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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 3 juillet 2016

Laudato si… (VI)


Sixième chapitre : Les plans de « Junior »

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Trop gros, le bouquet du dandy américain sur le retour, pour qu’il ne se fasse pas précéder par deux de ses « gorilles » qui le porte pour lui : on n’est pas multimillionnaire pour rien, sur la côte-ouest.
« Et alors ? Vous passez en Californie, et jusque dans ma ville, sans même penser à me saluer ? Mais que devient le « french tact », le savoir-vivre à la française ? »
C’est vrai qu’il avait oublié de se signaler, alors même que le petit-bonhomme lui avait chaudement conseillé cette clinique à l’occasion de leur rencontre sur les Champs-Élysées (cf. épisode « Mains invisibles » tome II, publié aux éditions I-Cube), celle d’un ami « très cher » et à la réputation de chirurgien pour le moins impeccable.
Paul aurait pu ne pas commettre d’impair. Et pourtant…
Lui, en attendant, il ne veut pas se montrer goujat en ignorant les souffrances de Florence, la doublure de Julia Robert (ou d’une autre) à ses yeux, qu’il avait découvert à Venise au bras de Paul !
Et de préciser que pour tout ce qui se passe en Californie et surtout à San Francisco, il est forcément au courant…
Sacré bonhomme.

Il s’enquiert tout de suite de la date éventuelle d’un retour en Europe. Comme pour l’heure, rien n’est encre prévisible, il intervient : « Eh bien, puisque vous voilà en Terra incognita, je vais m’occuper de vos journées et soirées. »
Il ne sait pas, mais Paul avait envisagé de ne s’occuper que de Florence, et éventuellement d’aller faire un tour sur les campus universitaires pour proposer des flacons de cognac ou d’armagnac pendant ses heures de loisir.
Mais d’abord, résoudre un impératif, à savoir de trouver une location-meublée par trop chère et éventuellement un véhicule pas trop imposant.
« – Pas trop cher, ça n’existe pas. En revanche, je peux vous trouver ça assez facilement en face de la côte pacifique. De l’autre côté de la ville.
– Oh, merci, mais je peux me débrouiller tout seul.
– Tss-tss ! Si vous devez vous faire arnaquer par quelques agents immobiliers peu scrupuleux, autant que ce soit par moi : ça vous reviendra moins cher ! Après tout, je suis un des plus gros propriétaires foncier de l’État et en tout cas du comté. »
Vu comme ça…
« Et puis connaissez-vous le San Francisco by-night ? Moi si ! »
Car San Francisco a une vie nocturne intense et variée, offrant nombre de bars, lounges et clubs à ceux qui sortent à nocturne.
Les quartiers qui vivent le plus la nuit sont North Beach, le Mission District, la Marina, le Castro et South of Market.
Certaines salles de concert San-franciscaines sont légendaires, comme The Fillmore et The Warfield.
Bimbo's 365 et le Great American Music-Hall, sur O’Farrel street, sont également connues pour accueillir des interprètes à la popularité grandissante, et le 1015 Folsom et Ruby Skye sont parmi les boîtes de nuit les plus fréquentées.
C’est d’ailleurs à cause de cette activité nocturne, impliquant un éclairage nocturne intense, donc de la réverbération de la lumière sur l'eau, de l'humidité et de la pollution de l'air, que la ville est souvent couverte d'un halo nocturne qui traduit un phénomène de pollution lumineuse affectant notamment les oiseaux à l'époque des migrations… 

