Il se passe quelque chose de rassurant !
D’abord le Vaucluse, un exemple de « triolisme » :
Aucun parti n'a raflé la mise ! La « gôche » (PS + EELV + Front
de Gauche + Union de la gauche) obtient 12 élus, tout comme la droite (UMP +
divers droite + Union de la droite) tandis que l'extrême droite (le Front
national et la Ligue du Sud de « d’Jack Bon-port », maire d'Orange)
en récupère dix… Un pays décidément « pas de « gôche ».
De loin, j’avais indiqué qu’un « doux
zéphire » s’était levé sur ce pays qui est aussi le mien (et
que j’aime tant…).
C’est désormais une « petite-rafale » qui
nous vient du fond du pays.
Qu’il reste à la confirmer en décembre prochain à
l’occasion des régionales les 6 et 13.
1 – L’abstention n’était pas aussi forte que redoutée
au premier tour des départementales : Elle a même reculé dimanche dernier.
En revanche, le taux de bulletins nuls feraient une envolée de près de 8 % des
suffrages…
Un électeur sur douze, il y a de quoi être saisi d’effroi,
finalement.
Inquiétants ces votes protestataires de rejet de la
classe politique née pour tondre le chaland jusqu’au sang !
2 – La déroute des « soces » était déjà
annoncée : Elle est confirmée. De façon « brutale » : Il ne
lui reste que 34 départements sur 100 consultés, alors qu'elle en détenait 61
avant le scrutin.
Une vraie catastrophe, largement méritée.
Même si cette défaite ne constitue pour autant pas un
record : La gauche ne comptait en effet que 29 départements en 1988, 23 en
1992, et 24 en 1994.
Il faut donc relativiser, même si la gifle reste
sévère.
La faute au charcutage de la carte électorale,
peut-être, qui aura adouci la sanction des urnes ?
3 – Tout le monde, sauf les frontistes, redoutaient
trois ou quatre départements tombant dans les filets du vote … frontiste (et de
son programme économique absurde et d’extrême-gôche) : Il n’en sera
rien !
Zéro, parfois à une poignée de bulletins près !
D’ailleurs, en pourcentage (j’attends confirmation en
« données brutes »), les frontistes reculent légèrement à 22,36 %
contre 25,2 % au premier tour…
Magnifique…
Il y aurait même de la réserve anti-frontiste ou
simplement un effet du scrutin majoritaire à deux tours ?
Et puis trop drôle cet épisode de « Marinella-tchi-tchi »
qui a pu annoncer que « le FN
s'installerait aux environs de 40 %, en très nette progression » dimanche
soir.
Je ne vous dis pas ma tension artérielle, à ce
moment-là : J’ai battu des records sans rupture d’anévrisme !
En fait, c’est encore l’effet de « l’autisme
contagieux » : Elle n'a compté ici que les scores des candidats des
cantons dans lesquels le FN était présent au second tour, soit 1.107 sur les 1.905
qui restaient à départager ce dimanche.
Il ne s'agit donc pas du score national du FN !
Autiste, vous dis-je, qui ne s’ouvre pas à la réalité.
Notez que la semaine dernière, EELV avait utilisé le
même mensonge-technique, assurant que son score dans les cantons où il était
présent atteignait les 9,7 %, loin des 2 % décomptés par le ministère des « élections-libres »…
4 – En revanche, on entendra encore
« Marinella-tchi-tchi » pleurer en 2017 pour redouter de ne pas
parvenir à réunir 500 signatures sur son nom : Elle n’a que 62 élus sur 4.108,
soit 1,5 % du total.
Des effets du scrutin majoritaire…
Et dire qu’il y en a encore qui doutent des bienfaits
de ce mode de scrutin pour nos institutions !
Même si laisser ainsi, et par voie de conséquence,
entre un quart et un cinquième des électeurs sans représentation, ce n’est
évidemment pas un idéal républicain et démocratique enviable pour une nation
moderne qui se prétend « lumière du monde ».
Qu’importe ! Il s’agit de gouverner, pas de
palabrer.
