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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 28 novembre 2016

L’Italie va voter,


Et va souffrir !

Alors que je métabolisme le résultat de la primaire d’hier soir en « Gauloisie » pour vous en faire – peut-être – un post pas « trop-kon » pour demain, je vous propose de faire un tour en « Ritalie » où « j’exile » depuis quelques temps.
Un peuple qui est assez drôle, finalement, pour bien aimer les emmerdements.
Saviez-vous qu’à Rome, ils ferment les mosquées insalubres et dangereuses, les « mosquées-garages », rejetant les musulmans locaux à la rue pour faire leurs prières ?
Le dernier épisode le plus spectaculaire avait eu lieu au pied du Colisée le mois dernier !
Et les imams prévoient de marcher sur la place Saint-Pierre, dans l’enceinte du Vatican pour une prochaine fois…
Le seul endroit « libre » et calme de la ville dédié à la prière…

Savez-vous que « les marchés » italiens font la plus mauvaise performance des bourses mondiales avec une baisse de près de 25 % depuis le début de l'année ?
Milan a été plombée par des banques en mal de capitaux et des groupes industriels sous pression.
Même les taux d’intérêt remontent avec un taux à 10 ans au-dessus des 2 %.
La « Ritalie » est redevenue le nouveau maillon faible de l’Europe et de son « Club-Med »…

Le sauvetage de la plus vénérable banque italienne, Monte dei Paschi di Siena, la plus vieille au monde, qui est tellement endettée qu’elle est de fait en faillite virtuelle depuis des mois et des mois, est une affaire inextricable : Les détenteurs des obligations émises par cette institution ne seront jamais remboursés. Du coup, on leur propose une « conversion », obligatoire tout de même, et ils se retrouveront propriétaires d’actions à la place de leurs « bons de caisse » invendables.
Des actions qui ne valent plus rien vu que de toutes les façons, la banque est en faillite.
Et ils n’ont finalement rien de mieux à proposer…
Mais si un jour elle va mieux, les actions pourraient reprendre de la valeur.
Demain peut-être, seulement demain…

L’opération est lancée aujourd’hui 28 novembre, moins d’une semaine avant le référendum constitutionnel de dimanche, auquel le président du Conseil « Mat-et-Eau-Rhin-z’y » a lié son sort.
Cette conversion de dette est un élément important du plan de sauvetage de cinq milliards d’euros de la troisième banque italienne. Il devait encore être approuvé par la BCE qui ne laisse aucun choix au gouvernement, puisque l’hypothèse d’un « bail-out » a été exclue depuis l’année dernière, et par les actionnaires de la banque toscane, convoqués en assemblée générale jeudi dernier, le 24 novembre.
En plus de ce plan, Monte dei Paschi cherchait à obtenir le soutien d’un ou plusieurs actionnaires de référence à son projet d’augmentation de capital, ce pour quoi nous avions « fait un tour » à Rome en début de mois, « mon boss-à-moi » et moi-même.
Elle aurait même signé à cette fin des accords confidentiels avec près de 10 investisseurs potentiels, y compris des fonds souverains, sociétés de capital-investissement ou fonds spéculatifs et nous on est passé à autre chose sur place.

À part ça, la croissance reste molle et s’affiche au cours du troisième trimestre 2016 à 0,3 %, autant qu’en zone euro et, pour la première fois depuis début 2009, le pays fait mieux que l’Allemagne-réunie sur un trimestre.
La courbe du chômage frémit enfin et durablement grâce aux réformes du Président du conseil qui va retrouver ses électeurs dimanche prochain sur la question de sa réforme constitutionnelle.
Même s’il faut préciser que les « ritaux » n’ont pas réellement senti les effets d’une croissance qui demeure faible et peu fondée sur une amélioration de leurs conditions d'existence.

