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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 29 décembre 2015

Au nom du père (Chapitre XXXI ; Tome II)

Chiasse à répétition 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. 
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 
 
Les questions fusent ensuite sur ce fameux projet d’EADS, dont Paul ne sait pas grand-chose, sauf qu’il aura trois types de moteur et permettra de relier, à l’horizon de la prochaine moitié du siècle, Paris à Tokyo en moins de trois heures. 
« Je ne suis pas attaché à ce projet pour diverses raisons. Ce que je ne regrette pas, puisque ça m’a permis de faire votre connaissance… » 
Et sur les suites du « Nivelle 003 » et le tourisme spatial proposé par « Virgin-Galatic ».
« Je n’ai pas encore pu rencontrer ses responsables. Ils me font sans doute la gueule en imaginant que je pourrai être leur concurrent, alors que franchement, moi, les vols en apesanteur à 100 km d’altitude, ce n’est pas mon objectif, comme vous avez pu le constater. 
Manifestement, ils ne maîtrisent pas du tout les techniques des céramiques et autres technologies de bouclier thermique, puisque la rentrée dans les couches denses de l’atmosphère se fera à basse vitesse. 
Le calcul montre même que cette phase de vol peut être subsonique quand il s’agit d’une trajectoire parabolique. D’ailleurs, le dessin de l’aile, de ce que j’en sais, n’est pas susceptible d’être hypersonique, tout juste conçue pour un vol légèrement bi-sonique : Question de flèche. 
Je pense qu’au-delà de sauts de puce dans l’exosphère, c’est nettement trop fort pour eux : Ils ne se voient peut-être pas tout de suite les concurrents directs de la NASA en territoire américain. »
Mais il y a d’autres projets qui vont sortir des hangars… 
 
« Quant à « 003 », il n’existe que sous forme d’esquisses et de quelques feuilles de calcul. Le « double-zéro-deux » n’a de toute façon pas trouvé ses financements et ne les trouvera peut-être jamais, c’est aussi ce que je suis venu tester jusqu’ici. 
Parce que pour l’heure, je devrais calculer notamment les trajectoires optimum de rentrée dans l’atmosphère, en arbitrant entre vitesse et précipitation : Je ne sais pas encore quel est le meilleur compromis entre ralentir assez hors de l’atmosphère pour une chute gravitationnelle et épargner les céramiques, ou se servir de l’atmosphère en usant d’une protection renforcée des céramiques pour ralentir l’engin comme le font les américains, les russes et vous-mêmes. 
C’est dans la boîte à calcul et je ne m’en occupe qu’à mes moments de loisirs qui sont assez peu nombreux, comme vous pouvez l’imaginer, faute de financement, il faut bien le dire ! » 
Rires après traduction… 
 
Et ils reviennent sur la fabrication de la céramique… 
« Je crois vous l’avoir déjà dit, je ne sais plus : L’idée des tuiles propre à la navette spatiale est en soi excellente. Sauf que pas une seule n’est identique à une autre et qu’à chacune il faut donc un moule spécifique. Or, ces moules sont fabriqués en acier spécial pour supporter les cuissons sans la moindre déformation. 
Par ailleurs, le projet Hermès de navette européenne s’est également arrêté sur le sujet très technique de la fabrication d’un bouclier thermique, les américains ne souhaitant pas trop partager leur savoir-faire en ce domaine. 
Vous, vous maîtrisez le problème pour avoir fait faire des rentrées atmosphériques à vos spationautes, tout comme les russes, mais pas en mode « réutilisable », seulement en mode destructif, « abrasif » pour être précis. 
Par ailleurs, les « tuiles » de la navette américaine sont réutilisables, parce qu’on peut les changer entre deux vols. En tout cas celles qui présentent des signes d’usure prématurée. 
Or, les miennes sont d’un seul tenant, et réutilisables, en tout cas après un long vol hypersonique. Au pire, étant d’un seul tenant, il suffit de les démonter et d’en fabriquer à l’identique : Du coup, je n’ai besoin que d’un seul moule et d’un four assez grand pour les cuire, ce qui est nettement moins coûteux ! D’autant qu’on peut aussi se passer de moule en acier spécial et contourner le problème des retraits hydrauliques de la cuisson en utilisant des moules en résine ayant les mêmes caractéristiques hydrauliques que la céramique finale. 
En bref, j’ai juste besoin d’une matrice en plâtre, de quelques résines assez faciles à trouver dans le commerce, et des constituants de la céramique finale, qu’on trouve aussi assez facilement chez n’importe quel quincaillier ! 
D’ailleurs, c’est votre civilisation qui a mis au point les faïences et porcelaines, les égyptiens ayant de leur côté inventé la cuisson de leurs briques qui servent pour le four. 
Vous voyez, très simple et très peu coûteux, finalement ! 
À la limite, ce qui coûte le plus cher, hors le travail de conception, c’est le gaz pour cuire tout ça ! » 
Rires et applaudissements. 
Après traduction. 
 
