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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 9 juin 2016

Ploutos


Discussion « philosophique » autour des chiffres du chômage US.

La semaine dernière, je débarque à Monaco jeudi dans la nuit avec ma glacière, pour être aux aurores dans les locaux de « chez mon boss » épuiser les parapheurs empilés à mon intention : C’est que j’ai un week-end chargé où je quête un anneau pour « my sweet-yacht » sur les côtes italiennes sises à proximité.
On attend avec fébrilité les chiffres du chômage US qu’on aura le lendemain matin.
Ce qui ne nous a pas empêchés de « discutailler » autour de la dernière comédie d'Aristophane jouée en 408 av. J.-C.
Mais si, figurez-vous ! 

Ploutus était le dieu de la richesse. Fils de Jasion et de Cérès, il naquit, d’après Hésiode, dans un champ de la fertile Crète, fécondé par un triple labour (la symbolique, n’est-ce pas…). Zeus le frappa de cécité, afin qu'il accordât aveuglément ses faveurs aux méchants et aux bons et n'anticipât pas sur les attributions de la puissance suprême.
En outre, il était boiteux, si l'on en croit d’autres.
Il demande à Zeus l'enseignement de la sagesse, mais au lieu de ça le dieu lui donne la richesse à distribuer et il le rend aveugle.
Sur le bon conseil de l'oracle de Delphes, un citoyen, Chrémylos, convainc Ploutos d'aller se faire soigner, en l'espèce d'aller dormir dans le sanctuaire d'Asclépios. Une fois guéri, Ploutos pourra faire le bonheur des honnêtes gens.
Dans la pièce survient Pénia, « la Dèche », déesse de la pôvreté si je me souviens bien du déroulé, qui l’accuse d'ingratitude : N'est-ce pas elle qui fait avancer le monde ?
Et d’expliquer que si tout le monde devient riche, les braves comme les malfrats, plus rien ne fonctionnerait ! Son argument est que s’il n’y a plus de pôvres, il n’y aura plus de riches. Il faut la contrainte de la nécessité pour gagner sa vie et donc produire ce qui est nécessaire aux riches.
Et sachez que de mon point-de-vue, les forces de « progrès-en-marche » soces-gauloises ont bien compris la leçon : Ils aiment tellement les « pôvres & sans dents » (qui bossent pour « les riches » : + de 4.000 euros/mois), qu’ils en fabriquent tous les jours à venir quémander quelques subsistances jusqu’à leur lécher les bottes et le reste !

On en parlait justement hier et encore avant-hier
À quoi cela servirait-il de travailler même pour un riche client, si on vivait tous dans l’abondance ?
Qu’est-ce qui pousserait le barbier à tailler les barbes, le paysan à labourer son champ, le plombier-polonais à s’exiler pour réparer vos fuites, les pompiers à aller sauver de la noyade les inondés du bassin de la Seine ?
Sans la « pôvreté », le monde des humains ne serait que chaos et misère !

Dans la fable d’Ésope, « Le laboureur et ses enfants » (Fable 83) ont un travail dur, celui de la terre, qui conduit à la prospérité.
Ploutos est alors la personnification de la richesse, à l’origine agricole, puis liée à la possession de biens.
Alors que pour Hésiode Ploutos « apporte le bonheur d’une richesse abondante à celui qui par hasard lui tombe entre les mains » : Cette idée que la richesse est liée au hasard est renforcée par des légendes ultérieures qui en font une divinité aveugle. On retrouve cette idée dans les représentations de la Fortune qui, les yeux bandés, déverse sa corne d’abondance au hasard.
L’intrigue de la pièce d’Aristophane repose sur l’idée que puisque Ploutos, aveugle, donne la richesse aux bons comme aux méchants, il suffit de lui rendre la vue pour qu’il ne la donne qu’aux bons. Une fois guéri,  Ploutos,  ne veut plus donner la richesse aux méchants et ceux-ci protestent évidemment mais on s’apprête cependant à le conduire sur l’Acropole pour qu’il soit le gardien du trésor d’Athènes (ce qui garantit d’ailleurs qu’il sera bien approvisionné).
Tomber de rideau.