Les sondages – qui se trompent partout ailleurs – sont sans appel : Le « NON » aux réformes constitutionnelles dispose d’un large soutien, souvent en progression. Mais entre 20 à 25 % des électeurs n’ont pas encore fait leur choix.
Donc rien n’est fait à 8 jours du passage devant les urnes.
Et le problème est cependant que, selon de nombreuses enquêtes, les indécis choisissent davantage le « non ».

Reste à savoir ce qui se va se passer lundi prochain.
Probablement, si le « non » l’emporte, le chef du gouvernement devra démissionner. Il l’a dit et a lié son sort politique à ce résultat, comme « Camé-Rhône » et avant eux De Gaulle.
Le scrutin a été trop personnalisé et la réforme constitutionnelle est trop symbolique pour qu’il puisse agir autrement, même si, en théorie, sa majorité parlementaire n’est pas remise en cause par un référendum sur une question précise.
La vraie question est de savoir ce que fera ensuite le président de la République « Sergio Mat-à-Rella », à qui reviendra la décision d’une nomination subsidiaire.
Ancien ministre démocrate-chrétien, puis de centre-gauche, il dispose alors de plusieurs possibilités : La première, celle qui est redoutée par les marchés et les dirigeants européens, est la dissolution du parlement et la convocation d’élections anticipées.
C’est celle que je privilégie et je sens qu’on va bosser et « trader » les indices, dérivés et valeurs du « FTSE MIB » dans les premières semaines de décembre chez « mon-boss-à-moi » : Tout le monde s’y prépare déjà et j’ai bossé ferme à préparer et affiner les analyses financières.
Cette hypothèse pose toutefois un certain nombre de problème : En effet, la réforme constitutionnelle étant rejetée, l’élection concernera la Chambre et le Sénat (dont les membres sont élus par les conseils régionaux dans la réforme soumise au vote). Le futur gouvernement, comme aujourd’hui, sera responsable après le scrutin devant les deux chambres.

Reste à savoir comment élire les parlementaires. A priori, pour les députés, « l’Italicum » s’appliquera en attendant la décision de la cour constitutionnelle. Mais il existe une possibilité que cette loi soit invalidée en partie avant le scrutin et que donc la loi électorale ne s’applique qu’en partie, par exemple sans prime majoritaire ou sans ballottage, puisqu’il n’y aura pas le temps suffisant de construire une nouvelle loi.
Pour le Sénat, « l’Italicum » ne prévoit rien, puisque le Sénat, dans la réforme constitutionnelle, devait être constitué de membres nommés par les Conseils régionaux. C’est donc la loi précédente, appelée « Consultellum » qui va s’appliquer.
C’est l’ancienne loi électorale sans la prime majoritaire, invalidée en 2014 par la cour constitutionnelle. Autrement dit, le Sénat sera élu par un vote à la proportionnelle dans les régions avec simplement un seuil de 2 % pour les partis membres d’une coalition et de 4 % pour les partis hors coalition.
Cela signifiera qu’il n’existera évidemment pas de majorité dans l’état actuel du système politique italien au Sénat, au moment où il faudra boucler le sauvetage des banques et finaliser le budget 2017…

Le scénario serait alors le suivant dans l’hypothèse d’une application de « l’Italicum » tel qu’il existe aujourd’hui : Le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le PD, donnés par les sondages au coude-à-coude aux alentours de 30 % s’affronteraient au deuxième tour.
Comme la droite eurosceptique de la Ligue du Nord se reportera vers le M5S, ce dernier pourrait bien gagner face à un PD en plein désarroi et en ballotage, et être majoritaire à la Chambre.
Mais au Sénat, le M5S n’aura pas une telle majorité, ne serait-ce que parce qu’il est très faible dans certaines régions du sud et du nord de la « Ritalie ». Il lui faudra construire une majorité, sans doute avec la Ligue du Nord, les néofascistes de « Fratelli d’Italia » et, peut-être, le centre-droit berlusconiste. Forcément une coalition fragile et instable qui n’est même pas certaine de voir le jour et qui ne manquera pas d’inquiéter sur les marchés et en Europe.

