Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 31 juillet 2016

Laudato si… (XIII)


Treizième chapitre : La guerre.

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 

« – Et que croyez-vous, Monsieur Dupont ? Que nous ignorons tout ça ? Mais tout le monde est au courant, même les passants dans les rues et les personnes installées ici, dans ce restaurant !
Et que voyez-vous au juste ?
Des conversations qui roulent autour de ces sujets, peut-être, mais pas la moindre inquiétude dans les regards ni dans les propos. Aucune panique et personne n’est parti en exil. Vous ne pensez pas qu’il y a une bonne raison pour ça ?
– Laquelle que j’ignore ?
– Mais tout simplement que tout ça, c’est du bluff, un énorme bluff pour faire céder notre gouvernement et derrière, les autres pétromonarchies.
Et la diplomatie occidentale s’y laisse prendre. Mais nous, on est né ici et on ne se laisse pas prendre par le fantoche clownesque de Bagdad.
Je vais même vous dire : si demain les troupes massées à nos frontières les traversent, elles seront noyées sous un déluge de napalm ! Il nous suffit d’ouvrir les vannes et d’y mettre le feu… »
S’il savait que son pétrole brûlera effectivement, mais plus tard…
« – Qu’espérez-vous, vous et votre gouvernement, en venant me raconter cette histoire à dormir debout de « service qui n’existe pas » et qui lit l’avenir dans les boules de cristal ? Non mais vous vous rendez compte comme ça touche au plus haut du ridicule, Monsieur Dupont ?
– Oh, moi je m’en contrefous. Je suis juste venu sur place pour constater ou non la pertinence de nos logiciels, c’est tout.
Le reste, ce n’est pas mon problème. »
D’ailleurs, s’il est venu pour constater les « turpitudes » du moment et le vrai passé de William sans « t » à l’invitation de « George » son chauffeur MIB de San Francisco, il ne voit pas du tout ce qu’il a à découvrir de plus et dont il pourrait ou devrait témoigner de retour à son époque à lui, en 2015…
Tout cela est si stupide, incroyable même, et pourtant, c’est bien réel, « incarné », du vécu…
« – Je sais bien que je ne vous convaincrai pas. De toute façon, personne ne sera convaincu avant ce jeudi.
– Bon et alors, pourquoi tout ce cirque ? Moi, j’étais venu faire la connaissance d’un nouveau « honorable correspondant », qui plus est issu d’un pays que j’aime bien, qui sait vivre magnifiquement, où les femmes sont belles et vivent quasiment nues, pas pour entendre des sornettes éculées !
– Excusez-moi si je vous froisse dans votre patriotisme ou votre honneur, mon Général. Mais le 2 août au matin, après-demain, je serai dans les rues de votre ville, sans doute du côté du palais princier.
Rappelez-vous, nos … modélisations annoncent une offensive par la route, effectivement, mais doublée d’une attaque en profondeur de l’aviation et l’arrivée de troupes en ville.
D’autres sont déjà en place, en civil.
– Ça, on sait déjà, vous ne m’apprenez rien : mes effectifs en ont déjà repérés. Ils seront tous neutralisés dès les premiers comportements suspects, comme n’importe quel espion.
Dont vous êtes aussi, si je ne m’abuse. Et chez nous, les espions malfaisants sont soit abattus sans sommation, soit décapités en place publique, au choix.
Alors, si j’étais vous, je ne trainerai pas trop du côté des bâtiments officiels de mon gouvernement ou des résidences de ma famille. Ceci dit, votre … roman est certes splendide, mais du coup, les devoirs de ma charge m’appellent et je suis contraint de vous quitter. »
Et l’homme se lève, énervé d’en avoir autant entendu, salue d’un « salam aleykoum » sonore, réajuste sa djellaba et sa coiffe et quitte la salle d’un pas vif et excédé, escorté de ses deux gardes du corps.

