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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 24 mars 2016

Le « Jobs Act » à l’italienne.


Je suis sur place, alors je me suis fait renseigner !

Et j’avoue n’avoir pas non plus tout compris, mais après les succès, tout relatifs peut-être, des réformes allemandes, espagnoles et même anglaises, alors qu’en « Gauloisie-solidaire » on joue encore des coudes sur le pavé pour qu’absolument rien ne change à ce pays qui compte deux fois plus de chômeurs que nos voisins « du nord », il faudrait peut-être se poser quelques questions…
Depuis l’échec du « contrat de confiance » et de la flexisécurité à la danoise, on rediscute désormais du régime de l’Unedic avant de se remettre l’ouvrage sur les régimes de retraite.
En bref, en 4 ans de « mariage pour tous », (seulement 4,4 % des célébrations ai-je lui quelle que part : Tout ce foutoir pour si peu…), on n’a pas avancé d’un iota alors que d’autres « décollent ».
Même si « Lyne-sait-tout » aurait annoncé plus de 82.300 créations de postes, manifestement ce n’est pas suffisant : Une goutte d’eau dans un océan de plusieurs millions de chômeurs.

Dans le débat actuel sur le projet de loi Travail du gouvernement qui agite mon pays à moi-même (celui que j’aime tant…), l'Italie et l'Espagne ont, pour beaucoup, valeur d'exemple. Le schéma de la démonstration est connu : Ces pays ont fait les « réformes nécessaires » et du coup ils ont connu une vague de créations d'emplois.
Le cas espagnol ne semble pas réellement pertinent. Le chômage espagnol demeure le deuxième plus élevé d'Europe avec un taux d'inactivité très élevé et les créations d'emplois se sont effectuées, grâce à la croissance, à un rythme cohérent avec les destructions passées.
Nul miracle donc.

Et on peut en penser un peu la même chose pour l'Italie ?
Pourtant, le « Jobs Act » de Matteo Renzi entré en vigueur voici un an, au début de mars 2015, est finalement une réforme assez originale : Elle a créé un CDI nouveau à « protection croissante » avec une période d'essai de trois ans.
Pour rompre ce CDI, l'employeur italien n'a pas réellement besoin d'une justification.
La réforme a supprimé par ailleurs la possibilité léonine de réintégration des salariés licenciés abusivement, sauf dans le cas de discrimination.
Mais c'est à la personne licenciée d'apporter la « preuve matérielle » de cette discrimination…
Notez que ce que j’en dis, entre la blonde et la brune, ce sera vite fait…
Sinon, le salarié licencié a droit, quelle que soit les circonstances, à une indemnité de licenciement fixée selon son ancienneté qui va de 4 à 24 mois de salaire !
Je vous rappelle qu’en « Gauloisie-du-labeur », il y a des minimums conventionnels et légaux et qu’au surplus, une indemnité est censée n’indemniser qu’un préjudice à démontrer par le demandeur licencié.
A priori sans limite, mais dans les faits avec un maximum maximorum de l’ordre de 24 mois (je n’ai pas vu mieux).
Parallèlement, les décrets du ministre du travail Giuliano Poletti, signés en 2014, ont facilité l'usage des CDD qui peuvent être enchainés jusqu'à 5 fois de suite pendant 36 mois, désormais.
Notez que la réforme « El-Konnerie » ne vas pas aussi loin en terme d’indemnisation et qu’il est question désormais de taxer les CDD toujours plus lourdement.

Pourtant, Matteo n'est pas peu fier de sa « grande réforme ».
Et il le fait savoir à longueur de « twists » triomphants.
Il est vrai que son premier bilan est plutôt flatteur.
Selon les chiffres de l'emploi de janvier dernier, publié le 1er mars par l'Istat, l'institut statistique italien, le pays a vu le nombre de personnes ayant un emploi progresser en un an de 299.000, soit une hausse de 1,3 %.
Parallèlement, le nombre de chômeurs a reculé de 169.000 et le taux de chômage est ainsi passé de 12,2 % à 11,5 % sur ces mêmes douze mois…
Quand le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » en rêve encore les yeux ouverts pour pouvoir se représenter, d’autres l’ont fait !
Et ce n’est pas qu’une question de « politique de relance », puisqu’on constate grosso-modo la même rigueur (en plus ferme) et un niveau d’endettement plus astronomique qu’en « Gauloisie-ruinée »…