« Et pour tout vous dire, tout cela est assez éloigné des demandes de mon gouvernement relatif aux drones. Ce qui ne lui a pas plu non plus, mais en qualité d’industriel, je n’allais pas gâcher de l’argent alors que nous avons déjà deux constructeurs potentiels sur le sol national, pour un marché tellement étriqué que finalement nos armées se sont dotées de drones américains pour les opérations afghanes et j’imagine libyennes si l’ONU donne mandat demain de faire ! » 
Fin de la séance… 
 
C’est le directeur de l’académie qui met fin à la conférence en ouvrant le buffet situé à l’étage du dessous… 
C’est fort la gloire : Des jeunes, et des jeunettes, assailliront Paul pour autographier qui un bout de papier, une photo, un vêtement, une casquette un long moment avant qu’il ne parvienne à se désaltérer grâce à une âme charitable qui lui apportera un jus de fruit bizarre et sucré : Pas une goutte d’alcool chez ces « cadets-là » ! 
Décollage pour un retour à Hong-Kong dans l’heure 
 
C’est l’aspect le plus désagréable du retour : Les « patibulaires » qui ramènent Paul à Hong-Kong lui demande « gentiment » d’ingurgiter un godet d’un puissant laxatif. 
Les chiens ! 
Paul a beau protester, s’indigner que la puce remise par la pseudo « Lulu » est restée à l’hôtel, rien n’y fait. Quand ils ont quelque chose en tête, c’est comme pour les chèvres Corses, il faut en passer par leurs 4 volontés. 
Et Paul de faire quasiment le reste du voyage assis sur le trône de Neptune, pendant tout le vol et même au-delà. Il n’a pourtant plus rien dans la tuyauterie avant d’arriver à Hong-Kong, mais il est pris de violentes contractions durant les jours suivants, pratiquement jusqu’à son arrivée à Tokyo, l’étape suivante. 
Des chiens et des imbéciles. 
Parce que non seulement ils l’ont fouillé avant le départ, ils l’ont vraisemblablement radiographié à l’aéroport en le faisant passer sous un portique spécial, mais qu’en plus, ils lui ont rendu sa menu-monnaie en Yuan comme d’un souvenir, piqué l’éventail mais pas les cartes postales ! 
Or, l’une d’elle contient une puce souple qui fera les délices des services de la CIA pendant plusieurs semaines… 
Un militaire, ça restera un militaire, jusque dans sa tête, avec pas grand-chose dedans ! 
 
Bref, Paul revient furax et « handicapé » du boyau accueilli par « l’agent Hang » qui s’assure que tout s’est bien passé avant de rejoindre ses « fugitives » à l’hôtel. 
« Vous direz à vos cousins chinois, que si je dois en chier autant à chaque fois que je reviens de chez eux, je ne suis pas près de remettre les pieds dans l’empire du milieu. Excusez-moi, il faut que j’y retourne. » 
Les coréens le quittent en emportant les bracelets explosifs fixés aux chevilles des filles : Elles sont à nouveau libres et toujours volontaires pour la suite promise. 
Qui commence d’ailleurs par un « trio infernal » entrecoupé de passages nombreux et obligés par les toilettes de la chambre d’hôtel. 
 
(Aparté n° 37) 
 
Quel pays : À cause du laxatif, ils ne peuvent même pas envisager d’aller dîner en ville avant 24 heures, renifler l’air et la misère de la « vie des rues », en attendant les papiers promis que « Monsieur Albert » est censé emporter jusqu’à eux pour leur permettre de reprendre leur périple vers le pays du soleil levant, suite du programme prévu avant d’arriver à San Francisco en fin de semaine !
 
