans doute pas à cause du crabe : Il y a 1.000 façon de mourir, tu sais !

    Bien à toi !

    I-Cube

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  5. Réponses
    1. Merci Vlad
      !
      A toi aussi, joyeux Noël et je te souhaite de bonnes fêtes de fin d'année, d'une façon générale : Amuse-toi bien avec ceux qui te sont chers, ne serait-ce que pour nourrir la grand-chaîne d'amour qui nous lie tous les unas aus autres !

      A bientôt !

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