Notez également qu’aux élections européennes et à
l’inverse, une grosse proportion de nos élus européens siégeant à Strasbourg
étaient… anti-européens et frontistes : 24 sièges sur 74 avec seulement
24,86 % des suffrages…
Et personne n’avait râlé chez les amis de
« Marinella-tchi-tchi » : Donc, donc, je ne veux pas non plus
les entendre sur ce sujet-là cette fois-ci !
Sauf à être d’obstinés « pathétiques-râleurs »
acéphales.
Passons…
5 – Ce qui gâche un peu « la fête », c’est
que ces élections confirment indirectement « Bling-bling » dans son
rôle de « rassembleur ».
Un peu nouveau pour lui qui a les épaules et la
carrure si faible, même monté sur ses talonnettes.
Là, il est à prévoir qu’il va nous escagasser à en
vomir tous les jours pendant des mois et des mois…
Qui donc va lui barrer le chemin et lui fermer
son clapet ?
Quand donc va-t-il comprendre que plus personne ne
veut de lui depuis 2012 ?
Qu’il ferait mieux de « conférer à 100.000
€ » le bout à travers le monde ?
Parce que bon, pendant ce temps-là, entre 2008 et
2017, c’est le peuple de « Gauloisie-éternelle » qui souffre, le
malheureux.
Ils ont tout loupé depuis la crise des subprimes, sur
le front des déficits, celui de l’endettement, celui du chômage et encore celui
de la « croâssance ». Et ça continue malgré les satisfecit que se
distribuent nos « sachants » dès que l’occasion se présente et les
défaites électorales qui parsèment leur parcours en s’accumulant…
Fabuleux.
6 – Des repris de justice ont été élus, notamment dans
l’Essonne qui sera présidé par un « présumé-violeur » et quelques
autres qui siégeront dans d’autres départements après avoir pillé l’électeur,
frauder le fisc et je ne sais quelles autres turpitudes indignes encore…
Absolument désolant : Déjà, que d’avoir une sale
gueule, ça n’empêche pas de faire « politique », mais alors, de faire
« prétendu-criminel » n’augure rien de bon au pays des
libertés-publiques sacrifiées à l’autel du terrorisme !
7 – Et puis en fait, le vrai bilan de ce dernier
scrutin reste très en-deçà de mes attentes et espérances, parce que :
a – Le premier parti politique du pays, ça reste et de
très loin, l’abstentionnisme ;
b – Le second, sans alliés, sans
« réserve », tout seul comme un grand dans cet univers multipolaire,
ça reste le FN…
Ce qui me fait peur (et pas qu’à moi).
c – Le troisième, sans l’UDI ni le Modem, ses alliés
de circonstance, c’est l’UMP qui va changer de nom…
Et encore, c’est sans compter deux paires de kouillons
qui avaient oublié de s’inscrire entre les deux tours à leur préfecture locale…
Dommage, même si tout le monde vous prétend qu’il est
le premier parti de « Gauloisie électorale » !
C’est naturellement totalement faux.
d – Le quatrième, c’est le PS, mais là encore, il faut
rester circonspect : Il y a combien de PS au juste, avec ses
« frondeurs » et autres dissidents plus ses alliés (PRG, MRG,
etc.) ?
Et dire qu’ils ont encore une majorité à l’Assemblée
Nationale après l’avoir perdue au Sénat (qu’ils avaient gagné grâce aux efforts
assidus de « Bling-bling », souvenez-vous) …
Ce qui donne une majorité gouvernementale pour encore
2 ans, loin des aspirations populaires et démocratiques de ce pays de chômeurs
et de « fractures-diverses ».
Du triolisme à la trisomie-appliquée…
e – Le cinquième, ce sont « les centres »,
Modem, UDI et autres qui comptent plus de « généraux » que de
militants : Une caricature héritée de la 4ème République qui
n’en finit pas de mourir et pollue la planète politique des salons feutrés sous
les ors des palais de la République, avec leurs egos surdimensionnés.
f – Le sixième, c’est l’alliance entre Front de Gôche
et les mohicans du PCF. Les ex du stalinisme et du trotskisme unifiés, ces ennemis
jurés, qui eux aussi ne veulent pas mourir.
g – Enfin, on a pu mesurer le crépuscule des
écologistes… À peine 2 % et encore, avec le soutien local des FdG et/ou du
PCF !