« – Il faut que je vous emmène chez Alice Waters, fondatrice du restaurant « Chez Panisse » à Berkeley. Elle est généralement considérée comme à l'origine de la cuisine californienne et son restaurant est toujours considéré comme une référence dans le domaine. Vous verrez, sa cuisine met un accent sur la fraicheur des ingrédients qui sont de saison et fournis uniquement par des fermes locales, voire par le jardin même du restaurant.
– Volontiers, nous irons lorsque Florence pourra se déplacer !
– Bien sûr ! Sachez seulement que d'autres influences sont venues enrichir la complexité de notre cuisine californienne, reflétant la diversité ethnique de l'État, notamment asiatiques et latino-américaines, mais l'accent sur la fraicheur reste la clé. 
– Oui hier, on a déjeuné d’une pizza pas trop mal réussie.
– Une pizza ? Quelle drôle d’idée ! Wolfgang Puck, le fondateur des restaurants Spago, a popularisé la cuisine californienne en se faisant le traiteur des célébrités lors d'événements prestigieux tels que les après-soirées des Oscars. Il est devenu le premier chef américain célèbre, même s’il n’a pas encore la notoriété internationale de vos chefs français…
Mais si vous ne rentrez pas trop vite et que mon agenda me le permet, je vous emmènerai au « Stars », tenu par Jeremiah Tower, l'un des chefs ayant travaillé au « Chez Panisse ».
– Une tournée gastronomique, en quelque sorte… » aimerait en rire Paul, tellement l’enthousiasme du bonhomme peut donner envie d’en plaisanter.

« D’ailleurs, je vous emmène visiter la baie sur un mon yacht dès que possible. Et si vous ne faites rien, demain soir, venez donc à la soirée de la fondation que mon ami Bill Gates organise, un gala de charité pour sa fondation. »
Ah, Gates et ses investissements dans la filière nucléaire aux sels fondus de thorium, ça, ça intéresse Paul pour le prototype « 003 » !
Mais commence à fatiguer Florence… Enfin, tous ces bavardages à son chevet !
« Volontiers ! » s’entend-il répondre.
« – Vous avez raison : il y aura le gouverneur, le maire et peut-être un représentant ou un sénateur, mais aussi votre ami Allen, Messieurs Musk et Zuckerberg, ainsi que quelques célébrités qui seront ravies de faire votre connaissance.
– Sans doute, mais ne me refaites pas le coup de me faire jouer la « vedette américaine » comme à Venise ou à New-York !
– Plus la peine ! Votre notoriété dépasse le cercle de quelques initiés depuis le vol de votre « 002 » en Chine.
Et puis j’ai des choses confidentielles à vous demander et d’autres à vous annoncer, mais entre quatre yeux. On fera ça à l’occasion du tour de la baie ! »
Allons bon…
Déjà qu’à Paris, lors de leur entretien, Paul n’avait pas pu lui dire ce qui lui pesait sur le cœur de vraiment très important, voire d’extraordinaire, en tout cas qui dépasse l’entendement, voilà qu’il voudrait le mettre dans des confidences qui ressortiront vraisemblablement de la « théorie du complot », puisque c’est un « homme de l’ombre et des petits-complots » bassement matériels et politiques.
« Vous avez raison : nous allons laisser votre épouse se reposer. Je prends congé, mais à vous revoir après-demain, à ce gala. »
Bien sûr, bien sûr : elle n’attend que ça !

Et puis comment se refuser le projet d’un tour guidé de la baie de San Francisco ?
C'est un estuaire peu profond dans lequel débouchent des eaux drainant approximativement 40 % de la Californie, provenant notamment des fleuves Sacramento et San Joaquin prenant leur source dans la chaîne Sierra Nevada avant de se jeter dans l'océan Pacifique.
Plus précisément, ces deux fleuves débouchent dans la baie Suisun, qui donne sur le détroit de Carquinez pour rejoindre Napa River à l'entrée de la baie de San Pablo, qui est elle-même connectée au sud à la baie de San Francisco, et c’est l'ensemble de ces baies qui est en général désigné comme « la baie de San Francisco ».

Paul avait lu quelle que part, dans ses jeunes années, que l’on estime que la baie couvre une superficie comprise entre 1.040 et 4.160 km², la différence entre les deux données correspondant aux sous-baies, estuaires, marécages et autres ensembles qui la bordent.
La partie principale de la baie mesure de 5 à 20 km de large de l'est à l'ouest et entre 77 et 97 km du nord au sud.
La difficulté principale qui empêche d'obtenir des mesures précises est que les marécages et certains îlots de la baie ont été remblayés au fil du temps pour permettre leur aménagement.