Cette reprise de l'emploi n'est sans doute pas sans rapport avec un retour à la croissance de l'économie italienne qui, en 2015, a connu une première année de croissance après trois ans de contraction.
Mais il faut noter que cette croissance est faible : À peine + 0,6 % seulement, soit la moitié de la croissance gauloise.
Aussi l'économie italienne serait-elle parvenue à un véritable tour de force : Créer près de 300.000 emplois avec une croissance très faible.
Conclusion qui tombe sous le sens : Ce serait uniquement grâce aux réformes...

Bé pas forcément car il convient avant tout de remarquer quelques éléments clés. D'abord, la crise italienne a été très destructrice en emplois.
Comme dans le cas de l'Espagne, mais dans une mesure moindre, il convient de rappeler que les créations d'emplois sont d'abord, dans ce cas, l'effacement des destructions passées.
En Italie, le nombre de chômeurs a atteint son point bas en juin 2007. Il n'y avait alors que 1,456 million de demandeurs d'emploi dans la Péninsule ritale.
Ce nombre est monté jusqu'à 3,255 millions en janvier 2014, soit une hausse de 1,8 million.
Deux ans après ce point haut, l'Italie compte 2,951 millions de demandeurs d'emplois et la baisse du nombre de chômeurs en deux ans est de 304.000.
Quasiment un « miracolo », mais qu’il faut tempérer : Ils ne sont pas encore entrés dans le plein-emploi !
En deux ans, on n’a donc été comblé qu’un sixième des destructions d'emplois des six années précédentes.
Un rythme qui n'a rien d'exceptionnel : S’il se poursuit, on reviendra au niveau de 2007 en… 2020.

Mais, dira-t-on, le chômage baisse en Italie alors qu'il continue à progresser en « Gauloisie-gréviste ».
Dès lors, en analysant un peu plus profondément, on peut estimer que l’explication du déverrouillage de la « rigidité » du marché de l’emploi italien de Matteo n’est pas forcément pertinente.
D’autant qu’en réalité, il faut rappeler que le marché du travail gaulois a mieux résisté que le marché italien dans les années précédentes. Lorsque moins d'emplois ont été détruits, il est logique, en période de croissance faible, que le rattrapage se fasse à un rythme différent.

Mais inversement, rappelons qu'avec un marché du travail sans réformes Renzi, l'Italie a disposé d'un taux de chômage inférieur à celui de la Gauloisie pendant près de huit ans, de 2003 à 2011.
Au point bas du chômage italien, en 2007, le taux transalpin était de 6,1 % alors que le taux de chômage gaulois était encore de 8 %.
Le taux italien est monté (en moyenne annuelle calculée par Eurostat) à 12,7 % en 2014 : Il a donc plus que doublé en sept ans. Parallèlement, sur la même période, le chômage gaulois a progressé de 2,3 points à 10,3 %, soit une hausse de seulement 28,75 % !
C'est beaucoup, mais néanmoins beaucoup moins qu'en Italie.
Logiquement donc, les entreprises hexagonales n'ont pas les mêmes besoins de main-d'œuvre que leurs consœurs ritales en phase de reprise.
Et si l'Italie réduit donc l'écart avec son voisin transalpin, il convient de rappeler que, malgré le « Jobs Act », le taux de chômage gaulois reste inférieur d'un point et demi au taux italien.

De même faut-il rappeler le très faible taux d'activité de l'Italie. Selon Eurostat, ce taux, qui désigne les personnes en activité (en emploi ou en recherche d'emploi) sur la population totale, est de 59,9 % en Italie, contre 69,9 % chez son voisin.
Je n’ai pas les mêmes chiffres « reconstitués », mais l’Italie serait plutôt comparable aux chiffres espagnols.
Or, il est beaucoup plus aisé de créer des emplois en « puisant » dans la population inactive lorsque le taux d'activité est faible. Dans ce cas, en effet, on trouve davantage de candidats à l'emploi. Pour parler plus prosaïquement, la « réserve » d'emplois est dans ce cas plus large.
On peut ainsi constater que le nombre d'inactifs a plus diminué entre janvier 2015 et janvier 2016 que celui des chômeurs : 242.000 contre 169.000…
Beaucoup s’étaient donc « mis en réserve » en attendant des jours meilleurs.