Et dire que « Vingt-cent-Plat-Sait » va
faire son entrée prochainement au gouvernement…
Quelle rigolade !
Là-dessus, parce que la « pensée unique »
reste avant tout la pensée cynique, tout le monde nous parle de
« bipartisme ».
Les uns « d’UMPS » contre le FN.
Les autres de « droâte » contre « gôche »…
Vous savez quoi, j’en ai parlé à ma jument-verte et
elle a fait comme mon « nerf-honteux » : Ils ont rigolé tous les
deux de concert !
Car, c’est sans compter qu’il y a un troisième tour jeudi
prochain : L’élection des Présidents. Et dans 4 (+ 1) départements, on va
encore en rigoler quand on parlera de bipartisme !
L'égalité entre les blocs de droite et de gauche donne
un avantage à la droite puisqu'en cas d'égalité des voix, le plus âgé emporte
la présidence. Dans ce département, le doyen du nouveau conseil départemental
est le maire UMP de Gordes, « Momo Char-Berre », 71 ans, DVD.
Mais l’élection de jeudi ne garantit pas, à aucun, qu'il
aura ensuite les moyens de gouverner, si FN et gôche (ou droâte, selon) font
obstruction.
L’Aisne ensuite : Si le parti de « Marinella-tchi-tchi »
remporte 4 cantons sur 21, il se place loin derrière la droite, qui en obtient
9, et la gauche 8. Le président sortant socialiste a appelé dès dimanche « à la formation d’une ‘majorité de gestion’
excluant le FN ». Une main tendue déjà rejetée par l'ancien ministre « Xav’
Berre-trans », chef de l'UMP dans le département.
Le « ni-ni », ça pourrait faire pleurer dans
les chaumières…
Le Gard : À « gôche » mais de justesse !
Le FN pourrait y jouer les trouble-fête. La « gôche » obtient onze
cantons, la droite dix, et le FN arrivé en tête dans treize cantons au premier
tour, seulement deux.
Ainsi le FN fait tomber le président sortant, qui
avait reçu le soutien du Premier ministre en personne à la veille du scrutin :
Il porte la poisse, « Menuet-Valse ».
Dès lors, le vice-président PS sortant du conseil
général est donné favori pour le poste de président dans ce département qui
sera difficile à gouverner : Un exemple typique des méfaits de triangulaires
qu’on avait déjà vu par ailleurs il y déjà 20 ans…
Puis le Tarn-et-Garonne : Un binôme « sans
étiquette » décidera de la majorité. Et c’est la question sur toutes les
lèvres sur les bords du Tarn : Le radical « Jean-Mi-Bel-Lait »
perdra-t-il la présidence du conseil départemental qu'il détient depuis trente
ans ?
Dans ce département le Parti radical de gauche et ses
alliés ont remporté 14 sièges, tout comme l'Union de la droite et ses
alliés.
L'élection de la présidence dépendra donc d'un binôme
classé « divers gauche » par le ministre de l'Intérieur et des cultes,
mais qui se revendique indépendant.
« Chri-chri As-Truc » et « Marie-Jo
Maure-iège » ont promis de créer un groupe « sans étiquette ».
Le vote de ce binôme décidera de la future majorité. Le département était
jusqu'alors tenu à une majorité écrasante par la gauche avec 22 des 30 sièges
sortants (7 PS et 15 PRG)…
Et enfin le Pas-de-Calais : Avec ses alliés, le PS est
parvenu à conserver ce territoire, en remportant 18 des 39 cantons du
département. Il n'obtient ainsi qu'une majorité relative, mais un éventuel
accord avec les deux binômes élus du Front de gauche lui permettrait d'atteindre
une majorité absolue, fixée à 40 sièges. On imagine mal que le Front de Gôche
laisse la droite (13 cantons) et le FN (6 cantons dont les deux emblématiques
d'Hénin-Beaumont) jouer les arbitres dans ce département à très ancienne
tradition ouvrière.
