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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 10 juin 2016

Les recuites : Saison 3


On commence par une « revenue »

Jean-Marc et une femme qui ne se connaissent pas doivent partager le même wagon-lit.
Bien qu’un peu gênés par cette intimité, les deux sont fatigués et tombent bien vite endormis. Lui sur la couchette du haut, elle sur celle du bas.
Vers 1 heure du matin, Jean-Marc se penche et réveille la dame :
« – Madame… Madame… Excusez-moi de vous déranger mais j’ai terriblement froid. Auriez-vous la gentillesse de me passer la couverture qui se trouve dans le casier ?
– J’ai une bien meilleure idée. Faisons comme si nous étions mariés depuis 10 ans. Juste pour cette nuit. Ça vous va ? »
Jean-Marc est époustouflé.
« – B… Bien sûr que ça me va !
– Alors va chercher ta couverture toi-même et fais pas chier ! »
(Je la trouve si mignonne…)

Deux copines bavardent :
« – Dis voir, ton manteau de fourrure est très beau, mais t'as pas honte qu'un animal innocent paie pour tes caprices ?
– Et depuis quand défends-tu mon mari ? »

Dans un bar, Jean-Marc et ses deux potes Jean-Paul et Jean-François discutent de leur autorité à la maison.
« Moi », dit le premier, « ma femme ne fait jamais rien sans me demander mon accord. »
« Moi », dit le deuxième, « elle se tait quand je parle et elle m'obéit dans tous les domaines. »
Le troisième ne dit rien. Les deux autres lui demandent :
« – Et toi ?
– Moi, l'autre soir, je m'étais arrêté au bistrot et je suis rentré tard. Eh bien, ma femme est venue vers moi en rampant.
– Oh !!! » font les deux autres, admiratifs. « Et qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
– Sors dessous le lit si t'es un homme ! »

Un monsieur plus tout jeune, dans les 85 ans, va voir son médecin :
« – Docteur, j'ai besoin d'un fortifiant, ça ne va plus du tout. Vous comprenez, je suis fiancé à une jeune fille et chaque fois que je vais chez elle, j'ai des difficultés.
– Mais vous savez, c'est tout à fait normal à votre âge.
– Pas du tout, docteur. Au premier, pas de problème, mais au deuxième ça devient difficile, et au troisième c'est fini, je peux plus.
– Alors arrêtez-vous au premier, c'est déjà très bien comme ça », répond le médecin, admiratif.
« Mais docteur, la jeune fille habite au quatrième ! »

C'est une dame qui va jouer au bridge tous les jeudis après-midi avec ses copines.
Un certain jeudi, elle se retrouve avec un jeu tellement bon qu'elle ne voit plus le temps passer et continue à jouer bien plus longtemps que d'habitude.
Lorsqu'elle s'aperçoit de l'heure avancée, elle s'écrie :
« Oh non ! Je dois vite rentrer faire à manger à mon mari ! Il sera furieux s'il rentre et que son repas n'est pas prêt. »
Elle quitte le cercle de jeu et rentre chez elle. Elle réalise très vite qu'elle n'aura pas le temps de faire des courses, et comme il ne lui reste plus que de la laitue, un œuf et une boîte d'aliment pour chat, elle tente le tout pour le tout. Elle ouvre la boîte à chat, la mélange à l'œuf et dispose le tout dans une assiette avec des feuilles de salade. À ce moment-là, son mari arrive. Il s'installe à table, goûte et dit :
« Mmmm, chérie, c'est le meilleur plat que tu m'aies préparé en trente ans de mariage ! Tu peux recommencer tous les jours. »
Et ce soir-là, ils font l'amour alors que ça ne leur était pas arrivé depuis plusieurs mois.
Évidemment, tous les jeudis, elle refait le même dîner à son mari, et elle ne tarde pas à le lui faire tous les jours.
Lorsqu'elle raconte ça à ses copines du club de bridge, elles lui disent, horrifiées :
« Mais tu vas le tuer ! Il ne peut pas manger de la bouffe pour chat le restant de sa vie ! »
Deux mois plus tard, le mari meurt.
Aux funérailles, les copines de bridge attaquent la nouvelle veuve :
« – Tu l'as tué ! On t'avait pourtant prévenue. Comment peux-tu rester aussi calme et sans montrer l'ombre d'un remords ?
– Ah, mais ce n'est pas moi qui l'ai tué ! Il était en train de se lécher le trou de balle quand il est tombé du haut de l'armoire. »

