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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 7 février 2016

Au nom du père (Chapitre XXXX ; Tome II)

VIP Dassault

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur. 
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 
 
C’est autre chose que la cuisine d’Abu-Dhabi, « arabe » par définition, mais surtout d’origine libanaise : La cuisine locale est en grande partie basée sur l’utilisation de poisson, de viande et de riz. Les plats sont souvent un mélange de ces trois éléments.
Dans les émirats, on mange du « Al Harees » : C’est l’un des plats que l’on savoure le plus dans les cuisines des Émirats Arabes Unis, en partie car il nécessite une longue préparation. Constitué principalement de viande et de blé, c'est un mets populaire servi lors d’occasions spéciales comme le ramadan, l'Eid et les mariages. 
Ils y font cuire du blé concassé dans une cocotte avec une pincée de sel, avant d’y ajouter la viande. Ils laissent ensuite cuire le mélange pendant de longues heures, jusqu'à ce que la viande soit complétement dissoute dans le blé. On verse ensuite le mélange dans une cocotte en argile, que l’on place dans un four d’argile ou dans un trou conçu spécialement dans le sol et rempli de charbon brûlant. Une fois la cocotte complétement recouverte de charbon, on la laisse mijoter. Au bout de plusieurs heures, on en retire le mélange épais, que l’on remue avec un bout de bois spécial. La bouillie obtenue est ensuite recouverte de beurre fondu et servie dans des assiettes plates. 
« L’Al Majboos » : C’est de la viande parfois remplacée par du poulet ou des crevettes, et du riz. On plonge la viande dans de l’eau bouillante et on y ajoute un mélange local d’épices et de citron vert séché. Ensuite, on ajoute un oignon émincé frit à la viande cuite, puis un mélange de légumes comprenant généralement des pommes-de-terre, des tomates et des poivrons verts. On laisse cuire le mélange à feu doux pendant quelques minutes, avant d’ajouter le riz cuit et du safran en formant des couches. Pour finir, on laisse cuire « l’Al Majboos » à feu doux ou au four pendant environ 10 minutes. 
L’Al Salona : Un plat qui se prépare en faisant bouillir de la viande avec des oignons, avant d’ajouter divers légumes (courgettes, aubergines, oignons, poivrons, tomates et quelques gombos). On ajoute également des épices et de la purée de tomates, puis on laisse cuire le mélange à feu doux pendant 10 minutes jusqu’à ce qu’il soit prêt. 
« L’Al Madrooba » est un plat à base de poisson conservé par le sel (localement appelé « maleh » ou poisson salé) et de farine. Le poisson est lavé sous l’eau puis cuit dans une cocotte avec des épices. Pendant la cuisson, la farine est ajoutée au poisson pour épaissir la sauce. « L’Al Madrooba » est ensuite recouvert de beurre fondu avant d’être servi. 
 
Le poisson est très utilisé dans la cuisine locale et se prépare sous différentes formes : grillé, frit ou cuisiné avec du riz dans le style paella. Les techniques ancestrales permettant de conserver le poisson sont toujours utilisées : Poisson salé (appelé « maleh ») ou séché au soleil (appelé « Al kaseef »). 
Certains poissons séchés sont également hachés (« sahnah »). 
Le pain dans l’émirat, c’est un pain plat « Raqaq ». Il est préparé à partir d’une pâte molle sans levain aplatie et cuite sur une plaque de fer chaude. Lorsque le pain est prêt, on le recouvre de divers ingrédients comme du beurre fondu, du beurre et du sucre, du fromage ou du jus de viande (thareed). 
Mais il y a aussi du pain à la levure. La pâte est préparée à partir d’un mélange de farine, d’eau chaude, de levure et d’une pâte de dattes (faite de dattes moulues préalablement trempées dans de l’eau). On laisse reposer la pâte pendant environ quatre heures avant de la couper en plusieurs morceaux. Chaque morceau est aplati pour former un cercle et frit des deux côtés dans une poêle (ou cuit dans un four traditionnel appelé « tabi »). Le pain est ensuite recouvert de miel et de beurre ou de fromage. Ce pain est traditionnellement servi durant le ramadan. 
Le pain « Al Jabab » est constitué d’une pâte molle versées dans un four « tabi » ou dans une poêle antiadhésive. On aplatit la pâte avant de la faire cuire dans la poêle des deux côtés, comme une crêpe. Lorsque le pain est prêt, on le déguste avec du beurre fondu et du sucre, du miel, du fromage ou tout autre ingrédient de son choix. 
 
