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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 12 avril 2016

L’argent des autres, ça les rend complétement dingues !


Démonstration encore toute la semaine avant-dernière…

Et encore la semaine passée. Il y a maintenant plus de 10 ans, j’ouvrais mon premier blog (avec les anciens de « l’ordre du Tartuffe ») et avais suggéré dans l’en-tête la mention : le « bonheur des autres avec le pognon des autres »…
Elle y est toujours.
 

Déjà, on nous bassinait clairement avec des « politiques » qui tapaient dans la caisse, entre Urba et Cie, les commissions et rétro-commissions qui pourrissaient notre démocratie, les délits d’initié, les corruptions, les prises illégales d’intérêt, les trafics d’influence, les favoritismes, les délits de concussion, etc.
Ils seraient plus de 400 à avoir eu des démêlés avec la justice…
Et c’est sans compter tous les autres, les plus malins qui ne se sont pas faits piquer mais qu’on retrouvera peut-être dans le tout récent « Panama Papers ».
Pour ma part, je n’ai pas le temps de compter et je n'ai pas appris pour avoir été un « enfant de l’ékole-pue-plique ».

Plus tard, ils se sont emballés avec les financements occultes de partis ou même de campagnes, tel qu’il a fallu inventer le « Bling-bling-au-thon » pour sauver l’UMP (depuis rebaptisé « Les Républicains-Démocrates », l’excellente trouvaille, trouve-je pour ma part…), campagne de « Bat-La-Mou » ou fonds de « Kad-A-Fui » ou non, où les 26 lignes téléphoniques de l’ex payées à vos frais !
On a eu les pompes à « Acqua-Mort-est-now », les phobies administratives de « T’es-venu-d’où » et les comptes-Suisses du ministre de la fraude-fiscale, le fameux « Caca-zut-Hack », un expert en la matière !
Et les virées en scooteur du « Capitaine-de-pédalo-à-fraise-des-bois » : On boxe dans la catégorie que l’on peut…

Dans le tas, il ne faut pas oublier « Marinella-tchi-tchi » et les magouilles de son « micro-parti », « Jeanne-d’Arc » au détriment de ses propres militants, ces masochistes !
Il y en a d’autres, bien sûr, et je ne vous referai pas l’historique des « Milliards disparus de la division Daguet » (vous n’avez qu’à acheter le bouquin).
Je vous passe aussi les détails de la gestion du président du perchoir quand il était à la tête du « Neuf-Trois » et les prêts toxiques qu’il a fait souscrire à son département…

Ce qui me fait justement penser à « Miss Iceberg », quand elle était à la tête du Poitou-Charentes, déjà cocue mais aussi la « Cruchitude-absolue », devenue ministre des écolos et des relations-durables (il l’emmène partout à travers le monde) du développement renouvelé…
J’ai lu, je ne sais plus où que comme elle ne voulait pas endetter sa région en vue de sa brillante réélection, vu son « excellent-bilan », que son successeur en appelle justement non seulement à la Cour des comptes régionale, mais en plus à un cabinet d’auditeurs pioché parmi les « Fat fours », pas les moins chers, pour comprendre comment l’électeur a été capable de payer des intérêts hors de prix, justement avec des prêts dits « structurés » à 9,35 %, (quasi-usuraire à l’époque) dont encore un de 20 millions qui restent à rembourser et engendre plus de 1,6 million d'euros de remboursement de capital mais aussi … 781.000 euros d'intérêts par an, soit pas loin de la moitié du capital.
J’ai cru comprendre qu’il y en aurait encore pour plus de 65 millions… et finalement décider de payer des loyers de crédit-bail pour éviter d’alourdir le passif comptable…
72 autres millions d'euros hors taxes, comme il est précisé dans une délibération du 8 juillet 2011, la région opte pour une formule de crédit-bail.
La dette (en fait un peu plus de 70 millions d'euros) est donc sortie du bilan – c'est la règle. Mais il faudra bien la payer, et cher : L'engagement « hors bilan » de 2014 fait état d'une somme totale à payer (capital plus intérêts) de près de 134 millions d'euros à échéances dispersées, soit près du double de la somme initialement annoncée, et votée en 2010 !
Il est vrai que, chaque année, les redevances dues par la région pour les dix rames s'alourdissent de près de 100.000 euros, et ce, pendant la durée du contrat, soit 34 ans au total !
Notons que ce contrat s'ajoute à un précédent crédit-bail contracté en 2007 pour l'achat de 22 rames de TER (facture : 220 millions d'euros).
Cher, très cher crédit-bail...
Passons, passons : Ce n’est pas eux qui payent, mais les Picto-charentais, alors elle peut tout se permettre.
Après tout, les « locaux », ils n’avaient qu’à pas faire confiance à des manipulateurs !