« – Non mais, Gérard, qu’est-ce qui t’a pris ? Pourquoi lui raconter tout cela ? T’es marron, maintenant, il ne va pas tarder à t’arrêter et t’expulser du pays. T’étais en mission officielle ou quoi ?
– Même pas. Mais je me demande maintenant si cette conversation ne faisait pas partie des plans machiavéliques de mes autorités…
– Quoi ? C’est qui tes « autorités ».
– Des « mains invisibles ».
– Mais tu es un gros délirant toi, l’ami. Si tu avais bu une goutte d’alcool, encore, j’aurai compris, mais là… Même pas un joint.
D’où tu tiens tous ces renseignements ?
– Je sais, c’est tout. La « machine » ne se trompe pas à ce point-là.
– Et c’est quoi ces plans machiavéliques ?
– … Que tu sois là à écouter !
– Mais je m’en fiche, moi ! Je veux la paix, c’est tout. Et je ne vois pas comment je peux l’obtenir si tout ce que tu dis est vrai.
Qu’est-ce qui va se passer ?
– À toi, je peux te le dire, parce que ça va te faire cogiter un peu : jeudi prochain, vers à 4 h 30 du matin, les forces spéciales irakiennes vêtues en civils et des troupes commandos se lancent à l’attaque du palais Dasman à Koweït-City, situé dans le parc du « bloc 2 » au cœur de la partie nord de la ville. La résidence de l'émir du Koweït.
Moins d'une heure plus tard, l'émir sera évacué vers l’ambassade des USA voisine, puis de là en Arabie Saoudite en hélicoptère. La garde nationale koweïtienne et la police locale parviendront à reprendre le contrôle de l'extérieur et de l'intérieur du bâtiment.
Mais vers 5 h 00, l'armée irakienne lance à nouveau une attaque contre le palais, soutenue par des blindés qui déboulent de la frontière. Les combats feront rage pendant plus d’une heure et une douzaine de Koweïtiens seront tués. La garde républicaine irakienne n’atteindra par ailleurs la capitale koweïtienne que vers minuit vendredi 3 août pour sécuriser totalement tous les environs.
Le palais est alors occupé et pillé par les Irakiens. Les autorités irakiennes affirmeront que 50 koweïtiens ont été tués dans les échanges de tirs tandis qu'un soldat irakien a compté les corps de 25 koweïtiens gisant devant le palais.
Il s'agira d’ailleurs de l'une des quelques rares résistances koweïtiennes à l'invasion irakienne car le 4 août, tout le Koweït est occupé par les Irakiens.
Ceci dit, le frère de l’Émir y laissera sa peau à tenter d’évacuer le trésor de la famille dans l’intervalle entre la première attaque et l’arrivée des chars.
Il y a bien 48 milliards de billets qui vont disparaître, et moi je suis là pour savoir où ils vont.
– Holy shit ! Duffer ! 48 milliards ? Et il y en a combien qui tombent du camion ?
– On ne sait pas trop : autour de 40.
– Tu parles d’un hold-up ! Je comprends mieux où tu voulais en venir.
Mais encore faut-il que Saddam soit décidé à envahir le pays. Ce qui est moins sûr d’après ce qu’en dit le général Ali. »
Oui mais pourtant.

Effectivement, ces informations venues du futur font cogiter William River. 48 milliards, s’il pouvait en détourner ne serait-ce que quelques millions, voire un seul, son avenir serait largement dégagé pour plusieurs décennies.
En attendant, il décide que lui aussi il sera sur place au moment voulu, même s’il ne se passe rien et que le français ait complètement déraillé. Ce n’est pas bien grave : s’il est un peu fatigué à se lever tôt ce jour-là, il fera la sieste plus tard dans la journée.
En revanche, s’il est capable de ramener quelques clichés à son journal, c’est la méga-promotion assurée et peut-être même un prix de presse.
Le Pulitzer, par exemple ?
Pourquoi pas…