Les grecs anciens avaient déjà repéré que la richesse était en train de devenir maitre du monde. Ils soulignent ce que les grecs modernes en paient actuellement la domination au prix fort.
En effet, on avait l’impression depuis 2008, après l’affaire des subprimes et la faillite de  Lehman Brothers, que nous étions dans une situation analogue à la crise de 1929. On pensait qu’il suffirait, après intervention des États pour renflouer les banques et de quelques bonnes mesures de sécurité bancaire pour s’en sortir.
Cependant la crise perdure car le phénomène est le suivant : Pour augmenter les profits, les entreprises aggravent la concurrence ; ces profits, au lieu de servir à tous par le biais de l’impôt, sont accaparés par un tout petit nombre.
Nous serions là au cœur du néolibéralisme qui n’est pas un avatar du laisser-faire libéral d’antan mais un système institutionnel mondial reposant sur les principes suivants :

– L’État n’est pas une institution fiable en matière économique : Il faut lui imposer une orthodoxie financière. Sans une autorité extérieure qui l’en empêche, il accumulera les dettes (l’exemple des PIGS, les pays du sud de l’Europe, est suffisamment parlant à ce sujet) ;

– Pour que cette imposition d’une orthodoxie financière soit possible, il faut des institutions indépendantes des États comme les institutions européennes (la BCE) ou internationales (l’OMC, le FMI ou l’OCDE) ;

– Pour faire accepter le bien-fondé de cette orthodoxie financière, il faut des économistes et des journalistes. Les économistes n’ont pas pour rôle de comprendre comment fonctionne l’économie : Ils doivent seulement pouvoir expliquer aux journalistes pourquoi l’orthodoxie financière est impérative.

L’exemple de la Grèce est emblématique : Le problème grec a pour origine sa précédente classe politique qui au dire de « Tsi-tsi-passe » lui-même avait été clientéliste et corrompue ; avait partie liée avec le pouvoir économique et avait laissé le champ libre à la fraude fiscale. Cependant, face à un déficit insoutenable, c’est contre l’avis du peuple grec que son gouvernement actuel a dû passer sous les fourches caudines des exigences européennes.
La situation sociale s’aggrave : Le patient mourra totalement guéri !

Que ce soit en Grèce (ou en « Gauloisie-impécunieuse »), c’est l’État qui plie : Question de « gôchiste » : Comment se fait-il que la démocratie de ces sociétés soit compatible avec de tels reculs ? La réponse est qu’il s’agit d’une démocratie représentative et non d’une démocratie telle que les grecs anciens la pratiquait. En effet, la démocratie antique était le résultat d’une lutte des pauvres contre les riches et c’était là la racine de la dynamique sociale (du Marx pur jus).
On notera un phénomène de cet ordre à Rome où César était le chef du parti des populares (issus de la plèbe) qui s’opposait à la classe dominante des optimates (sénateurs, chevaliers et leurs alliés). Une des revendications des populares était la réduction ou la remise des dettes des plus pôvres (et cela vaut encore aujourd’hui pour les États) ce qui veut dire que l’orthodoxie financière a toujours eu besoin d’être défendue.
Le cauchemar n’en finira donc jamais si l’on ne revient pas à cette démocratie antique : Dans la situation actuelle, les citoyens n’ont la possibilité de dire leur choix qu’au moment des élections où ils élisent des représentants dont la politique est devenu le métier. La classe politique est devenue une oligarchie qui est en phase, par sa formation et ses contacts, avec les dirigeants économiques dont ils servent les intérêts (vous vous souvenez encore un peu du « mon ennemi »  du Bourget ?).
C’est d’ailleurs pour ça que je propose de « dé-professionnaliser » la classe politique en rendant le « tiers-temps » obligatoire entre trois mandats successifs.
Mais c’est un sujet connexe.

Il faut donc refonder la démocratie et l’exemple de Podemos est fondamental et de rappeler que le mouvement « 5 étoiles » a porté en tête des municipales romaines de dimanche dernier une de ses égéries.
Il faut d’abord réoccuper l’espace public mais surtout, comme Podemos, irriguer le tissu social par des activités multiples : Des comités de quartier, des coopératives, des jardins urbains, des réseaux d’économie participative, des centres sociaux, des librairies. Il s’agit d’une mise en mouvement de la société, de l’invention de nouvelles pratiques collectives. On voit là combien l’expérience de « Nuit Debout » se situe dans la logique de Podemos.
C’est du « Nuit debout », ni plus ni moins, « Mes-Luches » et Cie. Jusque dans la bouche de « mon boss-à-moi » !