Des papiers belges : Il ne prend pas de risques, « Monsieur Albert ». 
« Vous savez que ces personnes sont des fugitives recherchées par toutes les polices du monde ? (riririri) Vous savez où elles se trouvent (riririri) ? » 
Bien sûr qu’il sait. 
« Elles ne le sont plus avec ces papiers. Et ça tombe bien, à part vous, elles et moi, personne ne sait qui elles sont, maintenant. Car j’en ai besoin pour la suite des opérations commandées par le « cabinet noir » de qui vous savez. »
Et de rajouter que désormais, si elles ne collaborent pas comme il convient, il ne sera pas très difficile de les arrêter sous leur nouvelle identité. 
Comment savait-il qu’elles étaient prisonnières des chinois et comment a-t-il fait ? 
Alors, de lui raconter comment il les a récupérées d’entre les mains des coréens. 
« Monsieur Albert, ce sont les coréens qui m’espionnent, vous êtes au courant, qui me l’ont dit. Et ça eut été confirmé par mes voisins du Mossad », invente-t-il. 
« J’ai donc passé un marché à Londres avec eux, puisqu’ils m’ont dit aussi que leurs alliés chinois souhaitaient avoir la primeur du débriefing de mon vol circumterrestre. 
Vous vous souvenez du plan de l’amirauté à ce sujet et pour lequel vous avez été mobilisé à Aubenas pour nous laisser sortir le prototype ? » 
Il se souvient… 
« J’en ai profité pour faire un tour sur leur J20 tellement ils sont persuadés que je peux les aider dans leur programme aérospatial. 
Le tour sur le J20, c’est une idée du « cabinet noir » sur demande de la CIA. Vous suivez ? » 
Il a du mal… 
« Vous n’allez quand même pas travailler pour les chinetoques ? » 
Quelle idée : « Ça m’étonnerait : Ils m’ont fait avaler un laxatif qui m’a mis l’intestin sans-dessus-dessous, pour me faire recracher un microfilm qu’une de leurs agents m’a refilé dans des circonstances que vos chastes oreilles ne sauraient ouïr. 
Un piège assez grossier pour m’arrêter, je suppose. » 
Enfin, comme ils ne sont pas revenus l’arrêter, on est en territoire de RPC jusqu’à Hong-Kong, c’est qu’ils n’ont rien trouvé à fouiller leurs chiottes et patauger dans sa diarrhée. 
 
Hong-Kong/Tokyo, un peu moins de 4 heures de vol sur Japan Airlines International, avec séance d’autographes et visite de l’équipage après une annonce du commandant de bord de la présence de son illustre passager dans les rangs de fauteuils… 
Et une heure de décalage horaire dans la vue, mais c’est supportable. 
Re-tournée des instituts aérospatiaux du pays et quelques contacts avec les industriels locaux intéressés par les exploits circumterrestres de Paul. 
Cécile et Stéphanie se montrent discrètes et prennent leur rôle d’assistantes avec sérieux, mais empêchent Paul de goûter de la Geisha : Un regret ! 
 
En revanche, Paul prend des contacts utiles pour fournir son catalogue de boissons fortes. 
Il a à préparer les « Crus-promos » pour les universités et grandes écoles de l’occident et s’il est vrai que la distribution, d’une manière générale, est un peu compliquée au Japon avec mille intermédiaires du producteur au consommateur, avec ses grossistes de grossistes, ses semi-grossistes, ses sous-traitants, ses franchisés, ses agents et boutiques qui ne payent pas de mine, il commence à devenir champion du Saké. 
C’est comme ça qu’il finit par comprendre que l’homo-sapiens, il fermente et distille à peu près n’importe quoi, n’importe où et depuis toujours. 
 
Avec des feuilles d’agave, il fait de la tequila. L’ouzo et le raki sont des distillats d’anis alors que le pastis est issu de la fermentation de la même graine. Qu’avec des oranges on distille du triple sec, de l’abricot il en fait de l’abricotine. Avec des cerises il distille du kirsch. Avec des figues il fabrique de la boukha. Avec de simples poires, il invente la williamine et autres eaux-de-vie de poire, avec de la pomme du calvados (il en vendra pas mal sur les campus de la côte-ouest américaine). Quand il prend des prunes il en fera du rajkija ou de la damassine. Il transformera sans problème en rhum de la canne à sucre, en schnaps de vieilles pomme-de-terre, mais aussi de la vodka qu’on peut produire également à partir de betterave, de seigle et de froment. Le froment, il s’en sert aussi pour faire de l’aquavit. Avec du seigle et du maïs, il les utilise pour faire du whisky et du bourbon, alors qu’il savait déjà que c’est qu’avec de l’orge que l’on peut faire les meilleurs whiskies. Le raisin sert à faire du vin, mais le mauvais-vin donne de la grappa, du cognac ou de l’armagnac, ainsi que du pineau des Charentes, ou du brandy.
Le saké, c’est la seule boisson « forte » à ne pas être distillée. 
C’est un alcool de riz qui est seulement fermenté, même si c’est « solide », façon « boisson d’homme », sans ça c’est du soju et ça vient de Corée ! 
Quant à dégotter des surplus à « déstocker » à vil prix en grande quantité pour en faire des « flacons-collectors », ce n’est pas joué…

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