Ceci induit deux éléments qui réduisent la portée du « Jobs Act » : D'abord, cette forte inactivité et la baisse de cette dernière vient prouver qu'il existe en Italie une forme de chômage « cachée » qui ne se retrouve pas dans les statistiques, mais qui est une réalité. Beaucoup de demandeurs d'emplois ne recherchent pas officiellement un emploi, mais sont considérés comme « inactifs ».
Cette classification amène à relativiser la performance italienne en termes de baisse du chômage.
Par ailleurs, on remarque que les emplois créés ont avant tout concerné les plus de 50 ans : On compte 359.000 personnes en emploi de plus entre janvier 2015 et janvier 2016 sur cette période.
Des personnes qui viennent principalement de la « réserve d'inactifs » puisque le nombre d'inactifs de 50 à 64 ans recule de 209.000 personnes (– 4,2 %).
Néanmoins, cet « appel d'air » pour les plus âgés a conduit finalement à une augmentation du chômage des plus de 50 ans de 0,5 point à 6,9 %.
Là encore, paradoxalement c’est logique : Beaucoup de personnes ont tenté leur chance sur le marché du travail et n'ont pas trouvé d'emploi.
Autrement dit, les emplois créés ont été insuffisants pour combler la demande réelle d'emploi, qui comprend nombre d'inactifs officiels, pour cette classe d'âge.

Pour les 35-49 ans, la classe d'âge la plus nombreuse (10 millions de personnes sur 22 millions), le phénomène est inversé. Le nombre de chômeurs a reculé de 117.000 personnes, mais le nombre de personnes employées dans cette classe d'âge a aussi reculé de 69.000 personnes. Là encore, le nombre de créations d'emplois n'a pas permis de combler l'ensemble de la demande.
Un phénomène que l'on retrouve pour les plus jeunes : Le taux de chômage des 15-24 ans a reculé, mais il demeure à 39,3 % de la population active (10 % de la classe d'âge).
Le « Jobs Act » n'a donc pas encore été en mesure de régler les grands problèmes structurels de l'emploi rital, notamment l'accès des jeunes au marché du travail.

On peut aussi avancer un autre élément d'explication quant à la modération salariale.
Selon Eurostat, les salaires italiens n'ont pas progressé sur un an au troisième trimestre 2015, tandis qu'ils ont augmenté de 1,5 % en « Gauloisie-richissime ».
C'est un fait qui favorise l'emploi, mais il faut alors en conclure que la croissance de l'emploi italien est d'une nature bien particulière : Elle n'a pas dopé les salaires, et, concentrée sur les personnes âgées, elle se situe majoritairement dans les secteurs peu productifs du tertiaire.
Parallèlement, le nouveau CDI n'a pas favorisé la « stabilité » de l'emploi puisqu'il « institutionnalise la précarité ». La « qualité » de la reprise de l'emploi italien est donc bien moins rayonnante que ce qu'en dit Matteo Renzi.
Ce type d'emplois pourrait, à terme, ne pas avoir un impact très positif sur la demande intérieure. Et pas davantage, par leur nature, favoriser la compétitivité externe, car il ne favorise guère la productivité.
Or, un des problèmes de l'économie italienne est précisément sa faible productivité. Le « Jobs Act » pourrait donc porter en germes des problèmes plus graves pour mon pays de labeur.

Enfin, il se pourrait que le principal moteur de la croissance de l'emploi rital ait été  avant tout la subvention accordée aux nouveaux CDI : Jusqu'à 8.060 euros par contrat et par an pendant trois ans.
Ce « cadeau » permet de réduire l'envie pour l'employeur d'utiliser la période d'essai de trois ans. Et la facture pour le budget italien a été de 12 milliards d'euros.
Cette aide va diminuer chaque année, mais elle a permis en 2015, où elle jouait à plein, de créer de nombreux emplois.
Il faut donc attendre la suite…
Une étude de la Banque d'Italie a, du reste, montré, récemment, que ces subventions étaient la première raison de la baisse du chômage en Italie, bien davantage que les réformes du « Jobs Act ».
En tout cas, une chose est certaine : Il est impossible de déterminer comment le marché du travail italien aurait réagi sans ces aides sonnantes et trébuchantes.
Et donc réellement son impact « structurel ».