Mais ne sait-on jamais dans ces familles politiques « recomposées »…
Par conséquent, s’il y a bipolarisation, c’est
uniquement entre les électeurs cocus du PS et toutes les « forces
anti-gouvernementales » réunies.
1/8ème de « pour », 7/8ème
de « contre » à « absolument contre ».
Mais en « Gauloisie-patriote », on continue
comme si rien n’avait pu être changé (ils nous avaient prévenus) et on ne prend
surtout pas pour autant les armes comme en Tchétchénie ou en Ukraine/Crimée
pour faire front contre les « fascistes » anti-libéraux de « gôche »
et en appeler à la « mère-patrie » russe exogène pour
départager les séparatistes : On assume !
Au moins encore deux ans…
Plus tard dans la soirée, moi et moi-même, nous avons
discutaillé des nécessités politiques du moment :
– Pour « François III », il va falloir qu’il
fasse une « union des gôches » en ratissant large,
« d’Action-directe » (un ancien mouvement de terroristes d’extrême-gôche
qui n’avait pas tout compris que « mai-68 » c’était terminé) à
« Bébé-roux » (le centriste mou et au sens aigu de la giration des
vents dominants).
En ripolinant les egos écologistes : Ça va être
du sport !
– Pour « Bling-bling », il va lui falloir
déjà dépasser le stade des primaires en novembre 2016.
Lui considère toujours que ce n’est qu’une formalité,
ce qui n’est pas si sûr : Qui se souviendra encore de mars 2015 à ce
moment-là ?
Le problème de ce type-là, c’est qu’il n’a jamais su
déléguer, omniscient qu’il est né avec son petit-diplôme de l’université de « Nanterre
la fumeuse » de mai 1968 : La dernière fois, c’était
« Coopé » qui s’en était chargé et vous avez pu découvrir que ça
s’est terminé devant les juges d’instruction…
Avec toutes ses casseroles, il ne peut pas prendre sa
revanche en 2017, tout le monde le sait, sauf lui…
Il lui faudra trouver un clone à porter l’étendard de
la droâte républicaine à sa place pour battre « François III » avec
un programme totalement nouveau sur au moins tous « les détails », en
respectant les canons républicains habituels !
Seulement s’il parvient à la maturité de l’âge adulte en faisant
passer l’intérêt général national avant le sien particulier.
C’est dire que rien n’est gagné…
Ou alors, on est reparti pour 5 ans de délire…
Mon pôvre pays, celui que j’aime tant et qui ne mérite
décidément pas tout ça !
Et de ratisser large lui aussi, des « frontistes
de hasard » au même « Bébé-roux » (le centriste mou, au sens
aigu de la giration des vents dominants), la stratégie de « jupette ».
Quitte même à aller draguer chez les « écolos de
raison », ceux de droâte, style Maud de Fontenoy ou une autre (« Corinette »,
peut-être), voire la « droâte-anti-mariage » (Bout-teint & Co) « catho-pouet-pouet ».
Premier galop d’essai en décembre 2015, puis un an
sans rien hors les primaires…
Une konnerie, ce truc-là, mais c’est comme ça que « Bling-bling »
a pu s’arranger avec son « beau-père » américain, le second mari de
sa mère, ex-directeur du FBI, pour se retrouver face à la seule « cruchitude »
en 2007.
Alors, il faudra en payer le tribu en retour.
Parce que de toute façon, il n’aurait jamais gagné
contre un « Déesse-Khâ » ni contre un « Fafa l’empoisonneur »
qui a raté son destin ce jour-là, en 2006.
La preuve, même contre un canasson nommé « François
III », il s’est fait lessiver à l’acide nitrique sur un simple « moi, président, je… » en 2012.
C’est vous dire le niveau atteint par la vie politique
de mon pays à « moâ » (celui que…) alors que la « Gauloisie-profonde »
aspire décidément à un vrai renouveau.
Tout ça pour vous dire que vous allez en baver plus
que de nécessaire dans les prochaines semaines et pendant de longs mois.
En attendant, les « vraies » réformes, elles
attendront.
Et pendant ce temps-là, le monde, le reste du monde,
avance toujours plus vite, lui.
Dommage finalement !