Pourquoi faudrait-il exclure qu’un pays comme mon pays (celui que j’aime tant…) puisse souscrire à une obligation d’orthodoxie financière présentée sous forme d’un traité international ?
On peut certes critiquer la manière dont le refus du TCE a été transformé en acceptation du traité de Lisbonne mais il s’agit là d’une question de mauvaise politique intérieure, non d’une question de principe. En effet, nous serions dans la situation où l’orthodoxie financière est déjà inscrite dans la constitution. C’est le cas en Allemagne pour des raisons historiques mais en « Gauloisie-du-droit », il ne s’agit que de l’application d’un traité international qui peut être révoqué.
Le fond de la critique est que la simple application de ce traité est contraire à la souveraineté nationale puisqu’elle va à l’encontre des intérêts des classes populaires (c’est aussi du « Marinella-tchi-tchi ») : On est ici dans la conception ancienne de la démocratie, non dans sa conception moderne.

La conception antique de la démocratie a conduit au cours de l’histoire à de nombreuses guerres civiles jusqu’au moment où l’on s’est rendu compte que plutôt que de laisser les armes désigner le vainqueur, il valait mieux s’en remettre à la compétition électorale. La démocratie représentative est la continuation de la lutte entre clans rivaux mais elle est civilisée par l’usage des élections.

« Mon boss à moi » souligne alors des faits bien connus :

– Si le principe de l’orthodoxie financière est simplement synonyme d’une gestion prudente, il doit être mis en œuvre par tout gouvernement quel qu’il soit. Pour qu’il ne soit pas remis en cause, il doit être expliqué, enseigné, comme d'un principe, car il s’applique aussi bien à l’individu, qu'à sa famille, tout comme aux entreprises et à l’État.
Quant à sa mise en œuvre par l’État, le niveau de déficit est une question discutée qui ne peut se résoudre par un taux défini une fois pour toute. Dans l’Europe actuelle, il semble impératif à beaucoup que la gestion en soit déléguée à une autorité supra-étatique qui tire sa légitimité d’un processus électif.

– La collusion entre les formations politiques et les intérêts économiques est bien un phénomène d’autonomisation d’élites qui ont reçu les mêmes formations et qui ont les mêmes intérêts économiques (on en parlait encore hier jusque sur ce blog). Cette opposition classes populaires/élites a conduit dans l’histoire à des gouvernements autoritaires au service du peuple (comme à Cuba) ou d’une oligarchie (comme au Chili) : Elle était apaisée jusqu’à il y a peu par l’existence de classes moyennes éduquées et suffisamment dotées de biens. Elles empêchaient soit les excès du collectivisme soit l’accaparement par un tout petit nombre des fruits de l’économie.
Mais c'est une frange de la population, étouffée, qui meurt à petit feu…
Et elle est condamnée à terme par l’évolution technique et par la financiarisation de l’économie qui ne profite qu’à un tout petit nombre de possédants.

Comme l’évolution technique, qui tend à ne laisser en place que des emplois non qualifiés ou des emplois hyper-qualifiés, ne peut être maitrisée que par le biais de décisions économiques, nous sommes ramenés à la question du pilotage de l’économie et de son interaction avec la société politique. Ceci manifeste que la question politique est fondamentale et que c’est là qu’il faudrait agir.
Pour bien faire, au plan politique, il faut donc changer de classe politique et encourager la naissance d’un renouveau politique des classes populaires et de la classe moyenne (qui se meurent toutes les deux, véritablement écrasées). Il faudrait qu’il soit un mouvement social qui conduira à de nombreuses avancées ainsi qu’à la création de mouvements d’éducation populaire.

– Et, contrairement à ce qui se dit partout, les journalistes ne sont pas tous des relais de l’idéologie néolibérale. L’exemple récent des « Panama-Pampers » montre bien comment le fait de révéler dans la presse les pratiques d’un paradis fiscal montre leur caractère insoutenable et fait pression sur les États pour qu’ils fassent cesser ce scandale.
Si l’économie réelle ne fonctionne plus, il devient impossible d’en tirer des profits, ce qui entrave le système, y compris sa financiarisation. Or, des politiques d’austérité qui réduisent le pouvoir d’achat empêchent la reprise économique : Ce sont des économistes du  FMI eux-mêmes qui le laisseraient entendre.