Comme ni « François III » ni « Menuet-Valse » n'entendent accompagner la réforme d'une telle aide, il est difficile de parler d'un « modèle italien ».
En clair, ce n'est pas la réforme du code du travail qui a permis en Italie de créer des emplois, mais surtout les subventions.
Il me semble qu’on peut raisonnablement en conclure que l'exemple italien mis en avant chez par les partisans de la réforme « El-Konnerie » n'est donc pas pertinent.
Pas plus que le modèle espagnol.
Quant au modèle anglais des contrats « zéro-heure », il est syndicalement « indéfendable », au moins autant que l’allemand.
En revanche, ces deux-là créent de la croissance et une boucle vertueuse s’autoalimentant.
Ce qui n’est pas si sûr en Italie.

Notez que le « modèle-gaulois » – ne rien faire sinon serrer les fesses en attendant des jours meilleurs – est sans doute le pire, puisqu’il n’aboutit à aucun effet de levier positif, ni sur la croissance (par la demande interne) si sur le niveau de chômage.
D’ailleurs, bien conscient du problème, on en est encore à subventionner le maquillage des contrats de formation…
Autrement dit le degré-zéro d’une politique d’emploi : Cachez cette misère que je ne saurai voir !

À mon sens, mais à mon sens seulement, on devrait se tourner vers le modèle américain où un quart des « actifs » sont désormais autoentrepreneurs, en « free-lance ».
Par malchance, chez les autistes-trisomiques, anti-« Bling-bling » par « réaction-réactionnaire-de-progrès », on leur ferme la porte justifiant qu’ils ne cotisent pas assez, créant des distorsions concurrentielles prétendument néfastes aux Kon-tribuables qui persistent à se faire tondre docilement en contribuant, lui.
C’est bien le chantage exercé par les chauffeurs de taxi-parigots contre l’ubérisation de leur métier…
Du coup, on préfère les cortèges de manifestants et la paupérisation-précarisation galopante d’un nombre toujours plus grand d’électeurs : Juste un choix « dogmatique », rien de plus, figurez-vous.

6 commentaires:

  1. Les auto entrepreneurs sont devenus depuis février 2016 des micro entrepreneurs : des fois qu’ils se prendraient pour de grands entrepreneurs de risques...
    En tout cas la machine à black tourne à plein régime. Mais que va faire mon beau sapin roi des benêts ?

    ComtesseÔPiedNu

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    1. Un régime intéressant...
      Naturellement, le "black" l'est encore plus et on peut mixer les deux, à géométrie variable, pour s'offrir une couverture sociale.
      En revanche, les droits à la retraite... Passons, les régimes auront fait faillite avant ou auront tellement raboté les "droits-acquis" qu'avant de récupérer ses cotisations, nous seront tous morts : C'est fait exprès, notez bien !

      Quant à savoir ce que pourrait faire notre "roi des benêts", je n'en sais rien.
      En revanche, ce que je sais c'est qu'Uber a commandé 100.000 Classe S ... "autonomes", c'est-à-dire sans même un chauffeur à bord de cette voiture de luxe.
      Et que Daimler s'est engagé à forcer la loi européenne (et les nationales) pour avoir les autorisations de rouler !
      Passionnant : Un robot ne cotise pas à la retraite, il s'amortit pour obsolescence !

      Bienvenue dans le futur !

