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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 28 août 2016

Laudato si… (XXXVI)


Trentième-sixième chapitre : Le retour de « Charlotte »

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Tout ceci n’a pas encore existé quand Paul de Bréveuil rentre à San Francisco par ses propres moyens de l’époque, non sans avoir encore goûté à la facilité que représente l’usage du Concorde de British Airways.
Vraiment un avion extraordinaire, qui va plus vite que le jour qui passe !
Heure H + 02’ : Mise en route des 4 réacteurs.
H + 03’ : Roulage, Masse : 176.110 kg. Consommation : 20,4 t/h par réacteur. Nez abaissé à 5°.
H + 14’ : Accélération : 0 à 400 km/h en 30 secondes (Post Combustion allumée).
H + 14’ 25’’ : Décollage Consommation 22 t/h avec PC par réacteur 14 t/h sans PC (par réacteur). Température de sortie des gaz 700° C. Angle de monté 13,5°, coupure Post Combustion.
H + 22’ : Altitude 8.500 m, Vitesse Mach 0,95. Transfert de carburant d’avant en arrière.
H + 26’ : 12 min depuis le décollage, remise du nez dans l’axe. Check list, rallumage de la Post Combustion (conservée jusqu’à Mach 1,7).
H + 27’ : Passage Mach 1, altitude 9.450 m. Mach 1,2 Incidence 4°. Assiette 5°. Mach 1,4.Vitesse par rapport au sol 1.444 km/h…
H + 37’ : Mach 1,7. Altitude 13.400 m Vitesse par rapport au sol 1.852 km/h. Coupure Post Combustion : la consommation revient de 10 t/h à 5 t/h par moteur. Depuis le départ (37 min), Concorde a brûlé 13 tonnes de kérosène.
H + 47’ : Mach 1,8 Vitesse par rapport au sol 1.900 km/h. Altitude 13.700 m. Température de la pointe avant 83°C. 
H + 1 et 15’ : Mach 2, soit après 1 heure de vol. Altitude 15.700 m.
H + 3 et 01 : Terre-Neuve dépassée, Mach 2,02. Vitesse par rapport au sol 2.160 km/h (600 m/s). Altitude : 17.830 m. Consommation depuis le départ 18.750 kg x 4 = 75 tonnes ! Consommation du moment 4,5 t/h. Température extérieure – 59° C. Température pointe + 112° C. Allongement du fuselage 15 cm. Température d’éjection des gaz 700° C.
H + 3 et 15’ : Altitude 18.000 m à 25 minutes des côtes américaines. Check-list avant décélération. Transfert avant du carburant. Réduction des gaz, avion en palier. Vitesse de descente 30 m/s (108 km/h).
H + 3 et 17’ : Mach 1,6.
H + 3 et 18’ : Mach 1,3. Vitesse de descente 36 m/s (130 km/h). Altitude 12.200 m.
Descente rapide avec deux reverses enclenchés.
En trois minutes près de 6.000 m de descente.
H + 3 et 21’ : Mach 0,99. Réduction de poussée. Consommation 1,3 t/h. Température de sortie des gaz 250° C.
H + 3 et 25’ : Mach 0,93. Vitesse de descente 18 m/s (65 km/h). Nez abaissé de 15°. Contact radio avec New-York.
H + 3 et 30’ : Pilote Automatique et Auto-Manette « ON ». Nez abaissé à 12,5° train d’atterrissage sorti. Vitesse d’approche 300 km/h. Poids 99 tonnes.
H + 3 et 39’ : à 15 m, pilote automatique et auto-manette débrayés.
H + 3 et 40’ : à 4,5 m, arrondi et atterrissage. Reverses. Roulage.
H + 3 et 53’ : Arrêt Parking. Débriefing, désarmement des toboggans et ouvertures des portes.