« L’Al Khabeesah » est un dessert préparé à partir de farine chauffée sur le feu. Lorsque celle-ci prend une couleur marron, on y ajoute de l’eau de rose, du sucre, du beurre fondu et de la cardamome. On laisse ensuite mijoter le mélange à feu moyen jusqu’à ce qu’il soit prêt. 
« L’Al Khanfaroosh » est préparé à partir d’un mélange de farine, d’œufs, de sucre, de levure, de cardamome, de safran et d’eau de rose. On laisse reposer le mélange, avant de le diviser en morceaux et de le faire frire dans du beurre fondu. La farine est parfois remplacée par du riz, auparavant lavé et séché au soleil, puis finement moulu. 
Bref, moins bandant… 
 
Et puis, c’est un pays où l’alcool est banni, ce qui en ternit l’attrait pour les gosiers occidentaux, quoique les accompagnateurs de Paul assurent que dans cette « ville-champignon », bâtie sur du sable, aux portes du désert, écrasée de soleil et gagnée en partie sur la mer, qui regorge de quelques tours les plus hautes du monde, on peut trouver de quoi être fouetté à mort si l’on est retrouvé ivre sur la voie publique. 
Paul ne boit que très modérément : L’abstinence, ce n’est pas un problème pour lui. 
En revanche, l’abstinence de femmes, c’est une autre histoire. Mais là encore, ses accompagnateurs ont quelques « bonnes adresses » où les spectacles et danses sensuelles mettent « en appétit », même les moines indéfroquables ! 
 
Naturellement, ils rencontrent des officiels et Paul fait escale aux deux principales universités de chacune des capitales de sa tournée : En jeu, un contrat de 60 Rafales à Abu-Dhabi, et de 130 chasseurs en Inde [1], qui est pourtant partie prenante dans le programme du Sukhoï T-50, comme il a pu le constater au MASK au mois d’août dernier, notamment pour avoir « piloté » le seul prototype biplace monté qui leur est destiné. 
Bien sûr, il y fait le récit concis de son « tour du monde » en vol hypersonique, annonçant à l’occasion son prochain tour du même monde, mais par les trois caps et à la voile. 
Bien sûr il parle de ses céramiques qui n’ont pourtant rien de si extraordinaire, mais en gardant pour lui leur composition et méthode de cuisson. 
Et bien sûr, il leur parle du prototype « 002 », son avion satellitaire qui intéresse tout le monde : Il s’agit de montrer que les ingénieurs français maîtrisent tous les domaines de vols et restent à la pointe du progrès et de la recherche. 
Il touche même un mot du ZEHST d’EADS pour faire bon poids. 
 
Bien sûr, on reproche au Rafale d’être de conception ancienne : Presque 25 ans depuis le premier vol du démonstrateur ! 
Mais c’est un avion qui a évolué et qui est désormais « mâture » arborant fièrement le logo « Combat proven » (« testé en situation de combat ») depuis son épopée au-dessus de la Libye. 
Il faut noter que Paul l’avait vu voler en mission de guerre, version « marine », au-dessus de l’Afghanistan depuis le CDG… 
Un avion vraiment multi-rôle, capable de s’adapter instantanément à toutes les situations de combat, en quelques clics, et ravitaillable en vol. 
De tous les autres modèles proposés par les puissances occidentales, et à part le F 16 qui a participé aux opérations en Serbie et le F 15 de conception encore plus ancienne, aucun autre n’a cet avantage décisif. 
Car les américains ne proposent pas d’avion de combat de dernière génération, à l’exportation … 
 
Et c’est en Inde, que Paul participe à un énième vol de démonstration en petit comité du Rafale. Un engin puissant et maniable : Indéniablement, le plan-canard lui apporte bien plus que les tuyères à axe variable du T-50. 
Une vraie bête : Envergure 10,90 m, longueur 15,30 m, hauteur 5,30 m, surface alaire 45,7 m², masses à vide 9.060 kg pour la version C, 600 kg de plus pour la M et 9.800 kg pour la version B. Carburant : 4.800 kg en interne et 6.800 kg en bidons supplémentaires. 23.700 kg avec l’armement pour une masse maximale au décollage de 24,5 tonnes. 
Des performances affichées « modestes » avec une vitesse maximale de 2.203 km/h (Mach 1,8), mais ce n’est pas forcément la vitesse de pointe qui compte en opération. Un plafond opérationnel de 16.800 m un peu limite, mais là encore ce n’est pas indispensable à tous les types de mission, mais surtout une vitesse ascensionnelle extraordinaire de 18.000 m/min… 
En à peine plus d’une minute, pied sur le frein en « début de piste », il atteint son plafond de combat ! 
Rayon d’action en haute altitude : 1.850 km, 1.090 km en basse altitude et ravitaillement en vol possible. Avec un facteur de charge de + 9 G à – 3,6 G : Une vraie bête qu’il faut être « physique » pour encaisser tout ça ! 
Armement : 1 canon Nexter DEFA 30M 791B (30 mm) en interne, 9.500 kg de différents types de missiles ou de bombes en externe. 
 