Devant ce scénario, le Président pourrait choisir de temporiser en chargeant un nouveau gouvernement de mettre au point une loi électorale pour le Sénat dans l’optique des élections de 2018. D’autant plus que la « Ritalie » va devoir faire face aux demandes de la Commission sur son budget 2017 qui, si l’on en croit son président, pourrait être rejeté. Il y aura alors urgence à disposer d’un exécutif, même si, par exemple dans le cas du Portugal l’an dernier, le budget de l'année avait finalement été validé en… février 2016.
Le président « ritalien » pourrait aussi confier cette charge à ce nouveau gouvernement de 14 mois ainsi que d’élaborer une nouvelle réforme constitutionnelle, cette fois sans passer par le référendum, modifier également « l’Italicum » et, enfin, de façon informelle, mener campagne contre le M5S et la Ligue du Nord.
Ceci aura probablement pour intérêt de repousser à plus tard le chaos, mais non de l’éviter.

Qu’on remarque dans certains milieux que pour mener cette tâche, le président de la République dispose de trois choix : D’abord, reconduire « Mat-et-Eau-Rhin-z’y ».
Ce dernier pourrait bien sûr refuser.
Lundi dernier, à la radio, il a laissé entendre qu’il abandonnerait la vie politique en cas de « non » le 4 décembre. 
Mais, étant responsable de la nouvelle situation, il pourrait vouloir accepter la charge de la dépasser politiquement.
Pour cela, il lui faudra disposer d’une majorité parlementaire. Or, l’opposition interne au sein du PD, son propre parti, a clairement en tête d’utiliser le référendum pour l’écarter.
Elle pourrait ne pas le soutenir pour un deuxième mandat. Tout dépendra du score par lequel le « OUI » perd : En cas de courte défaite, l’actuel hôte du Palais Chigi sera plus fort.
Il peut aussi solliciter l’appui de « Forza Italia », le centre-droit berlusconiste, mais il en sera à coup sûr affaibli.

Deuxième solution : Si « Mat-et-Eau » jette l’éponge, peut-être également pour conserver son capital politique et revenir plus tard, un autre représentant du PD pourrait reprendre les rênes du gouvernement. Ce sera cependant délicat tant la tension entre « pro et anti » est forte au sein du parti. Le même problème qui se posera à tout candidat PD. S’il est de la minorité du parti, il sera rejeté par la majorité du PD et inversement. 

C’est aussi pourquoi on évoque de plus en plus la troisième possibilité d’un gouvernement « technique », vieille tradition italienne, qui disposerait d’un mandat précis et qui serait soutenu par une large majorité pour ce seul mandat.
Ce serait une option qui permettrait de gagner du temps, mais les grandes questions, notamment économiques seraient repoussées à après-2018, ce qui ne favorisera pas la confiance des agents économiques ni « les marchés ».
La possibilité d’une relance se sera évanouie, le gouvernement se contentant, dans cette hypothèse, d’appliquer strictement la feuille de route de Bruxelles.
Enfin, les élections de 2018 se présenteront dans le même esprit que celles de 2013 qui avaient été un désastre pour les partis traditionnels.
La victoire électorale du M5S et une coalition avec l’extrême-droite ne sera repoussée que de quelques mois.

Si le « oui » devait passer, ce qui n’est absolument pas anticipé, cette loi, appelée « Italicum », doit assurer une majorité absolue à la future chambre des députés qui sera désormais la seule devant laquelle le gouvernement italien sera responsable.
Elle prévoit de donner la majorité absolue des sièges au parti ayant obtenu 40 % au premier tour ou ayant obtenu la majorité lors d’un ballotage opposant les deux premiers partis du premier tour si aucun n’a obtenu lesdits 40 %.
Elle est cependant soumise à la cour constitutionnelle qui a annoncé, pour « faciliter » les choses, qu’elle se prononcera sur sa légalité qu’après le scrutin référendaire…
Le risque d’une inconstitutionnalité n’est même pas à écarter, puisque les deux tribunaux de Messine et Turin, en février et juillet dernier, ont jugé acceptables respectivement six et deux motifs d’illégalité de la loi, notamment le principe du ballottage.
En revanche, en cas de validation par la cour, « Mat-et-Eau-Rhin-z’y » aura réalisé un « grand chelem » et sera en position idéale avant 2018.
Sinon, tout dépendra des motifs retenus par la cour, et « l’Italicum » devra et pourra être corrigé.
Or, ceci devrait donner lieu à de vives passes d’armes au parlement. 