L’exemple de la Grèce est cruellement parlant : Il y a actuellement un conflit entre le FMI et les Teutons. Le FMI dit que la dette grecque est insoutenable et entend faire de cette réduction une condition pour son aide : L’Allemagne au nom de l’orthodoxie financière repousse cette éventualité. Si l’Allemagne s’y refuse, c’est parce que l’État allemand issu de la guerre de 14-18 a laissé la place à Hitler pour des raisons économiques. Comme la pression sur l’Allemagne vient précisément du FMI, il faudrait continuer en ce sens pour nous sortir du cercle vicieux.
C’est d’ailleurs ce qui ressort de la dernière étude du FMI sur le sujet.

Voilà bien qui me fait rigoler de la part de « mon boss à moi » que de s’appuyer sur l’antiquité, revue et corrigée des canons « gôchistes » mâtinés de « finance-mondiale », lui qui en a fait son métier…
Que je partage à la marge.

Vendredi, on ne savait pas le résultat de la votation helvète sur leur propre « hélicoptère-monétaire » : Une proposition qui n'avait aucune chance de passer (75 % contre), mais le simple fait qu'elle ait pu faire l'objet d'un référendum est un évènement en soi, que celle d’un revenu universel, 2.500 francs/mois suisses pour tout le monde, qu'on travaille ou non.
Lui prenait cela à la légère. « Pas du tout », fis-je pour le payer de mon énervement à l’écouter respectueusement. « On entre dans le « monde d’après », la « nouvelle économie ». Commencez au contraire à vous pencher sur le sujet du revenu universel minimum parce qu’il deviendra un jour une réalité. »
Je me suis encore fait bien voir…
Mais bon, je suis là aussi pour ne pas être un « béni-oui-oui » et grassement payé pour ça (en plus) !

Puis, la discussion a dérivé sur le moment clé où la FED doit décider quand elle doit remonter ses taux.
Lui le voit pour ce mois-ci.
Pas moi (esprit de contradiction) : 1 %, c’est 1.000 milliards qui vont sortir de « l’économie réelle » pour aller refinancer l’économie financière.
C’est aussi 1 point d’inflation, peut-être plus par effet de levier, qui ruine d’autant l’économie financière : Elle s’est piégée toute seule.
Et puis autre indicateur, le prix du baril, qui trouve son équilibre autour de 50 $.
Or, on avait dit « entre 30 et 50 $ ». Hors de cette fourchette dans les mois qui viennent et on retrouve des déséquilibres structurels déstabilisants.
« Mais justement, les marchés adorent les déséquilibres ! »
Ça leur permet de spéculer à outrance.
« Ils sont au bord de la crise de nerf depuis le début d’année. Les Brexit, l’Arabie qui emprunte, privatise sa compagnie de pétrole, les élections américaines, les émeutes à Paris (notamment dans le XVème pas trop relayées, en plein « état d'urgence » renforcé) il leur faudrait plutôt une cure de Prozac. »

Et le lendemain, tombe « ma » confirmation : J’aime bien quand j’ai raison contre toute raison.
Les chiffres US enfin publiés illustrent parfaitement le mystère actuel de l'économie américaine et, de façon plus générale, le mystère de l'économie mondiale du moment.
Ils sont tout d'abord et en première lecture totalement contradictoires…
Un taux de chômage en chute libre à 4,7 % à faire pâlir l'immense majorité de la planète et pourtant très peu de créations d'emplois et un taux de participation en baisse.
Probablement l'effet de la « débrouille » ambiante, une sorte d'ubérisation généralisée qui fait disparaître des statistiques officielles la réalité de l'activité qui plonge ainsi dans le « côté-obscur » de l'économie souterraine.
Mais les borgnes en disent qu’ils sont « trafiqués ».
Probablement aussi, mais c’est la tendance qui est intéressante : Chômage en chute et des créations d’emplois décevantes !
Il y a « dé-corrélation » entre les deux…
Les aveugles en disent que de plus en plus de gens se sont découragés de trouver de l'emploi et « décrochent ».
Les lucides en constate que la population active diminue aussi du fait de la démographie.