Quant à la « région » de la baie de San Francisco (San Francisco Bay Area), c’est une aire urbaine aux particularités géographiques variées qui ceinture ladite baie elle-même.
En fait, elle accueille plus de 8 millions d'habitants (7 pour la métropole de San Francisco), à travers des municipalités de tailles diverses des bases militaires, des technopoles dont la Silicon Valley, des aéroports, ainsi que des parcs nationaux, d'État ou locaux.
Elle est parcourue par un réseau routier et ferroviaire très dense et s'étend sur les neuf comtés : Alameda, Contra Costa, Marin, Napa, San Francisco, San Mateo, Santa Clara, Solano, et Sonoma auxquels s'ajoute parfois le comté de Santa Cruz.

La région de « La Baie » (Bay Area, comme les autochtones l'appellent généralement) diffère de la plupart des métropoles américaines par son intégration de plusieurs centres urbains et banlieues distincts : San José est ainsi la municipalité la plus peuplée de la région de La Baie depuis le début des années 1990, mais San Francisco demeure le centre historique, financier et culturel de l'agglomération. San Francisco est la municipalité de La Baie qui subit le nombre le plus important de migrations pendulaires.

La métropole incluant les municipalités de San Francisco, Oakland et San José représente la cinquième aire urbaine américaine en termes de population, derrière New-York, Los Angeles, Chicago et Washington-Baltimore.
Dans le langage local on utilise Bay Area voire simplement The Bay (littéralement « La Baie ») pour désigner l'ensemble de l'espace métropolitain, mais on utilise The City (littéralement « La Ville ») pour désigner la municipalité de San Francisco.

La partie orientale de la Baie, qui consiste essentiellement des comtés d'Alameda et de Contra Costa, est désignée localement comme l'« Est de la baie » (East Bay). Elle est divisée en deux régions, dont les noms peuvent sembler contre-intuitifs aux non-autochtones : l'Est de la baie intérieur (Inner East Bay), qui borde la Baie, et l'Est de la Baie extérieur (outer East Bay), qui désigne les vallées à l'intérieur des terres, séparées de l'Est de la Baie intérieur par un système de collines et de montagnes.
L'Est de la baie intérieur inclut les villes d'Oakland, Hayward, Fremont, Berkeley et Richmond, ainsi que de nombreuses villes banlieusardes plus modestes comme Emeryville, San Leandro, El Sobrante, Piedmont et El Cerrito. 

La partie intérieure est plus urbaine, plus dense en population, comprend des bâtiments beaucoup plus anciens (construits avant la Seconde Guerre mondiale) et sa population est ethniquement beaucoup plus diverse.
Oakland accueille le port maritime le plus important de la région, ainsi que les équipes sportives professionnelles des Warriors (basket-ball), des Raiders (football américain) et des Athletics (baseball).
Comme beaucoup d'aires urbaines, cette zone est affectée par un taux de criminalité important et de nombreux problèmes socio-économiques. D'après les statistiques du FBI, plus de 50 % des meurtres commis dans l'agglomération en 2002 ont eu lieu au sein des villes d'Oakland et Richmond.

L'Est de la Baie extérieur consiste au nord de la région parfois désignée comme Central Contra Costa County, à savoir les villes d'Orinda, Walnut Creek, Concord, Martinez, Pittsburg et Pleasant Hill, et au sud d'une région parfois désignée comme Livermore-Amador Valley ou Tri-Valley, qui comprend les villes de Dublin, Pleasanton, Livermore, Danville, San Ramon, ainsi que d'autres villes plus petites. Elles sont connectées à l'Est de la Baie intérieur par le réseau ferroviaire régional BART et par des autoroutes et le Tunnel de Caldecott. L'Est de la Baie extérieur est essentiellement suburbain et rural, et s'est développé surtout après la Seconde Guerre mondiale.

La région au nord du Golden Gate Bridge est désignée par les résidents de l'agglomération comme le « Nord de la Baie » (North Bay). Elle emporte le comté de Marin et s'étend encore au nord à l'intérieur du comté de Sonoma et de celui de Napa, ainsi qu’à l'est vers le comté de Solano. À quelques exceptions près, il s'agit d'une région plutôt affluente, puisque le comté de Marin est le plus riche du pays en termes de revenu par habitant.
C’est d’ailleurs là que réside la famille de « Junior n° 4 » alors qu’il a ses bureaux en centre-ville, à San Francisco, dans le quartier « des affaires », là où ça ne « grimpe pas trop ».
Le nord de la baie est aussi la partie la moins urbanisée de l'agglomération, comprenant de nombreux parcs et zones agricoles. C'est l'une des seules sections de la métropole qui n'est pas desservie par un service ferroviaire régional, mais une ligne Sonoma-Marin est en projet.
Cette lacune provient de la faible densité de population dans le nord de la baie, et l'obstacle représenté par la baie elle-même, qui sépare cette région du reste de l'agglomération, à laquelle elle n'est reliée que par les ponts de Golden Gate, Richmond-San Rafael, Carquinez et Benicia-Martinez.