Et sont tombés dans le panneau quelques artisans locaux : La facture des impayés se monterait, selon Alain Rousset, à 132 millions d'euros pour l'année 2015 !
« Cela va d'une note de 2.000 euros pour un menuisier à 270.000 euros pour une entreprise de BTP », confie un dirigeant de la Capeb, le syndicat des artisans qui lève le lièvre. « Deux mille euros pour une région, ce n'est pas grand-chose, mais pour un menuisier seul qui doit payer son apprenti, c'est un manque à gagner qui met en danger son entreprise. »
« Cette pratique dure depuis des années, et elle s'est accélérée depuis trois ans environ. Mais les entreprises n'osaient rien dire, de peur de perdre les marchés publics. »
La Capeb vise donc aussi la présidence de « Ségololo » : « Ces impayés, c'était une forme de cavalerie ».
« Venez à moi, les petits-enfants », bras ouverts de madone vêtue de blanc immaculé, lançait-elle durant des mois en 2008…

Et on ne vous parle pas des ardoises cachées laissées dans son sillage : Les participations de la région dans diverses entreprises du cru, ainsi que les garanties d'emprunt qu'elle leur a apportées. Évalués à plus de 93 millions d'euros, ces engagements sont sans doute légitimes. D'ores et déjà, plusieurs de ces entreprises ont fermé, comme Eco & Mobilité, Buroform ou Mia. Cette dernière société, issue d'Heuliez, a été tenue à bout de bras par «  Miss-iceberg » à coup de millions d'euros (12 au total) « pas à elle ». Elle a mis la clé sous la porte il y a quelques mois. Adieu la voiture électrique made in Poitou-Charentes dans laquelle les millions investis sont définitivement perdus !
Et après, on s’étonnera que les tribunaux du cru n’imprime plus leurs jugements, faute de budget pour acheter les ramettes de papier et l’encre des imprimantes…
Mais c’est encore une autre affaire qui se recoupe seulement par les montants en cause : 160 millions d’euros !…
Durant ses dix années de présidence, « Ségololo » n'a cessé de vanter le « laboratoire » du Poitou-Charentes : Un fiasco total !
C’est qu’on ne compte pas, quand ce n’est jamais avec ses sous mais avec « l’argent de autres », dépensé pour le « bonheur des autres » qui se termine en enfer…

Non, aujourd’hui je pense à ce « peine-à-jouir » de « Xav’-Berre-trans », président de la nouvelle région « Hauts-de-transe » élu grâce au retrait de la gôche : Il n’a pour opposition que des frontistes, et il se permet un double salaire, parce que vous comprenez, avec seulement un seul mandat, il a du mal à boucler ses fins de mois !
C’est minable, après les envolées républicaines du « moi-je », moi-je ne cumulerai pas et d’ailleurs je démissionne de tout pour m’occuper exclusivement de ma région !
Ah oui, mais le cumule des salaires, là, il ne peut pas s’en passer !
Magnifique…