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. Comment? Qu'est ce que je lis? Des fulgurances de lucidité? L'Italie n'est donc pas le paradis de la "croassance" pas plus que laisse-pagne! Le premier serait plus tôt le paradis de la mafia (laquelle, au juste? La Napolitaine, la Sicilienne ou la Calabraise? A moins que ce ne soit la "cale à braise", la six ile hyène ou bien la nappe aux lits d'haines ...
      Quel bonheur!
      Hélas, vous retombez dans vos errements avec vos élucubrations sur "la récupération des cotisations de retraite" ... Quand allez vous comprendre que ces cotisations n'ont pas à être "récupérées" puisque le système stable repose sur la répartition ... C'est à dire sur la S.O.L.I.D.A.R.I.T.E .... La solidarité est le CIMENT naturel de toute société humaine! On donne sans avoir la certitude de pouvoir récupérer! C'EST BIEN! Il ne faut pas que ça change!
      Je crains fort que, dans la période qui s'ouvre, vous ne soyez contraint de devoir procéder à de sérieuses remises en question! C'est votre (relatif) éloignement de la mère-patrie qui est la cause de cet obscurcissement de la pensée ... Depuis deux ans (et même moins!), les choses ont beaucoup changé dans le pays que vous aimez tant (ce dont je ne doute pas une seule seconde!). Caroline De Haas vient de lancer une nouvelle plateforme "PowerFoule" avec comme premier mot d'ordre "Occupez le Conseil des Ministres!". Je viens de souscrire ... Elle consiste à faire parvenir non pas une pétition dont le texte est préformaté et que l'on ne peut donc pas modifier mais un courriel que l'on peut modifier à sa convenance personnelle (ce que j'ai fait) ... J'ai dit à Manuel Valls que ce qu'il faisait, "ce n'était pas bien" et à Myriam El Khomri que son patronyme allait être durablement abimé par l'initiative de son patron ... Des choses qui, petit à petit, font réfléchir!

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  2. Franchement, mon conseiller-omnipotent, vous me semblez faire partie de cette fange, toujours plus grosse, de la population qui ne veut pas ouvrir les yeux !
    Un exemple criant de cécité-létale qui touche, hélas, à l'autisme-politique !

    Oui, la solidarité, même intergénérationnelle est une excellente chose, sauf que justement, elle a un coût et que la chasse aux coûts (avec ses effets déflationnistes en sus) est ouverte depuis des lustres : C'est l'essence même du capitalisme-appliqué depuis l'origine de la Liberté !
    Mieux, plus, pour un moindre effort, un coût réduit : Jeune, j'appelais ça "le moteur du progrès" (qui vous permet encore d'accéder à ce blog depuis ailleurs, entre autre) !

    Car ce n'est pas en niant les réalités qui déroulent leurs avancées au fil des jours, ni en pleurant un monde qui disparaît, se délite, se dissout, se défait, pas plus qu'en fantasmant un monde ancien si confortable qu'il en devient nostalgique, qu'on préparera l'avenir de nos jeunes ... et de vos retraites !
    Dommage.

    Et c'est justement en "allant voir d'ailleurs" que sautent aux yeux tous ces éléments qui ne se discutent même pas : Avant-hier la convention de Vienne qui réglemente la circulation routière pour le compte de l'ONU vient d'accepter les véhicules "autonomes" !
    Je ne l'ai appris qu'aujourd'hui, mais c'est désormais acté !
    Et vous pouvez vérifier depuis votre bunker de banlieue en quelques clics.
    Constatant que vous n'y pouvez rien, une fois de plus...

    Alors pétitionnez autant que vous voulez, mais ça ne réglera pas les problèmes.
    Pire encore, à force de dénis, vous ne contribuez aucunement à "adapter" ce qui vous tient à cœur aux nouvelles évolutions pourtant déjà inscrites en lettre-rouge (sang ?) qui balisent déjà votre futur sans que vous ne le sachiez !
    Autrement dit, pour être clair, par cette attitude vous avez déjà acquis le fait, au moins inconsciemment que vous vous trompez totalement et que ce qui vous tient à cœur est programmé pour disparaître.

    Alors que vous pourriez quand même user de votre intelligence pour imaginer les moyens de les sauvegarder en l'adaptant à ce qui vient.
    Dommage en dis-je !

    Quant à l'Italie, d'abord pour y être en exil, je ne me permettrai pas de ne pas respecter ni ses dirigeants (sur lesquels je n'ai de toute façon aucune prise), ni son peuple, mafieux ou non, ni ses lois, ni ses forces de l'ordre : J'accepte de n'être qu'un étranger accepté du bout des conventions internationales et européennes en l'occurrence, pour avoir voté avec les pieds et prêt à tout moment à recommencer !
    Ce qui ne veut pas dire non plus que "tout est rose" dans le meilleur des mondes, où que je porte mon regard, figurez-vous, même en Italie et partout ailleurs, dis-je rajouter : Il faut bien en prendre conscience tôt ou tard.