Quatre heures de vol et vous gagnez 5 heures depuis Londres, 6 depuis Paris : il faut reculer les aiguilles de votre montre reculant d’autant le moment où le soleil se couchera…
Mais bon, Paul poursuit jusqu’à San Francisco, fuyant ainsi le soleil pour arriver en fin d’après-midi.
Tout juste le temps de choper un taxi qui l’emmène, plein d’interrogations sur ce « frenchy » bizarre, vers le lieu de RDV avec « George », son MIB, sur le parking déserté « d’Ocean-beach ».
Le camping-car est là, mais personne à son bord : grand moment de solitude pour Paul…
« Vous êtes pile à l’heure ! » lance une voix qui sort de la plage en léger contre-bas.
Toujours la même voix hachée. Le bonhomme est toujours aussi pâle malgré le soleil de fin d’été, pas même un petit coup de soleil ou un brin de bronzage, en tenue d’homme-grenouille, sa grande planche de surf sur la tête et remonte vers son véhicule.
« Ça s’est bien passé ? » lance-t-il encore avant même de se poser.
Se fout-il de Paul ?
« Et pour vous ? »
Les nouvelles ne sont pas bonnes, ni à la radio, ni à la télévision : la planète est en ébullition.
« Mais vous savez qu’elle s’en remettra ! »
Pas vraiment, mais, c’est un point de vue…
Reste à rentrer. Mais avant…
« Je ne sais pas si je ne vais pas vous casser la gueule avant ou après vos petites manipulations temporelles. »
Quoi ! Paul aurait perdu ses 68 actions de BKR-A ?
Il aura l’air malin s’il doit rester en 1990 : en octobre prochain, ce qu’il a acheté 7.100 dollars ne vaudra plus que 5.735 $. Crise boursière oblige…
Conno, ce n’est pas ça.
« – Vous m’avez propulsé en 1990 à rencontrer William River. Bien. Je l’ai effectivement rencontré. Et pas seulement lui, mais aussi le général Ali qu’il a assassiné à son tour.
Et toute l’équipe de l’AFP sur place…
Pas le chef d’antenne ! Mais… si je n’y avais pas été, jamais il n’aurait eu assez d’intelligence pour voler un camion entier bourré de centaines de millions de dollars aux Koweïtiens et jamais il n’aurait assassiné le Cheik machin !
C’est vous et votre manœuvre qui êtes responsable de ce meurtre et de ce pillage en règle !
– Ouh là ! Mais il ne vous aurez pas reconnu l’autre jour dans les salons de San Francisco ! Or, c’est vous qui êtes responsable de cette rencontre en ayant accepté l’invitation de Harry Harrison, dites-moi.
Par conséquent, c’est vous qui êtes complice de toutes ces turpitudes ! »
Comme il y va, là le MIB !…
« Ma mission n’a été que de refermer un boucle du temps ouverte par erreur par votre initiative de vous rendre à ce gala offert par la Fondation Gates. Vous ne l’auriez pas fait, je ne serai pas là à faire du surf. »
Il ne pouvait pas ne pas le faire.
Tout comme il ne pouvait pas ne pas venir jusqu’à San Francisco pour faire réparer la jambe de Florence…
Qui elle-même a été « abîmée » à cause des coréens, ce qui a rendu Paul dans l’obligation d’aller en Chine mettre au point le « Nivelle 002 » contre l’occasion d’aller mettre sa raclée à Kim-tout-fou, le dictateur local…
« Tout ça est lié. Même la formule du gel de ma future collègue « Birgit », puisque vous l’avez baptisé de la sorte… »
L’innovation qui permet de dépasser le mur de la chaleur sans difficultés rédhibitoires.
« En notant que c’est vous qui l’avez inventé sans le savoir : elle n’y est sans doute pour rien, mais a fait le transfert vers votre passé avant que vous ne le réinventiez… » précise-t-il.
« Je sais tout ça et c’est comme, ça. Ni vous ni moi n’y pouvons rien… » conclut-il.
Paul n’y comprendra décidément rien… et reste hésitant sur la conduite à tenir.
« – Ramenez-moi en 2015, SVP. À moins que vous ayez une autre suggestion à me faire.
Juste une chose que vous n’avez pas vue. River s’est largement servi. Sachez seulement que comme il en a laissé une très large part à son gouvernement, c’est un service semblable à celui dans lequel vous avez été affecté qui le protège. Il en devient très dangereux, alors démerdez-vous pour le neutraliser.
Et j’y parviens ?
Vous verrez bien… On rentre ? »

Les deux hommes finissent par s’assoir sur les sièges avant de la cabine du camping-car.
« – Dites donc mon cher George, là on va faire un saut vers le futur. Je vais quitter ce véhicule et vous-même refaite un saut vers votre futur.
Si je vous accompagne, je serai le premier homme à faire un saut vers l’avenir sans y être venu auparavant, puisqu’il paraît que ce n’est pas possible…
Essayez donc, figurez-vous. C’est interdit, sauf exception… Justement de la façon dont vous dites : le futur vient vous pêcher mais en général ne vous ramène jamais à votre époque initiale ! Trop dangereux pour l’humanité.
Vous avez entendu parler des abductions, non ? »
Oui, un phénomène « non-prouvé ».
C’est le phénomène sans doute le plus troublant concernant le dossier des Ovnis : des millions de personnes semblent être concernées par ce fléau laissant des traces physiques ainsi que des séquelles psychologiques importantes chez des abductés. C'est dans les années 80 que cela devient mondialement connu et qu'une prise de conscience commence à avoir lieu. Ce dossier demeure néanmoins très controversé par des sceptiques qui y voient un phénomène psychosocial. Les histoires décrites par les témoins lors des enlèvements sont dignes des plus grands scénarios de sciences fictions.
Les phénomènes observés sont l'amnésie, la paralysie, l'enlèvement à bord d'un vaisseau spatial, l'examen physique, et dans quelques cas une visite à l'intérieur de l'engin et des échanges avec les occupants.
Mais tout cela n'est constatable évidemment que sous hypnose régressive étant donné que ces douloureux épisodes sont censés avoir été effacés de leurs mémoires par les ravisseurs.
Ce n'est qu'après des cauchemars, des sensations de mal-être étranges, des insomnies, ou des traces physiques relevées au réveil, que l'enlevé se pose des questions et décide de consulter un psychiatre ou autre spécialiste sur ces phénomènes appelés souvent « abductologue » (Budd Hopkins, David Jacobs,...)