Quant à la région entre le Sud de la baie, de la ville et du comté de San Francisco, elle est désignée comme la péninsule de San Francisco, ou tout simplement « la Péninsule » (the Peninsula). Elle est constituée essentiellement de petites et moyennes villes dans le comté de San Mateo et la partie nord-ouest du comté de Santa Clara, incluant Palo Alto, l'université Stanford, Menlo Park, Mountain View, Daly City, San Mateo, Foster City, Burlingame, Hillsbourgh, Redwood City, San Carlos, Atherton, ainsi que plusieurs villes le long de l'océan Pacifique comme Pacifica et Half Moon Bay.
La ville et le comté de San Francisco s'inscrivent logiquement dans cette agglomération dont ils représentent véritablement le cœur culturel et financier. 

Les localités qui bordent l'extrémité sud de la Baie sont désignées comme le « Sud de la Baie » (South Bay). Cette désignation vague se confond parfois avec celles de la Vallée de Santa Clara et de Silicon Valley. Le Sud de la Baie inclut généralement la ville de San José, la localité voisine de Gilroy, ainsi que les pôles de haute-technologie représentés par Santa Clara, Cupertino, Palo Alto, Sunnyvale et d'autres villes essentiellement résidentielles.
Et tout le monde ne s'accorde pas quant à l'inclusion du comté de Santa Cruz dans la définition de l'aire urbaine de San Francisco. 

Il n'existe d’ailleurs pas de définition officielle pour cette région, dont les frontières sont en conséquence… « flexibles ». Certains guides touristiques incluent Santa Cruz et sa région dans l'agglomération, tandis que d'autres ne le font pas.
Certaines administrations californiennes incluent le comté de Santa Cruz dans leur périmètre, comme celle des parcs de l'État. Mais à l'opposé l'Association des gouvernements locaux de la région de la Baie ou la Commission des transports métropolitains l’en excluent.
Certains habitants des monts Santa Cruz, notamment ceux des localités de Boulder Creek, Brookdale, Ben Lomond, Felton et Scotts Valley, ne se considèrent généralement pas comme des résidents de la région de la Baie, mais simplement comme des habitants des monts Santa Cruz, qui s'étendent le long de la Péninsule de San Francisco de San Francisco à Gilroy, créant ainsi la Vallée de Santa Clara.
Et on considère généralement Santa Cruz comme faisant partie de la région de la baie de Monterey, d'autant que la ville est située au nord de ladite baie. Elle délimite également la pointe nord de la Vallée Centrale de Californie, qui s'étend le long de la côte de l'État jusqu'à Santa Barbara au sud (à noter cependant que la région viticole américaine Central Coast recouvre une zone plus large, remontant jusqu'à San Francisco au nord).

Peu importe, « Junior » semble vraiment ravi d’accueillir Paul sur « ses terres », celles des ancêtres des « Junior » de sa famille, qui remontent au moins à un lointain Senior antérieur.
Une famille qui a bâti sa fortune sur le commerce maritime, puis la guerre du pacifique, avant que d’investir en terrains viticoles et foncier d’habitation, d’activité et de locaux professionnels, les bureaux.
Paul apprendra cela un peu plus tard, en croisant « Junior n° 5 », le successeur désigné à l’occasion d’une « Garden party » dans l’hacienda des Harrison, tiraillé entre ses devoirs à l’égard de Florence, la recherche d’une maison capable d’accueillir la belle-famille et les gamins, qui piaffent d’impatience à la perspective d’un séjour « à l’œil » sur la côte Pacifique, ce qui remplit l’agenda de Paul qui temporise, tout comme l’insistance de « n° 4 », ce qui repousse l’escapade à deux jours plus tard.

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