Je ne sais pas moi, quand j’exerçais plusieurs mandats de gérant pour mon ex-patron, plus d’une quinzaine en même temps, je n’ai jamais eu qu’un seul salaire, puisque ces mandats et fonctions étaient attachés à ma qualité de salarié.
Et on se démerdait comme ça avec des « management-fees » entre sociétés pour éviter d’avoir à être recalé au pénal pour abus de biens sociaux.
Idem pour nos administrateurs et leurs jetons de présence : Juste dans la holding de tête !
Hors les tantièmes quand ils assuraient une mission spéciale dans les filiales, parce qu’on ne peut pas faire autrement…
Bon, ça emmerdait tout le monde, de la comptable aux inspecteurs des impôts en passant par le CAC qui faisait rapport sur tout ça et le consolideur à qui j’expliquais et réexpliquais les maniements comptables et juridiques, mais au moins, le proc’ il n’est jamais venu nous chatouiller…
Bé pas lui, et sans honte bue. Le tout pour 30 K€/an, figurez-vous…
62,4 K€/an, ça ne lui suffisait pas, il lui en fallait 48 % de plus !
Ah la vie d’un homme politique, je vous jure !
Des pingres, pisse-minables, qui trouvent cela « normal » : C’est l’électeur qui régale, une fois de plus…
On a raison de dire que l’absence de sanction en démocratie, c’est déjà le début de la tyrannie !
Et il y en a qui osent : Renoncer aux fonctions, mais pas aux « avantages-acquis »…

Et ce sont justement les mêmes, de ceux qui n’ont jamais créé ni une activité pérenne, ni le moindre emploi avec leur propre chemise et leur pantalon (et ne venez pas me parler de « De-La-Nuée », ex-maire des parigots sur la Seine, soi-disant « éditeur-imprimeur », du temps où il faisait sénateur « soce », pour son parti des … « soces » avec les budgets « communication » du PS) qui viennent critiquer la rémunération de Carlos Tavares, le boss exécutif de PSA !
Non mais je me marre là, tellement c’est trop drôle : Pensez donc, là, c’est le client qui fait le choix de payer, alors que démocratiquement, quand il s’agit de deniers publics, le payeur n’a pas de choix, ou seulement une fois de temps en temps d’aller voter…
Un monde incompréhensible pour tous ces fats-là !

On a déjà évoqué ce gars-là l'autre fois, qui arrive à la tête d’un groupe au bord de la faillite, et, se retranchant derrière un « moralisme des affaires » auxquels ils ne comprennent rien, même pas « Monte-et-bourre-la », ex-ministre du « dressement-reproductif » qui en a encloqué « Filli-Péti » ils se permettent de lui faire la leçon : « Tout geste, toute attitude, qui s’éloigne d’une forme d’exemplarité [et donnerait] le sentiment de ne pas être connecté à la réalité que vivent les Français, est un mauvais signal, » en a dit « Menuet-Valse », sur le ton sentencieux du type qui ne sait pas qu’il est chef d’un gouvernement qui est actionnaire (vous encore) de la dite « boutique » et qu’il participe comme d’autres aux décisions de son Conseil d’Administration qui fixe effectivement à la fois les objectifs et la rémunération, conditionnelle donc, du patron !
Quel niais !

Réplique : « Il faudrait que les hommes politiques, au-delà des postures et des coups de menton, fassent preuve d’un peu de réalisme pour comprendre les contraintes des entreprises », avait témoigné le PDG d’Orange, dont l’État est aussi le premier actionnaire et a réussi à faire capoter sa fusion avec « Bouy-Gue »…
Le niveau de rémunération n’a rien d’indécent dans l’univers mondial de l’automobile – les patrons de Fiat-Chrysler et Volkswagen gagnent respectivement deux et trois fois plus que lui.
Surtout, l’État est parfaitement hypocrite sur le sujet : Car s’il est vrai que ses représentants votent systématiquement contre des rémunérations qui se montent en millions d’euros dans les conseils d’administration où ils sont présents, c’est sans jamais démissionner pour autant. Encore une « posture ».
Carlos Ghosn, dont les émoluments confortables (7,25 millions de rémunération en 2015 chez Renault, sans compter Nissan : Il cumule, lui) ont fait l’objet plusieurs fois d’un vote négatif des représentants de l’État au conseil d’administration depuis l’arrivée des soces au pouvoir, a ainsi reçu à chaque fois, par un autre canal, un tout autre message, du style : « Ne voyez dans ce vote aucun acte hostile, mais comprenez notre position face à l’opinion… » Quel courage, mais quel courage quand il s’agit de l’argent du client !