Paul rentre à son hôtel, très dubitatif. Si cette rencontre « idiote » n’avait pas eu lieu, William River n’aurait pas eu le temps de cogiter de son côté et ça n’aurait de toute façon rien changé ni aux préparatifs et plans des irakiens, ni à l’attitude des autorités koweïtiennes.
Et Paul n’aurait pas été alpagué à San Francisco en septembre 2015 par « JW ». Il n’aurait pas eu à croiser, « George », son MIB et ne serait pas là à faire le guignol au Koweït au milieu de l’été 1990 par des températures infernales.
Donc … Donc, s’il en est là, c’est que cette rencontre était capitale. À moins que l’événement important se situe dans un avenir proche ou immédiat. Mais lequel ?
Puisque de toute façon, on ne change rien au cours de choses à venir et que l’on sait pertinemment le déroulé historique des journées qui vont suivre.
C’est là qu’il ne comprend plus…
Puis il s’effondre dans les bras de Morphée qui le torture de cauchemars incompréhensibles dont il ne se rappelle presque rien à son réveil.
Le lendemain, il fait un passage dans les locaux de l’AFP, poursuivi de loin en loin par des hommes en uniforme, dès le début de l’après-midi qu’il passera à l’hôtel à faire la sieste.
Il a à préparer sa virée nocturne : Camille, le pickup, de l’essence, quelques provisions, de l’eau et son paquetage, appareils photos, ses dollars et papiers. Et ses titres au porteur.
Il paye son hôtel, va dîner dans un centre commercial en bordure du port. Et se dirige à pieds vers les locaux rejoindre Camille qui arrive en retard et du coup Alex se porte volontaire pour piloter Paul.
Ce qui devrait être une aubaine : Paul ne compte absolument pas être violé par l’une ou l’autre, et un « schéma » à trois reste probablement une bonne assurance contre ce risque !
Sauf à se retrouver à devoir faire un « trio d’enfer » sur bord de route passante avec deux filles qui risqueraient la bastonnade pour déviance sexuelle et assimilable à un adultère en ce pays de cinglés et ne correspondant absolument pas à ses « canons-habituels » : aucune appétence !
Sauf pour les yeux fantastiques, couleur « menthe-à-l’eau », d’Alex…

Le pickup fait une frayeur en refusant de démarrer, à chaud. Le moteur doit avoir été déréglé, mais finalement, à la tombée de la nuit et le moteur un peu refroidi, il veut bien fonctionner proprement.
Deux petites-heures de route à petite allure, longeant des installations éparpillées dans le désert, de loin en loin, ponctuées de quelques échanges entre les trois comparses.
Ils vont comme ça jusqu’au poste frontière endormi mais noyé sous la lumière.
Il s’agit de ne pas rester trop près et de remettre le véhicule dans le sens du retour, pour ne pas perdre de temps…
« – Tu sais quoi, j’ai amené des capotes !
– Tiens moi aussi, » répond Camille dans le noir…
Voilà autre chose en pense Paul…

… Aparté n° 1…

Vers 4 h 30 du matin, heure locale (01 h 30 GMT), avant l’aube qui va pointer, une escouade d’une trentaine de commandos irakiens lourdement équipés débarque à la faveur de la nuit d’un cargo à quai depuis le début de la soirée. Ils sont embarqués par des civils dans des Toyota et filent devant le palais Dasman, la résidence royale.
Tous les occupants sont alors réveillés par des rafales de tirs qui viennent de la rue et des jardins : c’est la panique, mais la garde et la police, arrivée en renfort, repousse une première attaque, puis une seconde.
Le général Ali se rappelle de l’avertissement de « Gérard » : il s’agit de convaincre son grand-oncle d’évacuer en voiture blindée et de mettre les membres proches de l’émir à l’abri dans l’ambassade US, sise à quelques pâtés de maison de là.
D’autant que 30 minutes plus tard, le poste frontière signale l’arrivée des blindés !
Là, c’est grave… L’émir est dans une rage folle : il faut envoyer la 35ème brigade blindée pour barrer le passage et faire décoller la chasse !

