Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 30 juin 2016

Pendant ce temps-là, on vous enfume comme jamais…


Quand la Cour des comptes refait ses comptes.

Bon, il faut reconnaître que le « Brexit » a quelques mérites : On ne parle pas des « choses qui fâchent », ou alors à la marge, l’urgence étant ailleurs.
Passée sous silence la création de plus de 30 taxes nouvelles depuis le début de l’année par le gouvernement.
Moi, je ne tiens plus les comptes : Pas le temps, mais on en serait à plus de 300 depuis l’arrivée au pouvoir du « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois »…
Combien ont disparu dans l’intervalle ?
Une pincée ?

D’autant que s’y mettent aussi les régions, dont « Valy-pète-fesse » en Île-de-France : Entre l’augmentation du pass-Navigo, baptisée « taxe-Valse », dont je rappelle qu’elle est supportée pour moitié par les employeurs renchérissant le coût du travail qu’on veut diminuer officiellement par ailleurs, pour un service dont il paraît qu’il est toujours aussi déplorable, voire pire, et la bonne idée de créer une « taxe régionale d’équipement » assise sur la valeur des fonciers de tout le monde, y’a pas à dire, question « attractivité-fiscale », on n’a rien inventé de mieux : La caisse, c’est par-là, merci pour votre obole forcée !

« De-la-Nuée » avait déjà fait le coup : À côté de la taxe foncière municipale, il avait inventé la taxe foncière départementale !
Maintenant, on passe à l’étape régionale, le tout avec les 7,5 % de frais de recouvrement national et demain, faudra bien payer la « taxe-Brexit » au niveau européen, que j’en pense.
Passons : Dans le brouhaha anglais, on n’a pas vu passer le rapport de la Cour des comptes (ou si peu).

Là, je m’inquiète, de loin, pour vous (en « Ritalie », on cause actuellement du sauvetage des banques locales pour plus de 40 milliards d’euro : Une autre paire de manches…)
Car toute la question est de savoir si le gouvernement de « Menuet-Valse » tiendra ou non la trajectoire de réduction du déficit public qu'il s'est lui-même fixée, « en toute liberté », comme il le clame régulièrement ?
Vous connaissez mon opinion sur le sujet, mais là je laisse la parole aux comptables de la Cour qui préviennent en substance que rien n’est moins sûr ! 

Dans leur communiqué de presse, les magistrats chargés de contrôler les comptes publics n'y vont pas par quatre chemins : « L'objectif de réduction à 2,7 % du déficit en 2017 a, sur la base des décisions connues aujourd'hui, un risque élevé de ne pas être atteint. »
Le Pays est pourtant attendue au tournant par ses partenaires européens, elle qui a bénéficié de deux délais pour revenir sous la barre fatidique des 3 % depuis l'arrivée de « Flanby » à l'Élysée en 2012.
« Cadeaux » des « soce-démocratouilles » eurocrates à un « soce-dogmatique » tout court.

Pour 2016, le risque serait gérable en disent-ils. Il faut dire que la marche à franchir s'avère plutôt modeste. Après avoir ramené le déficit à 3,6 % en 2015, un chiffre meilleur que le 3,8 % attendu, le ministre des Finances vise désormais 3,3 % à la fin de l'année dans un contexte de reprise économique.
Là, c’est présomptueux : Le chômage a recommencé son inflation mensuelle qu’on ne peut même plus maquiller, après deux mois « d’inversion » déguisée et les soubresauts de l’économie européenne qui est en train de diriger le vote britannique, risquent de malmener toutes prévisions, même raisonnables.

Mais… l'objectif est donc « atteignable », reconnaît la Cour des comptes, malgré des risques de dérapage des dépenses de l'État par rapport aux objectifs. Elle les évalue entre 3,2 milliards et 6,4 milliards par rapport aux objectifs votés en loi de finances : Au moins, voilà une fourchette pour le moins précise !
On n’est plus à 3,2 milliards près dans ce foutu pays : À 10 € l’heure de Smic, ça en fait du taff !
Qu’ils en concluent que l’exécution des dépenses est donc de plus en plus tendue : L’année dernière, à la même époque, les magistrats avaient identifié un risque plus limité, de 1,8 à 4,3 milliards…