Les supposés ravisseurs extraterrestres semblent surtout se focaliser sur ce qui est d'ordre génétique et de la reproduction étant donné que beaucoup racontent avoir fait l'objet de prélèvements de spermes ou d'ovules.
La caractéristique majeure qu'on a pu observer est qu'une personne subit plusieurs abductions, et notamment les femmes victimes d'inséminations. Elles subiraient ensuite un autre enlèvement afin de se faire extraire le fœtus.
Puis elles seraient ré-enlevés dans le but de leur montrer leurs bébés hybrides issus de manipulations génétiques.
Il faut savoir que le phénomène des enlèvements ne se limite pas toujours à un membre d'une famille. Les progénitures et générations à venir peuvent aussi être des victimes potentielles.
Les sujets sont matériellement absents et l'on n'a jamais mis la main sur une personne durant son enlèvement. Des cicatrices inhabituelles et des marques sont présentes sur le corps des abductés et des implants sont quelques fois retrouvés à l'intérieur.
Les  témoins racontent sous hypnose régressive le déroulement exact et les circonstances de leurs enlèvements. Ils décrivent, lors de ces séances, des objets à l'aide desquels ils seraient examinés et dont ils ne semblent pas connaître l'utilité.
Les spécialistes, de leur côté, savent bien à chaque fois de quoi il s'agit surtout que les témoins décrivent toujours ces mêmes objets alors qu'ils ne sont pas censés les connaître.
Des traces sont parfois observées au sol dans certain cas de rencontres rapprochées telles que « le sol cuit à l'endroit de l'atterrissage de la supposée soucoupe », la terre desséchée et qui ne repousse quelques fois plus, sans oublier que même en hiver les traces sont encore visibles et qu'il n y a pas de neige dessus…
Il y a aussi des affaires où des arbres entourant la maison se mettent à tomber peu à peu.
Dans certains cas de rencontres rapprochés, les moteurs automobile cessent de fonctionner ainsi que toute l'électricité des alentours.
Certains desdits abductés développeraient par la suite des facultés Psy ou extra sensoriels après leurs enlèvements.
Ils peuvent développer par exemple des dons de voyance, de télépathie, de télékinésie ou des aptitudes dans les domaines de l'art ou des mathématiques.

« – C’est de la foutaise pour illuminés, tout ça.
– Gardez vos certitudes pour vous s’il vous plait. Vous êtes déjà témoin direct de bien trop de choses pour ne pas en rajouter pour votre équilibre mental…
Vous verrez, tout est prévu. Je vous rends vos papiers, votre téléphone portable et on y va. »
Le MIB s’exécute et file manipuler ses « petits-boutons » dans la kitchenette sise derrière le poste de pilotage du camping-car.
Une fois encore, la lumière ne change pour ainsi pas et le « tressautement » d’arrivée, le dénivelé du sol, est presqu’insensible.
« – Maintenant descendez.
- Et si je ne veux pas ?
– De la rébellion ? Ce sera réglé dans une minute tout au plus.
Vous pensez que vous aurez le dessus ? »
Paul savait que si le gusse s’était gavé d’amphétamine de sa collection en prévision, comme il avait pu en bénéficier à Pyongyang (cf. épisode « Mains invisibles » tome II, publié aux éditions I-Cube), il n’aurait pas le dessus…
« Ne vous en faites pas : tout est prévu ! Ça ne vous sera pas possible… » fait son « chauffeur » avec un sourire qui se transforme en grimace carnassière…
Que Paul doit-il répondre ? Ravi du séjour, bon retour, au plaisir de vous revoir ?
Il ne le sait pas en descendant du véhicule.
À peine la portière ouverte, déboulent deux voitures de cops’ toutes sirènes hurlantes : Police de la route, vérification d’identité.
Paul irradie de plaisir à l’idée que George, le MIB débarqué de sa planète à lui, de son époque plutôt, se fasse arrêter.
Mais tout était effectivement prévu : c’est Paul qui est emmené manu militari au poste de police voisin !
A priori ses papiers sont en règle, sauf qu’ayant sauté le passage par le desk de l’immigration à sa première arrivée avec Florence, pour cause de « notoriété », il n’a pas le tampon officiel sur son passeport…
Incroyable !
Ça laisse finalement tout le loisir à son MIB pour s’éclipser sans même qu’ils aient eu le temps de se saluer…

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