    Bien à vous, naturellement !

    I-Cube

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    1. Mais qu'est ce que c'est que ce charabia?
      Essayons d'être "carré" puisque quand on est clair vous ne comprenez pas bien!
      1. Le travail n'est pas une fin. C'est une contrainte. DONC, moins on en fait, mieux on se porte! C'est tellement vrai que des petits malins ont cherché à gagner leur vie à la sueur du front des autres car ils trouvaient que c'était moins contraignant ...
      2. Il n'y a donc pas d'obstacle à REDUIRE le temps de travail de chacun dès lors que l'on peut produire ce dont nous avons besoin en travaillant moins longtemps.
      3. Mais, il y a des petits malins qui veulent toujours plus de choses! Et pour y parvenir ils ne sont rebutés par RIEN! Il faut donc y mettre bon ordre! Si il devient un jour nécessaire de considérer que le fait de travailler beaucoup plus que la moyenne des autres constitue un trouble de l'ordre public, eh bien!, on le considérera ... Si je suis mandaté pour faire comprendre à certains, avec les moyens adéquats, qu'ils commencent à nous faire tous "chier", je me ferais un PLAISIR de mettre en oeuvre lesdits moyens!

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  3. @ Jacques : Voilà bien le propos d'un "facho-diplômé" !
    Je comprends nettement mieux pourquoi ils vous ont viré au Modem quand vous leur faisiez les yeux doux !

    Si je suis bien d'accord sur les deux premiers points de votre commentaire, en revanche, sur le troisième, vous êtes parfaitement liberticide et c'est parfaitement antirépublicain, qui plus est !

    Attendez, au nom de quoi vous empêcheriez à certains de "travailler plus" que d'autres pour gagner plus par exemple ?
    Vous voulez leur mort, c'est ça ?
    C'est en tout cas le sens du propos que vous tenez !

    Et on accepte de "gagner plus" pour quelle raison ?
    Parce que celui qui gagne plus, il accepte aussi de "payer plus", en cotisations, en impôts et consommant plus, en TVA que celui qui travaille moins ! Logique avec notre système de prélèvements obligatoires progressifs.
    Certes, il lui en reste plus aussi au bout du bout.

    C'est que pépère, il a des besoins que vous n'avez pas et je refuse qu'il en crève la bouche ouverte avec vos délire : Je ne suis pas un assassin comme vous ! Plus de bouches à nourrir, un banquier qui le poursuit de ses assiduités, des maîtresses à entretenir, des pensions à verser, une vieille maman à soigner, des dettes de jeu à rembourser, un projet d'investissement qui lui tient à cœur à financer, je ne sais pas moi : En bref que des activités qui boosteront tôt ou tard l'économie du pays (donc tout le monde et y compris finance publique et régimes sociaux, à sa petite-échelle à lui !
    En quoi cela est-il un trouble à l'ordre public, au juste ?

    C'est quoi, finalement pour vous, l'ordre public ? Tous rester "pôvres", c'est ça ?
    Vous ne croyez pas que les circonstances économiques et le patronat syndical s'en occupent pas assez comme ça de ne surtout pas vous donner les moyens de sortir du rang ?
    Espèce de cinglé antisocial, va !

    Je vous propose d'ailleurs une chose, pour aller dans votre sens : Désormais, au nom de votre "ordre-public", dans toutes les compétitions sportives, les compétiteurs qui font mieux que les perdants, seront éliminés !
    Et pourquoi pas physiquement, n'est-ce pas : Au moins, ils ne viendront plus polluer votre sens de l'ordre public !
    Idem pour tous ceux qui sont "mauvais" : Rattrapés par la "voiture balai", ils vont directement au trou, éliminés parce qu'on n'a pas besoin non plus de financer des brelles !

    Ainsi, bienvenu au paradis socialiste, ou carrément communiste !
    Ah oui, merde de chez merde : Ils avaient aussi leurs Stakhanov, ça c'est kon, d'autant qu'ils les célébraient comme des héros !!!

    Vos délires sont-ils au moins plus clairement démontrés, maintenant ?

    Bien à vous !

    I-Cube

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