Et puis c’est bon pour le fisc et sa cascade d’impôts, ISF compris, et les régimes sociaux qui font le plein…
Sans compter les dividendes à en attendre pour les actionnaires… même publics !
Après 5 ans de perte, sortir des résultats qui font bondir la capitalisation du constructeur, début 2014, par au moins deux, ce n’est pas rien : Une bonne affaire pour tout le monde et tout le monde devrait applaudir, y compris les « syndicaleux » à qui on a ainsi sauvé la mise et les salariés, primes, participation et intéressement en sus !
Pensez : Bénéfice net après impôts de 1,9 milliard d’euros, ventes en hausse de près de 6 %, marge opérationnelle de 5 % du chiffre d’affaires – du jamais vu depuis 2002…

Louis Gallois assume, lui : « Beaucoup plus rapide qu’escompté », le redressement est dû « largement à l’action de Carlos Tavares, et il est tout à fait normal que sa rémunération en bénéficie » histoire de le motiver encore, a tenu à souligner le président du conseil de surveillance de Peugeot-Citroën. Il sait que « le marché international des dirigeants existe », et que si « vous proposez une rémunération divisée par deux, vous auriez un problème pour recruter des patrons d’entreprise ».

Notez qu’ils ne sont pas les seuls à faire les guignols pour amuser la galerie, nos « princes-smicard » de la politique, car on peut revenir maintenant à la guerre du Golfe !
Si les vétérans ont réussi à mobiliser quelques députés et qu’on va finir par retrouver quelques bribes des « financements manquants », pas les milliards disparus, bien sûr, y’en a d’autres qui se sont assis sur leurs obligations éthiques.
En août 1990, alors que les chars de Saddam Hussein sillonnaient les avenues vides de Koweït-City, le gouvernement de « Michou-Roro-Card » décidait le gel des avoirs irakiens, conformément à la résolution prise par les Nations unies.
Des enquêtes sur des mouvements suspects, en marge des questionnements de députés, ayant affecté ces capitaux, commandées par le ministre de l'Économie et des Finances, se sont achevées ces dernières semaines et concluraient à des infractions.
Quelles infractions ? Trois grandes banques de la place auraient discrètement saisi l'an dernier plusieurs centaines de millions de francs d'avoirs appartenant à des banques irakiennes et gelés chez elles, pour solder d'autres comptes débiteurs de ces mêmes clients irakiens, dont elles supportaient la charge depuis août 1990 ! 

Autrement dit, elles ont bouché un trou avec leur argent irakien, pour diminuer leur exposition nette sur l'Irak. Des opérations de compensation classiques et normales, expliquent ces banques, comme du temps de « Nanar Tapis ».
Mais le ministère des Finances les juge anormales. Et pour trois raisons. Elles ont été effectuées sans demander l'autorisation du Trésor, seul juge de l'application du gel des avoirs irakiens – dont le montant est classé secret d'État.
(Je surligne à l’adresse que quelques correspondants, dont notre « Ami-Râle » et ses compères, parce qu’il y a donc encore des « choses à cacher » en matière de « pognon des autres »).