Le guide du Muséum d'Histoire naturelle dit aux visiteurs :
« – Ce diplodocus, tel que vous le voyez, à l'état de squelette, est âgé de trente-trois millions trente-trois ans.
– Extraordinaire ! » s'exclame Jean-Marc. « Comment pouvez-vous arriver à déterminer son âge avec une telle précision ?
– Ce n'est pas compliqué. Quand j'ai commencé à travailler ici, le paléontologue m'a dit “Ce diplodocus, il a trente-trois millions d'années.” Et ça fait trente-trois ans que je suis dans la maison. »

Deux Suisses font de la varappe lorsque l'un des deux tombe dans une crevasse.
« – Tu t’es fait mal ?
– Je sais pas, j’ai pas fini de tomber. »

Ça se passe à l'émission Des chiffres et des lettres :
Consonne : C ; voyelle : O ; voyelle : U ; voyelle : I ;  consonne : L ; consonne: L ; voyelle : E ; consonne : S.
« – 8 lettres.
– Pas mieux. 
– LUCIOLES. »

Un gamin sonne à la porte de l'école qu'il a quittée une heure plus tôt. Le gardien vient lui ouvrir.
« – Qu'est-ce qu'il y a, Jean-Marc ?
– Je viens chercher mon stylo, je l'ai oublié.
– Et ça ne pouvait pas attendre demain ?
– Ah non alors ! Hier, ma sœur est rentrée du lycée sans ses règles, qu'est-ce qu'elle s'est faite engueuler ! »

L’instituteur questionne le petit Jean-Marc :
« – Qu'est-ce que tu aimerais faire plus tard ?
– Moi, je rêve de gagner 10.000 euros par mois, comme mon papa.
– Ce n’est pas vrai ? Ton père, il gagne 10.000 euros par mois ?
– Non, mais il en rêve aussi. »

Deux Américaines prennent le thé.
« – Et votre mari ?
– Ne m'en parlez pas, il est décédé.
– Pas possible ! Comment est-ce arrivé ?
– C'est le courant qui l'a emporté.
– C'est affreux ! Il est mort noyé ?
– Non. Sur la chaise électrique. »

Un soir au dîner, la petite dernière de Jean-Marc demande à son père :
« – Papa, pourquoi t'es toujours tout rouge ?
– Ben tu vois, ma fille, c'est l'été, et en mobylette tu prends des coups de soleil et ça te donne la peau toute rouge. »
La fillette opine du chef mais ne paraît pas totalement convaincue.
« – Mais papa, en hiver aussi t'es tout rouge…
– Oui, ma fille, mais en hiver il fait froid. Sur la mobylette, le froid et la vitesse, ça te fait la peau toute rouge. »
Alors la mère, excédée, saisit la bouteille de pastis et la tend à sa fille :
« Tiens, passe la mobylette à ton père ! »

La comtesse (au pied nu) vient de se confesser.
Elle rentre au château et dit au comte qui est en train de lire son journal :
« J'ai dit à monsieur le curé que pendant tout ce carême, pas un morceau de viande ne m'avait traversé le corps. »
Le comte enlève ses lunettes et la regarde :
« Quand vous parlez de moi, ma chère, même à un prêtre, j'aimerais bien que vous employiez d'autres expressions. »

Une femme dit à son mari :
« Jean-Marc, j’en ai assez ! Tu ne t'intéresses pas à moi, il n'y a que le foot qui compte. Le samedi soir, tu ne me sors jamais, tu vas au match. Le dimanche, tu en regardes un autre à la télé, le mardi tu remets ça. Tu ne parles que de foot, j'ai l'impression de ne pas exister. Je suis sûre que tu ne te souviens même pas de la date de notre mariage !
– Alors là tu te trompes ! Comment je pourrais l'oublier ? C'est le jour où le Milan AC a battu Barcelone 4 à 0 en finale de la Coupe d'Europe. »

Une baronne, excédée par le laisser-aller de sa cuisinière, décide un beau jour de la renvoyer.
Après avoir touché son dernier salaire, la cuisinière prend ses affaires et quitte la maison.
Sur le pas de la porte, elle s'arrête, tire deux euros de sa poche et lance la pièce au chien qui dort sur le paillasson.
La baronne s'énerve :
« – Qu'est-ce que c'est encore que ces gamineries ?
– Il l'a bien mérité. Depuis trois semaines, c'est lui qui nettoie les assiettes. »