Personnellement, sans être clairvoyant ni prétentieux, j’en dis que l’économie croît, mollement certes, mais tout de même et qu’elle a besoin de moins en moins d'employés du fait de la technologie (les « robots », déjà) !
On a tout dans ce chiffre paradoxal : La démographie, la technologie, le « black » et bien sûr, l'économie !
Ces chiffres sont la parfaite illustration que le nouveau cycle économique dans lequel nous sommes est d'abord totalement déroutant et totalement unique, d'où le fait que les banques centrales sont totalement paumées, parce que c’est avant tout un nouveau cycle économique où le travail voit sa place clairement diminuer et où la précarité des emplois et donc leur volatilité va devenir la règle.
D’où la nécessité d’un « hélicoptère-monétaire » à échéance plus ou moins lointaine : On va payer des gens à ne rien faire pour qu’ils fassent tourner l’économie, réelle et financière, avec le peu qu’ils recevront !
Et de constater que le terme de « nouvelle économie » n'est décidément pas usurpé.

Ce qui est rageant, c’est qu’apparemment, je suis le seul à le voir pendant que les « autistes » perdent leur temps à faire et défaire la loi travail déjà obsolète, dans leur petite bulle bornée d’œillères : Parce que c’est comme ça, tant qu’on n’aura pas changé de lunettes, celles fournies par l’Enâ !
Fabuleux, non ?

4 commentaires:

  1. L'avidité chez les grecs était considérée comme un péché majeur.(pléonexie )
    On ne peut nier que notre désir d'inégalité est égal à notre désir d'égalité et que la méritocratie soit un moteur de progrès, mais devant l'explosion de l'industrie financière relayée par les computeurs on peut espérer que la régulation de nos économies se fasse sans le recours à la guerre de tous contre tous.Reste à se mettre d'accord sur les outils de régulation.....

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    1. Reste effectivement à l'espérer.
      Mais ce n'est pas si sûr tellement l'appât du gain est puissant.

      Peut-être qu'un jour, ces "fortunes" accumulées, ne serviront à rien, quand on ne saura pas comment les utiliser utilement.
      C'est d'ailleurs très drôle quant à l'exemple Grec : Ils se sont ruinés tout seul et on les pousse à se vendre sous la contrainte à vil prix.
      Or, même à un prix honnête, ils ne sont pas vendeurs...
      Ca sert à quoi dans ce cas-là ?

      Ce en quoi, le plus drôle, c'est qu'on leur force la main pour adopter des "règles nouvelles" de bonne gouvernance, qu'ils adoptent volontiers contre monnaie sonnante et trébuchante.
      En notant que les transformations fiscales n'ont que 26 agents pour être contrôlées...
      Globalement, ça ne change donc rien quant au quotidien et c'est pour cette raison qu'ils font profil bas sans révolte saignante !

      On ne tue pas et n'achètent pas l'âme des gens avec du pognon, parce qu'effectivement c'est un péché majeur depuis la plus haute antiquité, ici, là et ailleurs.
      C'est comme ça, c'est dans la nature humaine.

      A suivre, donc !

      Bien à vous !

      I-Cube

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  2. On ne peut que se réjouir que vous soyez le seul à "voir" l'avenir de cette façon!
    Et la notion, pourtant élémentaire, de réduction du temps de travail ne vous a pas effleuré? C'est pourtant le phénomène qui a été clairement constaté au 19ème et 20ème siècle! Quelle pourrait bien être la raison objective qui empêche d'aller plus avant dans cette direction alors même que tout démontre que cela s'est traduit par une amélioration considérable du niveau de bien-être de tout le monde?

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    1. Vous répondre utilement demanderait de longues précisions qui sortiraient du cadre de ce commentaire.

      Globalement, il peut y avoir réduction du temps de travail s'il y a augmentation de la productivité. Dans le cas contraire, il y a régression, "déclinisme".
      On est d'ailleurs en plein dedans, comme vous pouvez le constater tous les jours.
      Dommage : Il nous faut faire encore quelques progrès pour assurer le "bien-être à tout le monde".
      Mais c'est en marche : Juste une question de temps.

      Voltaire disait que la réussite c'est le mélange du travail, du talent et de la chance. Si vous retirez le travail, il y a forcement insuccès, parce que le talent et la chance deviendront inefficientes.

      Ceci dit, il faudra bien proposer un nouveau modèle de société où la "part travail" soit réduite à la partie congrue, si, comme on peut l'espérer les progrès technologiques qu'on nous promet (l'IA notamment) sont au rendez-vous.
      Ce qui veut dire qu'à terme, il n'y aura plus de "prolétaires", que la lutte des classes se déplacera ailleurs, vers le talent (ce que j'espère) et la chance (qui reste aléatoire).

      En bref, rien n'est véritablement figé et c'est tant mieux.

      Bien à vous !

      I-Cube

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