Elles seraient contraires aux règles édictées par le ministère des Finances, ne permettant des mouvements qu'entre des comptes irakiens d'une même nature et d'une même personne (la simple application du code civil). En l'occurrence, les banques auraient pompé sur des comptes de provisions pour crédits documentaires afin de remplir des comptes à vue dans le rouge. Enfin, en agissant de la sorte, les banques se seraient comportées en créanciers privilégiés de l'Irak, se servant en premier dans les avoirs, alors même que d'autres créanciers de Bagdad doivent supporter qu'on ne leur paie pas leur dû…

Alors, une volonté de dissimulation ou de protection des actifs irakiens, afin d'éviter que d'autres créanciers de de ce pays ne mettent la main sur ce pactole ? Depuis 1989, l'Irak doit environ 40 milliards de francs aux gaulois…
Une dette qui a peu de chances d’être remboursée malgré les efforts de la CINU de Genève.

Une seule entreprise Gauloise, Dumez, a obtenu à ce jour une décision de tribunal lui reconnaissant le droit de recouvrer son dû.
Avant la guerre du Golfe, le groupe de BTP avait, à Bagdad, fait condamner l'État irakien à lui payer une facture de 22,9 millions de dollars, pour des travaux réalisés en 1987. Le 9 octobre 1991, le tribunal de grande instance de Nanterre confirmait la validité de la créance. Immédiatement, le ministère des Finances autorisait Dumez à procéder à une saisie-arrêt sur des avoirs irakiens gelés.
« Encore fallait-il les trouver ! Nous sommes partis à la pêche ! », explique-t-on chez Dumez. Depuis le début de 1992, le groupe envoie des huissiers frapper aux portes des banques, avec copie du jugement.

Certains établissements, dont la BNP et la Société générale, ont refusé d'ouvrir, contestant juridiquement la saisie-arrêt. Il a fallu plusieurs décisions du tribunal de grande instance de Paris (en août et en décembre 1992) pour casser cette argumentation bancaire. 

Ces contentieux entre créanciers sont de deux natures. Les premiers sont liés aux 25 milliards de francs prêtés par des banques gauloises pour financer des grands contrats – civils ou militaires – en Irak avec la bénédiction de l'État, via la Coface. La Compagnie gauloise d'assurances pour le commerce extérieur avait garanti ces contrats à hauteur de 90 %. Dès la fin de 1989, face à des Irakiens mauvais payeurs, la Coface a enregistré les sinistres et remboursé les banques, qui devaient assumer 5 % du risque. Tandis qu'une vingtaine d'entreprises bénéficiaires de contrats se voyaient contraintes d'éponger les 5 % restants, en application des clauses de la Coface.
Ces exportateurs ont toujours protesté contre cette ponction étatique de plusieurs centaines de millions de francs. « On nous plume pour sauver les ardoises bancaires », proteste l'un d'eux.
Des banques se sont-elles servies dans des comptes irakiens, en attendant l'issue juridique de ce bras de fer ? 

La colère des entreprises est d'autant plus vive que certaines avaient pris des risques supplémentaires de plusieurs milliards de francs – une quinzaine au total – sur l'Irak, et ce juste avant le début de la guerre du Golfe.
Faute de couverture de la Coface – alors très réticente –, ces exportateurs avaient discrètement offert leur propre garantie aux banques pour qu'elles fassent crédit à l'Irak. Les commandes affluaient, ils ne doutaient pas des règlements irakiens…, se souvient un observateur.
Ce jeu dangereux aurait coûté plusieurs centaines de millions de francs à l'Aérospatiale et à Interagra. Car, dès que les sinistres se sont déclarés, les banques ont appelé les entreprises en garantie. Non sans se heurter à quelques résistances. Ce qui pourrait expliquer les tentatives bancaires de recouvrement sur le magot irakien en « Gauloisie-de-la-carambouille ». 

Décidément, où qu’on se tourne, on ne peut que constater que nous vivons dans un monde où les rapports avec l’argent restent … « nerveux ».
Enfin… euh… avec « l’argent des autres » seulement !
Parce que quand il s’agit du sien propre, là, on ne rigole plus du tout, jusqu’à en faire hold-up pour le récupérer…
Et on retiendra surtout que « l’argent des autres », des « électeurs-kon-tribuables » les rend tous dingues, sans retenue aucune.
Et ce depuis que je suis né…
Drôle d’époque, finalement.

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