Car la minorité du PD conteste la loi et l’opposition risque de crier à la manipulation : Modifier une loi électorale à proximité du scrutin est toujours délicat…
D’autant que la loi actuelle semble profiter au Mouvement 5 Etoiles qui a montré sa capacité à mobiliser les oppositions au chef du gouvernement en cas de ballotage.
Toutefois, même en cas de « oui », l’élection de 2018 est loin d’être gagnée pour le PD. Et, avec l’application de la réforme constitutionnelle et de « l’Italicum », le M5S, qui est faible dans certaines régions italiennes, dispose d’un levier pour pouvoir gouverner le pays en 2018.
Ce qu’il a beaucoup moins en cas de victoire du « non ».
Alors, même si le « oui » l’emporte, « Mat-et-Eau » restera donc sous pression durant les 14 prochains mois dans un contexte économique qui reste difficile.
Vous touchez du doigt le choix cornélien des « ritaux » pour dimanche prochain : On comprend mieux qu’ils soient si nombreux à hésiter…

Comme vous le constatez, ce pays se trouve donc face à une situation difficile, périlleuse, compliquée et complexe pour les prochains dix-huit mois, quoi qu’il arrive !
Notez qu’ils ont l’habitude : C’est quasiment « culturel », chez eux.
Une situation qui sera délicate à gérer pour la troisième économie de la zone euro, qui est la deuxième la plus endettée et une des moins performantes en termes économiques depuis … 1999 !
Autrement dit, je ne suis pas très optimiste et « mon Boss-à-moi » partage mes analyses : Lui, ce qu’il voit, c’est qu’en matière de collecte de fonds privés sous mandat de gestion, je devrais améliorer « mes scores » personnels assis à Venise.
Pas bien sûr, puisque c’est déjà anticipé pour une large part, mais on verra.
Et il ne désespère pas de prendre le contrôle, non pas d’une des banques ou d’un établissement financier à la ramasse (ce n’est ni son métier ni son ambition), mais d’une ou plusieurs entreprises vraiment en difficulté à la recherche de fonds propres pour se redresser.
Là, je suis nettement moins optimiste que lui : Elles sont toutes à crever, sauf peut-être quelques-unes dans le secteur du transport et de toute façon, il sera trop tard pour les remettre à flot et faire des plus-values ou elles seront raflées par les « mafias-locales »…

2 commentaires:

  1. Le plus simple, c'est tout le monde dehors! Zou! Place nette ... Vive le sang neuf!

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    1. C'est parti pour, mais comme d'habitude, au plus mauvais moment : Les banques italiennes sont en dépôt de bilan et attendent depuis un an des solutions que personne ne veut ou peut prendre : Il s'agit de 396 milliards d'euros tout de même...
      Les grecs, les chypriotes à côté, c'est de la gnognotte !

      Et pour mettre quoi à la place ?
      Des incompétents dogmatiques ?
      Même la mairesse de Rome, qui émarge au "5 étoiles", elle ne parvient pas à faire bouger les choses, gangrénées qu'elles par la corruption ambiante...
      Alors, hein, quid ?
      Le sang-neuf n'a pas été formé à la chose publique et reste béotien versant dans l'amateurisme.

      La solution du coup de balai, c'est bien, mais à condition d'avoir des solutions de remplacement, pas des clowns : Là, ça n'amuse que les gamins non-déniaisés !

      Bien à vous !

      I-Cube

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