Mais le plus intéressant pour Paul, outre les tables, les soirées et les marchés durant ces quelques jours où il persiste comme à Moscou à prendre des contacts utiles à ses propres affaires de flacons, c’est quand même les échanges avec les ingénieurs en déplacement. 
Eux veulent en savoir plus sur les céramiques et surtout la configuration du « Nivelle 002 ». Après tout, certains d’entre eux se souviennent encore d’avoir travaillé sur le projet Hermès. 
Et ils ne comprennent pas trop cette affaire de « retourner » l’avion à l’atterrissage et au décollage « pour avoir une protection thermique d’une seule pièce ». 
« Il ne faut pas faire comme la navette. Elle est alourdie par son bouclier thermique et rebondie deux fois sur les hautes couches de l’atmosphère. Pour amorcer ce processus l'Orbiteur est orienté de manière à ce que ses moteurs de correction orbitale soient tournés vers l'avant de la trajectoire, puis ceux-ci sont allumés de manière à réduire la vitesse de 60 à 150 mètres par seconde selon l'orbite de départ. L'Orbiteur est ensuite replacé le nez tourné vers l'avant dans une position cabrée avec une assiette d'environ 40°. Cet angle est maintenu entre 37 et 43 degrés en utilisant si nécessaire les moteurs de contrôle d'orientation arrière car les gouvernes, en particulier celles de profondeur, n'ont aucune efficacité dans l'atmosphère ténue. Au-delà de 43° l'échauffement serait trop important et le bouclier thermique ne pourrait pas résister. 
Mais il y a un autre moyen de faire : En faisant chuter la vitesse en orbite de l’ordre de 5,5 Km/s, plus des trois-quarts. C’est beaucoup plus de carburant à porter en orbite, mais ça assure une approche des hautes couches de l’atmosphère à Mach 6 autour de 120 km d’altitude ! » 
 
Ingénieux ! La température au point d’arrêt n’est alors plus que 1.911,6°C maximum ! 
Plus de problème pour les céramiques, plus besoin d’en mettre partout « sur le ventre » : Il s’agit seulement de protéger les bords d’attaque, comme sur le « 001 ».
Résultat, une masse allégée, un compactage plus solide, des économies de carburant à prévoir et surtout un coût de fabrication notablement « épuré ». 
Il faudra qu’il y réfléchisse… 
 
Paul ne sait pas pourquoi, mais ils sont tous d’accord et même encourageants pour qu’il « dégage » du ponton rapidement, assurant par mille raisons que la « saison des flacons » se passera « mieux que mieux ». 
Mylène, qui pour l’occasion fera le plein de bocaux de cassoulet, de ravioli, de tagliatelle à la carbonara, de choucroute, de bœuf bourguignon, de jarret aux lentilles et de veau en sauce à ne plus savoir où les mettre, mais surtout Barbara et Jean-Charles en charge de gérer l’activité, tous sauf Florence : Elle veut garder « son » Paul sous la main, pour elle toute seule, maintenant que Miho, Stéphanie et Cécile ont disparu de la circulation. 
Monogame, Paul n’a pas l’habitude… 
Ce qui le pousse lui aussi vers le large. 
Florence envisage alors de partir avec lui… Mais comme elle a des appréhensions à remettre ses sabots sur le pont du « Lisbeth », elle insiste pour que Paul reste à Paris. 
Il ira donc seul à Bonifacio réarmer son ketch. 
Tant pis pour les machines de McShiant : Elles attendront son retour sagement en sous-sol au Kremlin-Bicêtre. 
 
C’est comme ça qu’il prend la mer fin octobre. Pour être cueilli « à froid » par un petit coup de libecciu de suroît qui ne lui laisse pas trop le temps de faire tourner sa machine à calcul sur le nouveau format du « Nivelle 002 ». 
Qu’il en fait même une escale à Barcelone. Non pas que la ville olympique soit extraordinaire, mais les abords du port de plaisance sont assez sympas, les sangrias généreuses et on peut y avitailler à pas trop cher. 
À conditions de ne pas être trop exigeant. 
Bien lui en a pris : Carlita et Sabrina sont candidates à une escapade-nautique au moins jusqu’à Algésiras situé en face de Gibraltar pour l’hispanique, éventuellement plus loin pour la hollandaise qui aimerait bien faire une escale aux îles du Cap-Vert avant de poursuivre vers le nouveau continent… 
« J’y passerai, mais au retour… » 
Carlita, c’est une « grosse » ronde, plutôt poilue, qui a l’avantage de cuisiner toute la journée, mais l’inconvénient de cuisiner toute la journée… et exclusivement à l’huile d’olive ! 
Une vraie cure de gaspacho à en être écœuré à vie… Et rien pour la manœuvre. 
En revanche, sur le « plan sensuel », il vaut mieux lui en fournir que de lui en promettre. Pas très « appétissante », mais « chaude ». 
 
Sabrina, quant à elle, c’est une blonde longiligne aux formes avenantes, qui a la particularité de jurer comme une charretière, mais en Van-Gogh dans le texte : Personne n’y comprend rien ! 
Et elle ne rechigne ni à la manœuvre, ni aux quarts, ni aux inter-quarts. 
Pas déplaisante. 
Paul débarquera l’une sur le ponton d’Algésiras et l’autre sur celui Praia où ce sera l’occasion d’une halte « eau-douce », vivres frais et conserves…
Celles de Mylène ne sont pas encore entamées, ou si peu, pour se remettre l’estomac de la cure de gaspacho depuis l’absence de Carlita, Paul se les réserve pour les hautes latitudes des 40ème rugissants. 
 
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[1] Celui-ci sera annoncé au début du mois de février 2012… pour seulement 126 exemplaires !

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