Les sirènes résonnent dans la ville : hier, toute la journée, des rumeurs les plus folles avaient circulé à l’annonce de l’échec de la dernière tentative de conciliation diplomatique.
Et puis commencer à songer à l’évacuation du trésor royal…
Moins d'une heure plus tard, l'émir sera évacué vers l’ambassade des USA voisine en voiture blindée, après que le parcours ait pu être sécurisé tant bien que mal dans la nuit qui meurt.
C’est un peu la panique des grands jours historiques.
Le général Ali croise l’américain déjà sur place : « Il est où le français ? »
Pas vu.
« Il faut qu’on trouve des camions, des gros ! »
William n’en croit pas ses oreilles… Trouver des camions ?
Et pourquoi faire ?
Le trésor évacue, comme prévu par Gérard : incroyable !
Des camions, il y en a sur les chantiers voisins.
Ils partent tous les deux en chasse de semi-remorques situés sur le port.

Pendant que Paul est pied au plancher sur l’autoroute du retour vers le téléscripteur de l’AFP.
Cette saloperie de pickup, pourtant bien froid, aura refusé de démarrer alors que les chars irakiens avançaient déjà à vive allure : le pickup aurait besoin d’une bonne révision !
Scène ubuesque, Alex est au volant pendant que Camile et Paul pousse l’engin. Ils se font même dépasser par les chars de tête de la colonne dans leur manœuvre avant que leur véhicule ne daigne démarrer, seconde engagée, embrayage-sec alors qu’ils courent déjà à quelques kilomètres/heure : une manœuvre impossible avec une boîte automatique !
Paul reprend le volant et ils doublent les blindés.

À cette allure, une demi-heure plus tard, ils croisent à Al Jahra les chars Chieftain de la 35ème brigade blindée koweïtienne qui se mettent déjà en position, pour en avoir reçu l’ordre vers 04 h 30.  Finalement, peut-être que si Paul n’avait pas eu sa conversation avec le général Ali, ceux-là n’auraient pas réagi si promptement.
À 05 h 00 du matin, le bataillon koweïtien est renforcé d’une compagnie de BMP-2 et d’une batterie d'artillerie de 155 mm, principalement composés de « bidounes » et prennent en embuscade vers 05 h 30, heure locale, la colonne irakiennes des 350 chars la division blindée Hammourabi de la garde républicaine irakienne, qu’ils ralentiront dans sa progression jusqu’à épuisement des munitions.
Car les Koweïtiens battront en retraite en Arabie saoudite, faute justement de munitions et de logistique.
Ce sera la « bataille des ponts », également connue sous le nom de bataille de « Jal Atraf ».
Le dernier des quelques chars Chieftain déployés continue de se battre jusque dans l'après-midi du 4 août dans les faubourgs de Koweït-city, pendant que l’aviation, totalement prise au dépourvu, sans plan de bataille, sans information, sans ordre d’officiers supérieurs fuit dans le désordre vers l’Arabie saoudite pour sauver les matériels et les hommes qui trouvent des véhicules et le peuvent encore.