Dans une soirée, une dame d'un âge certain demande à Jean-Marc :
« – Jeune homme, vous me donnez quel âge ?
– Les jambes 30, les bras 25, les seins 35, le visage 30, les hanches 25…
– Oh ! Vous me flattez !
– Attendez, je n'ai pas encore fait l'addition ! »

Jean-Marc gare sa voiture sur le parking d'un centre commercial.
À son retour, il trouve la vitre du conducteur fracassée et plus d'autoradio.
Quelque temps plus tard, il retourne se garer sur le même parking et, par prudence, il place un petit mot sur le tableau de bord :
« IL N'Y A PAS D'AUTORADIO DANS CETTE VOITURE ».
Quand il revient de faire ses courses, la voiture a disparu.
À sa place, l'écriteau, où on a rajouté :
« T'INQUIETE PAS, ON EN METTRA UN ! »

Jean-Marc et Jean-Paul discutent dans un bar :
« – Ma femme, elle est crade, mais crade...
– Pourquoi tu dis ça ?
– Tiens, la nuit dernière par exemple, je me lève pour aller pisser, eh bien il a fallu que je retire la vaisselle sale de l’évier. »

Une prof d'un lycée de banlieue essaie d'inculquer les bonnes manières à ses élèves :
« – Kevin, si tu étais en train de faire la cour à une jeune fille de bonne famille, très bien éduquée, pendant un dîner en tête-à-tête et que tu aies besoin d'aller aux toilettes, que dirais-tu ?
– Zyva, attends-moi une seconde, je vais pisser un coup, quoi !
– Ça serait très grossier et très malpoli de ta part. Et toi, Manuel, que dirais-tu ?
– Je m'excuse, il faut que j'aille aux toilettes, mais je reviens tout de suite.
– C'est déjà mieux, mais c'est désagréable de mentionner les toilettes pendant le repas. Et toi, Jean-Marc ?
Moi, madame, je dirais : ‘‘Ma chère, je vous demande pardon de m'absenter un moment. Je m'en vais de ce pas tendre la main à un ami intime que j'espère pouvoir vous présenter après le dîner’’. »

Jean-Marc s'énerve après une employée de mairie :
« – Mais enfin, voilà une demi-heure que je suis devant votre guichet !
– Et alors ? Moi ça fait quinze ans que je suis derrière ! »

Jean-Marc fait du deltaplane. Soudain, il croise une femme sur un balai à huit cents mètres d'altitude :
« – Ça alors ! Vous êtes une sorcière ?
– Non, j'étais femme de ménage à Tchernobyl. »

Le petit Jean-Marc arrive en classe un matin et se fait tout de suite rabrouer par la maîtresse :
« – Dis-moi, Jean-Marc, pourquoi n'es-tu pas venu à l'école hier ?
– C'est pas de ma faute, m'dame. C'est mon père, il a été brûlé.
– Oh, excuse-moi. J'espère que ses brûlures ne sont pas trop graves ?
– Oh si ! C'est que ça ne rigole pas, au crématorium. »

Un motard entre dans une ferme et dit au paysan :
« – Je suis désolé. À la sortie du virage, votre coq était au milieu de la route et je l'ai écrasé. Mais ne vous inquiétez pas, je vais le remplacer.
– Si vous voulez, » dit le fermier. « Les poules sont au fond de la cour. »

Et on finit par une « revenue » :
Un coiffeur a installé à l’entrée de son salon un magnifique perroquet très coloré sur un perchoir.
Hélas, à chaque fois que Sabrina, une jeune fille du quartier, passe devant le salon, le perroquet s’écrie :
« Tiens, v'là la petite pute ! »
Un jour, excédée, la jeune fille entre dans le salon et se plaint au propriétaire, qui promet de faire le nécessaire.
Quelques jours plus tard, Sabrina passe devant le salon de coiffure et voit que le perroquet a été teint en noir pour le punir. Comme l'oiseau reste muet, la jeune fille lui demande d'un air narquois :
« Alors, tu dis plus rien ? »
Et le perroquet répond :
« Je ne parle pas aux putes quand je suis en smoking. »
(Il y a plusieurs « originales » que je ne vous détaille pas, mais celle-là ressemble à celle du « Chi » et du perroquet du bordel qui débarque chez « Bernie »… en mieux !)

Bon week-end à toutes et à tous !

I3

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