Rien que les nouvelles dépenses annoncées par le gouvernement (plan d'urgence pour l'emploi et mesures pour les éleveurs et agriculteurs) pourraient mener à quelque 2,5 milliards de dépassement.
Et ils n’ont pas eu le temps d’intégrer les autres mesures évaluées à la louche entre 4 et 5 milliards…
Pire encore, la masse salariale de l'État devrait augmenter de plus de 1 %, une première depuis 2009, sous l'effet à la fois de l'augmentation des effectifs et du point d'indice des fonctionnaires, plus quelques mesures catégorielles en faveur des policiers et des professeurs ânonnant leur « transfert de savoirs » à des « apprenants ».
On y reviendra, puisque par ailleurs, ils sont tellement performants que l’immense majorité des « scolaires » sort de « les-Ducs-à-Sion » sans la moindre culture économique.
Et en plus, ça vote, mais si : On me l’a affirmé !

Le reste des dépassements identifiés semble provenir d'une sous-budgétisation chronique de certaines missions dans la loi de finances, comme les opérations extérieures de l'armée gauloise.
Mais peut-être vit-elle sur la bête, à l’ancienne, comme à Kolwezi, dans le Golfe et encore ailleurs, ce qu’on appelle pudiquement les « REX », les Recettes EXceptionnelles. 

La Sécurité sociale n'est pas non plus épargnée. L'échec des discussions sur la réforme de l'indemnisation du chômage entre syndicats et patronat devrait lui laisser une ardoise de 800 millions d'euros par rapport aux économies prévues…

Merci le MEDEF, la loi « El-Konnerie », les fondeurs et autres « tourneurs en rond » des manifs’.
Moi, j’adore les effets de l’autisme irresponsable…

Notez que le gouvernement de « Menuet-Valse » répond invariablement qu'il est parfaitement capable de tenir les dépenses grâce à ce qu'il appelle la « réserve de précaution », des crédits alloués aux ministères, mais qui peuvent être annulés en cours d'année pour faire face aux aléas de gestion.
Pour la Cour des comptes, cet outil, qui consiste à raboter les crédits en cours d'année pour faire face aux nouvelles dépenses, a ses limites : L'année dernière, seuls 4 milliards sur une enveloppe totale de 11 milliards ont effectivement été supprimés, apprend-on.
De la cuisine indigeste, finalement…
Car en juin, l'annulation de crédits consacrés à la recherche a déjà donné lieu à une fronde et « François III » est revenu sur les arbitrages de Bercy…
Dans ce contexte, le respect de l'objectif de déficit ne tient manifestement qu’à un fil.
D’autant qu’il « exigera une gestion très stricte des dépenses et ne laisse aucune place pour des décisions nouvelles conduisant à des hausses de dépenses », peut-on lire dans la synthèse de ce rapport.

En bref, ce qui était prévisible s’est réalisé : Le « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » pris dans la tourmente a commencé son quinquennat par redresser les comptes en augmentant les impôts, en 2012-2013.
Un vrai massacre pour plus de 50 milliards.
À partir de 2014, l'accent a enfin été mis sur les réductions de dépenses, avec un plan d'économies de 50 milliards sur trois ans, de 2015 à 2017.
Du flan ?
Car le président de la République a été bien aidé par la baisse des taux d'intérêt réclamés par les investisseurs à la « Gauloisie-prospère » pour financer sa dette publique (celle que vos gosses ne pourront même pas rembourser).
Ainsi, depuis 2012, près de la moitié de la réduction du déficit enregistrée, de 5,1 % du PIB à 3,8 %, soit 1,3 point, est due à la baisse de la charge d'intérêt, ont calculé les magistrats de la Cour des comptes.
Même « Bling-bling » n’avait pas bénéficié d’un tel soutien de la finance internationale !

Mais c'est surtout pour la suite, de 2017 à 2019, que la Cour des comptes s'inquiète…
À moins de se succéder à lui-même (on ne voit pas bien comment, mais admettons), « Flanby » est en train de tirer des chèques en bois sur le compte de son successeur !
Non seulement la trajectoire budgétaire présentée en avril ne détaille pas les économies nécessaires l'année prochaine – le gouvernement renvoie à la loi de finances de l'automne moment du grand « chabadabada-budgétaire » –, mais, en plus, les vannes de la dépense publique sont à nouveau grandes ouvertes.
La hausse programmée des dépenses militaires, les mesures annoncées en début d'année en faveur de l'emploi et des jeunes, l'atténuation de l'effort demandé aux communes et surtout l'augmentation de la masse salariale de l'État devraient à elles seules générer 0,3 point de PIB de dépenses en plus en 2017, et encore davantage ensuite !
Magnifique, non ?
Et dire qu’ils ont tous fait « l’Êna »… Entrés sur concours : La crème de la crème !

Alors qu'elles représentent près du quart de la dépense publique, les dépenses de rémunération des fonctionnaires devraient augmenter l'année prochaine « à un rythme supérieur à celui enregistré sur l'ensemble de la période 2009-2015 », s'alarment particulièrement les magistrats dans la synthèse de leur travail.
Eh oui, à force de ne pas vouloir tailler dans les effectifs, mais à multiplier les postes redondants entre fonctionnaires territoriaux et entre nationaux et « agences », la logique des chiffres reste implacable … dans tous les cas !
Il faut dire qu'aucun des leviers qui avaient permis de contenir son évolution jusqu'à présent ne sera plus actionné : Fini, la stabilité des effectifs ; oublié, le gel du point d'indice ; terminé, la limitation des mesures catégorielles en cette année électorale.

Autant de largesses qui fragilisent la trajectoire de redressement des comptes présentée par le gouvernement en avril. Celle-ci prévoit un déficit de 1,2 % de PIB en 2019, ce qui revient à prévoir une réduction pure et simple de la dépense publique. Ce n'est pas gagné : de 2010 à 2015, celle-ci a progressé en moyenne de 1,1 % par an…
Et encore !

Piqué au vif, « François III » a réagi depuis le sommet de l'Union européenne en assurant que le pays devrait atteindre sa cible de déficit de 2,7 % en 2017, « si la croissance était ce que l'on pense pouvoir estimer aujourd'hui à 1,7 % l'année prochaine, et si nous continuons nos efforts en matière de maîtrise de la dépense, et si nous étions extrêmement vigilants sur l'exécution de notre budget ».
Beaucoup de « si » !
D'autant que le gouvernement parie toujours officiellement sur 1,5 % de croissance en 2017 et non pas 1,7 %. Une prévision qui pourrait être fragilisée par le « Brexit ».
Autrement dit, c’est déjà loupé avant même la prochaine saint-Sylvestre…

Conclusion : Vous vous souvenez des « 50 milliards d'économies » promis par le gouvernement de 2015 à 2017 ?
Je ne sais plus où, mais je me suis foutu de la gueule des fats qui l’avaient énoncé.
Du pur marketing !
Voilà ce que conclut la Cour des comptes, dans un langage beaucoup plus diplomatique que le mien…

Je rappelle ainsi qu’en 2014, « Menuet-Valse » avait promis 21 milliards d'économies en 2015, puis 14,5 par an en 2016 et en 2017.
Il jure aujourd'hui en avoir trouvé 18,1 l'année dernière (2015) et 13,2 cette année (2016), ce qui signifie que l'effort le plus important est, soit du vent, soit sera porté sur 18,7 milliards d'économies, en 2017, quand il ne sera plus là pour assumer ses mensonges !
D’autant qu’en année électorale, tous les « cadeaux » sont les bienvenus, du moment que c’est payé par votre propre pognon, pas le leur.

Plus intéressant, c’est aussi de rappeler, comme ne manquent pas de le faire les magistrats de la Cour des comptes, que ce calcul des économies se fait par rapport à la « hausse tendancielle » des dépenses publiques que l'on observerait « à politique inchangée », c'est-à-dire si aucune mesure de rigueur n'était décidée, ni encore moins tout « relâchement » budgétaire….
Se pose donc le problème de la mesure de cette « croissance tendancielle » d'une année sur l'autre.
C’est de la statistique : Déjà qu’on sait faire dire n’importe quoi au résultat d’une simple addition, quand on entre dans le domaine de la « stat’ », même pour un calcul de point-mort ex-ante, ou une simple régression linéaire (qui sont encore dans le domaine de la géométrie), c’est la cour des miracles !
Et c'est d’ailleurs là que le bât blesse.
Selon les spécialistes de la Rue Cambon, l'estimation du gouvernement, forcément arbitraire, est « plutôt élevée ».
Cela a pour effet de « majorer d'autant les économies affichées », écrivent les auteurs de la synthèse du rapport.
Ce que démontre d’ailleurs le passé immédiat, ex-post.

De toute façon, même en retenant les hypothèses du gouvernement sur cette fameuse « croissance tendancielle », la Cour des comptes ne retrouve pas les 50 milliards promis par Bercy !
Alors que le ministre des Finances évalue les économies réalisées en 2015 à 18,1  milliards d'euros (cf. ci-dessus), les magistrats, eux, n'en ont trouvé que 12…

Vous savez quoi ?
Qu’est-ce qu’ils drolatique tous ces incompétents-là !
En revanche et quoi qu'il en soit, il suffit de comparer et de constater que le pays est en retard sur la maîtrise de ses dépenses par rapport à ses principaux voisins et ce depuis 2010.
Exit « Bling-bling » et le « Capitaine-de-pédalo » avec un zéro pointé dans la gestion des finances du pays !
Et ce qu’il y a de terrible c’est que non seulement ils croient encore tous les deux à leurs chances pour 2017, mais qu’ils réussissent aussi à convaincre assez de citoyens atteints d’innumérisme pour passer pour des « cadors »…
Et ils sont encore assez nombreux pour s’en convaincre eux-mêmes.

Là encore, c’est assez fabuleux, finalement : Exactement le même problème qu’avec nos amis britanniques, en tout cas certains qui ne se pensaient pas « assez nombreux » pour voter le « Brexit » proposé.
Y’a de quoi en rire, n’est-ce pas !

mercredi 29 juin 2016

Tant qu’il y a de l’humour, y’a de la vie !


Et de l’humour, ils n’en manquent pas…

Ça a commencé très fort avec la très gracieuse Elizabeth II : En visite de deux jours en Irlande du Nord à un bout de son royaume, elle répond au « Bonjour. Comment allez-vous ? » du vice-Premier ministre d'Irlande du Nord, Martin McGuinness (pas celui de la bière, mais un autre), lui tendant sa main : « Je suis toujours en vie, ha ! »
À 90 balais dépassés, elle rajoute en parlant d’elle : « Nous avons été très occupée, beaucoup de choses sont arrivées ».
Mais oui, son royaume pourrait exploser et elle, elle est seulement « occupée », même pas préoccupée.
J’adore !

Et ses sujets ont pris le relai sur internet :
« Bon, la bonne nouvelle, c’est qu’on est toujours à l’Eurovision. »
« J’en ai entendu une bonne hier soir : Roy Hodgson devrait négocier le Brexit, ça prendrait 90 minutes et pas deux ans. »
« Les licenciements commencent après le Brexit », tweete cet internaute avec une photo du coach démissionnaire.
« Au moins, des deux calamités qui ont touché l’Angleterre, une seule a été causée par un but contre son camp. »
« Peut-être que l’Angleterre pourrait discuter la sortie de l’Euro 2016 de manière informelle d’abord, au lieu de rentrer directement à la maison. »
« Pas d’UE. Pas de Premier ministre. Pas de note AAA. Pas d’Euro. Il fait bon vivre à notre époque ! »

La presse britannique n’était évidemment pas en reste :
« Exit [sortie] : une nuit de farce », titrait Metro mardi matin avec une photo de l’équipe d’Angleterre. En ajoutant en dessous « Brexit : un jour de farce ».
« Cod help us », soit « Que Dieu nous vienne en aide », mais « God » est remplacé par « cod » : La morue.
Ce titre fait allusion à la « guerre de la morue », un différend sur les zones de pêche qui a opposé les deux pays dans les années 1950 à 1970, finalement remporté par l’Islande.

Quant à « J’y-Sait-Bunker », le « Junk’ luxembourgeois », patron provisoire de l’édifice européen, croisant l’eurodéputé britannique europhobe Nigel Farage, tenant du « Brexit » dont les diatribes anti-immigration ont été l'un des moteurs de la campagne en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE, qui se tenait debout à deux pas de lui dans l'hémicycle, il lui lance : « Je suis d'une certaine façon très surpris que vous soyez ici. Vous vous battez pour une sortie, pourquoi vous trouvez-vous ici ? » lui a-t-il demandé.
Notez qu’il aurait pu poser la même question (que je pose régulièrement moi-même) à « Marinella-tchi-tchi » et sa clique dont aucun « groupe » nationaliste ne veut par ailleurs…
Et Farage de lui répondre avec un sourire : « C'est un plaisir » !
Je vous jure, le « British sense of humor », c’est impayable.

En amont du sommet, qui a débuté hier vers à 13 heures, alors que d’autres défilaient à « Paris-sur-la-Seine », le même président de la Commission européenne a exhorté le Royaume-Uni à « clarifier le plus rapidement possible la situation » après le « Brexit », alors qu’il est au bord de l’explosion : On rappelle que l'Écosse a voté à 62 % en faveur d'un maintien dans l'UE…
« Pas de notification, pas de négociation », a-t-il martelé, en anglais.
« C'est nous qui décidons de l'ordre du jour, pas ceux qui veulent quitter l'UE », a-t-il prévenu.
Et un diplomate de rajouter en écho de « Mère-qu’elle » qui évoque des solutions procédurales : « L'éventail des formules est large pour le statut futur : cela peut aller du statut de la Corée du Nord à celui de la Turquie »…
Ambiance !

En effet, pour la chancelière allemande « l'UE est assez forte pour surmonter le départ du Royaume-Uni, elle est assez forte pour continuer à aller de l'avant, même à 27 membres ».
Elle s’exprimait devant les députés allemands : « On s'assurera que les négociations ne se déroulent pas selon le principe du choix à la carte. (…) celui qui sort de la famille ne peut pas s'attendre à ce que tous ses devoirs disparaissent et que ses privilèges soient maintenus », a-t-elle prévenu.
Voilà qui est dit, non sans humour : Elle aurait dû tenir ce langage depuis bien longtemps. 

Toujours côté « humour », c’est maintenant « Bobo-rice-Johnson-&-Johnson », l’ex-maire de London, chef de file des partisans du « Brexit », qui ambitionne aussi de succéder à « Camé-Rhône » et opte désormais pour un ton inhabituellement conciliant vis-à-vis de ses adversaires d'hier, martelant que le Royaume-Uni fait « partie de l'Europe » et que la coopération avec ses voisins allait « s'intensifier ».
Encore un, on ne sait pas ce qu’il a fumé au breakfast ce jour-là…

D’autant qu’après le désistement de « Os-borgne » pour diriger le parti, il se trouve que la concurrence se réveille, tellement le « blondinet » agace les hiérarques.
La ministre de l'Intérieur Theresa May devrait incarner la candidature « anti-Bobo-rice » au sein du Parti conservateur pour le poste de Premier ministre…
Maggie reviendrait-elle ?
Tu parles d’une rigolade, là encore ! 

Il en va « aussi de 440 millions de citoyens de l'UE en dehors de la Grande-Bretagne. Ils ont le droit de savoir clairement dans quelle UE ils vivent : une UE avec ou sans la Grande-Bretagne », a renchéri la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini recevant son homologue américain, quant au déclenchement de la procédure de l’article 50 du traité de Lisbonne, « ex-TCE ».

Car il y avait « Kerry-Kerry » qui passait par là : « Je regrette personnellement que le Royaume-Uni ne soit plus à la table des discussions quand il y aura un dialogue États-Unis-UE », a déclaré le chef de la diplomatie américaine.
Bé tu discuteras avec eux et sans nous d’un côté, et avec nous et sans eux de l’autre côté : Pas plus mal et on verra qui s’en tirera au mieux…
Il avait d’ailleurs un peu plus tôt appelé les Européens à « ne pas perdre la tête ».
Ah bon (rire) ?
Je ne savais pas que les britanniques étaient notre tête, moi l’européen-né depuis au moins Gergovie…

Ceci étant, ils ne font pas que rigoler : Ils « bricolent » aussi.
La « Teutonnie », la « Gauloisie » et la « Ritalie » aurait annoncé leur volonté de donner une « nouvelle impulsion » au projet européen.
Merci : Des qui auraient lu mon post d’hier, peut-être ?
Pas tout-à-fait ou alors ils n’ont rien compris : « Nous sommes d'accord là-dessus, il n'y aura pas de discussions formelles ou informelles sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE tant qu'il n'y aura pas de demande de sortie de l'UE au niveau du Conseil européen », a averti la chancelière allemande.
Mais en vue d'éviter que les « forces centrifuges » ne gagnent du terrain en Europe et que le vote britannique ne donne des idées à d'autres pays, « nous allons présenter une proposition à nos collègues », chefs d'État ou de gouvernement des autres pays de l'UE, pour « donner une nouvelle impulsion » au projet européen « au cours des prochains mois », a-t-elle annoncé.
Et oui, une chance historique à saisir, que j’en disais l’autre jour…
Des avancées étaient envisagées dans les domaines de « la défense, la croissance, l'emploi et la compétitivité ».
Notez que côté « centrifuge », c’est l’UK qui a des soucis : L’Écosse a voté à 62 % en faveur d'un maintien dans l'UE….
Mais au juste à quoi faisait-elle allusion ?

Ceci dit, avant d’aller plus loin et en guise de « mise en bouche », j’ai reçu un message personnel de « Bling-bling » soi-même qui reprend l’idée au vol…
« Nous devons entendre le message qui nous a été adressé de la part des Britanniques. Des conséquences rapides doivent être tirées de leur vote. (…)
Après ce vote, la question qui se pose est celle de l’avenir de l’Europe (…). Nous voulons une Europe qui protège, qui assure aux Européens la sécurité à laquelle ils ont droit, une Europe qui défende ses intérêts et parte à la conquête des marchés mondiaux, une Europe indépendante, une Europe fondée sur les nations.
Pour cela, l’Europe doit être refondée autour des principes suivants :
– L’Europe doit reconnaître qu’elle a des frontières et qu’il est de sa responsabilité vis-à-vis des peuples de les faire respecter. Il est plus que temps de mettre en place le Schengen II que nous avons été les premiers à réclamer.
Dans l’attente de ce Schengen II, la France doit contrôler elle-même ses frontières nationales partout et aussi longtemps que nécessaire. »
Moi, je veux bien, mais bon, fallait dénoncer Schengen I et le faire quand tu manipulais encore « Fifi-le-déchu » : Personne ne t’en aurait voulu, à l’époque !
Là, ça fait un peu « soupe réchauffée », à ce que j’en dis…

« – L’Europe doit assurer son indépendance politique et sa force économique en défendant la zone euro. Nous demandons qu’elle se dote enfin d’un véritable gouvernement économique qui assurera une coordination beaucoup plus forte des politiques économiques, budgétaires et fiscales au service de la croissance et de l’emploi. »
Un « gouvernement », je ne sais pas, les USA se débrouillent très bien sans, mais pour le reste, c’est une belle synthèse de mon propos, sauf qu’il y manque un gros morceau de l’essentiel : L’aspect « social & humain »…
Une carence volontaire ? 

« Elle devra également se doter d’un véritable Fonds Monétaire Européen car le FMI ne doit plus intervenir dans les affaires intérieures de l’Europe. »
Tu te réveilles, là ?
Il y a le MES, le FESF, la commission qui vient d’infliger une amende aux Espagnols et aux Portugais, façon « paye ou dégage ! »…

On est censé en faire autant, tant que la loi sera la même pour tous, mais ça ne semble pas être le cas avec l’Europe, pour les Grecs, les Ritaux et les Gaulois…
Et souvenez-vous qu’on nous a assez bassiné avec les « Grexit », il n’y a pas encore si longtemps (que ça va revenir avec les beaux-jours)…
Alors on se calme, là, l’agité à talonnettes !

« – Le principe de subsidiarité doit être enfin respecté de manière effective. Pour cela, les compétences de l’Union européenne doivent être redéfinies autour d’un petit nombre de priorités stratégiques (marché intérieur, PAC, industrie, énergie, recherche, concurrence, politique commerciale, numérique…) ; tout le reste doit être rendu à la seule souveraineté des États. Le fonctionnement de la Commission doit être revu pour en finir avec l’inflation normative européenne. »
Il manque là encore l’essentiel : Le droit des personnes, le droit des biens, le droit des libertés publiques…
Il n’a pas tout lu ou tout compris de mes billets : C’est bien la peine !
Et pourquoi tu n’y penses que depuis désormais ?
Tu as été au pouvoir, à tous les concentrer pendant 5 ans, qu’est-ce que tu la ramènes maintenant ?

« – Enfin, le processus d’élargissement doit être stoppé jusqu’à ce que la refondation de l’Europe ait été menée à son terme. En toute hypothèse, nous devons dire clairement à la Turquie qu’elle n’a pas vocation à entrer dans l’Union européenne. À ce titre, nous réaffirmons notre ambition d’un partenariat stratégique avec la Russie et la Turquie, mais qui n’est pas une adhésion. »
Oui, si tu veux : Ce sont des détails d’intendance qui se régleront avec le temps qui passe.
On aura réussi l’Europe, la grande, la vraie que quand on aura inclus la Russie au moins jusqu’à Vladivostok, à ce que j’en dis !

Mais j’aime bien ce passage-là : « Plus que jamais, la refondation de l’Union européenne nécessite de la lucidité, de la volonté et une vision. L’Europe vit un moment de nature historique. Jamais le projet européen, avec l’idéal qu’il porte, n’a été autant menacé. L’Europe ne pourra survivre sans le soutien des peuples européens. »
Ok et alors, que nous propose donc en douce réplique la « Miss-Mère-Qu’elle » ?
Tu es au courant, toi « Bling-bling », elle qui t’aimait bien pour pouvoir te toiser facilement ?

Non, eh bien je te vais mettre au parfum : Le nouveau concept pour l’UE serait né en réaction à la décision des Britanniques de sortir de l’UE, mais a été en réalité élaboré avant, car le document de référence a été publié sur le site de la diplomatie allemande et prévoit un « agenda sécuritaire européen » face aux menaces « intérieures et extérieures ».
Avant tout, les deux ministères concernés proposent de bâtir une « politique européenne d’asile et de migrations » grâce à laquelle on verra « le premier système multinational de gardes-frontières et garde-côtes dans le monde » dirigée par une « Agence européenne de l’asile »…
Une bombe en préparation, « Brexit » ou non, puisque c’est la suite de l’accord sur la mise en place d’une « police des frontières » communes dont je vous parlais encore hier…

Précisons que sur le plan économique, « J’y-Aime-Air-eau » et « Franque-Water-Étoile-meilleur » demandent des « ajustements » pour satisfaire les pays qui portent le fardeau d’austérité, tels que l’Italie, le Portugal, l’Espagne et la Grèce qui avait aussi menacé de sortir de l’UE.
Euh, la « Gauloisie-prospère » n’a aucun fardeau, peut-être…
Les ministres évoquent également dans ce document le renforcement de la convergence économico-budgétaire et proposent de créer un budget commun pour les pays de l’union monétaire.
Mais si : Chez eux, plus d’Europe, c’est encore plus de carcan européen… !
Donc moins de libertés, moins de concurrence, moins de compétitivité, de réactivité.
Et ils ne rigolent même pas quand ils « bricolent ».

Sauf qu’en sus, le vrai projet (à moins que ce ne soit qu’un fantasme de plus), qui diffère considérablement de celui qui a été présenté par la diplomatie teutonne, fait état d’une volonté de créer un « État européen uni articulé autour des pays les plus forts de l’UE actuelle ».
Les autres, … écrasés sous le poids des « plus forts »…
Je vous le dis, même dans le « bricolage », ils ne manquent pas d’humour décalé et à rebours, eux non plus !

D’après ce document qui aura « fuité », les pays membres de ce nouvel État perdraient le droit d’avoir leur propre armée, services de sécurité et code pénal.
Les États membres ne pourraient par ailleurs plus disposer de leur propre banque centrale ni de leur monnaie pour « défendre leurs intérêts (nationaux) ».
Ce qui est déjà le cas pour les membres de l’Eurozone.
En outre, les États membres de cette nouvelle Union « perdraient le contrôle de leurs propres frontières et des procédures de répartition des migrants sur leur territoire » et le document évoquerait l’introduction d’un système de visas unifié et d’une politique extérieure commune.

Pour couronner le tout et lui donner tout son poids, la chancellerie allemande aurait rapidement relativisé la portée de ce (ou ces) document(s), soulignant qu’il(s) constituai(en)t la « réflexion » de ministres mais n’engageai(en)t personne.
« Nous sommes dans une phase où il y a beaucoup de réflexion et de documents. C’est bien ainsi (…) c’est un apport à la discussion qui est bienvenu », a déclaré le porte-la-parole tout en soulignant qu’au final cette réflexion « doit être menée dans le cercle des 27 ».

Je vous dis tout ça, parce que le côté assez drolatique, c’est quand même qu’ils semblent tous avoir pété les plombs.
Trop ou pas assez d’Europe et d’eurocratie, ils n’ont pas encore assimilé ce que leurs propres peuples leur racontent.
Assez fabuleux d’autisme.
Et finalement, je ne sais plus s’il vaut mieux en rire ou en pleurer.