Paul parvient aux locaux de l’agence vers 6 heures, heure locale, 3 heures GMT où Camille finit par envoyer « son » télex « historique » en urgence.
La guerre du Koweït est engagée et va durer deux jours.
Puis il file avec son paquetage à l’épaule vers le palais Dasman.
C’est là-bas que son destin l’attend.
Il ne lui est pas trop difficile de retrouver William sans « t » qui s’agite autour des camions « empruntés », un semi surmonté d’un conteneur de 40 pieds sur son plateau qu’il faut d’abord vider, avant d’y enfourner des cantines bourrées vraisemblablement de billets de banque ou de lingots d’or.
D’autres sont jetées en vrac dans un camion qui porte une benne de chantier.
Le pickup de Paul est réquisitionné par Ali, presque soulagé de croiser Paul, pour embarquer également de la cargaison qui sort des sous-sols du palais, jetés en désordre par des soldats affolés.
La manœuvre dure longtemps avant que deux premiers chargements s’ébrouent vers les ambassades US et de GB.
Mais l’un d’entre eux fera demi-tour : les chars sont déjà sur le port et ça mitraille sévère.
L’autre aura été arraisonné et saisi par les irakiens.
Des hélicoptères survolent la ville rajoutant au brouhaha dantesque.
Finalement Ali grimpe dans le pickup de Paul.
« On file à ton ambassade ! »
Pas la peine, elle sera investie et pillée dans quelques jours…
« Il faut plutôt sortir du pays tant il est encore temps. Je vous propose Ryad. Votre ambassade ! »
Le général Ali interpelle cheikh Fahd al-Ahmad al-Sabah, le frère de l'Émir qui organise à la fois la résistance et l’évacuation avant de grimper dans la cabine du semi-remorque.
« Et William ? »
Il pilote le semi, devant.
« On les suit et je vous guide ! »
Si le pickup de Paul veut bien démarrer…
Et là, le miracle, lui-même sans doute affolé des rafales d’armes automatiques, il consent à se bouger dès le premier tour de clé : comme quoi, l’instinct de survie joue même avec les choses inanimées !
Le mini-convoi s’ébroue à son tour.
Et Paul stoppe abruptement.
« Shit ! My great uncle Fahd ! »
Le frère du roi gît dans son sang, la tête à moitié arrachée par une balle alors que « son » camion a démarré en trombe vers le sud du pays.
Ali sort son arme de poing pour constater le décès de son autre grand-oncle : ils sont plusieurs comme ça.
On fait quoi, maintenant ?
« Qu’est-ce qu’il en dit, votre ordinateur ? »
Paul ne l’a pas avec lui…
« On le suit et on le rattrape ! Je vais lui faire la peau ! Inch Allah ! »
Vu le train d’enfer, les tirs des hélicoptères qu’il faut éviter, le désordre dans les rues, la panique des gens leur faisant faire n’importe quoi, et l’avance prise par William…
Passons : on peut toujours essayer.

Saddam Hussein aura lancé 100.000 hommes fortement armés et aguerris par 10 ans de conflit avec l'Iran. L'attaque a été foudroyante : les forces irakiennes sont parvenues dans le centre de Koweït-City, la capitale en 4 heures seulement après le début de l'opération.
Les divisions ont alors rapidement encerclé l'aéroport, le palais de l'émir cheikh Jaber al-Ahmad al-Sabah, venus porter l’estocade des commandos débarqués plus tôt, et les principaux ministères.
Des blindés ont également pris position sur les grandes artères. 

Devant cette attaque éclair, l'armée koweïtienne, qui ne compte que 20.000 hommes, n'a pratiquement rien pu faire pour stopper l'ennemi. Un premier bilan fait état de 200 morts.
Des troupes koweïtiennes ont tenté en vain de déloger les forces irakiennes du palais de l'Émir peu après la fuite du chef de l'État vers l'Arabie Saoudite.
C'est au cours de ces affrontements, en diront les livres d’Histoire, qu'est tombé le frère de l'Émir, cheikh Fahd al-Ahmad al-Sabah, un passionné de football et grand ami de Michel Platoche.
Alors qu’il aura été assassiné, abattu à bout touchant par le journaliste américain…

Dès 9 heures, la radio nationale irakienne a annoncé la fermeture des frontières et la mise en place d'un « gouvernement provisoire du Koweït libre », ajoutant que l'invasion avait été décidée pour venir en aide à de « jeunes révolutionnaires » qui voulaient renverser « un régime traître impliqué dans des complots sionistes et étrangers ».
Vers midi, le speaker officiel précisait que les forces irakiennes contrôlaient le Koweït.
Le Koweït n'existe plus désormais en tant qu'État souverain…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire